De haut en bas, de gauche à droite : l'hôtel de ville, lechâteau de Roanne, le kiosque de la place des Promenades Populle et l'entrée est de Roanne vue du ciel.
En plus de la Loire, Roanne est arrosée par trois rivières, leRenaison et l'Oudan en rive gauche, et leRhins en rive droite.
C'est à Roanne que prend naissance lecanal latéral de Roanne à Digoin, menant à Chavane, dans la commune deChassenard, près de Digoin, en communication directe avec la Loire qui l'alimente par uneprise d'eau localement appelée« linquet ». Le port de Roanne se situe sur l'ancien bras principal de la Loire, comblé et aménagé lors des grands travaux commencés au milieu duXVIIIe siècle.
La ville de Roanne et lacommunauté d'agglomération Roannais Agglomération avec le réseau de laSTAR (Société des Transports de l'Agglomération Roannaise) dispose d'un service de transports en commun très dense, géré parTransdev Roanne filiale deTransdev[3].
Pour faire face à l'engorgement de laligne TGV Paris-Lyon, un dossier est à l'étude : un nouvel axe TGV-Sud appelé projetLGV POCL passant par lagare d'Orléans avec d'ici 2025-2030, une gare de raccordement située dans les alentours de Roanne. La ville serait ainsi à moins de1 h 30 de lagare de Paris-Austerlitz[4].
En 2002, plus de 300 bateaux de plaisance venus de toute l'Europe ont franchi l'écluse et fait escale dans la ville. Le port accueille une centaine de bateaux entre 6 et 38 m[5].
Au, Roanne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle estville-centre[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est la commune-centre[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (46,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), eaux continentales[Note 5] (9,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %), prairies (3,7 %), forêts (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Depuis juillet 2008, pour favoriser la démocratie participative, les huit quartiers (Arsenal, Bords de Loire, Centre, Clermont / Saint-Clair, Le Parc, Mâtel / Saint-Roch, Mulsant et Paris), disposent chacun d'un conseil de quartier de40 membres résidents élus pour deux ans (24 volontaires,8 issus des listes électorales, et8 représentants des associations, institutions et professionnels)[21].
Le plus récent des quartiers de Roanne. Comme son nom l'indique, voit le jour avec la décision le 13 octobre 1916 d'Albert Thomas, alorssous-secrétaire d'État à l'armement, de créer à Roanne un atelier pour produire desobus et descanons lourds. Le projet et la réalisation sont confiés à l'ingénieur Émile Hugoniot (1877-1928)[22]. Le 7 janvier 1917, lesmaires de Mably et des communes environnantes sont informés par le sous-préfet Lucien Bourienne (1872-1953)[23],[24] de la construction d'un futur arsenal. Annonce mal accueillie car l'État demande de créer les infrastructures d'une ville : égouts, rues, abattoirs, tramway, écoles, police, octroi, etc.
André Citroën fit un court passage à Roanne (locataire du château de Mably[25], et non pas duchâteau de Mâtel qu'en revanche il acheta, après avoir occupé la villa de la Martinière) où il supervisera avec une partie de son personnel parisien l'installation d'une chaîne de production entre juin et novembre 1918, ses usines duquai de Javel étant menacées par lesAllemands (en 1919, André Citroën, absent de Roanne, achète et revend six mois plus tard le château de Mâtel). L'arsenal compte trois bâtiments : Somme, Verdun et Marne sur les cinq prévus.
À l'armistice de 1918, l'arsenal n'a pas atteint son objectif de production car il est encore en construction ainsi que ses cités. Il était alimenté par une importantecentrale thermique, par le chemin de fer et par l'eau avec la construction d'un port, vers Bonvert.
Le, l'arsenal met à disposition de la ville de Roanne les locaux de son école publique ouverte en octobre 1918. C'est à partir des années 1950 et l'extension de Roanne que le quartier de l'arsenal va se développer par la construction de maisons et lotissements sur Mably. Lescités ouvrières situées sur les communes de Mably et de Roanne furent construites en même temps que l'établissement à partir de 1917. Celles de Mably furent remplacées par desHLM et deslotissements à partir des années 1970 et les maisons de la cité Roanne vendues dans les années 1990.
Le rond-point des Canaux au faubourg Mulsant à Roanne.
Du nom de Sébastien Mulsant (1759-1825) et de Jean-Pierre Mulsant (1768-1828), fils de Jeanne-Marie Chevrot (1734-1768) et d'Étienne Mulsant (1733-1795), industriel àThizy (Rhône). Ce dernier introduisit lecoton dans letissage à la place duchanvre.
En 1817, les deux fils collaborent à l'achat à la limite du marais de terrains pour y construire de petites maisons individuelles surnommées les« Baraques » (dans le bas de l'actuelle rue Mulsant) où seront installés leursouvrierstisseurs. Jean-Pierre Mulsant fait faillite, et Sébastien Mulsant devient en 1796 le maire de Mably.
En 1863, la mairie de Roanne obtiendra l'annexion de ces terrains qui prendront officiellement le nom de faubourg Mulsant.
Le quartier voit l'arrivée desfrères Montgolfier en 1823. Ils construisent unepapeterie au-dessus de la rivière du Renaison et installent au début de la rue Mulsant un entrepôt. Les papiers fabriqués par les Montgolfier ont pour emblème un phénix. C'est ce nom que Roanne donnera au dépôt qui depuis 1846 a été transformé en orphelinat par lesSœurs de Saint Charles de Lyon.
Le réseau desCFDL (Chemins de fer départementaux de la Loire) voit le jour en 1901 avec le chemin de fer de la Côte et l'ouverture de la1re ligne Roanne-Boën. En 1909, il relie Renaison, puisVichy en 1910. On surnomme ce train le« tacot » : il part de« l'octroi » situé aux Canaux au faubourg Mulsant. En 1936, le CFDL est raccordée à la gare de Roanne et le départ déplacé au 22 rue Mulsant. En 1935, la construction du pont routier des Promenades Populle supprime le passage à niveau de la voieSNCF vers Lyon et Saint-Étienne. Dès 1933 apparaissent les premiers autobus. Ils marquent la disparition progressive de la CFDL.
Aujourd'hui, la vie commerçante du quartier a beaucoup décliné, après l'ouverture fin 1993 à l'entrée de Riorges du centre commercialLes Portes de Riorges avec l'hypermarchéE.Leclerc. Il reste néanmoins rythmé chaque dimanche matin par le marché de la place Victor Hugo. Les commerçants réunis dans l'association Mulsant-Canaux rencontrent la mairie en pour lui proposer des idées destinées à redynamiser le quartier : zone bleue, rénovation de l'habitat, espaces verts et résidences pour personnes âgées.
Depuis le, le quartier est relié par une passerelle donnant entre le nouveau pôle d'échanges et la gare de Roanne.
Sa croissance récente dans l'histoire, est liée aux implantations industrielles autour du bassin de l'Oudan avec notamment les Papeteries Navarre et la Société Cupro-Textile fondée le avec la participation de l'entrepriseGillet & Fils fondée vers 1837 parFrançois Gillet. La société France-Rayonne arrivera plus tard, en 1940, fruit de la politique decollaboration[26]. En 1928, les enfants de la cité Gillet allaient à l'école primaire de l'arsenal par le chemin des écoliers jusqu'à la création dans les années 1930 de l'école route de Charlieu. Elle marque le début du développement du quartier de Mâtel.
Un ancienmarécage. Le quartier se développe après 1750, quandTrudaine, un des créateurs du réseau routier en France décide l'aménagement de la route entre Paris et Lyon, future rue nationale puis route nationale 7. S'y implante un terrain militaire, qui deviendra en 1874 lacaserne Werlé (aujourd'hui campus Pierre-Mendès-France).
Il se développe vers 1830, une fois installée une passerelle permettant de franchir la rivière du Renaison. Le quartier débutait rue Brison où se trouvait l'importante manufacture de quincaillerie et fabrique de boutons des frères Alcock. Des tanneries commeFortier-Beaulieu et Desbenoit s'installèrent le long de la rivière du Béal, affluent du Renaison. Unefilature prit place en 1830 en bordure du collège Jules Ferry, le bâtiment subsiste toujours comme centre administratif du collège.
