Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Robert Dubarle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirDubarle.

Robert Dubarle
Illustration.
Robert Dubarle en 1914.
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection8 mai 1910
CirconscriptionIsère
LégislatureXe(Troisième République)
Groupe politiqueRépublicains progressistes
PrédécesseurOctave Chenavaz
SuccesseurSéraphin Buisset
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceTullins
Date de décès (à 33 ans)
Lieu de décèsMetzeral
modifier 

Robert Dubarle, né le àTullins (Isère) etmort pour la France le àMetzeral (Haut-Rhin), est undéputé français de laTroisième République.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Famille

[modifier |modifier le code]

Robert est le fils de Léon Dubarle (1845-1926), magistrat, et Blanche Cantel (1852-1930)[1].

Il se marie le 4 mars 1912 à Paris avec Cornélie Marie Pauline Marbeau (1885-1980), nièce deMgr Marbeau, évêque deMeaux[2].

Son frère André (1879-1915),capitaine au31e bataillon de chasseurs à pied (31e BCP), est mort pour la France, le 4 mars 1915.

Études et diplômes

[modifier |modifier le code]

Il fait ses études à la faculté de droit deGrenoble[3].

Il estlicencié es lettres (philosophie) etdocteur en droit[3].

Carrière

[modifier |modifier le code]

En 1902-1903, il fait son service militaire au28e BCA à Grenoble[2].

De 1903 à 1909, il estavocat à lacour d'appel de Paris et secrétaire de laconférence Molé[3],[4].

Il voyage durant cette période dans plusieurs pays avant de se lancer dans la vie politique, notamment enAllemagne, auDanemark, enTurquie, enGrèce, enÉgypte, enBelgique, enHollande et enAngleterre[3].

De 1910 à 1914, il estdéputé de l'Isère, inscrit au groupe desRépublicains progressistes[3].

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Le capitaine Robert Dubarle en Alsace durant l'hiver 1915.

Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate,lieutenant de réserve depuis 1911, il est mobilisé en au68e BCPA devenu le68e bataillon de chasseurs alpins (68e BCA) et affecté, à sa demande dans lesVosges enAlsace.

Promu capitaine en février 1915, il prend la tête de la8e compagnie du68e BCA. Surnommé« Le Bayard du 68 » par son colonel[5], il est faitchevalier de la légion d'Honneur en mai 1915[4].

Il meurt le à la tête de sa compagnie lors de labataille de Metzeral[4],[3].

L’Académie française l'honore, à titre posthume, en 1916 duprix Montyon pour son ouvrageLa garde au Rhin et en 1923 duprix Marcelin Guérin pourParoles des vivants et des morts[6].

Lettres de guerres

[modifier |modifier le code]

En 1918, sesLettres de guerre à sa femme, son père et ses enfants, sont publiées auxÉditions Perrin avec une préface de vingt-six pages deLouis Barthou, qui fut collègue de Dubarle à lachambre des députés. Le texte est suivi de vingt et une pages de son carnet de campagne, de huit pages de lettres d’amis et du texte des citations obtenues par Dubarle. Les 129 lettres du front vont du 26 août 1914 au 14 juin 1915 et couvrent cinq périodes de combat : Lorraine, cols des Vosges (p. 18-35), Sudel, Goldbach, Goldematt, Drehkopf (p. 35-97), Harttelseuschloss (p. 98-169), Kruth, Mittlach, Schnepfenried (p. 170-228), Devant Metzeral (p. 228-252)[2].

Dans son livreTémoins publié en 1929,Jean Norton Cru écrit que Dubarle« était un patriote aux idées larges et [que] la guerre a fait de lui un pacifiste ». Il considère son« livre excellent » et attribue à Dubarle une valeur de témoignage qui fait figurer sesLettres de guerre dans la catégorie n° II, c'est-à-dire celle qualifiée de bonne[2].

