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Roanne

46° 02′ 12″ nord, 4° 04′ 08″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Roanne
De haut en bas, de gauche à droite : l'hôtel de ville, lechâteau de Roanne, le kiosque de la place des Promenades Populle et l'entrée est de Roanne vue du ciel.
Blason de Roanne
Blason
Image illustrative de l’article Roanne
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementLoire
(sous-préfecture)
ArrondissementRoanne
(chef-lieu)
IntercommunalitéRoannais Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Yves Nicolin (LR)
2020-2026
Code postal42300
Code commune42187
Démographie
GentiléRoannais[1]
Population
municipale
35 364 hab.(2022en évolution de +1,96 % par rapport à 2016)
Densité2 197 hab./km2
Population
agglomération
81 284 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées46° 02′ 12″ nord, 4° 04′ 08″ est
AltitudeMin. 257 m
Max. 304 
m
Superficie16,1 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineRoanne
(ville-centre)
Aire d'attractionRoanne
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deRoanne-1 etRoanne-2
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Roanne
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Roanne
Géolocalisation sur la carte :Loire
Voir sur la carte topographique de la Loire
Roanne
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
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Roanne
Liens
Site webwww.aggloroanne.fr
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Roanne (prononcé :/ʁɔ.an/) est unecommune française située dans ledépartement de laLoire, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Roanne est la commune la plus dense du département et la375e au niveau national. C'est également la troisième commune du département en nombre d'habitants aprèsSaint-Étienne etSaint-Chamond.

C'est, avecMontbrison, l'une des deuxsous-préfectures du département de la Loire.

Géographie

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Situation géographique

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Au centre de la régionAuvergne-Rhône-Alpes, seconde région française, Roanne se situe à environ une heure deDigoin, deLyon et deSaint-Étienne et à environ une heure et demie deClermont-Ferrand[2]. Elle est voisine duForez, duRhône, de laSaône-et-Loire, de l'Allier et duPuy-de-Dôme.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deRoanne
MablyVougyPerreux
RiorgesRoanne
VillerestCommelle-VernayLe Coteau

Hydrographie

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La Loire à Roanne.
LaLoire à Roanne.

Roanne est traversée par laLoire, au300e kilomètre.

En plus de la Loire, Roanne est arrosée par trois rivières, leRenaison et l'Oudan en rive gauche, et leRhins en rive droite.

C'est à Roanne que prend naissance lecanal latéral de Roanne à Digoin, menant à Chavane, dans la commune deChassenard, près de Digoin, en communication directe avec la Loire qui l'alimente par uneprise d'eau localement appelée« linquet ». Le port de Roanne se situe sur l'ancien bras principal de la Loire, comblé et aménagé lors des grands travaux commencés au milieu duXVIIIe siècle.

Voies de communication et transports

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Voies de communication routières

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Roanne à proximité des autoroutes A72 et A89.

Inauguré le 19 janvier 2013, le prolongement de l'A89 met Lyon à moins d'une heure de Roanne et achève l'autoroute reliantBordeaux àGenève via Lyon. Les travaux ont débuté le 28 juin 2008 par le creusement dutunnel de Violay, d'une longueur de 3,9 km. D'une distance de 49,5 km dont 31,5 dans le département de la Loire, cette portion autoroutière relie Roanne àLa Tour-de-Salvagny à l'entrée de Lyon viaBalbigny etTarare, un chantier de 1,3 milliard d'euros.

Transports urbains

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Articles détaillés :Société des transports de l'agglomération roannaise etTramway de Roanne.
Un autobus du réseau STAR devant l'hôtel de ville.

À la fin duXIXe siècle, la desserte entre les différents quartiers de la ville se fait par des voitures publiques tirées par deux chevaux. Face au développement de la population, on installe trois lignes detramway (Les Canaux - Gare du Coteau, Saint-Clair - Cimetière, Carrefour - Gare de Roanne). Les trams sont inaugurés le1er janvier 1901. Il serviront jusqu'au 28 novembre 1949. Les premiersautobus font leur apparition en 1934.

La ville de Roanne et lacommunauté d'agglomération Roannais Agglomération avec le réseau de laSTAR (Société des Transports de l'Agglomération Roannaise) dispose d'un service de transports en commun très dense, géré parTransdev Roanne filiale deTransdev[3].

Unpôle d'échanges (accessible auxpersonnes à mobilité réduite) du côté du quartier Mulsant, adossé à la gare, regroupe l'ensemble des transports urbains etinterurbains ainsi que le bus assurant la desserte avec lagare du Creusot TGV en 1 h 30. Lagare routière abrite 9 lignes régulières desservant les communes de Balbigny,Neulise,Saint-Martin-d'Estréaux,Ambierle,Renaison,La Gresle, Perreux,Saint-Alban-les-Eaux,Saint-Just-en-Chevalet,Saint-Germain-Laval,Boën,Charlieu, Vougy,Chauffailles,Briennon et 5 scolaires. En 2008, on estime à 18 000 le nombre d'entrées et de sorties quotidiennes sur le site du pôle d'échanges.

Transport ferroviaire

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Article détaillé :Gare de Roanne.
La gare de Roanne.

Principales destinations par le train au départ de lagare de Roanne :

Pour faire face à l'engorgement de laligne TGV Paris-Lyon, un dossier est à l'étude : un nouvel axe TGV-Sud appelé projetLGV POCL passant par lagare d'Orléans avec d'ici 2025-2030, une gare de raccordement située dans les alentours de Roanne. La ville serait ainsi à moins deh 30 de lagare de Paris-Austerlitz[4].

Transport aérien

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Transport fluvial

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Le port de plaisance de Roanne.

Après avoir chargé pendant plus d'un siècle des millions de tonnes decharbon et decéramique, desucre et dephosphate, desable deNemours, d'eaux minérales deSaint-Galmier, depâte à bois pourFrance-Rayonne, decéréale et d'argile, le port cesse toute activité commerciale le1er juin 1992. Il se reconvertit en 1993 vers le tourisme. Il est proche des commerces du centre de la ville et géré parSuez.

En 2002, plus de 300 bateaux de plaisance venus de toute l'Europe ont franchi l'écluse et fait escale dans la ville. Le port accueille une centaine de bateaux entre 6 et 38 m[5].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de la Loire.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[8] et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[9]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec10,1 jours de précipitations en janvier et7,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deRiorges à2 km àvol d'oiseau[12], est de12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de41,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−25 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station RIORGES - MAN (42)- alt : 283 m, lat : 46°02'53"N, lon : 4°03'39"E
Records établis sur la période du
1er avril 1919 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)0,50,32,55,19,21314,814,410,68,13,81,37
Température moyenne (°C)4,14,88,211,215,319,221,22116,712,97,74,812,3
Température maximale moyenne (°C)7,89,313,817,221,325,427,627,622,717,811,78,217,5
Record de froid (°C)
date du record
−25
23.01.1963
−21
05.02.1963
−14
01.03.05
−8
08.04.03
−3
01.05.1960
1
04.06.1962
3
07.07.1962
2
31.08.1998
−1,8
29.09.1972
−9,4
30.10.1997
−11,6
24.11.1998
−16
22.12.1963
−25
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
18,6
10.01.15
24
28.02.1960
27,3
24.03.01
33
18.04.1949
34,5
13.05.15
41
30.06.1950
41,6
31.07.1983
40,8
12.08.03
38
05.09.1949
30,6
04.10.04
25
09.11.1985
21
05.12.06
41,6
1983
Précipitations (mm)41,83337,953,478,374,27369,968,169,168,244,5711,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
29,9
07.01.1994
21,9
03.02.1994
33,5
16.03.1932
79
26.04.1998
60,5
17.05.1999
78,6
12.06.20
70
19.07.1947
80,3
15.08.1980
143,4
21.09.1967
56
18.10.1957
81,2
12.11.1996
66,7
01.12.03
143,4
1967
Source :« Fiche 42184001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,8
0,5
41,8
 
 
 
9,3
0,3
33
 
 
 
13,8
2,5
37,9
 
 
 
17,2
5,1
53,4
 
 
 
21,3
9,2
78,3
 
 
 
25,4
13
74,2
 
 
 
27,6
14,8
73
 
 
 
27,6
14,4
69,9
 
 
 
22,7
10,6
68,1
 
 
 
17,8
8,1
69,1
 
 
 
11,7
3,8
68,2
 
 
 
8,2
1,3
44,5
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Roanne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle estville-centre[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est la commune-centre[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (46,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), eaux continentales[Note 5] (9,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %), prairies (3,7 %), forêts (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers

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Quartier Fontquentin.

Depuis juillet 2008, pour favoriser la démocratie participative, les huit quartiers (Arsenal, Bords de Loire, Centre, Clermont / Saint-Clair, Le Parc, Mâtel / Saint-Roch, Mulsant et Paris), disposent chacun d'un conseil de quartier de40 membres résidents élus pour deux ans (24 volontaires,8 issus des listes électorales, et8 représentants des associations, institutions et professionnels)[21].

Arsenal

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Article détaillé :Arsenal de Roanne.

Le plus récent des quartiers de Roanne. Comme son nom l'indique, voit le jour avec la décision le 13 octobre 1916 d'Albert Thomas, alorssous-secrétaire d'État à l'armement, de créer à Roanne un atelier pour produire desobus et descanons lourds. Le projet et la réalisation sont confiés à l'ingénieur Émile Hugoniot (1877-1928)[22]. Le 7 janvier 1917, lesmaires de Mably et des communes environnantes sont informés par le sous-préfet Lucien Bourienne (1872-1953)[23],[24] de la construction d'un futur arsenal. Annonce mal accueillie car l'État demande de créer les infrastructures d'une ville : égouts, rues, abattoirs, tramway, écoles, police, octroi, etc.

André Citroën fit un court passage à Roanne (locataire du château de Mably[25], et non pas duchâteau de Mâtel qu'en revanche il acheta, après avoir occupé la villa de la Martinière) où il supervisera avec une partie de son personnel parisien l'installation d'une chaîne de production entre juin et novembre 1918, ses usines duquai de Javel étant menacées par lesAllemands (en 1919, André Citroën, absent de Roanne, achète et revend six mois plus tard le château de Mâtel). L'arsenal compte trois bâtiments : Somme, Verdun et Marne sur les cinq prévus.

À l'armistice de 1918, l'arsenal n'a pas atteint son objectif de production car il est encore en construction ainsi que ses cités. Il était alimenté par une importantecentrale thermique, par le chemin de fer et par l'eau avec la construction d'un port, vers Bonvert.

Le, l'arsenal met à disposition de la ville de Roanne les locaux de son école publique ouverte en octobre 1918. C'est à partir des années 1950 et l'extension de Roanne que le quartier de l'arsenal va se développer par la construction de maisons et lotissements sur Mably. Lescités ouvrières situées sur les communes de Mably et de Roanne furent construites en même temps que l'établissement à partir de 1917. Celles de Mably furent remplacées par desHLM et deslotissements à partir des années 1970 et les maisons de la cité Roanne vendues dans les années 1990.

Faubourg Mulsant

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Le rond-point des Canaux au faubourg Mulsant à Roanne.

Du nom de Sébastien Mulsant (1759-1825) et de Jean-Pierre Mulsant (1768-1828), fils de Jeanne-Marie Chevrot (1734-1768) et d'Étienne Mulsant (1733-1795), industriel àThizy (Rhône). Ce dernier introduisit lecoton dans letissage à la place duchanvre.

En 1817, les deux fils collaborent à l'achat à la limite du marais de terrains pour y construire de petites maisons individuelles surnommées les« Baraques » (dans le bas de l'actuelle rue Mulsant) où seront installés leursouvrierstisseurs. Jean-Pierre Mulsant fait faillite, et Sébastien Mulsant devient en 1796 le maire de Mably.

En 1863, la mairie de Roanne obtiendra l'annexion de ces terrains qui prendront officiellement le nom de faubourg Mulsant.

Le quartier voit l'arrivée desfrères Montgolfier en 1823. Ils construisent unepapeterie au-dessus de la rivière du Renaison et installent au début de la rue Mulsant un entrepôt. Les papiers fabriqués par les Montgolfier ont pour emblème un phénix. C'est ce nom que Roanne donnera au dépôt qui depuis 1846 a été transformé en orphelinat par lesSœurs de Saint Charles de Lyon.

Le réseau desCFDL (Chemins de fer départementaux de la Loire) voit le jour en 1901 avec le chemin de fer de la Côte et l'ouverture de la1re ligne Roanne-Boën. En 1909, il relie Renaison, puisVichy en 1910. On surnomme ce train le« tacot » : il part de« l'octroi » situé aux Canaux au faubourg Mulsant. En 1936, le CFDL est raccordée à la gare de Roanne et le départ déplacé au 22 rue Mulsant. En 1935, la construction du pont routier des Promenades Populle supprime le passage à niveau de la voieSNCF vers Lyon et Saint-Étienne. Dès 1933 apparaissent les premiers autobus. Ils marquent la disparition progressive de la CFDL.

Aujourd'hui, la vie commerçante du quartier a beaucoup décliné, après l'ouverture fin 1993 à l'entrée de Riorges du centre commercialLes Portes de Riorges avec l'hypermarchéE.Leclerc. Il reste néanmoins rythmé chaque dimanche matin par le marché de la place Victor Hugo. Les commerçants réunis dans l'association Mulsant-Canaux rencontrent la mairie en pour lui proposer des idées destinées à redynamiser le quartier : zone bleue, rénovation de l'habitat, espaces verts et résidences pour personnes âgées.

Depuis le, le quartier est relié par une passerelle donnant entre le nouveau pôle d'échanges et la gare de Roanne.

Mâtel

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Sa croissance récente dans l'histoire, est liée aux implantations industrielles autour du bassin de l'Oudan avec notamment les Papeteries Navarre et la Société Cupro-Textile fondée le avec la participation de l'entrepriseGillet & Fils fondée vers 1837 parFrançois Gillet. La société France-Rayonne arrivera plus tard, en 1940, fruit de la politique decollaboration[26]. En 1928, les enfants de la cité Gillet allaient à l'école primaire de l'arsenal par le chemin des écoliers jusqu'à la création dans les années 1930 de l'école route de Charlieu. Elle marque le début du développement du quartier de Mâtel.

Faubourg de Paris

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Un ancienmarécage. Le quartier se développe après 1750, quandTrudaine, un des créateurs du réseau routier en France décide l'aménagement de la route entre Paris et Lyon, future rue nationale puis route nationale 7. S'y implante un terrain militaire, qui deviendra en 1874 lacaserne Werlé (aujourd'hui campus Pierre-Mendès-France).

Faubourg Clermont

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Le faubourg Clermont à Roanne.

Il se développe vers 1830, une fois installée une passerelle permettant de franchir la rivière du Renaison. Le quartier débutait rue Brison où se trouvait l'importante manufacture de quincaillerie et fabrique de boutons des frères Alcock. Des tanneries commeFortier-Beaulieu et Desbenoit s'installèrent le long de la rivière du Béal, affluent du Renaison. Unefilature prit place en 1830 en bordure du collège Jules Ferry, le bâtiment subsiste toujours comme centre administratif du collège.

Signalons la rue du Moulin à Vent ainsi dénommée par la présence d'un moulin construit en 1705 entre les rues de Clermont et l'impasse des Tisseurs. C'était une tour de 8 m de haut et 6,50 m de diamètre extérieur. Son emplacement figure sur un plan des propriétés de la comtesse Catherine Scholastique Bazin de Bezons (1706-1779) vicomtesse de Mably et douairière de la Feuillade (fille deJacques Bazin de Bezons, 1646-1733), en 1759, avec cette mention :« Où fut un moulin à vent ». Il a donc depuis été démoli. Des traces du passé ne demeure aujourd'hui qu'une haie decharmille, dans le jardin duno 5 de l'impasse des Tisseurs, encore appelée aujourd'hui« la maison du moulin à vent ».

Le faubourg Clermont a longtemps hébergé une population immigrée d'Afrique du Nord dans lesgrands ensemblesHLM du Mayollet. Dans les années 1980 et 1990, il a fait l'objet de nombreux travaux de démolition et de réhabilitation. Le quartier permet de rejoindre l'autoroute A89 en direction deThiers et Clermont-Ferrand.

Parc des Sports

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En 1957, on pose la première pierre duBaticoop dans le quartier du Parc des Sports. C'est ce que l'on a appelé lescités-jardins, des logements autour d'unespace vert. C'est dans ce quartier que dans les années 1970 s'implante l'usineMichelin.

Immobilier

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Icône d'horloge obsolète.
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Le prix moyen du m2 à Roanne en 2016 s'établit ainsi[27] :

Type de logement2016
Appartement (€/m2)1 007
Maison (€/m2)1 252
Loyer mensuel (€/m2/mois)6,60

Toponymie

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Panneau d'entrée depuisVillerest.
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Pour certains, Roanne provient dulatinRod-Onna - Rod que l'on retrouve dansRhône (qui coule) – etOnna (l'eau), d'où l'appellationRodumna donnée vers 150 parPtolémée. Pour d'autres, le nom de Roanne vient d'un dérivé ducelteRodo (legué) ; là où la Loire commence à devenir navigable, on trouvait un gué permettant aux voyageurs de traverser le fleuve.Rodumna devient auIVe siècleRoidumna, auXe siècleRodona, auXIIe siècleRohana etRouanne auXVIIe siècle.

Le nomfrancoprovençal de la ville estRouana.

Histoire

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Préhistoire

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Dès la Préhistoire ancienne (paléolithique moyen) le secteur connait une occupation importante, notamment reconnue autour des sites des gorges de la Loire[28]. Laroute de l'étain passait par lavallée du Rhône qui était l'unique voie d'approvisionnement en minerai pour les pays méditerranéens pendant l'âge du bronze. L'étain, venu d'Armorique et deCornouailles, était transporté jusqu'à l'estuaire de la Loire. De là, il remontait le fleuve afin de rejoindre le Rhône[29]. Ce trajet est attesté parDiodore de Sicile qui, auIer siècle avant notre ère, parlait d'un périple de trente jours pour atteindre l'embouchure du Rhône[30].

Certaines sources suggèrent un passage par Roanne[29], d'autres par la route duPuy-en-Velay et le col du Roux[Note 6], près deSaint-Cirgues-en-Montagne[30]. Ce trafic n'était pas sans risque comme en témoigne l’hypogée deRoaix, daté de la fin duchalcolithique. Situé au quartier des Crottes, il contenait 30 corps qui tous portent des traces de blessures ou de traumatismes mortels, résultat d'une guerre locale liée au trafic de l'étain[31].

Protohistoire et Antiquité

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Le bourg primitif deRodumna (Roanne) fait partie du territoire desgauloisSégusiaves. Il est fondé vers au croisement de plusieurs voies commerciales et d'un passage sur la Loire, vraisemblablement en rapport avec le développement du commerce des vins d'Italie entre Rhône et Loire qui est attesté auIIe siècle av. J.-C. dans la région de Roanne. Le village est d'importance secondaire, principalement construit en bois et en terre[32] ; sa surface avantAuguste (-apr. J.-C.) ne dépasse pas10 ha[33].

Le mobilier archéologique trouvé sur le site antique de Roanne permet d'établir une chronologie en continuité avec les horizons "gaulois" déjà connus, duIer siècle av. J.-C. auIIIe siècle de notre ère. Il s'organise autour de deux grandes voies antiques qui le traversent :Lugdunum (Lyon) -Mediolanum Santonum (Saintes) etAugustodunum (Autun) -Ruessio (Saint-Paulien).Lesédifices publics, lesthermes et lestemples sont construits au carrefour de ces deux voies (actuelle place de Lattre de Tassigny).[réf. nécessaire] La ville atteint son extension maximale de35 ha au milieu duIer siècle[33]. Une fosse du début duIIe siècle[34] trouvée en 1977[35] sur le site de l'hôpital dans la rue de Charlieu[36], donne selon Vaginay une indication du point extrême d'expansion du faubourg nord[37].

Sa population passe de quelques centaines à près de 3 000 habitants.[réf. nécessaire]

Rodumna est mentionné sur latable de Peutinger sous la formeRoidomna — sans symbole, seulement comme une distance le long du parcours entreForum Segusiavorum (Feurs) etAquis Bormonis (Bourbon-l'Archambault).

Cependant, Roanne, pourtant prospère dès l'époque celte, est peu à peu évincée par Feurs (Forum Segusiavorum), qui est créée par les Romains — de même queMoingt (Aquis Segete) — à partir d'un petit village, bien placé il est vrai ;Forum Segusiavorum devient le centre administratif, religieux, commercial et culturel de lacivitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère jusqu'au début du troisième siècle de notre ère. Puis Feurs et Moingt déclinent dès la fin duIIe siècle alors que Roanne, centre de fabrication artisanale très lié aux campagnes, conserve son activité[38]. Sous lesSévères (de 193 à 235), les rapports villes-campagnes s'inversent au profit des secondes. Les plus riches des Ségusiaves quittent les villes en difficulté et rejoignent leurs domaines ou le grand commerce à Lyon ou Rome. La cause n’est pas toujours — tant s'en faut — les invasions barbares ; il faut rajouter à l'équation les troubles sociaux des années 197 et 254, les errances d'esclaves, et les révoltes rurales de 280. Ainsi on trouve des couches archéologiques portant des vestiges d'incendie à Feurs et à Roanne de même qu'auxvillae deMontverdun et de La Bruyère[Note 7] ; mais soit ces couches sont couvertes par des vestiges duIIe siècle (auquel cas les barbares sont exclus des causes possibles) soit il n'est pas encore possible de les dater[39].

La fosse du site de l'hôpital rue de Charlieu, qui a été datée aux années 100 à 110 (époquetrajane)[34], s'ajoute à d'autres découvertes (relativement éloignées du centre) comme deux ateliers de poterie datés de la fin duIer siècle, pour contribuer à démontrer que Roanne a conservé son activité plus longtemps qu'il n'était pense jusqu'alors[37].

À la suite de la première incursion desAlamans (257-259), l'armée romaine construit ou réinvestit d'anciennes places-fortes. La défense de réseau routier est assurée par des contingentsSarmates etTaïfales. Un deuxième raid des Alamans en 267, suivi d'un raid mené par la coalition desFrancs et desSuèves en 275-277 achèvent de ravager le pays.[réf. nécessaire]

Antiquité tardive et Moyen Âge

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La ville fortifiée,Armorial d'Auvergne.
Le donjon du château de Roanne en 1920.

Siège d'une importanteparoisse avec l'égliseSaint-Étienne et lebaptistèreSaint-Jean-Baptiste[Note 8], on pensait jusqu'à récemment queRodumna s'est dépeuplée auIVe siècle. Or des fouilles archéologiques récentes amènent à réévaluer l'importance de Roanne pendant l'Antiquité tardive et leHaut Moyen Âge[41].

Lechâteau de Roanne, dont seul subsiste aujourd’hui ledonjon, est édifié auXIIIe siècle[42] par Bérard de Roanne,seigneur des châteaux de Roanne et duCrozet, des terres deCordelle et de Vernay[43],[44]. On peut poser l'hypothèse d'une coseigneurie auMoyen Âge central[41].

Les premières traces d’un établissement d’accueil et de soins à Roanne remontent à 1317. Une petite maison, dénommée« La Frarie », faisait alors office de lieu d’accueil pour les pauvres, pour les prêtres et religieux de passage et pour les malades[45].

Vers la fin duXIIe siècle, la famille des seigneurs tombe. Deux puissances féodales se partagent la succession :

  • d'un côté lescomtes de Forez qui administrent une partie de la ville par lajustice et lesimpôts ;
  • de l'autre côté, la famille de la Perrière qui fait construire vers 1343 près du château ce qui deviendra l'église Saint-Étienne (voir plus bas : > Culture et Patrimoine > Lieux et Monuments).

Durant laRenaissance, Roanne est une ville moderne avec près de 7 000 habitants.

C’est durant le règne d’Henri IV que se développe le bourg. Outre le quartier du château dénommé aujourd’hui« centre ancien », se construisent le Bourg Neuf et le Bourg Basset qui s’étend jusqu’à la Loire.

XVIIe et XVIIIe siècles

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Le, desjésuites et lepère Coton fondent un collège, aujourd'hui le lycée Jean-Puy, après y avoir été autorisé par deslettres patentes d'Henri IV datées de.

En 1630, Roanne n’est pas épargnée par une terrible épidémie depeste. À la suite de ce fléau, lesmariniers construisent unechapelle dédiée à leur patron,Saint Nicolas, qui est encore de nos jours un lieu de réunion et de culte[42].

En 1519, 1612 et 1667, le Roannais est trois fois érigé enduché en faveur d'Artus Gouffier de Boisy, puis deLouis Gouffier, et enfin deFrançois d'Aubusson de la Feuillade.

Les puissantes corporations ouvrières des mariniers et descharpentiers, tout en défendant leurs intérêts accompagnent le développement et la prospérité de la ville jusqu'à l'apparition de l'industrie auXVIIIe siècle.

Le port prospère, agrémenté de logis et hostelleries à l’intention des voyageurs et négociants[42].

Vers 1762, la région roannaise se spécialise dans la filature et le tissage du coton qui emploie les enfants pauvres de la maison de Charité.

On construit à Roanne le premier port sur la Loire pour transporter le charbon arrivant de la région de Saint-Étienne.

Des mariniers indépendants exploitent ce qu'on appelle des« cabanes » ou« coches de Loire » (sortes d'embarcations à voile) avec des voyageurs parfois célèbres commeMadame de Sévigné ou leduc de Richelieu. Ils peuvent rejoindre Paris par lecanal de Briare. Arrivées à bon port ces embarcations sont souvent détruites et le bois vendu (le fleuve n'étant navigable que dans un sens).

Révolution française

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Le, une troupe de vétérans, degrenadiers et degardes nationaux, venant de Lyon où ils ont massacré six officiers du5e régiment de cavalerie et troisprêtres, ont l’intention de faire subir le même sort aux cent détenus de la prison de la ville. Lemaire de Lyon,Louis Vitet, arrive avec trois bataillons de gardes nationaux lyonnais et réussit à empêcher cette répétition desmassacres de septembre à Roanne[46].

Après laRévolution française, la ville s'organise et installe les diverses administrations dans les biens religieux confisqués, notamment le tribunal dans le couvent desursulines.

Le principal commerce se fait par la Loire. On construit des bateaux grâce aux bois légers des monts environnants. On expédie lesvins de la côte-roannaise, les toiles d'Amplepluis et de Thizy ou le coton filé.

Face à la demande croissante de l'industrie et du transport de charbon, la Loire devient insuffisante. Pour améliorer la capacité de transport, on décide la réalisation de grands travaux.

Jusque-là, la Loire s'écoule à Roanne, en deux bras :

  • un lit principal à gauche, où se trouve la place de la Loire le long de la chapelle Saint Nicolas du Port ;
  • un lit secondaire à droite assez marécageux sur l'actuel tracé. Au milieu de ces deux bras, une île,« L'Isle en Beaujolais » -côté de la rive rattachée à la province du Beaujolais - compte quelques maisons dont certaines furent détruites comme la chapelle Saint Nicolas de l'Isle (1880), et d'autres qui subsistent encore comme l'auberge Saint Nicolas.

Ainsi depuis 1634, les deux bras du fleuve étaient reliés par deux ponts de bois souvent détruits par les crues qui envahissent la ville.

Devant l'ampleur des travaux envisagés, après d'importantes tergiversations et autres retards dus à la crue de 1790, les plans de l'ingénieur Benoît Joseph de Varaigne[47],[48] sont finalement acceptés. Le chantier débute en 1792.

XIXe et XXe siècles

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Roanne en 1814. Un pont de bois sur l'un des deux bras de la Loire bordant la chapelle Saint Nicolas du Port.
Le canal du bassin de Roanne en 1884 où transitaient par train de nombreuses marchandises et le charbon.
Le pont sur la Loire en 1909.

Une digue destinée à dévier le fleuve par le seul bras droit est mise en place. Le pont de pierre sur la Loire ou« pont du Coteau » est construit sur le bras droit et achevé en mai 1834.

Roanne ayant refusé l'entrée du chemin de fer dans la ville, c'est sa voisine du Coteau qui est desservie par lechemin de fer à partir du, avec la liaison d'Andrézieux-Bouthéon, troisième ligne de France.

Entre-temps, deuxbanquiers roannais, Devillaine et Merle s'associent à quatre confrèressuisses au travers de laSociété Franco-Suisse. Ils s'installent avecFrançois Populle dans ce qui est aujourd'hui la sous-préfecture, d'où le nom de« carrefour helvétique » donné à l'intersection des actuelles rues Jean Jaurès et Anatole France. En face à cet endroit se trouvait aussi jadis le« café helvétique ». Les banquiers obtiennent en 1827, la concession du canal latéral Roanne-Digoin. Ce dernier est creusé sur le bras gauche de la Loire et achevé en 1837. En 1838, on aménage le port et les rives.

Le, leprésidentLouis-Napoléon Bonaparte fait une visite à Roanne : il est accompagné par leduc de Persigny, sonministre de l'Intérieur originaire du Roannais[49],[50].

Unviaduc sur la Loire construit en treize mois est inauguré en 1858.[réf. nécessaire]

Jusqu'en 1858, le port de Roanne est le deuxième port français où 250 000 bateaux (les« rambertes ») transitent en provenance deSaint-Rambert. Il transportent12 millions de tonnes de charbon, acheminés versOrléans, Paris et l'estuaire de la Loire.[réf. nécessaire]

Une nouvelle voie ferrée en direction de Paris par le nord etSaint-Germain-des-Fossés est achevée le. La gare construite par lacompagnie du Paris-Orléans, est mise en service par lePLM à la même date.[réf. nécessaire]

En 1864, Roanne est la quatrième ville décorée de laLégion d'honneur parNapoléon III, dans le but de fidéliser les notables locaux. Cette distinction marque la reconnaissance de l’action du maireFrançois Populle qui s’était opposé au pillage de Roanne par lesAutrichiens après les désastres de 1815[42].

De 1865 à 1874, l’hôtel de ville est érigé par l’architecteEdouard Corroyer[51] à l’emplacement de l’ancien couvent des capucins[52]. Lethéâtre à l'italienne élevé à proximité par Etienne Barberot est inauguré en 1885[53].

Au début de l'année 1882, Roanne connait une grève patronale importante qui radicalise ses ouvriers. Cela mène finalement à la création duParti Ouvrier Français en octobre 1882[54].

Entre 1874 et 1918, on remblaie l'ancien lit principal et on aménage la place de la Loire avec les matériaux de démolition de la ville.

Le pont sur la Loire est pavé en 1889. Le tramway est installé en 1901. En 1909, les câbles électriques destinés à alimenter Roanne sont installés depuis l'usine de Pincourt du Coteau.

L'ingénieurLéonce-Abel Mazoyer est chargé de la modernisation du port de Roanne et de sa desserte ferroviaire de 1890 à 1905.

Au début duXXe siècle, le port compte 600 000 tonnes de matériaux transportés composés de charbon, vins,huiles,tissus,briques ettuiles. Sonfret atteint son apogée en 1917.

Première Guerre mondiale

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Pendant laguerre de 1914-1918, Roanne accueille des prisonniers de guerreallemands qui sont embauchés dans différentes manufactures de la ville[55]. À la fin de cette guerre, la ville de Roanne a perdu 2,1 % de sa population par rapport aurecensement de 1911 (soit 768 soldats décédés natifs de la ville)[56].

Entre-deux-guerres

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Lemonument aux morts de Roanne conçu par l'architecte Ernest Cornu est inauguré le1er novembre 1925[57],[58].

Après le tramway, et le« tacot » du faubourg Mulsant, les premièresautomobiles feront leur apparition vers 1934. Pour faire face à l'évolution de la circulation le pont a depuis été élargi.

Seconde Guerre mondiale

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Lors de labataille de France en mai-juin 1940, lepréfet Langeron fait évacuer une partie des archives de lapréfecture de police de Paris par péniches à vapeur. L'une d'elles se retrouve bloquée, lors des derniers jours de la retraite française devant l'avanceallemande, à Roanne[59]. Roanne est occupée par les troupes allemandes le 19 juin 1940, en fin de journée[60]. Lemaréchal Pétain vient trois fois en visite à Roanne, le 11 décembre 1940, le1er mars 1941 et le1er août 1941 où il accueille un convoi deprisonniers à la gare de Roanne[49],[61],[62],[63],[64],[65]. Roanne est libérée le 21 août 1944 par le Comité clandestin de Libération de Roanne (CLR)[66].

Après-guerre

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Le 7 juin 1959, legénéral de Gaulle est en voyage à Roanne, il signe lelivre d'or de la ville et prononce un discours devant l'hôtel de ville[49],[67],[68]. Ses successeursFrançois Mitterrand etFrançois Hollande sont venus à Roanne dans les années 1980 et 2010[49].

En 1983, un nouveau pont sur la Loire est construit sur la rocade (N7) et permet le contournement de la ville.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

La commune est lechef-lieu de l'arrondissement de Roanne du département de laLoire.

Elle était de 1793 à 1973 lechef-lieu ducanton de Roanne, année où celui-ci est scindé entre les cantons deRoanne-Nord et deRoanne-Sud[69]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune est diviséedepuis 2014 entre les cantons deRoanne-1 etRoanne-2.

Articles détaillés :Liste des cantons de la Loire,Conseil départemental de la Loire etListe des conseillers départementaux de la Loire.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lacinquième circonscription de la Loire.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Loire etListe des députés de la Loire.

Intercommunalité

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De 1994 à 2012, Roanne était la principale commune et le siège de lacommunauté d'agglomération Grand Roanne Agglomération, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre qui comprenait également Commelle-Vernay, Le Coteau, Mably, Riorges et Villerest, et regroupait 68 190 habitants aurecensement de 2009.

À la suite de la fusion du Grand Roanne Agglomération avec d'autres intercommunalités, la ville est depuis le1er janvier 2013 la ville-centre de la nouvellecommunauté d'agglomération Roannais Agglomération qui regroupe40 communes et un peu plus de 100 000 habitants.

Lacommunauté d'agglomération exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Article détaillé :Roannais Agglomération.

Tendances politiques et résultats

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Articles détaillés :Élections à Roanne etÉlections municipales de 2014 dans la Loire.

Au premier tour desélections municipales de 2020 dans la Loire, la liste DVD menée par le maire sortantYves Nicolin remporte la majorité absolue des suffrages, avec 4 048 voix (59,04 %), devançant largement celles menées par Franck Beysson (DVG, 1 207 voix, 17,6 %), par Brigitte Dumoulin (DVG, 1 194 voix, 17,41 %) et par Andrea Iacovella (LREM, 407 voix, 5,93 %) lors d'un scrutin marqué par 65,50 % d'abstention[70]

Article détaillé :Élections municipales de 2020 dans la Loire.

Liste des maires

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Pour les maires élus avant la Libération, voir l'article détaillé :Liste des maires de Roanne.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
30 septembre 194425 juillet 1952Auguste DourdeinSFIOFondé de pouvoirs
Conseiller général de Roanne(1945 → 1951)
24 août 195222 mars 1959Jacques Gougenot[Note 9]SFIOAgent SNCF
22 mars 195919 mars 1977Paul Pillet[71],[72]UDSR puisCDAdministrateur de sociétés
Député de la Loire(1958 → 1967)
Sénateur de la Loire(1974 → 1983)
Conseiller général de Roanne(1951 → 1970)
20 mars 197718 mars 2001Jean AurouxPSProfesseur
Ministre du travail(1981 → 1986)
Député de la Loire (1978 → 1993)
Conseiller général de Roanne-Sud(1976 → 1988)
19 mars 200116 mars 2008[73]Yves NicolinUMPAvocat d'affaires
Député de la Loire (5e circ.)(1993 → 2017)
21 mars 20085 avril 2014[74]Laure DérochePSCadre territoriale
Consultante
Vice-présidente de laCA Grand Roanne Agglomération(2008 → 2012)
Vice-présidente de la CARoannais Agglomération(2013 → 2014)
5 avril 2014[75],[76]en cours
(au 12 novembre 2020)
Yves NicolinUMPLRAvocat d'affaires
Député de la Loire (5e circ.)(1993 → 2017)
Président de la CARoannais Agglomération(2014 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[77]

Institutions et services publics

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Tribunaux

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Le palais de justice de Roanne.

Avec le projet deréforme de la carte judiciaire en 2007 et la fermeture du tribunal de Montbrison, letribunal de grande instance de Roanne voit sa position renforcée.

À Roanne se trouve :

Lebarreau de Roanne réunit en 2018 44 avocats, il est présidé par maître Pierre-Yves Lucchiari[78],[79].

Centre de détention

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Le centre de détention de Roanne.
Article détaillé :Centre de détention de Roanne.

Un centre de détention dans le quartier de Mâtel accueille environ600 détenus (dont90 femmes) et emploie250 personnes. Il a été inauguré le parRachida Dati etFrançois Fillon. Les14 premiers détenus sont arrivés le.

L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de ses prisons : deMandrin qui s'évada en 1754 de la prison du château àClaude Berri qui tourna des scènes du filmUranus en 1989, dans les cellules désaffectées de la rue Jean Macé[80],[81].

Police et sécurité

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Lagendarmerie de Roanne installée à la caserne Combe[82],[83]. La compagnie compte123 personnes[82] réparties en cinq communautés de brigades, unpeloton de surveillance et d'intervention et unebrigade de recherches. L'escadron 19/5 degendarmerie mobile est implanté à Roanne et appartient augroupement I/5 de gendarmerie mobile.

Lapolice nationale de Roanne[84],[85].

Lapolice municipale de Roanne compte 16 policiers municipaux armés[86].

Mably, commune limitrophe de Roanne, abrite laCRS 34 qui compte150 fonctionnaires.

La ville de Roanne compte 115 caméras de surveillance[Quand ?][réf. nécessaire][87]

Vie militaire

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Unités militaires ayant tenu garnison à Roanne :

Jumelages

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Voir l’image vierge
Localisation des communes jumelées en Europe.

Distinctions et labels

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En 2011, la commune de Roanne a été récompensée par le label« Ville Internet @@@@ »[89],[90].

La commune est labellisée depuis 2014« 3 fleurs » auconcours des villes et villages fleuris[91],[92].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[93],[Note 10].

En 2022, la commune comptait 35 364 habitants[Note 11], en évolution de +1,96 % par rapport à 2016 (Loire : +1,32 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
8 5006 9927 2708 3709 2609 91011 33012 95913 397
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
15 13917 39819 35420 03722 79725 42530 40231 38033 912
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
34 90135 51636 69737 75238 46940 50241 46044 51846 501
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
51 73153 38155 19548 70541 75638 89636 12636 14734 685
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
34 76235 364-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puisInsee à partir de 2006[94].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 32,3 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 15 782 hommes pour 18 222 femmes, soit un taux de 53,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,65 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[95]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
3,1 
8,8 
75-89 ans
15,3 
16,6 
60-74 ans
19,1 
18,0 
45-59 ans
17,1 
17,5 
30-44 ans
14,4 
21,8 
15-29 ans
17,8 
16,3 
0-14 ans
13,3 
Pyramide des âges du département de laLoire en 2021 en pourcentage[96]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,3 
75-89 ans
11 
17,1 
60-74 ans
18,2 
19,5 
45-59 ans
18,7 
17,5 
30-44 ans
17 
17,9 
15-29 ans
16 
19 
0-14 ans
16,8 

Enseignement

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Enseignement primaire et secondaire

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Le lycée Carnot.
Le lycée Jean Puy.
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Écoles maternelles publiques

  • École maternelle Arsenal
  • École maternelle Berthelot
  • École maternelle Carnot
  • École maternelle Deux Faubourg
  • École maternelle Fontquentin
  • École maternelle Jules Ferry
  • École maternelle Lakanal
  • École maternelle Larochette
  • École maternelle Marengo
  • École maternelle Mâtel
  • École maternelle Mayollet
  • École maternelle Wilson

Écoles maternelles privées

  • École maternelle Aqueducs
  • École maternelle Saint-Paul

Écoles primaires publiques

  • École primaire Arsenal
  • École primaire Coutaret
  • École primaire Fontquentin
  • École primaire Larochette
  • École primaire Jean Rostand
  • École primaire Jules Ferry
  • École primaire Marengo
  • École primaire Crozon
  • École primaire Mayollet
  • École primaire Mâtel
  • École primaire Paul Bert
  • École primaire Mulsant

Écoles primaires privées

  • École primaire Saint-Michel
  • École primaire Notre-Dame-des-Victoires
  • École primaire Saint-Paul
  • École Montessori Saint-Louis (hors contrat)

Collèges publics

  • Collège Jean de la Fontaine
  • Collège Jules Ferry
  • Collège Albert Thomas

Collèges privés

  • Collège Saint-François-d'Assise
  • Collège Saint-Paul

Lycées publics

  • Lycée Jean Puy
  • Lycée Carnot
  • Lycée Albert Thomas

Lycées privés

  • Lycée Arago
  • Lycée Saint-Anne
  • Lycée Saint-Paul

Enseignement supérieur

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Institut universitaire de technologie de Roanne.

Formation professionnelle

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  • AFPA de Roanne : installé en 1976, emploie20 formateurs et 20 agents de service qui accueillent jusqu'à150 stagiaires dans des domaines divers comme le tertiaire, l'industriel et le bâtiment (chiffres 2015). Dans le cadre d'un projet de restructuration nationale, le centre de Roanne a fermé le 20 mai 2020[97],[98].
  • GRETA du Roannais : présent aux lycées Carnot à Roanne et Étienne Legrand au Coteau.
  • CeRFoP (Centre Roannais pour la Formation Permanente) : créé en 1982 : sur lecampus de Roanne au Centre Pierre Mendès France. Le 19 novembre 2018, à la suite d'uneliquidation judiciaire, le centre ferme ses portes[97],[98].
  • ELLIPS (Espace Local de Lutte contre l'Illettrisme et de Promotion Professionnelle et Sociale).
  • IFRA (Institut de Formation Rhône Alpes).

Formation par l'apprentissage

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Plusieurs établissements privés ou publics proposent des formations par l'apprentissage du CAP à un diplôme de l'enseignement supérieur.

  • CFA du BTP : environ200 apprentis formés dans les métiers de la maçonnerie, l'électricité, le carrelage, la plâtrerie, peinture et les installations thermiques.
  • Campus des métiers à Mably qui regroupe deux sites :
    • CFA du Roannais : créé en 1974, gestion par l'Association Roannaise Pour l'Apprentissage (ARPA).800 apprentis formés du CAP au BTS (métiers de l'alimentation, restauration, automobile, coiffure, vente), nombreux apprentis sélectionnés auxOlympiades des métiers. Un projet de construction d'un nouveau pôle boulangerie-pâtisserie-chocolaterie est en cours.
    • CFAI : avec80 apprentis du CAP au BTS (chaudronnerie, productique usinage).

Culture

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Médiathèque

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La médiathèque de Roanne.
Multiplexe cinémaLe Grand Palais à Roanne.

Elle ouvre ses portes en 1997. Imaginée par l'architecte Jean-Louis Godivier, elle offre un lieu pour la lecture, la découverte et l'échange. Elle met à la disposition du public plus de 120 000 documents imprimés, sonores audiovisuels et multimédia à emprunter et à consulter ainsi que des accès internet. Elle s'appuie sur des collections encyclopédiques et pluralistes et favorise l'accès aux différentes formes d'expressions culturelles[99].

Cinémas

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L'histoire du cinéma à Roanne remonte à 1908, avec l'ouverture de la première salle, l'Eden, place de l'hôtel de ville. D'autres cinémas verront le jour comme leZ, aujourd'hui remplacé par la discothèqueLe Thé Dansant,L'Empire, rue Charles de Gaulle, disparu, leMédian (anciennement leMajestic, rue Anatole France) fermé en 2007, et leMarivaux devenuL'Espace Renoir.

Construit en 2007,Le Grand Palais dans le quartier rénové de la gare propose 9 grandes salles (1 900 fauteuils)[100],[101]. Conçu sur le modèle desmultiplexes (écrans géants, séances nombreuses toute la journée, haute qualité d'image et de son), toutes ses salles sont accessibles aux personnes handicapées. Il remplace les cinémas leMédian etLe Palais des Fêtes. Ce dernier, en plus d'un cinéma, fut un dancing très fréquenté et un haut lieu dumusic-hall dans les années 1960-1970 (Maurice Chevalier,Édith Piaf,Charles Aznavour,Johnny Hallyday,Sylvie Vartan, etc. s'y sont produits), avant de devenir uniquement un cinéma en 1976.