Le faubourg Clermont a longtemps hébergé une population immigrée d'Afrique du Nord dans lesgrands ensemblesHLM du Mayollet. Dans les années 1980 et 1990, il a fait l'objet de nombreux travaux de démolition et de réhabilitation. Le quartier permet de rejoindre l'autoroute A89 en direction deThiers et Clermont-Ferrand.
En 1957, on pose la première pierre duBaticoop dans le quartier du Parc des Sports. C'est ce que l'on a appelé lescités-jardins, des logements autour d'unespace vert. C'est dans ce quartier que dans les années 1970 s'implante l'usineMichelin.
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Le prix moyen du m2 à Roanne en 2016 s'établit ainsi[27] :
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Pour certains, Roanne provient dulatinRod-Onna - Rod que l'on retrouve dansRhône (qui coule) – etOnna (l'eau), d'où l'appellationRodumna donnée vers 150 parPtolémée. Pour d'autres, le nom de Roanne vient d'un dérivé ducelteRodo (legué) ; là où la Loire commence à devenir navigable, on trouvait un gué permettant aux voyageurs de traverser le fleuve.Rodumna devient auIVe siècleRoidumna, auXe siècleRodona, auXIIe siècleRohana etRouanne auXVIIe siècle.
Certaines sources suggèrent un passage par Roanne[29], d'autres par la route duPuy-en-Velay et le col du Roux[Note 6], près deSaint-Cirgues-en-Montagne[30]. Ce trafic n'était pas sans risque comme en témoigne l’hypogée deRoaix, daté de la fin duchalcolithique. Situé au quartier des Crottes, il contenait 30 corps qui tous portent des traces de blessures ou de traumatismes mortels, résultat d'une guerre locale liée au trafic de l'étain[31].
Sa population passe de quelques centaines à près de 3 000 habitants.[réf. nécessaire]
Rodumna est mentionné sur latable de Peutinger sous la formeRoidomna — sans symbole, seulement comme une distance le long du parcours entreForum Segusiavorum (Feurs) etAquis Bormonis (Bourbon-l'Archambault).
Cependant, Roanne, pourtant prospère dès l'époque celte, est peu à peu évincée par Feurs (Forum Segusiavorum), qui est créée par les Romains — de même queMoingt (Aquis Segete) — à partir d'un petit village, bien placé il est vrai ;Forum Segusiavorum devient le centre administratif, religieux, commercial et culturel de lacivitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère jusqu'au début du troisième siècle de notre ère. Puis Feurs et Moingt déclinent dès la fin duIIe siècle alors que Roanne, centre de fabrication artisanale très lié aux campagnes, conserve son activité[38]. Sous lesSévères (de 193 à 235), les rapports villes-campagnes s'inversent au profit des secondes. Les plus riches des Ségusiaves quittent les villes en difficulté et rejoignent leurs domaines ou le grand commerce à Lyon ou Rome. La cause n’est pas toujours — tant s'en faut — les invasions barbares ; il faut rajouter à l'équation les troubles sociaux des années 197 et 254, les errances d'esclaves, et les révoltes rurales de 280. Ainsi on trouve des couches archéologiques portant des vestiges d'incendie à Feurs et à Roanne de même qu'auxvillae deMontverdun et de La Bruyère[Note 7] ; mais soit ces couches sont couvertes par des vestiges duIIe siècle (auquel cas les barbares sont exclus des causes possibles) soit il n'est pas encore possible de les dater[39].
À la suite de la première incursion desAlamans (257-259), l'armée romaine construit ou réinvestit d'anciennes places-fortes. La défense de réseau routier est assurée par des contingentsSarmates etTaïfales. Un deuxième raid des Alamans en 267, suivi d'un raid mené par la coalition desFrancs et desSuèves en 275-277 achèvent de ravager le pays.[réf. nécessaire]
Les premières traces d’un établissement d’accueil et de soins à Roanne remontent à 1317. Une petite maison, dénommée« La Frarie », faisait alors office de lieu d’accueil pour les pauvres, pour les prêtres et religieux de passage et pour les malades[45].
de l'autre côté, la famille de la Perrière qui fait construire vers 1343 près du château ce qui deviendra l'église Saint-Étienne (voir plus bas : > Culture et Patrimoine > Lieux et Monuments).
Durant laRenaissance, Roanne est une ville moderne avec près de 7 000 habitants.
C’est durant le règne d’Henri IV que se développe le bourg. Outre le quartier du château dénommé aujourd’hui« centre ancien », se construisent le Bourg Neuf et le Bourg Basset qui s’étend jusqu’à la Loire.
En 1630, Roanne n’est pas épargnée par une terrible épidémie depeste. À la suite de ce fléau, lesmariniers construisent unechapelle dédiée à leur patron,Saint Nicolas, qui est encore de nos jours un lieu de réunion et de culte[42].
Les puissantes corporations ouvrières des mariniers et descharpentiers, tout en défendant leurs intérêts accompagnent le développement et la prospérité de la ville jusqu'à l'apparition de l'industrie auXVIIIe siècle.
Le port prospère, agrémenté de logis et hostelleries à l’intention des voyageurs et négociants[42].
Vers 1762, la région roannaise se spécialise dans la filature et le tissage du coton qui emploie les enfants pauvres de la maison de Charité.
On construit à Roanne le premier port sur la Loire pour transporter le charbon arrivant de la région de Saint-Étienne.
Des mariniers indépendants exploitent ce qu'on appelle des« cabanes » ou« coches de Loire » (sortes d'embarcations à voile) avec des voyageurs parfois célèbres commeMadame de Sévigné ou leduc de Richelieu. Ils peuvent rejoindre Paris par lecanal de Briare. Arrivées à bon port ces embarcations sont souvent détruites et le bois vendu (le fleuve n'étant navigable que dans un sens).
Après laRévolution française, la ville s'organise et installe les diverses administrations dans les biens religieux confisqués, notamment le tribunal dans le couvent desursulines.
Le principal commerce se fait par la Loire. On construit des bateaux grâce aux bois légers des monts environnants. On expédie lesvins de la côte-roannaise, les toiles d'Amplepluis et de Thizy ou le coton filé.
Face à la demande croissante de l'industrie et du transport de charbon, la Loire devient insuffisante. Pour améliorer la capacité de transport, on décide la réalisation de grands travaux.
Jusque-là, la Loire s'écoule à Roanne, en deux bras :
un lit principal à gauche, où se trouve la place de la Loire le long de la chapelle Saint Nicolas du Port ;
un lit secondaire à droite assez marécageux sur l'actuel tracé. Au milieu de ces deux bras, une île,« L'Isle en Beaujolais » -côté de la rive rattachée à la province du Beaujolais - compte quelques maisons dont certaines furent détruites comme la chapelle Saint Nicolas de l'Isle (1880), et d'autres qui subsistent encore comme l'auberge Saint Nicolas.
Ainsi depuis 1634, les deux bras du fleuve étaient reliés par deux ponts de bois souvent détruits par les crues qui envahissent la ville.
Devant l'ampleur des travaux envisagés, après d'importantes tergiversations et autres retards dus à la crue de 1790, les plans de l'ingénieur Benoît Joseph de Varaigne[47],[48] sont finalement acceptés. Le chantier débute en 1792.
Roanne en 1814. Un pont de bois sur l'un des deux bras de la Loire bordant la chapelle Saint Nicolas du Port.Le canal du bassin de Roanne en 1884 où transitaient par train de nombreuses marchandises et le charbon.Le pont sur la Loire en 1909.
Une digue destinée à dévier le fleuve par le seul bras droit est mise en place. Le pont de pierre sur la Loire ou« pont du Coteau » est construit sur le bras droit et achevé en mai 1834.
Roanne ayant refusé l'entrée du chemin de fer dans la ville, c'est sa voisine du Coteau qui est desservie par lechemin de fer à partir du, avec la liaison d'Andrézieux-Bouthéon, troisième ligne de France.
Entre-temps, deuxbanquiers roannais, Devillaine et Merle s'associent à quatre confrèressuisses au travers de laSociété Franco-Suisse. Ils s'installent avecFrançois Populle dans ce qui est aujourd'hui la sous-préfecture, d'où le nom de« carrefour helvétique » donné à l'intersection des actuelles rues Jean Jaurès et Anatole France. En face à cet endroit se trouvait aussi jadis le« café helvétique ». Les banquiers obtiennent en 1827, la concession du canal latéral Roanne-Digoin. Ce dernier est creusé sur le bras gauche de la Loire et achevé en 1837. En 1838, on aménage le port et les rives.