Publications

[modifier |modifier le code]
  • La garde au Rhin, 1916
  • Lettres de guerre de Robert Dubarle, Perrin, 1918. Préface deLouis Barthou.Lire en ligne
  • Paroles des vivants et des morts, 1922

Hommages et distinctions

[modifier |modifier le code]
Capitaine Robert Dubarle du68e BCA, decoré de la légion d'Honneur et de la croix de guerre avec palme.

Hommages

[modifier |modifier le code]

Après la guerre, un monument est élevé à sa mémoire à la Côte 700 de Metzeral.

Depuis le une rue porte son nom àTullins.

Distinctions

[modifier |modifier le code]
Texte des citations
« A fait preuve de beaucoup d'énergie, de sang-froid et d'initiative dans les engagements des 19, 23, 26 octobre et 10 novembre. A été notamment pour ses hommes un vivant exemple de courage et d'impassibilité sous le feu. »

— Citation à l'ordre du 34e Corps d'Armée, du 19 novembre 1914

« La compagnie Dubarle du 68e bataillon de chasseurs en travaillant nuit et jour a réussi à créer en quarante-huit heures à proximité immédiate de l’ennemi une organisation défensive remarquable. « Le général est heureux de lui renouveler par la voie de l’ordre les félicitations qu'il lui a déjà adressées sur le terrain. » »

— Citation à l'ordre de la division de la compagnie Dubarle, du 7 février 1915

« Depuis le début de la Campagne s'est toujours montré un chef énergique et avisé. A la prise d'une position ennemie très escarpée et couverte de neige, s'est particulièrement distingué en entraînant sa compagnie à l'assaut. A été d'un secours précieux pour le commandant du bataillon en prenant le commandement de plusieurs fractions dont les chefs avaient été tués ou blessés, et a ainsi contribué à la réussite de l'assaut et de la poursuite »

— Citation du 3 mai 1915, Légion d'honneur

« Le 27 mai a été blessé légèrement par un éclat d'obus en soutenant l'attaque d'une position ennemie. »

— Citation à l'ordre du Bataillon, du 3 juin 1915

« Officier aussi valeureux que téméraire, déjà décoré sur le champ de bataille pour sa brillante conduite ; est mort en faisant le geste du chef dont il avait toute la grandeur d'âme, entraînant avec un absolu mépris du danger toute sa compagnie à l'assaut d'une position ennemie fortement défendue, au cri de : « En avant, pour la France. » »

— Citation à l'ordre de l'Armée, du 10 juillet 1915

« Le nom de Camp Dubarle est donné au camp de la cote 700. Le capitaine Dubarle, du 68e Bataillon de Chasseurs alpins, a particulièrement contribué à la conquête du terrain du massif du Schnepfenried. A été frappé en sortant des tranchées de la cote 955 au moment où il entraînait ses chasseurs au cri de : Vive la France ! A été un modèle d'énergie et de force morale. »

— Camp Dubarle. Décision du 9 juillet 1915

 

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. N. 1873-1892, Cote 9NUM/5E5 18/20, Acte de naissanceno 69 daté du 18/10/1881p. 191/404, archives de l'Isère
  2. abc etdJean Norton Cru,Témoins, Les Etincelles, 1929. Réédition abrégée, Agone, Marseille, 2022,p. 840-844.
  3. abcde etf« Robert Dubarle - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », surwww2.assemblee-nationale.fr(consulté le)
  4. abcd eteAssociation amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la Conférence des avocats à Paris Auteur dutexte, « Bulletin annuel / Association amicale des secrétaires et anciens secrétaires de la Conférence des avocats à Paris », surGallica,(consulté le)
  5. Lettres de guerre de Robert Dubarle, Perrin, 1918. Préface deLouis Barthou,p.XXV
  6. « Robert DUBARLE | Académie française », surwww.academie-francaise.fr(consulté le)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Robert_Dubarle&oldid=218903808 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp