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Robert Birenbaum

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Robert Birenbaum
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Biographie
Naissance
Décès
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Pseudonyme
GuyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinction

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Robert Birenbaum, né le àParis 12e et mort le[1], est unrésistantfrançais.

En 2025, il est l'un des derniers survivants parmi les Résistants de laSeconde Guerre mondiale.

Biographie

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Origine et enfance

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Fils de Moshe et Rywka Birenbaum, un couple d'épiciers juifs émigrés ayant fui la Pologne, Robert Birenbaum naît à Paris le[2],[3]. Ses parents, naturalisés français en 1935, tiennent une épicerie dans le19e arrondissement de la capitale.

Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale

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Membre desJeunesses communistes, il choisit de s'engager dans la Résistance à l'invitation de sa tante Dora, elle-même communiste et résistante[4].

Le, au lendemain de larafle du Vel d'Hiv à laquelle il a échappé, il rejoint laRésistance à l'âge de 15 ans[2].

Il adopte le pseudonyme de « Guy », en hommage au militant communiste fusillé en 1941Guy Môquet :« On avait presque le même âge : il avait été arrêté à 16 ans et assassiné un an plus tard par les nazis. Ça aurait pu être moi… »[4].

Durant la guerre, Robert Birenbaum est notamment chargé du recrutement pour lesFrancs-tireurs et partisans (FTP).

Alors qu'il souhaitait prendre part à la lutte armée et devait intégrer les FTP le, il apprend l'arrestation la veille des membres du« Groupe Manouchian »[4].

En, il participe à laLibération de Paris ; à cette occasion, il est chargé d’organiser le soulèvement des18e,19e et20e arrondissements de la capitale[4].

Témoignage et reconnaissance

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Le, il reçoit laLégion d’honneur des mains du président de la RépubliqueEmmanuel Macron aumont Valérien[5].

En, il publie sesmémoires auxéditions Stock sous le titre16 ans, résistant[6],[7]. Le livre reçoit un accueil critique très favorable dans la presse française : dansPolitis, la chronique« Robert Birenbaum, d’un tranquille héroïsme » salue un récit « formidable de sobriété et de force morale », qualifiant l’auteur de « témoin d’une humanité inébranlable »[8] ;Le Monde consacre à l’ouvrage un article deVanessa Schneider :« Robert Birenbaum, un juif parisien face aux Allemands », soulignant la dimension tardive mais essentielle du témoignage.[9] ;Télérama propose une chronique du livre, saluant un « témoignage pudique et bouleversant ».[6] ; dansLes Échos, la journaliste Marianne Bliman consacre une critique intitulée « Résister, sans hésiter » au témoignage de Robert Birenbaum, qu’elle décrit comme « le récit d’un homme d’une modestie folle » et rappelle que l’arrestation deMissak Manouchian et de ses camarades a empêché l’auteur d’intégrer les FTP-MOI, « seul regret de sa vie »[10] ;Nice-Matin publie un long entretien qui relève « le succès inattendu du livre et la pudeur d’un homme resté modeste malgré l’émotion qu’il suscite », racontant son témoignage « à hauteur de gamin »[11].

Radio Classique diffuse un entretien avec Robert Birenbaum à l’occasion de la parution du livre, où il revient sur son engagement de jeunesse et la mémoire de la Résistance[12].

Vie privée

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Il épouse la PolonaiseTauba Zylbersztejn (1928-2009), rencontrée le, jour de la Libération[3] et dont la vie à Paris pendant l'Occupation a été retracée dans le documentaire deRuth Zylberman,Les enfants du 209 rue Saint-Maur ParisXe[13]. Un long-métrage intituléLa Vie devant moi, réalisé parNils Tavernier, est également diffusé, sur l'histoire de celle qui a pris le prénom de Thérèse et a vécu enfermée dans un débarras de 6 m2 pendant plus de deux ans[3],[14].

Robert Birenbaum est le père de 2 garçons, Alain, médecin, etGuy Birenbaum, journaliste, éditeur et politiste.

Décoration

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Œuvre

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Notes et références

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  1. Baudouin Eschapasse, « Le résistant Robert Birenbaum est mort », surlepoint.fr,Le Point,
  2. a etb« Robert Birenbaum : « On était jeunes, on était fous, on voulait se battre pour foutre les Allemands dehors » », surLe Point,(consulté le)
  3. ab etcEvaRoque, « Robert Birenbaum, ultra résistant », surLibération(consulté le)
  4. abc etd« Robert Birenbaum, résistant : Missak Manouchian au Panthéon, « même à 97 piges, j’irai en courant ! » »,La Croix,‎(ISSN 0242-6056,lire en ligne, consulté le)
  5. a etb« La panthéonisation de Missak Manouchian célèbre l’esprit universaliste de la Résistance »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  6. a etbValérie Lehoux, « 16 ans, résistant, de Robert Birenbaum », surTélérama,(consulté le)
  7. Ces résistants de 16 ans qui ont combattu les nazis, lefigaro.fr, 17 février 2024, par Mohammed Aïssaoui : "un récit extraordinaire raconté par un homme ordinaire qui ne saurait pas qu'il en est le véritable héros"
  8. Denis Sieffert, « Robert Birenbaum, d’un tranquille héroïsme »,Politis,‎(lire en ligne, consulté le)
  9. Vanessa Schneider, « « 16 ans, résistant » : Robert Birenbaum, un juif parisien face aux Allemands »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  10. Marianne Bliman, « Résister, sans hésiter »,Les Échos,‎(lire en ligne, consulté le)
  11. Stéphanie Gasiglia, « Peur ? Non, on faisait ce qu’on avait à faire et on était tous ensemble : Les souvenirs de Robert Birenbaum, résistant à 16 ans »,Nice-Matin,‎(lire en ligne, consulté le)
  12. « « Les époux Manouchian au Panthéon, c’est la consécration suprême », confie l’ancien résistant Robert Birenbaum », surRadio Classique,(consulté le)
  13. « Robert Birenbaum, résistant à 16 ans », surFrance Inter,(consulté le)
  14. « La Vie devant moi », surAlloCine(consulté le)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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