Jusqu'en 1858, le port de Roanne est le deuxième port français où 250 000 bateaux (les« rambertes ») transitent en provenance deSaint-Rambert. Il transportent12 millions de tonnes de charbon, acheminés versOrléans, Paris et l'estuaire de la Loire.[réf. nécessaire]
En 1864, Roanne est la quatrième ville décorée de laLégion d'honneur parNapoléon III, dans le but de fidéliser les notables locaux. Cette distinction marque la reconnaissance de l’action du maireFrançois Populle qui s’était opposé au pillage de Roanne par lesAutrichiens après les désastres de 1815[42].
De 1865 à 1874, l’hôtel de ville est érigé par l’architecteEdouard Corroyer[51] à l’emplacement de l’ancien couvent des capucins[52]. Lethéâtre à l'italienne élevé à proximité par Etienne Barberot est inauguré en 1885[53].
Au début de l'année 1882, Roanne connait une grève patronale importante qui radicalise ses ouvriers. Cela mène finalement à la création duParti Ouvrier Français en octobre 1882[54].
Entre 1874 et 1918, on remblaie l'ancien lit principal et on aménage la place de la Loire avec les matériaux de démolition de la ville.
Le pont sur la Loire est pavé en 1889. Le tramway est installé en 1901. En 1909, les câbles électriques destinés à alimenter Roanne sont installés depuis l'usine de Pincourt du Coteau.
L'ingénieurLéonce-Abel Mazoyer est chargé de la modernisation du port de Roanne et de sa desserte ferroviaire de 1890 à 1905.
Pendant laguerre de 1914-1918, Roanne accueille des prisonniers de guerreallemands qui sont embauchés dans différentes manufactures de la ville[55]. À la fin de cette guerre, la ville de Roanne a perdu 2,1 % de sa population par rapport aurecensement de 1911 (soit 768 soldats décédés natifs de la ville)[56].
Après le tramway, et le« tacot » du faubourg Mulsant, les premièresautomobiles feront leur apparition vers 1934. Pour faire face à l'évolution de la circulation le pont a depuis été élargi.
Au premier tour desélections municipales de 2020 dans la Loire, la liste DVD menée par le maire sortantYves Nicolin remporte la majorité absolue des suffrages, avec 4 048 voix (59,04 %), devançant largement celles menées par Franck Beysson (DVG, 1 207 voix, 17,6 %), par Brigitte Dumoulin (DVG, 1 194 voix, 17,41 %) et par Andrea Iacovella (LREM, 407 voix, 5,93 %) lors d'un scrutin marqué par 65,50 % d'abstention[70]
Un centre de détention dans le quartier de Mâtel accueille environ600 détenus (dont90 femmes) et emploie250 personnes. Il a été inauguré le parRachida Dati etFrançois Fillon. Les14 premiers détenus sont arrivés le.
L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de ses prisons : deMandrin qui s'évada en 1754 de la prison du château àClaude Berri qui tourna des scènes du filmUranus en 1989, dans les cellules désaffectées de la rue Jean Macé[80],[81].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[93],[Note 10].
En 2022, la commune comptait 35 364 habitants[Note 11], en évolution de +1,96 % par rapport à 2016 (Loire : +1,32 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 15 782 hommes pour 18 222 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,65 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[95]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
3,1
8,8
75-89 ans
15,3
16,6
60-74 ans
19,1
18,0
45-59 ans
17,1
17,5
30-44 ans
14,4
21,8
15-29 ans
17,8
16,3
0-14 ans
13,3
Pyramide des âges du département de laLoire en 2021 en pourcentage[96]
AFPA de Roanne : installé en 1976, emploie20 formateurs et 20 agents de service qui accueillent jusqu'à150 stagiaires dans des domaines divers comme le tertiaire, l'industriel et le bâtiment (chiffres 2015). Dans le cadre d'un projet de restructuration nationale, le centre de Roanne a fermé le 20 mai 2020[97],[98].
GRETA du Roannais : présent aux lycées Carnot à Roanne et Étienne Legrand au Coteau.
CeRFoP (Centre Roannais pour la Formation Permanente) : créé en 1982 : sur lecampus de Roanne au Centre Pierre Mendès France. Le 19 novembre 2018, à la suite d'uneliquidation judiciaire, le centre ferme ses portes[97],[98].
ELLIPS (Espace Local de Lutte contre l'Illettrisme et de Promotion Professionnelle et Sociale).
Plusieurs établissements privés ou publics proposent des formations par l'apprentissage du CAP à un diplôme de l'enseignement supérieur.
CFA du BTP : environ200 apprentis formés dans les métiers de la maçonnerie, l'électricité, le carrelage, la plâtrerie, peinture et les installations thermiques.
Campus des métiers à Mably qui regroupe deux sites :
CFA du Roannais : créé en 1974, gestion par l'Association Roannaise Pour l'Apprentissage (ARPA).800 apprentis formés du CAP au BTS (métiers de l'alimentation, restauration, automobile, coiffure, vente), nombreux apprentis sélectionnés auxOlympiades des métiers. Un projet de construction d'un nouveau pôle boulangerie-pâtisserie-chocolaterie est en cours.
CFAI : avec80 apprentis du CAP au BTS (chaudronnerie, productique usinage).
La médiathèque de Roanne.Multiplexe cinémaLe Grand Palais à Roanne.
Elle ouvre ses portes en 1997. Imaginée par l'architecte Jean-Louis Godivier, elle offre un lieu pour la lecture, la découverte et l'échange. Elle met à la disposition du public plus de 120 000 documents imprimés, sonores audiovisuels et multimédia à emprunter et à consulter ainsi que des accès internet. Elle s'appuie sur des collections encyclopédiques et pluralistes et favorise l'accès aux différentes formes d'expressions culturelles[99].
L'histoire du cinéma à Roanne remonte à 1908, avec l'ouverture de la première salle, l'Eden, place de l'hôtel de ville. D'autres cinémas verront le jour comme leZ, aujourd'hui remplacé par la discothèqueLe Thé Dansant,L'Empire, rue Charles de Gaulle, disparu, leMédian (anciennement leMajestic, rue Anatole France) fermé en 2007, et leMarivaux devenuL'Espace Renoir.
Construit en 2007,Le Grand Palais dans le quartier rénové de la gare propose 9 grandes salles (1 900 fauteuils)[100],[101]. Conçu sur le modèle desmultiplexes (écrans géants, séances nombreuses toute la journée, haute qualité d'image et de son), toutes ses salles sont accessibles aux personnes handicapées. Il remplace les cinémas leMédian etLe Palais des Fêtes. Ce dernier, en plus d'un cinéma, fut un dancing très fréquenté et un haut lieu dumusic-hall dans les années 1960-1970 (Maurice Chevalier,Édith Piaf,Charles Aznavour,Johnny Hallyday,Sylvie Vartan, etc. s'y sont produits), avant de devenir uniquement un cinéma en 1976.
L'Espace Renoir est classéArt et Essai. Un collectif d'associations réunies sous le nom deCiné rivage, (722 adhérents en 2016), dont certains responsables sont issus deCiné action faisant suite auCiné club de Roanne[102] acquiert progressivement la salle ex-cinémaMarivaux.L'Espace Renoir ouvre le 15 février 1989 avec la venue dePaul Grimault et la projection de son filmLa Table tournante. Le 22 septembre 1998, les locaux sont définitivement achetés, ce qui permet d'ouvrir une salle de446 places ; elle est inaugurée avec la venue du roannaisPierre Chevalier (directeur de l’unité Fictions deLa Sept-Arte) et par la projection du filmLa Vie rêvée des anges. Le cinéma sera rénové durant l'été 2002, et inauguré par le cinéaste roannaisPierre Étaix, dont la grande salle porte aujourd'hui le nom. En 2016, le cinéma a enregistré plus de 60 000 entrées[103].
Sur décision du maire Alexandre Raffin, il fut construit en 1884 par l'architecte Barberot et inauguré en 1885 par une représentation duBarbier de Séville.
Le théâtre fait l'objet d'une lourde rénovation de 1987 à 1989. Restauré et modernisé, il offre aux spectateurs un cadre élégant et aux artistes un outil adapté aux nécessités d'aujourd'hui. D'une capacité de près de560 places, il offre un nouveau programme culturel chaque saison.
