
Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | Cimetière de Bremgarten(d) |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Conjoint | Rosa Grimm(d)(à partir de) |
| Parti politique | |
|---|---|
| Membre de | |
| Conflit | |
| Site web |
Robert Grimm, né le àWald et mort le àBerne, est unhomme politiquesuisse.
Fils d'un ajusteur, et d'une tisserande, Robert Grimm suit un apprentissage d'imprimeur àOerlikon puis travaille pendant son tour de compagnon comme typographe et rotativiste en Suisse, Allemagne (Berlin en 1905-1906), France, Autriche et Italie. Pendant ses voyages, il étudie lemarxisme. Organisateur de grèves de typographes il est mis par les patrons sur laliste noire et devient permanent dumouvement ouvrier. Il devient bientôt une des personnalités les plus marquantes du mouvement ouvrier suisse.
Délégué duParti socialiste suisse aux congrès de laDeuxième Internationale en 1907, 1910 et 1912, il entra en 1912 au conseil exécutif de l'Internationale.
Membre duConseil national suisse, il œuvre, avec l'appui duBureau international de la paix deBerne, pour l'organisation dans cette ville d'une conférence interparlementaire franco-allemande qui a lieu le. La conférence invite les parlementaires à réduire les dépenses navales et militaires de leurs pays respectifs et à soumettre leurs différends à l'arbitrage de laCour permanente d'arbitrage deLa Haye[1].
Après l'échec de la Deuxième Internationale face à l'éclatement de laPremière Guerre mondiale, il organise laconférence de Zimmerwald (1915) et plus tard celle deKiental (1916). À la ligne centriste de Grimm s'opposait la « gauche de Zimmerwald » dirigée parLénine. Grimm se compromet dans une tentative de négociation de paix séparée entre l'Allemagne et les Russes soviétiques (affaire Grimm-Hoffmann) (1917). Comme fondateur et président ducomité d'Olten, il retrouve son rôle central au niveau national et prend la direction de laGrève générale de 1918 en Suisse. Condamné à six mois de prison par un tribunal militaire à cause de son appel aux soldats de refuser de tirer sur les grévistes, il en profite pour écrire une histoire de la Suisse où il défend en particulier l'idée que le mouvement ouvrier suisse n'est pas importé par des agitateurs étrangers, mais la conséquence logique des rapports de classe en Suisse.
D'abord favorable à une entrée du PSS dans laTroisième Internationale, il refuse ensuite les21 conditions et devient un des fondateurs de l'Union des partis socialistes pour l'action internationale.
Après la prise du pouvoir parAdolf Hitler en Allemagne et le « printemps des fronts » en Suisse, Grimm prend la menace dufascisme au sérieux et plaide pour un changement de la tactique socialiste : il n'exclut plus la participation dans des gouvernements àmajorité bourgeoise et accède lui-même en 1938 au Gouvernement cantonal bernois. Pendant laSeconde Guerre mondiale, Grimm dirige la section énergie et chaleur de l'économie de guerre suisse.
Même devenu homme d'État, Grimm reste unmarxiste convaincu. Il est ainsi opposé à laguerre froide, contrairement à la majorité du PSS et de la social-démocratie européenne. Dans la haute conjoncture économique desannées 1950, il met en garde les ouvriers contre de nouvelles crises et prone l'abandon du capitalisme libéral. La participation dans les gouvernements n'est pour lui pas un but en soi, mais« une question tactique, à trancher en fonction des rapports de force et de pouvoir existants ».