L'Espace Renoir est classéArt et Essai. Un collectif d'associations réunies sous le nom deCiné rivage, (722 adhérents en 2016), dont certains responsables sont issus deCiné action faisant suite auCiné club de Roanne[102] acquiert progressivement la salle ex-cinémaMarivaux.L'Espace Renoir ouvre le 15 février 1989 avec la venue dePaul Grimault et la projection de son filmLa Table tournante. Le 22 septembre 1998, les locaux sont définitivement achetés, ce qui permet d'ouvrir une salle de446 places ; elle est inaugurée avec la venue du roannaisPierre Chevalier (directeur de l’unité Fictions deLa Sept-Arte) et par la projection du filmLa Vie rêvée des anges. Le cinéma sera rénové durant l'été 2002, et inauguré par le cinéaste roannaisPierre Étaix, dont la grande salle porte aujourd'hui le nom. En 2016, le cinéma a enregistré plus de 60 000 entrées[103].

Théâtre

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Le théâtre de Roanne.

La ville dispose d'un théâtre à l'italienne[104].

Sur décision du maire Alexandre Raffin, il fut construit en 1884 par l'architecte Barberot et inauguré en 1885 par une représentation duBarbier de Séville.

Le théâtre fait l'objet d'une lourde rénovation de 1987 à 1989. Restauré et modernisé, il offre aux spectateurs un cadre élégant et aux artistes un outil adapté aux nécessités d'aujourd'hui. D'une capacité de près de560 places, il offre un nouveau programme culturel chaque saison.

Directeurs du théâtre municipal depuis 1981[105],[106],[107] :

  • 1981 -1996 : Thierry Boré
  • 1996 - 2006 : Eric Sadin
  • 2006-2008 : Bernard Saliba
  • 2008 - 2012 : Anne-Marie Barret
  • 2012 - 2014 : Abdelwaheb Sefsaf
  • 2014 - 2017 : Anne-Marie Barret
  • 2017 - 2021 : Agnès Houart
  • Depuis 2021 : Catherine Zappa

Le Scarabée

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Le Scarabée.

LeScarabée est un bâtiment conçu en 2008 par l'architecteAlain Sarfati. Il accueille dans la commune voisine de Riorges, un grand nombre de manifestations : salons, spectacles, concerts, conventions d'entreprises, séminaires, congrès, assemblées générales[108].

Quelques chiffres à propos de la salle duScarabée : 6 600 m2 - 5 500 places -23 millions d'euros d'investissements de la part de Grand Roanne Agglomération. La gestion et l'organisation ont été confiées à l'entreprise internationaleGL Events dirigée localement par Laurence Bussière.

LeScarabée est inauguré le 8 décembre 2008 par un concert deCharles Aznavour.

Toutes animations confondues, il a attiré plus d'un million de visiteurs depuis 2008.

Santé

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Le centre hospitalier de Roanne.
  • Clinique du Renaison[109] (285 salariés) : appartenant à la compagnie stéphanoise de santé (C2S), clinique de chirurgie générale spécialisée dans la chirurgie osseuse. Son service d'urgence accueille chaque année 14 000 patients, un des plus importants de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 14 000 personnes utilisent annuellement ses services de chirurgie. Le bloc opératoire compte douze salles d'opérations et deux salles d'endoscopie. La clinique est équipée d'unIRM et dispose de140 lits.
  • SAMU.
  • Héliport : situé sur le site du centre hospitalier, assure à tout instant en cas d'urgence des transferts rapides sur les hôpitaux spécialisés de Lyon, Clermont-Ferrand ou Saint-Étienne.
  • Sapeurs-pompiers de Roanne[110] (60 professionnels et70 volontaires) : installés en bord de Loire à l'emplacement des anciens abattoirs. Sous la direction du lieutenant-colonel Daniel Gregnac, ils ont assuré en 2016 près de 6 000 interventions.
  • Institut de formation en soins infirmiers de Roanne : préparant au diplôme national d'infirmier.
  • Centre hospitalier de Roanne[111],[112] : dirigé depuis mai 2018 par Michaël Galy, directeur général duCHU de Saint-Étienne et directeur de l'hôpital de Roanne par intérim pendant six mois[113]. C'est l'hôpital de référence du territoire de santé ouest de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il emploie, en 2017, plus de 2 300 personnes, dont un peu plus de200 médecins. Il regroupe toutes les spécialités cliniques (médecine, cancérologie, chirurgie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, psychiatrie, soins de suite et de réadaptation, long séjour, etc.) ; sa capacité est de 1 036 lits et places. Il dispose d'une maternité de niveau 2, où naissent chaque année environ 2 000 bébés. L’hôpital a, dès 2002, bénéficié du plan national d’investissement immobilierHôpital 2007, avec pour conséquence une profonde transformation architecturale. Les nouveaux bâtiments de la première phase des travaux ont été livrés en juin 2009. Le bâtiment Odile et Raoul Chattot accueille la réanimation, l'unité de soins intensifs de cardiologie, les hospitalisations de chirurgie ainsi que le plateau technique avec des équipements de pointe. Le pôle femme-enfant, implanté dans le bâtiment Jeanne de la Mûre, accueille la pédiatrie, la néonatologie, l'obstétrique, la gynécologie et les unités d'hospitalisation de la femme et de l'enfant.
  • En 2009, l'agglomération compte 13 maisons de retraite avec 1 138 lits (dont901 médicalisés) pour une population de 8 212 personnes de plus de75 ans. Le déficit est estimé à 212 lits.

Selon le magazineL'Express, qui publie en janvier 2009 le classement des hôpitaux les plus sûrs de France, sur223 classés de plus de300 lits, le centre hospitalier de Roanne figure à la173e place. Toujours selon cette enquête, sur 324 cliniques classées de plus de 100 lits, la clinique du Renaison se situe à la261e place.

Sports

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La ville compte près de 15 000 licenciés, pour165 clubs et52 disciplines.

Depuis 2021, la commune est labélisée Terre de Jeux 2024, le label des territoires deParis 2024[114].

Basket-ball

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La Chorale de Roanne
L'équipe de basket de la Chorale de Roanne.
Article détaillé :Chorale Roanne Basket.
Roannais basket féminin
Article détaillé :Roannais basket féminin.

Le club a été créé en 2015 etjoue actuellement enNF1[Quand ?]. En 2016, il remporte lechampionnat de France de basket-ball de Nationale féminine 1 et leTrophée Coupe de France de laCoupe de France féminine de basket-ball face à l'Olympique Sannois Saint-Gratien sur un score de 69 à 67.

Football

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Article détaillé :Roannais Foot 42.

Roannais Foot 42 (RF42, depuis 2016, anciennementLoire Nord Football Club) est né en 2007 de la fusion du CSADN Roanne Mably et de Roanne Foot créés en 1945. Il compte en 2010 une équipe séniorsen Division Honneur Régionale[Quand ?] (DHR), une équipe séniors enExcellence Loire[Quand ?] et une équipe en1re série du district (1re série Roanne)[Quand ?]. Le club dispose d'une école de foot (U7/U9/U11) labelliséFFF et de plusieurs équipes dans chaque catégories des U13 jusqu'en séniors et ainsi que d'une équipe critérium.


Cyclisme

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Article détaillé :Club Routier des 4 Chemins de Roanne.

Le cyclisme à Roanne est représenté par leVélo Club Roannais (VRC)[117] et leClub Routier des 4 Chemins de Roanne (CR4C) créé en mars 1925 au carrefour des 4 rues (Saint Romain, Mulsant, Lafarge - actuelle rue Saint Alban - et la rue des Elopées - actuelle rue Joanny Augé). Le CR4C est champion de France de DN1 en 2008. C'est ce dernier qui est encore à l'origine de la course textile du quartier Mulsant, une animation très populaire.

Anciennement, les roannais amateurs de courses cyclistes se retrouvaient au vélodrome des Cerisiers au faubourg Clermont pour des courses sur piste.

Historiquement, lapremière épreuve duTour de France 1903 passe une première fois à Roanne le1er juillet 1903 lors de la1re étape Paris (Montgeron) - Lyon (467 km). Le premier roannais à s'illustrer dans la grande boucle estJoseph Normand en 1921 (23e au classement général sur38 coureurs).

Rugby

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Rugby à XIII
Article détaillé :Racing Club de Roanne XIII.

La ville de Roanne est marquée par une forte tradition derugby à XIII avec leRacing Club de Roanne XIII, fondé en 1934. Le club a connu son âge d’or dans les années 1940 à 1960, remportant à quatre reprises leChampionnat de France (1939, 1947, 1948 et 1960) ainsi que plusieursCoupes de France Lord Derby (1938 et 1962).

Dirigé durant de longues années par la personnalité emblématique deClaude Devernois, le RC Roanne demeure aujourd’hui un club historique, symbole du développement du rugby à XIII dans la région roannaise, bien qu’il évolue désormais dans les divisions inférieures.