Directeurs du théâtre municipal depuis 1981[105],[106],[107] :
LeScarabée est un bâtiment conçu en 2008 par l'architecteAlain Sarfati. Il accueille dans la commune voisine de Riorges, un grand nombre de manifestations : salons, spectacles, concerts, conventions d'entreprises, séminaires, congrès, assemblées générales[108].
Clinique du Renaison[109] (285 salariés) : appartenant à la compagnie stéphanoise de santé (C2S), clinique de chirurgie générale spécialisée dans la chirurgie osseuse. Son service d'urgence accueille chaque année 14 000 patients, un des plus importants de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 14 000 personnes utilisent annuellement ses services de chirurgie. Le bloc opératoire compte douze salles d'opérations et deux salles d'endoscopie. La clinique est équipée d'unIRM et dispose de140 lits.
Héliport : situé sur le site du centre hospitalier, assure à tout instant en cas d'urgence des transferts rapides sur les hôpitaux spécialisés de Lyon, Clermont-Ferrand ou Saint-Étienne.
Sapeurs-pompiers de Roanne[110] (60 professionnels et70 volontaires) : installés en bord de Loire à l'emplacement des anciens abattoirs. Sous la direction du lieutenant-colonel Daniel Gregnac, ils ont assuré en 2016 près de 6 000 interventions.
Centre hospitalier de Roanne[111],[112] : dirigé depuis mai 2018 par Michaël Galy, directeur général duCHU de Saint-Étienne et directeur de l'hôpital de Roanne par intérim pendant six mois[113]. C'est l'hôpital de référence du territoire de santé ouest de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il emploie, en 2017, plus de 2 300 personnes, dont un peu plus de200 médecins. Il regroupe toutes les spécialités cliniques (médecine, cancérologie, chirurgie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, psychiatrie, soins de suite et de réadaptation, long séjour, etc.) ; sa capacité est de 1 036 lits et places. Il dispose d'une maternité de niveau 2, où naissent chaque année environ 2 000 bébés. L’hôpital a, dès 2002, bénéficié du plan national d’investissement immobilierHôpital 2007, avec pour conséquence une profonde transformation architecturale. Les nouveaux bâtiments de la première phase des travaux ont été livrés en juin 2009. Le bâtiment Odile et Raoul Chattot accueille la réanimation, l'unité de soins intensifs de cardiologie, les hospitalisations de chirurgie ainsi que le plateau technique avec des équipements de pointe. Le pôle femme-enfant, implanté dans le bâtiment Jeanne de la Mûre, accueille la pédiatrie, la néonatologie, l'obstétrique, la gynécologie et les unités d'hospitalisation de la femme et de l'enfant.
En 2009, l'agglomération compte 13 maisons de retraite avec 1 138 lits (dont901 médicalisés) pour une population de 8 212 personnes de plus de75 ans. Le déficit est estimé à 212 lits.
Créée en 1937, sous l'impulsion de l'industriel Henri Rhodamel et du sous-préfetÉlie Vieux[115], l'équipePro A de basket de RoanneLa Chorale, est sacrée championne de France en 2007, a gagné laSemaine des As la même année et a participé en 2007-2008 à l'Euroleague[116].
Été 2011, laHalle André-Vacheresse, lieu de match du club deLa Chorale après2 ans de travaux, propose désormais 5 000 places (3 000 auparavant).
En 2014, laChorale de Roanne est reléguée enPro B en finissant à l'avant-dernière place du classement sans remporter le moindre match à l’extérieur.
En 2017, laChorale de Roanne remporte laLeaders Cup de Pro B contreBoulogne-sur-Mer (88-80), ce qui lui assure une qualification directe pour les play-offs d'accession à la Pro A.
Roannais Foot 42 (RF42, depuis 2016, anciennementLoire Nord Football Club) est né en 2007 de la fusion du CSADN Roanne Mably et de Roanne Foot créés en 1945. Il compte en 2010 une équipe séniorsen Division Honneur Régionale[Quand ?] (DHR), une équipe séniors enExcellence Loire[Quand ?] et une équipe en1re série du district (1re série Roanne)[Quand ?]. Le club dispose d'une école de foot (U7/U9/U11) labelliséFFF et de plusieurs équipes dans chaque catégories des U13 jusqu'en séniors et ainsi que d'une équipe critérium.
Le cyclisme à Roanne est représenté par leVélo Club Roannais (VRC)[117] et leClub Routier des 4 Chemins de Roanne (CR4C) créé en mars 1925 au carrefour des 4 rues (Saint Romain, Mulsant, Lafarge - actuelle rue Saint Alban - et la rue des Elopées - actuelle rue Joanny Augé). Le CR4C est champion de France de DN1 en 2008. C'est ce dernier qui est encore à l'origine de la course textile du quartier Mulsant, une animation très populaire.
Anciennement, les roannais amateurs de courses cyclistes se retrouvaient au vélodrome des Cerisiers au faubourg Clermont pour des courses sur piste.
Dirigé durant de longues années par la personnalité emblématique deClaude Devernois, le RC Roanne demeure aujourd’hui un club historique, symbole du développement du rugby à XIII dans la région roannaise, bien qu’il évolue désormais dans les divisions inférieures.
Rugby à XV
L'équipe derugby à XV s’est créée vers 1899 au lycée de garçons (qui deviendra plus tard le lycée Jean-Puy). Mais c’est en 1902 qu’un club de rugby voit le jour dans cette ville : leStade Roannais.
Le clubMâtel-Sport-Canoë-Kayak[118] est implanté dans la base nautique René Captier en contrebas de la levée de la Loire, près des jardins ouvriers du faubourg Clermont. Il a été créé en 1948 par le comité d'entreprise de l'usine de textiles artificiels de Mâtel (disparue aujourd'hui). La section canöé-kayak de Roanne est l'une des plus importants clubs de course en ligne de la région Rhône-Alpes. Le club se déplace sur toutes les compétitions inter-régionales et nationales organisées par laFédération française de canoë-kayak.Mâtel-Sport-CK pratique occasionnellement la descente de rivière et consacre l'essentiel de ses activités à la randonnée d'initiation sur la Loire et surtout à la« course en ligne ». Cette discipline se pratique en vitesse sur 200, 500 ou 1 000 mètres, en fond sur5 kilomètres (quatre distances communes à toutes les catégories sauf minimes et plus jeunes) et en marathon sur 35 km (pour les séniors). Le club accueille les mercredis et samedis après-midi à 14h.
René Captier, qui donne son nom à la base du club, en était un des fondateurs. Il a disparu dans un accident de la route en 1973.
L'équipe sénior duTwirling Club Roannais, alors composé de Marion Tirinanzi, Aminata Seye, Adeline Delorme, Noémie Royet, Mélany Artaud, Flavia Biscaia, Margo Daubard, a remporté la coupe du monde 2017 àPoreč enCroatie[119].
Le clubAviron Roanne Le Coteau (ARC ou encore LVEEN)[120], avec plus de150 adhérents, est le plus important des 4 associations de rameurs de la Loire. Le club a fêté son centenaire à l'automne 2009.
Le clubLoire Nord Tennis de Table (LNTT)[122]. Il est le résultat d'une fusion en 2002 entre Le Coteau Tennis de Table et L'AS Roanne TT. Parti de Régionale 1 en 2002, le club a accédé pour la première fois de son histoire au terme de la saison 2012-2013 à laPro B soit le meilleur niveau masculin en Rhône Alpes. Le club labellisé 4 étoiles par laFFTT, avec plus de150 adhérents et10 équipes seniors, est le clubnuméro 1 de la Loire.
LeClub de Badminton de Roanne (CBR)[123] est affilié à laFFBAD;la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes(Aura), égalementmembre du Comité de la Loire de Badminton.
Plusieurs tournois officiels divers sont organisés tout au long de l'année sportive (sept à sept) un grand tournoi de simple, également le double Tour Roannais, ainsi que plusieurs équipes d'inter-clubs qui obtiennent de bons résultats;de même en individuels toutes catégories ceci au cours des saisons sportives.
Le CBR a sa salle de sport attitrée tout au long de l'année, les divers aménagements importants du gymnase Fontalon par la municipalité de Roanne, (7 terrains) permet d'avoir une grande liberté de fonctionnement au travers de multiples entraînements destinés aux publics les plus divers.Grâce à cet outil dédié le CBR bénéficie d'une grande liberté de fonctionnement.
