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Cet article est uneébauche concernant unréalisateurfrançais.
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Robert Benayoun, né le àPort-Lyautey (auj. Kénitra auMaroc) et mort le àParis16e[1], est un écrivain, critique et homme de cinémafrançais.
Il rejoint lesurréalisme en1948 et fonda avecAdo Kyrou la revueL'Âge du cinéma en1951 dont il sera le rédacteur en chef. Il collabore régulièrement aux revues surréalistes à partir deMédium, notammentLe Surréalisme même etLa Brêche. En 1960, il s'est rendu avec le Groupe surréaliste auDésert de Retz et apparaît à cette occasion dans le reportage photographique deDenise Bellon aux côtés d'André Breton.
Il publie l'une des premières études sur la biographie deFreud due àErnest Jones. Pamphlétaire de talent, il « démolit » l'ouvrage deLouis Pauwels etJacques Bergier,Le Matin des magiciens, notamment dans la préface de sa traduction duLivre des damnés deCharles Hoy Fort, laquelle déclenche une vive polémique entre surréalistes et les membres de la revuePlanète. Il a traduit également les poèmes d'Edward Lear etL'île fantôme deWashington Irving. Il a aussi révélé une importante œuvre de collagiste[2].
Il a étécritique de cinéma àPositif, àLa Méthode, àFrance Observateur et auPoint.
En plus de plusieurs livres sur le surréalisme et le 'non-sens' (L'Anthologie du non-sens,Érotique du surréalisme,Le Rire des surréalistes), Robert Benayoun est également l'auteur de nombreuses monographies sur le cinéma, tant 'sérieux' (John Huston;Alain Resnais, arpenteur de l'imaginaire) que burlesque (Les Frères Marx,Bonjour monsieur Lewis,Le Regard de Buster Keaton) et aborde même le cinéma d'animation (le Dessin animé après Walt Disney,Le Mystère Tex Avery). Vers la fin de sa vie il commence un livre surSteven Spielberg avec l'accord du réalisateur deJurassic Park mais la maladie l'empêche de le terminer.
À deux reprises, Benayoun passe derrière la caméra, signant le film fantastiqueParis n'existe pas en 1969 et la comédieSérieux comme le plaisir en 1975.
Il a été membre du jury duFestival de Cannes en1980.
En 1960, il signe leManifeste des 121, déclaration sur le « droit à l'insoumission » dans le contexte de laguerre d'Algérie.