Rugby à XV

L'équipe derugby à XV s’est créée vers 1899 au lycée de garçons (qui deviendra plus tard le lycée Jean-Puy). Mais c’est en 1902 qu’un club de rugby voit le jour dans cette ville : leStade Roannais.

Palmarès :

L'ASR XV propose une école de rugby.

Canoë-kayak

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Le clubMâtel-Sport-Canoë-Kayak[118] est implanté dans la base nautique René Captier en contrebas de la levée de la Loire, près des jardins ouvriers du faubourg Clermont. Il a été créé en 1948 par le comité d'entreprise de l'usine de textiles artificiels de Mâtel (disparue aujourd'hui). La section canöé-kayak de Roanne est l'une des plus importants clubs de course en ligne de la région Rhône-Alpes. Le club se déplace sur toutes les compétitions inter-régionales et nationales organisées par laFédération française de canoë-kayak.Mâtel-Sport-CK pratique occasionnellement la descente de rivière et consacre l'essentiel de ses activités à la randonnée d'initiation sur la Loire et surtout à la« course en ligne ». Cette discipline se pratique en vitesse sur 200, 500 ou 1 000 mètres, en fond sur5 kilomètres (quatre distances communes à toutes les catégories sauf minimes et plus jeunes) et en marathon sur 35 km (pour les séniors). Le club accueille les mercredis et samedis après-midi à 14h.

René Captier, qui donne son nom à la base du club, en était un des fondateurs. Il a disparu dans un accident de la route en 1973.

Twirling bâton

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L'équipe sénior duTwirling Club Roannais, alors composé de Marion Tirinanzi, Aminata Seye, Adeline Delorme, Noémie Royet, Mélany Artaud, Flavia Biscaia, Margo Daubard, a remporté la coupe du monde 2017 àPoreč enCroatie[119].

Aviron

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Le clubAviron Roanne Le Coteau (ARC ou encore LVEEN)[120], avec plus de150 adhérents, est le plus important des 4 associations de rameurs de la Loire. Le club a fêté son centenaire à l'automne 2009.

Hockey sur glace

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Article détaillé :Club des hockeyeurs roannais.

LeClub des hockeyeurs roannais a été fondé en 1977.

Golf

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LeGolf du Roannais[121], présidé par Henri Drajnudel, est situé à Champlong, dans la commune limitrophe de Villerest.

Aux abords du parcours, se situe le restaurant du château de Champlong dans une somptueuse demeure duXVIe siècle. La bâtisse a appartenu à César Auguste Michelin en 1854, avant d'être cédée en 1891 à la famille de l'industriel papetier Jules Rabourdin, puis rachetée en 1993 par le chef-restaurateur Olivier Boizet.

Tennis de table

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Le clubLoire Nord Tennis de Table (LNTT)[122]. Il est le résultat d'une fusion en 2002 entre Le Coteau Tennis de Table et L'AS Roanne TT. Parti de Régionale 1 en 2002, le club a accédé pour la première fois de son histoire au terme de la saison 2012-2013 à laPro B soit le meilleur niveau masculin en Rhône Alpes. Le club labellisé 4 étoiles par laFFTT, avec plus de150 adhérents et10 équipes seniors, est le clubnuméro 1 de la Loire.

En 2009, le club s'est qualifié pour les8e de finale de la Coupe d'Europe.

Badminton

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LeClub de Badminton de Roanne (CBR)[123] est affilié à laFFBAD;la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes(Aura), égalementmembre du Comité de la Loire de Badminton.

Plusieurs tournois officiels divers sont organisés tout au long de l'année sportive (sept à sept) un grand tournoi de simple, également le double Tour Roannais, ainsi que plusieurs équipes d'inter-clubs qui obtiennent de bons résultats;de même en individuels toutes catégories ceci au cours des saisons sportives.

Le CBR a sa salle de sport attitrée tout au long de l'année, les divers aménagements importants du gymnase Fontalon par la municipalité de Roanne, (7 terrains) permet d'avoir une grande liberté de fonctionnement au travers de multiples entraînements destinés aux publics les plus divers.Grâce à cet outil dédié le CBR bénéficie d'une grande liberté de fonctionnement.

Le Club fonctionne avec un salarié ce qui permet un bon suivi des joueurs et compétiteurs en particulier pour les inters-clubs.

Le Club de Badminton de Roanne est une Association dynamique, qui lors de la saison 2018-2019 comportait environ 200 Adhérents, à noter que les féminines sont très largement représentées.

Les conséquences du covid19, font que la saison 2020–2021 est fortement perturbée par le non accès au gymnase, le Club espère retrouver son activité normale, dès que possible.

Athlétisme

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LeClub Athlétique du Roannais (CAR)[124] est présidé par René Gergelé. Il accueille les débutants comme les confirmés. Il possède une école d'athlétisme forte de plus d'une centaine d'enfants âgés de six à dix ans, pour un total de487 licenciés. Il fait partie du Comité d'Athlétisme de la Loire, de la Ligue d’Athlétisme Auvergne Rhône-Alpes et de laFFA. Il possède uncoach athlé-santé qui entraîne et enseigne lamarche nordique et la remise en forme pour toutes les personnes qui ne font plus ou peu de sport, de manière progressive et non compétitive. Le CAR s'impose comme le meilleur club de jeunes du département et, régulièrement, des équipes de jeunes s'illustrent au niveau national. Plusieurs internationaux sont sortis des rangs du club roannais commeAdeline Roche, Paméla Baert et plus dernièrement les juniors Gaëtan Manceaux et Aïssa Boucheliga. En 2012, le club accède à la Nationale 2 et devient en 2014 l'un des 12 clubs français à obtenir la plus haute distinction de sa Fédération : le label 6 étoiles. Le club s'entraîne sur le stade Henri Malleval de Roanne et au COSEC de Mably et organise au mois de mars une grande épreuve populaire en centre-ville :Tout Roanne Court.

Tennis

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Un tournoiATP challenger est organisé au Scarabée au mois de novembre 2021, l'Open International de Tennis de Roanne. En 2017[125], Roanne a accueilli un match detennis féminin de l'équipe de France deFedcup face à l'Espagne dans lahalle André-Vacheresse.

Infrastructures

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Lahalle André-Vacheresse abrite les rencontres de basket Pro A. Sa capacité est de 5 020 places.

Roanne possède 5 stades (dont le plus important : le stade Henri Malleval), 8 gymnases, 1 skatepark, 3 terrains multisports, une patinoire, un circuit automobile de karting, un pétanquodrome couvert, un bowling privé, un centre nautique moderne : leNauticum, découvrable l'été.

Manifestations culturelles et festivités

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LeTour du Pays Roannais a lieu chaque année en juillet.

Lamarche Roanne-Thiers a lieu chaque année le premier samedi de décembre, depuis 1925, avec 4 parcours proposés : Thiers-Roanne (57 km), Thiers-Moulins Cherier (40 km), Thiers-Saint-Just-en-Chevalet (32 km) etMoulins Cherier-Roanne (16 km).

Cultes

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Catholique
  • Église Notre-Dame-des-Victoires (ou église des Minimes), rue des Minimes ;
  • Église Sainte-Anne, place Berthelot ;
  • Église Saint-Étienne ;
  • Église Saint-Louis ;
  • Église Notre-Dame de Lourdes, rue Jules Massenet.
  • Église Saint-Antoine, rue du Président Wilson de Mâtel.
  • Chapelle Notre-Dame du Rosaire, rue Marx Dormoy (1993).
  • Chapelle de l'ancien hôpital, rue de Charlieu.
  • Chapelle du lycée Sainte-Anne, rue Saint-Alban.
  • Chapelle Notre-Dame, avenue de Lyon.
  • Chapelle Saint-Jean-Marie-Vianney maison des Petites Sœurs des Pauvres, avenue de Lyon.
  • Chapelle Saint-Roch, rue Lemmonier de Livatte.
Protestant
  • Temple réformé, rue Émile Noirot.
Islam
  • Mosquée, impasse Champromis.
  • Mosquée, rue Pierre Dépierre.
Judaïsme
  • Synagogue, rue Beaulieu.
Témoins de Jéhovah
  • Salle du royaume, rue Auguste Dourdein.
Évangélique
  • Église protestante évangélique, rue de Beaulieu
  • Église évangélique, rue Danton.
  • Église adventiste, avenue de Paris.
Antoinisme

Untemple duculte antoiniste est aussi présent sur le territoire de la commune. De styleart roman,dédicacé en, il est situé 3 rue de la Convention, et inclus dans l'inventaire général du patrimoine culturel.

Médias

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Télévision

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Roanne dispose de 2 sites de diffusion pour laTNT :Roanne 1 à Saint-Alban-les-Eaux etRoanne 2 à Perreux. Ces émetteurs diffusent donc France 3 Rhône-Alpes mais aussiFrance 3 Alpes[126].