Le Club fonctionne avec un salarié ce qui permet un bon suivi des joueurs et compétiteurs en particulier pour les inters-clubs.
Le Club de Badminton de Roanne est une Association dynamique, qui lors de la saison 2018-2019 comportait environ 200 Adhérents, à noter que les féminines sont très largement représentées.
Les conséquences du covid19, font que la saison 2020–2021 est fortement perturbée par le non accès au gymnase, le Club espère retrouver son activité normale, dès que possible.
LeClub Athlétique du Roannais (CAR)[124] est présidé par René Gergelé. Il accueille les débutants comme les confirmés. Il possède une école d'athlétisme forte de plus d'une centaine d'enfants âgés de six à dix ans, pour un total de487 licenciés. Il fait partie du Comité d'Athlétisme de la Loire, de la Ligue d’Athlétisme Auvergne Rhône-Alpes et de laFFA. Il possède uncoach athlé-santé qui entraîne et enseigne lamarche nordique et la remise en forme pour toutes les personnes qui ne font plus ou peu de sport, de manière progressive et non compétitive. Le CAR s'impose comme le meilleur club de jeunes du département et, régulièrement, des équipes de jeunes s'illustrent au niveau national. Plusieurs internationaux sont sortis des rangs du club roannais commeAdeline Roche, Paméla Baert et plus dernièrement les juniors Gaëtan Manceaux et Aïssa Boucheliga. En 2012, le club accède à la Nationale 2 et devient en 2014 l'un des 12 clubs français à obtenir la plus haute distinction de sa Fédération : le label 6 étoiles. Le club s'entraîne sur le stade Henri Malleval de Roanne et au COSEC de Mably et organise au mois de mars une grande épreuve populaire en centre-ville :Tout Roanne Court.
Lahalle André-Vacheresse abrite les rencontres de basket Pro A. Sa capacité est de 5 020 places.
Roanne possède 5 stades (dont le plus important : le stade Henri Malleval), 8 gymnases, 1 skatepark, 3 terrains multisports, une patinoire, un circuit automobile de karting, un pétanquodrome couvert, un bowling privé, un centre nautique moderne : leNauticum, découvrable l'été.
Chapelle Saint-Jean-Marie-Vianney maison des Petites Sœurs des Pauvres, avenue de Lyon.
Chapelle Saint-Roch, rue Lemmonier de Livatte.
Protestant
Temple réformé, rue Émile Noirot.
Islam
Mosquée, impasse Champromis.
Mosquée, rue Pierre Dépierre.
Judaïsme
Synagogue, rue Beaulieu.
Témoins de Jéhovah
Salle du royaume, rue Auguste Dourdein.
Évangélique
Église protestante évangélique, rue de Beaulieu
Église évangélique, rue Danton.
Église adventiste, avenue de Paris.
Antoinisme
Untemple duculte antoiniste est aussi présent sur le territoire de la commune. De styleart roman,dédicacé en, il est situé 3 rue de la Convention, et inclus dans l'inventaire général du patrimoine culturel.
Roanne dispose de 2 sites de diffusion pour laTNT :Roanne 1 à Saint-Alban-les-Eaux etRoanne 2 à Perreux. Ces émetteurs diffusent donc France 3 Rhône-Alpes mais aussiFrance 3 Alpes[126].
L'Essor, hebdomadaire local d'informations locales et régionales.
Le Pays Roannais, hebdomadaire d'information. Véritable institution locale, il paraît chaque jeudi dans la région de Roanne. Le journal tire chaque semaine à près de 40 000 exemplaires(SourceOJD). Créé par Pierre Bouligaud en 1945, il a été cédé par la famille propriétaire auGroupe Centre-France. Il édite également un journal d'annonces gratuitesLe Pays Mag.
La bande FM est libéralisée par la loiFillioud (29 juillet 1982). Des pionniers de cette époque tels Yvon Chadier, René Fessy, Maurice Sugier, Maguy Brunet, Norbert Prosperi, Tony Haschem créent ou animent Radio Roanne (91.9 FM) au 36, rue Claude-Bochard au faubourg Clermont, puis rue Mulsant avant de s'éteindre dans leurs derniers studios du Parc des Sports. La station verra les débuts du journalistePhilippe Vecchi. D'autres radios apparaissent et disparaissent comme Studio Loisirs et son animateur vedette Pancho. À ce moment, le milieu va localement se professionnaliser grâce à l'homme d'affaires Jacques Garcin et deux étudiants Bernard Barbier et Dominique Thevenet : ce sera la création de Radio 3D dans de nouveaux studios d'abord àLentigny puis à Roanne avec de jeunes animateurs et journalistes tels Ludovic Daim, Maryline Bayle-Tête (Virgin Radio), Dominique Perrin dit DomDom, Valérie Pontille (Virgin Radio), Jacques Pons (France Bleu Pays Basque), Stéphane Gazarian (Agence France-Presse), Paul Brideau, Daniel Potot dit Chébran ou encore Jacques Perciot. La station laissera la place aux réseaux nationaux et à leurs décrochages locaux.
Seule la partie à l'Est de la voie ferrée est desservie par le réseau câblé deNuméricable 30M (et sans chaine HD). Ledégroupage total et la réception télévisée parADSL sont proposés par la plupart des opérateursFree,SFR,Alice,DartyBox etOrange).
Pour les entreprises, la ville est reliée à un réseau très haut débit de fibre optique50 fois plus rapide que l'ADSL dans le cadre de la boucle départementale Saint-Étienne-Roanne.
La rue du Maréchal Foch à Roanne.La rue Gutenberg à Roanne.
De 1911 à 1985, ungrand magasin fit la renommée de Roanne :Aux Dames de France. Il fut détruit lors d'unincendie le 8 juillet 1962. Le magasin fut entièrement reconstruit puis fermé en 1985[128],[129].
Les commerçants de la ville de Roanne sont représentés par l'association« Vitrines de Roanne »[130] qui totalise200 adhérents. Présidée par Frédéric Dalaudière, elle a reçu en janvier 2008, le« panonceau d'or » récompensant au niveau national les unions commerciales les plus innovantes et entreprenantes.
On distingue quatre grands pôles commerciaux :
Centre-ville avec les rues Charles de Gaulle, Maréchal Foch, Jean Jaurès, Alsace Lorraine et Brison ; on y trouve de nombreuses enseignes nationales en particulier dans le domaine de l'équipement de la personne ;
La zone commerciale de La Demi-Lieue implantée sur le territoire de la commune limitrophe de Mably en bordure de N7 (hypermarchéCarrefour et galerie marchande) ;
Les Portes de Riorges, implanté sur le territoire de la commune limitrophe de Riorges (hypermarché E.Leclerc et galerie marchande).
De 2011 à 2013, dans le cadre du chantier de rénovation du centre-ville baptiséRoanne Cœur de cité, la ville de Roanne a rénové les rues piétonnes (Charles de Gaulle et Maréchal Foch), la place du Marché et la place des Promenades Populle.
Labonneterie : l'industrie textile semble naître à Roanne au début duXIXe siècle dans le quartier Mulsant (qui appartient alors à Riorges). Jean-Pierre Mulsant, originaire de Thizy, achète des terrains duclergé devenusbiens nationaux sous la Révolution et y implante les premiers logements-ateliers nommés« baraques Mulsant ». Jean-Pierre Mulsant connaissant quelques difficultés financières, son frère Sébastien reprend l'affaire sous l'Empire. Plus tard, desjuifs s'installent à Roanne vers 1920, fuyant laPologne et la crise économique qui sévit dans lespays de l'Est. En 1930, la faillite des établissements Gillet-Thaon, la plus grande usiner de la ville qui employait une grande partie de ces immigrants est à l'origine de ce que certains appellent« La bonneterie juive Roannaise ». Sans travail, quelques juifs achètent ou louent leurs premièresmachines à tricoter. Après quelques mois, des ateliers sont créés et des ouvriers juifs recrutés à Paris viennent grossir les rangs de la communauté. La bonneterie fera les beaux jours d'entreprises comme Jean Girard, Prost ou Griffon.
Le tissage : les usines Déchelette, Gotheron, Bréchard, Giraud,Delorme,Deveaux, etc.
