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Alfred Robert Bengel (né le àSeltz[1],[2] (Bas-Rhin) et mort le àVaux-sur-Seine (Yvelines) est unabbéfrançais,résistant àSolignac enHaute-Vienne, où il sauve de nombreux enfants juifs. Il est reconnu comme unJuste parmi les nations parYad Vashem.
Robert Bengel[1],[3],[4] est né le 1905 àSeltz (Bas-Rhin)[2],[5]
Il est le second d'une fratrie de quatre enfants. Son père est uncheminot[2].
Il étudie au lycée de Saverne puis au Grand Séminaire de Strasbourg. Il obtient une licence en 1928[6] de la Faculté de Théologie de Strasbourg[2].
Il fait sonservice militaire enSyrie. Il y contracte lafièvre typhoïde et lamalaria. Il est déclaré inapte au service armé[2].
En 1935 (ou 1936[1]), il devientvicaire de laparoisse deNiederbronn-les-Bains (Bas-Rhin). Il y fonde laJeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC)[2].
En 1936, Il devientaumônier à l’École Normale Catholique Publique d’Instituteurs du Bas-Rhin àObernai[1],[2].
En novembre[2] 1939, il accompagne les élèves repliés àSolignac (Haute-Vienne)[1].
Robert Bengel entre dans le mouvementCombat (Résistance)[1].
Le docteurGaston Lévy,médecinpédiatre et une des figures importantes de l'Œuvre de secours aux enfants (OSE) durant laSeconde Guerre mondiale, raconte dans sesSouvenirs (page 5) :"C'était le, le jour après l'enlèvement de quelques enfants en bas âge, dans la honteuse intention de vouloir les faire déporter avec leur famille, dans l'action euphémiquement appelée "Réunion des familles", un prêtre catholique, l'abbé Bengel, venait me voir .Il avait été évacué au début de la guerre d'un village derrière la ligne Maginot avec ses villageois, sur le Limousin. Ilrésidait à Solignac près de Limoges. "J'ai entendu, docteur, que vous vouliez cacher des gosses ?- Oui, nous sommes malheureusement obligés de soustraire les enfants des griffes de la Gestapo et de leurs collaborateurs français.- Je suis votre homme. Je me suis fait beaucoup d'amis dans le milieu rural et je placerai les enfants que vous me donnerez dans des familles sûres où personne ne les prendra.Il a pris immédiatement un certain nombre d'enfants et les a emmenés en lieu sûr.Le lendemain, ce même abbé Bengel est revenu me voir pour me prier de lui écrire le Hamalakh Hagoël (la prière du soir) dans deslettres latines pour qu'il puisse, le soir, faire la ronde de ses protégés et leur faire réciter la prière avant de dormir.Le brave abbé est resté notre collaborateur fidèle jusqu'à la fin de la guerre. Il savait trouver des placements sûrs chez lespaysans et en trouvait aussi pour les adultes.Pour les convoyeurs et les convoyeuses des gens à mettre à l'abri, il est devenu l'abbé "marche ou crève", car il n'admettait pasqu'on puisse vouloir se reposer entre deux convoyages urgents".[2].
Début, il échappe à l'arrestation et entre dans la clandestinité[2].
Il poursuit son activité de résistant jusqu'en 1944, il se réfugie dans uncouvent[1] dans lesVosges[2].
Après la Libération, il devient curé d'une paroisse du côté deSaverne (canton de Marmoutier)[2].
En, il quitte l'Alsace et s'installe, àAnzeling (Moselle)[2].
En 1962[1]. il s'installe à Vaux-sur-Seine Yvelines, où il meurt le[2].