ARCT (Ateliers Roannais de Constructions Textiles), créés en 1919 par Louis Élysée Crouzet, disparus dans les années 1980, fabriquaient notamment des machines à texturer les fils synthétiques (fausse torsion). Ils ont employé jusqu'à 2 000 personnes sur leurs sites de Roanne (3 implantations),Valence etAubenas.
Arsenal de Roanne (GIAT Industries) : créé en 1917 au cours de laPremière Guerre mondiale, pour fabriquer des obus et des canons. Dans les années 1920, il cessera la production d'obus pour fabriquer deswagons et réparera les camions en retour du front. Après laSeconde Guerre mondiale, l'arsenal fabriquera des mortiers (Brandt, de 60, 80, 90, 105, 120, etc.), desmachines-outils (tours Cazeneuve G36 et outilleurs TB43 et TC102, fraiseuses, perceuses, tours LIP, etc.) des vélos, des tracteurs (Société française de Vierzon type HV1 & FV1), beaucoup de productions civiles pour remettre la France sur pieds. Il se spécialisera par la suite en la réparation des blindées américains qui restaient de la Seconde Guerre mondiale (Dodge, moteursCadillac,GMC, M44, M21, etc.) et dans la fabrication des chars notamment vers 1950 avec lesAMX-13. Les véhicules en réparations sont alors desPatton et desEBRPanhard. Les30 tonnes commenceront en 1963 et les10 tonnes dans les années 1970. Dans les années 1980, l'effectif de l'arsenal comptera jusqu'à 3 000 personnes. L'entreprise est devenueNexter Systems en 2006.
Lamétallurgie : Démurger[135], créée en 1923 par Pierre Démurger, puis dirigée successivement par son fils Jacques et son petit-fils Jean-Pierre. L'entreprise est leader mondial des lames de scies à métaux dans les années 1970 ; elle devient ULTRA-Diam en 2005 et est en redressement judiciaire le 29 février 2008. Le 18 juin 2008 le groupeallemand Döring-Guhema installé àHockenheim sauve une nouvelle fois l'entreprise qui est rebaptisée Ultra Nova SAS. Dirigée par Claude Waltz, elle produira aussi des scies bi-métal avec un effectif de94 salariés (sur 150 auparavant et près de 600 dans les années 1980). En 2014, l'industrielindien Trident Tools LTD / Magicut reprend la société avec un effectif de plus de80 personnes. L'entreprise est dissoute en debut 2016 à la suite d'une liquidation judiciaire[136].
Michelin : depuis 1974, le manufacturier fabrique dans cette unité des pneumatiques pour les véhicules haut de gamme (890 salariés) - 12 000 pneus sont exportés par jour. L'entreprise est dirigée depuis 2014 par Éric Percie du Sert.
Le textile et l'habillement : spécificité du Roannais avec 1 000 emplois aujourd’hui. Les marquesCarré Blanc ouDevernois montrent que le textile est l’un des piliers de l’économie roannaise. D’autres entreprises, grâce à la prise en compte du développement durable comme : Teintures et Apprêts Danjoux - TAD ou leur positionnement sur le marché du luxe comme Pacau Couture, consolident le socle industriel local. D’autres entreprises remarquables sont présentes : Henitex Bel Maille, Pauporté, Le Petit Baigneur etLa Fée Maraboutée ainsi que Marcelle Griffon, Christian Cane, Rhodamel et Rotkopf[137]. Le véritabledébardeur Marcel est toujours produit à Roanne par les Établissements Marcel sous la marque « Les Tricots Marcel »[138],[139],[140],[141],[142],[143].
ELOCA (Établissement LOgistique du Commissariat des Armées) :153 personnes civils sous encadrement de30 militaires, chargées de la maintenance lourde des matériels de guerre de l'armée française et de son approvisionnement en pièces détachées (systèmes de réfrigération, de chauffage, etc.).
Calorifloat (groupe Caloriver) : spécialiste de la fabrication de vitrages isolants. AprèsToul etMontpon-Ménestérol enDordogne, le groupe s'installe à Mably en 2009 sur 11 000 m2[144].
Gimaex : l'entreprisefranco-allemande fabrique des véhicules de secours routier et d'incendie. Le groupe emploie près de350 personnes (dont 100 à Roanne)[145]. La société a été mise enredressement judiciaire le et en période d'observation pour une durée de six mois[146]. Le, l'entreprise est reprise par le groupeDesautel(d), spécialiste de la protection incendie[147].
Délipapier (groupeSofidel) : usine de fabrication d'articles enpapier à usage sanitaire ou domestique.
Groupe Barriquand (fondé en 1936) : avec Barriquand Technologies Thermiques (fabrication d'échangeurs thermiques) et Steriflow (fabrication destérilisateurs industriels)[148].
Boccard Process Vessels (anciennement Constructions soudées du Coteau (CSC)) : fondée en 1937 et intégrée depuis 1986 dans le groupe Boccard. Elle développe son activité dans le domaine descuves, vinicoles ou des cuves destinées à l'agroalimentaire, l'agro-industrie ou la chimie. Elle emploie60 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 10 M€[149].
Agroalimentaire : Valentin Traiteur à Mably (160 salariés),Révillon Chocolatier au Coteau et Tradival (découpe deporc) du groupe Sicarev à Roanne.
Numériparc (anciennement Télépôle) : propose une gamme d'équipements et de services destinés à favoriser le développement de projets innovants. Il accueille une quinzaine d'entreprises technologiques. Les acteurs de la filière numérique y sont regroupés au sein d'une association professionnelle« Loire Numérique ».
Hôtel de ville de Roanne : jusqu'en 1874, c'est le couvent des Capucins. AuXIXe siècle, leduc de Persigny,ministre de l'Intérieur convainc le maire Charles Boullier de faire construire un nouvel hôtel de ville. Le projet du célèbre architecte parisienÉdouard Corroyer (élève deViollet-le-Duc) s'achève en 1874. Le premier conseil municipal se déroule le 27 octobre 1874 dans une salle qui deviendra plus tard la salle Charles-de-Gaulle. Aujourd'hui il s'y tient encore. La fontaine place de l'hôtel de ville est l'œuvre de Charles-Louis Picaud. Elle rend hommage au maire François Populle qui avec l'aide de 20 000 paysans défendit la ville en 1814 face aux Autrichiens. Cet acte de courage valut à Roanne la croix de la Légion d'honneur sur décret de Napoléon III le 4 mai 1864.
Hôtel Goyet de Livron, actuelle sous-préfecture de Roanne : c'estJacques de Flesselles, intendant à Lyon de 1767 à 1789, dernierprévôt des marchands de Paris, assassiné le 14 juillet 1789, qui fit bâtir cet hôtel pour y loger lors de ses passages à Roanne. En 1767, Jacques de Flesselles fera appel au célèbre architecte-urbaniste lyonnaisJean-Antoine Morand (futur créateur duquartier des Brotteaux à Lyon) pour la construction de cette magnifique demeure, qui fut terminée en 1770. L'hôtel de la sous-préfecture abrite entre autres, unsalon Louis XV octogonal à la décoration classé monument historique et comportant de très belles boiseries, un plancher marqueté et à chacune des quatre portes, serrure et clé représentant les signes d'un jeu de cartes. Ce salon était utilisé jusqu'en 1981, comme bureau dusous-préfet. Cethôtel particulier vit passer de nombreux hôtes célèbres tels quePie VII,NapoléonIer, leduc et laduchesse d'Angoulême ainsi queNapoléon III[50].
Pont Pisserot : au-dessus du canal latéral de Roanne à Digoin de l'ingénieurLéonce-Abel Mazoyer, en 1897. Il permet à la rivière Oudan de franchir le canal par-dessus, disposition très rare. Longtemps lieu favori de promenades des roannais, on ne peut plus le franchir à pied mais juste l'admirer en se baladant le long du canal.
Pont sur la Loire : de l'ingénieur Benoît Joseph de Varaigne, datant de 1834, chaque année, c'est sur le pont de la Loire qu'a lieu le traditionnel feu d'artifice du14 juillet[47],[48].
Auberge des voyageurs : sur le quai de l'Isle, où résidaient les passants avant d'embarquer sur la Loire jusqu'à la Révolution.
Église Notre Dame-des-Victoires à Roanne.Le triptyque de la Passion classé par les monuments historiques en 1997.Chapelle Saint-Michel de style jésuite à Roanne.
Église Sainte-Anne, place Berthelot (patronne des tisseurs) : achevée le 11 août 1863, agrandie en 1890 à la suite de l'expansion du faubourg Mulsant grâce à l'activité du tissage, rénovée en 1960. L'orgue a été restauré en 2000 : construit en 1865, c'est l'ancien orgue de chœur de l'église deFourvière à Lyon dont Sainte-Anne hérite en 1894. Un incendie le 18 décembre 1978 endommage la sacristie et divers équipements (chauffage, sonorisation et éclairage), et noircit les murs et les voûtes de l'église. Le retable de Notre-Dame-de-Pitié de l'église Sainte-Anne, autrement appelé le « Triptyque de la Passion », vient de faire l'objet d'une restauration dans lesateliers des musées de France àVersailles. Après20 ans d'absence, il est exposé au musée Déchelette à Roanne. Cette pièce non signée est supposée dater de la fin duXVe siècle. On l'attribue à l'école franco-flamande.
Église Saint-Étienne, rue Charles De Gaulle, en pierres dorées et roses, en forme de croix latine. La plus ancienne paroisse de Roanne aux abords du château. Initialement, elle a été achevée vers 1343, initiée vers 1319 par Alice deSaint-Haon (dite de la Perrière par son mariage avec Guy de La Perrière : cf. les articlesVerneuil etEtang[151] ; les St-Haon descendaient des Roanne[152]) héritière d'une des deux seigneuries dominantes de l'époque avec les comtes de Forez. Depuis elle fut détruite et reconstruite4 fois. Son aspect actuel date de 1844. La sacristie est récente et remonte au début duXXe siècle obligeant la destruction de certaines demeures attenantes. Ses orgues, conçues par la manufactureDaublaine Callinet, étaient initialement installées dans le chœur de lacathédrale Notre-Dame de Paris.
Église Saint-Louis, rue du Moulin Populle, commencée en 1864, terminée en 1881 : église à trois nefs, dans le style roman duXIIe siècle avec une façade depierres de Volvic grises et de granit rose d'Ailly. Le 17 juillet 1862 est érigée la paroisse Saint-Louis au faubourg Clermont, reconnue par décret impérial le 26 mars 1864. En attendant la construction d’une église, le culte est célébré dans un hangar prêté rue Bravard. La nouvelle église est bénie en 1869 parMgr Dubuis, évêque deGalveston (Texas), délégué ducardinal de Bonald. Les flèches, jamais construites, figurent sur un vitrail du transept[153].
Chapelle Saint-Nicolas du Port, quai du Commandant Lherminier, construite par les mariniers en 1630 pour remercier le ciel d'avoir conjuré lapeste de 1628. C'est un des plus vieux bâtiments de Roanne après le château. La chapelle devient par la suite, un dépôt de grain, un bureau de poste, une habitation, ou encore un débit de boissons. Le Liger club de Roanne sollicite en 2008 la mairie pour la réouverture de ses portes à des fins touristiques. Elle est en effet à ce jour fermée au public. Inscrit auxmonuments historiques[156].
Musée Joseph-Déchelette à Roanne.
Musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph-Déchelette, inscrit partiellement auxmonuments historiques[157]. Ancien hôtel de François Claude de Valence de Minardière, conçu par l'architecte roannais Lavoipierre, le bâtiment est acheté en 1892 parJoseph Déchelette. Le musée est créé en 1844 par l'archéologue Joseph-Antoine-Fleury-Léonard Mulsant (1790-1851, fils de Sébastien Mulsant, un des créateurs à Roanne du faubourg Mulsant). Joseph Déchelette en fut le conservateur jusqu'à sa mort en 1851. Après la mort au front de Joseph Déchelette en 1914, sa veuve le cède à la ville en 1923. L'amateur d'art et d'histoire verra les collections archéologiques de Joseph Déchelette et ses successeurs (art et artisanat celtique et gallo-romain), d'importantes collections artistiques duXVe auXXe siècle avec bien sûr plusieurs toiles deJean Puy, mais aussi de Maurice Tête, Maurice Aubret, Michel Degenne, etc., une exposition permanente d'art africain sous les combles réaménagés, et une autre exposition permanente consacrée à la céramique artistique contemporaine. Enfin, il verra une collection de céramiques révolutionnaires inaugurée le 23 juin 1989 par le président de la république François Mitterrand lors dubicentenaire de la Révolution. On peut aussi consulter de nombreux ouvrages et documents dans la bibliothèque attenante, créée par Joseph Déchelette lui-même.
Maison des Métiers d'Art de Roanne : Cette maison médiévale située dans le centre historique accueille régulièrement diverses expositions temporaires d'artisans d'art de la région Roannaise ou de régions extérieures[158].
Place des Promenades Populle, du nom de François Populle, maire de 1808 à 1815 qui participa sur ses deniers personnels à son acquisition vers 1811. Le parc s'appelait avantCours du Roi de Rome. On peut y voir le buste en marbre de François Populle réalisé par Nicolas Lescornel ainsi que le coupleLes Pauvres Gens de Charles-Louis Picaud. Après avoir hébergé le nœud central du réseau de bus, dans les années 1970, c'est aujourd'hui un parc agréable. Le kiosque à musique est toujours présent. Le jardin dispose d'un parc de jeux pour enfants.
Square Baron du Marais, non loin de la gare.
Parc des sports, dans le quartier de Mâtel.
« Coulée verte » piétonnière le long du Renaison depuis presque son confluent avec la Loire jusqu'à Riorges (Parc Beaulieu et sentier des Écureuils) et au-delà.
Les berges aménagées et le parcours pédestre et cycliste du canal (en direction de Briennon).
Roanne est le premier ambassadeur duvignoble de la côte-roannaise. Cesvins rouges (etrosés) en provenance des coteaux environnants de la côte-roannaise sont ciselés sur200ha, répartis sur14 communes et classésAOC avec une production annuelle de10 000 hectolitres. Certainement d'origine gallo-romaine, ils sont issus du seul cépageGamay appelé ici Saint Romain cultivé sur des sols granitiques.
L'École des Trois Ponts[159] de René Dorel située dans laVilla Beaulieu dans la commune voisine de Riorges, accueille chaque année200 à 300étrangers désireux de parfaire leurs talents culinaires et leur pratique de la langue et de la culture française.
Auguste Pralus invente en 1955 laPraluline. Spécialité culinaire de Roanne, cette brioche aux pralines est confectionnée à base d'amandes et de noisettes. Le fils d'Auguste Pralus, François, est sacré meilleur chocolatier de Paris par la rédaction deGault et Millau. La boutique roannaise se trouve depuis70 ans dans les rues piétonnes.
En 1930, unBourguignon,Jean-Baptiste Troisgros, et son épouse Marie reprennent l'Hôtel-restaurant des Platanes, situé devant la gare, qu'ils rebaptisentHôtel Moderne. Devenu lesFrères Troisgros, l'établissement est transféré àOuches, commune proche de Roanne, en 2017. Un second établissement,Le Central (surnommél'annexe) se situe dans le bâtiment mitoyen.
La place en forme de rond-point devant l'ancien restaurant porte le nom deJean Troisgros, décédé en 1983. Elle est ornée d'une œuvre du sculpteurArman qui représente un empilage de fourchettes.
Jean-Baptiste Nompère de Champagny, duc de Cadore.Joseph Déchelette parAlbert Dawant (post–mortem d'après photographie).SculptureEntrée dans le3e millénaire par Michel Granger à Roanne.
Auguste Boullier (1833-1898), député de la Loire, il a légué à Roanne sa bibliothèque, qui constitue actuellement le fonds italien de laBibliothèque Municipale de Roanne (actuellement logé dans la Médiathèque de Roanne).
Honoré Audiffred (1840-1917), avocat, député, sous-préfet de Roanne pendant la Commune, fondateur du CNRS.
Camille Benoît (1851-1923), compositeur, musicographe, critique d'art et conservateur adjoint au Louvre, auteur en 1917 d'un important legs de peintures au musée de Roanne.
Édouard Carpentier (1926-2010), gymnaste, catcheur, entraîneur de catch et animateur de télévision franco-canadien.
André Vacheresse (1927-2000), basketteur, manager et entraîneur de la Chorale de Roanne, joueur de l'équipe de France de basket-ball avec 70 sélections.
Maurice Moissonnier (1927-2009), historien, spécialisé dans l'histoire du mouvement ouvrier lyonnais.
Pierre Étaix (1928-2016), réalisateur, acteur, clown, dessinateur, affichiste et dramaturge.
Rachel Weinberg (née en 1929), réalisatrice, scénariste et actrice.
Alain Gilles (1945-2014), basketteur de la Chorale de Roanne puis de l'ASVEL, entraîneur de l'ASVEL puis de Montpellier et joueur de l'équipe de France de basket-ball avec 159 sélections.
Anne-Sophie Mondière (née en 1979), judokate, médaille d'or le 13 avril 2008 aux Championnats d'Europe de judo à Lisbonne, triple médaillée mondiale, elle a participé aux JO d'été de 2008 et 2012.
Arnaud Augoyard (né en 1979), pilote automobile de rallye amateur, il participe notamment au Rallye Lyon-Charbonnières.
Anne-Sophie Girard (née en 1982), comédienne, humoriste, dramaturge et auteure, sœur jumelle de Marie-Aldine.
Marie-Aldine Girard (née en 1982), journaliste et auteure, sœur jumelle d'Anne-Sophie.
Perrine Coste (née en 1983), basketteuse en fauteuil roulant, joueuse au Club Handispot Forezien et sélectionnée en équipe de France de handibasket féminine.
Adeline Roche (née en 1984), athlète, spécialiste de la course à pied, elle a remporté les championnats de France de course de montagne puis les championnats du monde de trail en 2017.
Cédric Si Mohammed (né en 1985), footballeur à l'US Biskra et joueur de l'équipe d'Algérie de football.
Ghislain Gimbert (né en 1985), footballeur à l'AC Ajaccio, finaliste de la Coupe de la Ligue en 2009 avec le Vannes OC.
Alexandre Aulas (né en 1986), cycliste au Club Routier des 4 Chemins de Roanne, membre du SC Nice.
Jérôme Mainard (né en 1986), cycliste au Club Routier des 4 Chemins de Roanne, membre de l’équipe cycliste Roubaix Lille Métropole.
Coralie Ducher (née en 1986), footballeuse ayant jouée à l'Olympique Lyonnais, joueuse de l’équipe de France de football et commentatrice sportive.
David Ramseyer (né en 1987), basketteur franco-suisse ayant joué à la Chorale de Roanne.
Lucas Bini (né en 1987), hockeyeur aux Corsaires de Nantes.
Patrick Clerence (né en 1988), basketteur, joueur au Stade olympique maritime boulonnais.
Yanis Merdji (né en 1993), footballeur, joueur au FC Bourg-Péronnas puis à l'AJ Auxerre.
Elie VIEUX[115] (1897-1958), instituteur, combattant de la Grande Guerre, résistant et président du comité de libération clandestin du roannais, Sous-préfet de Roanne du 23 août 1944 au 11 décembre 1946.
Père Lachaise (1624-1709), petit-neveu du père Coton, confesseur deLouis XIV, fondateur du nouveau collège jésuite. Durant les deux guerres mondiales, l'établissement fera office d'hôpital. Il deviendra en 1962 le lycée d'état Jean Puy) dont l'entrée se faisait encore rue des Bourrasières (actuelle rue Charles de Gaulle) avant de subir d'importants travaux en 1968.
Victor de Persigny (1808-1872), duc de Persigny,ministre sous Napoléon III etambassadeur au Royaume-Uni de 1855 à 1858 puis de 1859 à 1860, il est à l'origine de la construction de l'hôtel de ville de Roanne.
[Brunet 2018] Pierre-Julien Brunet,'Roanne, regards d'écrivains : Anthologie littéraire de Roanne et du pays roannais, Publications de l'Université de St-Étienne,, 120 p.(ISBN2862727091,EAN9782862727097).
[Toublanc 1991] Frédéric Toublanc,Roanne et sa région à l'heure des trains duPLM, Presses et Éditions Ferroviaires,, 159 p.(ISBN2-9505492-0-9,OCLC419257724).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Roanne, il y a une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Il est à noter que ce baptistère, mis au jour lors de fouilles, se trouve hors d'une citée épicopale, et qu'à cette époque lebaptême (qui était celui des adultes) était lié à unévêque[40].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Paul Bonnaud,La navigation à Roanne sur la Loire et les canaux, Roanne, Sauzet (imprimerie de Sauzet), 1944, 222 p.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑PatrickVeyret,Lyon 1939-1949 : De la collaboration industrielle à l'épuration économique, Châtillon-sur-Chalaronne, La Taillanderie,, 255 p.(ISBN978-2-87629-398-4), p.46-48.
↑Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes »,Dialogues d'histoire ancienne,t. 4,,p. 187-199 (voir p. 193)(lire en ligne, consulté en).
↑Aurélie Marchadier, « Monument aux morts - La municipalité se mobilise pour que soit restauré l’ossuaire du cimetière Saint-Claude »,Le Pays Roannais,(lire en ligne, consulté en).
↑David Valverde, Alexandre Vau, « Municipales à Roanne : le maire sortant Yves Nicolin est réélu dès le premier tour : Le maire sortant Yves Nicolin est réélu dès le premier tour devant Franck Beysson et Brigitte Dumoulin. Le candidat LREM est loin »,France Bleu Saint-Étienne Loire,(lire en ligne, consulté le).
↑« Rhône-Alpes / Loire : élections municipales 2008 »,Le Monde,(lire en ligne)« Les cinq principales villes du département basculent à gauche. Après Montbrison au premier tour, les listes conduites par le Parti socialiste l'emportent à Saint-Etienne, à Roanne et à Saint-Chamond, celle du Parti communiste à Firminy(…) A Roanne, Laure Deroche (PS) confirme l'écart creusé le 9 mars sur Yves Nicolin (UMP) qui abandonne la mairie qu'il avait conquise en 2001 face à Jean Auroux (PS) ».
↑Étienne Chaize, « Trois mois après sa défaite, Laure Déroche prend le temps d’apprécier le changement de rythme »,Le Pays Roannais,(lire en ligne).
↑« Yves Nicolin nouveau maire de Roanne : Le député UMP Yves Nicolin a été officiellement élu maire de Roanne lors du conseil municipal qui s’est tenu samedi matin dans une salle Charles de Gaulle bondée de monde »,Le Progrès,(lire en ligne).
↑« Municipales 2014 : la liste des villes qui ont basculé »,Le Monde,(lire en ligne)« Roanne (Loire) : le candidat de l'UMP, Yves Nicolin, a annoncé dimanche sa victoire au second tour de l'élection municipale à Roanne (Loire), prenant sa revanche sur la maire sortante socialiste Laure Déroche qui lui avait ravi le fauteuil de maire en 2008. « C'est effectivement un retour à l'Hôtel de ville, c'est aussi une victoire de toute une mobilisation pendant six ans. Ce résultat va au-delà de nos espérances », a déclaré M. Nicolin sur France 3, alors qu'il obtiendrait plus de 50 % des voix dans le cadre d'une triangulaire avec le FN ».
↑E.C., « Yves Nicolin entame officiellement son troisième mandat de maire : Samedi 23 mai, plus de deux mois après le premier tour des élections municipales, dont il était sorti victorieux, le maire sortant de la Ville de Roanne, Yves Nicolin, a officiellement débuté son troisième mandat »,Le Pays roannais,(lire en ligne, consulté le).
↑Béatrice Perrod-Bonnamour, « Anne-Marie Barret, second rappel au théâtre de Roanne »,L'Essor,(lire en ligne, consulté le).
↑Étienne Chaize, « Théâtre de roanne - La nouvelle directrice prend ses marques avant d’imprimer la sienne »,Le Pays Roannais,(lire en ligne, consulté le).
↑#MVEDS, « Aux Dames de France »,Mon Voisin Est De Sortie | Cinéma, spectacles, concerts, expositions, soirées, loisirs, l'agenda de vos sorties dans la Loire.,(lire en ligne, consulté le).
↑« Du manoir de Chènevoux au lycée Jean-Puy », surRégion Auvergne-Rhône-Alpes : Inventaire général du patrimoine culturel, par Elisabeth Dandel, Catherine Guégan et Frédérike Mulot.
↑« Chapelle St-Michel de Roanne », surRégion Auvergne-Rhône-Alpes : Inventaire général du patrimoine culturel, par Elisabeth Dandel et Frédérike Mulot.