Presse écrite

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Radios FM

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La bande FM est libéralisée par la loiFillioud (29 juillet 1982). Des pionniers de cette époque tels Yvon Chadier, René Fessy, Maurice Sugier, Maguy Brunet, Norbert Prosperi, Tony Haschem créent ou animent Radio Roanne (91.9 FM) au 36, rue Claude-Bochard au faubourg Clermont, puis rue Mulsant avant de s'éteindre dans leurs derniers studios du Parc des Sports. La station verra les débuts du journalistePhilippe Vecchi. D'autres radios apparaissent et disparaissent comme Studio Loisirs et son animateur vedette Pancho. À ce moment, le milieu va localement se professionnaliser grâce à l'homme d'affaires Jacques Garcin et deux étudiants Bernard Barbier et Dominique Thevenet : ce sera la création de Radio 3D dans de nouveaux studios d'abord àLentigny puis à Roanne avec de jeunes animateurs et journalistes tels Ludovic Daim, Maryline Bayle-Tête (Virgin Radio), Dominique Perrin dit DomDom, Valérie Pontille (Virgin Radio), Jacques Pons (France Bleu Pays Basque), Stéphane Gazarian (Agence France-Presse), Paul Brideau, Daniel Potot dit Chébran ou encore Jacques Perciot. La station laissera la place aux réseaux nationaux et à leurs décrochages locaux.

En 2016, le paysage FM se compose ainsi[127] :

Virgin Radio a cessé ses émissions locales le1er juillet 2011. Le Comité Technique Audiovisuel a choisi de combler ce manque en autorisant 2 nouvelles radios locales à émettre sur Roanne,Activ'Radio (radio locale commerciale de laLoire basée à Saint-Étienne) et RVR (Radio Val de Reins, radio associative basée à Amplepuis) qui ouvre un studio BD Edgar Quinet à Roanne. Par ailleursRadio Scoop,Chérie etNRJ proposent dans le département, des informations locales et des décrochages locaux.

Internet

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  • Seule la partie à l'Est de la voie ferrée est desservie par le réseau câblé deNuméricable 30M (et sans chaine HD). Ledégroupage total et la réception télévisée parADSL sont proposés par la plupart des opérateursFree,SFR,Alice,DartyBox etOrange).
  • Pour les entreprises, la ville est reliée à un réseau très haut débit de fibre optique50 fois plus rapide que l'ADSL dans le cadre de la boucle départementale Saint-Étienne-Roanne.

Publications indépendantes notables

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  • Rayon ardent, fanzine de science-fiction, (une huitaine de numéros de 1986 à 1989).
  • Le Club des années soixante : fanzine de grande qualité axé sur la musique française de cette époque, lié à l'association du même nom (depuis 1986).
  • Here, fanzine rock (10 numéros de 1994 à 1998), lié à l'associationWhere the action is.
  • Onabok, fanzine de bande dessinée (8 numéros de 2000 à 2007), lié à l'associationIkon & imago.
  • Muse, revue culturelle indécente (33 numéros de 2010 à 2012).

Économie

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Commerce

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La rue du Maréchal Foch à Roanne.
La rue Gutenberg à Roanne.

De 1911 à 1985, ungrand magasin fit la renommée de Roanne :Aux Dames de France. Il fut détruit lors d'unincendie le 8 juillet 1962. Le magasin fut entièrement reconstruit puis fermé en 1985[128],[129].

Les commerçants de la ville de Roanne sont représentés par l'association« Vitrines de Roanne »[130] qui totalise200 adhérents. Présidée par Frédéric Dalaudière, elle a reçu en janvier 2008, le« panonceau d'or » récompensant au niveau national les unions commerciales les plus innovantes et entreprenantes.

On distingue quatre grands pôles commerciaux :

  • Centre-ville avec les rues Charles de Gaulle, Maréchal Foch, Jean Jaurès, Alsace Lorraine et Brison ; on y trouve de nombreuses enseignes nationales en particulier dans le domaine de l'équipement de la personne ;
  • Espace Saint-Louis, le plus récent, ouvert en 1998[131], implanté en centre-ville (supermarchéCarrefour Market etgalerie marchande) ;
  • La zone commerciale de La Demi-Lieue implantée sur le territoire de la commune limitrophe de Mably en bordure de N7 (hypermarchéCarrefour et galerie marchande) ;
  • Les Portes de Riorges, implanté sur le territoire de la commune limitrophe de Riorges (hypermarché E.Leclerc et galerie marchande).

De 2011 à 2013, dans le cadre du chantier de rénovation du centre-ville baptiséRoanne Cœur de cité, la ville de Roanne a rénové les rues piétonnes (Charles de Gaulle et Maréchal Foch), la place du Marché et la place des Promenades Populle.

En 2014, la municipalité a lancé un projet d'espace commercial et urbain de 11 500 m2 situé à l'angle des rues Maréchal Foch et de Sully qui verra le jour en 2021[132].

Industrie

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Hier

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Roanne fut un haut lieu de la bonneterie.
  • Labonneterie : l'industrie textile semble naître à Roanne au début duXIXe siècle dans le quartier Mulsant (qui appartient alors à Riorges). Jean-Pierre Mulsant, originaire de Thizy, achète des terrains duclergé devenusbiens nationaux sous la Révolution et y implante les premiers logements-ateliers nommés« baraques Mulsant ». Jean-Pierre Mulsant connaissant quelques difficultés financières, son frère Sébastien reprend l'affaire sous l'Empire. Plus tard, desjuifs s'installent à Roanne vers 1920, fuyant laPologne et la crise économique qui sévit dans lespays de l'Est. En 1930, la faillite des établissements Gillet-Thaon, la plus grande usiner de la ville qui employait une grande partie de ces immigrants est à l'origine de ce que certains appellent« La bonneterie juive Roannaise ». Sans travail, quelques juifs achètent ou louent leurs premièresmachines à tricoter. Après quelques mois, des ateliers sont créés et des ouvriers juifs recrutés à Paris viennent grossir les rangs de la communauté. La bonneterie fera les beaux jours d'entreprises comme Jean Girard, Prost ou Griffon.
  • Le tissage : les usines Déchelette, Gotheron, Bréchard, Giraud,Delorme,Deveaux, etc.
  • Letextile :
  • Arsenal de Roanne (GIAT Industries) : créé en 1917 au cours de laPremière Guerre mondiale, pour fabriquer des obus et des canons. Dans les années 1920, il cessera la production d'obus pour fabriquer deswagons et réparera les camions en retour du front. Après laSeconde Guerre mondiale, l'arsenal fabriquera des mortiers (Brandt, de 60, 80, 90, 105, 120, etc.), desmachines-outils (tours Cazeneuve G36 et outilleurs TB43 et TC102, fraiseuses, perceuses, tours LIP, etc.) des vélos, des tracteurs (Société française de Vierzon type HV1 & FV1), beaucoup de productions civiles pour remettre la France sur pieds. Il se spécialisera par la suite en la réparation des blindées américains qui restaient de la Seconde Guerre mondiale (Dodge, moteursCadillac,GMC, M44, M21, etc.) et dans la fabrication des chars notamment vers 1950 avec lesAMX-13. Les véhicules en réparations sont alors desPatton et desEBRPanhard. Les30 tonnes commenceront en 1963 et les10 tonnes dans les années 1970. Dans les années 1980, l'effectif de l'arsenal comptera jusqu'à 3 000 personnes. L'entreprise est devenueNexter Systems en 2006.
  • Papeteries Navarre[133],[134] : leader français de l'enveloppe, aujourd'hui détruites, étaient alimentées par le canal tout proche.
  • Lamétallurgie : Démurger[135], créée en 1923 par Pierre Démurger, puis dirigée successivement par son fils Jacques et son petit-fils Jean-Pierre. L'entreprise est leader mondial des lames de scies à métaux dans les années 1970 ; elle devient ULTRA-Diam en 2005 et est en redressement judiciaire le 29 février 2008. Le 18 juin 2008 le groupeallemand Döring-Guhema installé àHockenheim sauve une nouvelle fois l'entreprise qui est rebaptisée Ultra Nova SAS. Dirigée par Claude Waltz, elle produira aussi des scies bi-métal avec un effectif de94 salariés (sur 150 auparavant et près de 600 dans les années 1980). En 2014, l'industrielindien Trident Tools LTD / Magicut reprend la société avec un effectif de plus de80 personnes. L'entreprise est dissoute en debut 2016 à la suite d'une liquidation judiciaire[136].

Aujourd'hui

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Nexter Systems à Roanne.
Usine Michelin à Roanne.
  • Nexter Systems :765 personnes fabriquent leVBCI (Véhicule blindé de combat d'infanterie), l'Aravis et leCAESAR (camion équipé d'un système d'artillerie avec un canon de 155 mm), et rénovent lesAMX-10 P etAMX-10 RC.
  • Michelin : depuis 1974, le manufacturier fabrique dans cette unité des pneumatiques pour les véhicules haut de gamme (890 salariés) - 12 000 pneus sont exportés par jour. L'entreprise est dirigée depuis 2014 par Éric Percie du Sert.
  • Le textile et l'habillement : spécificité du Roannais avec 1 000 emplois aujourd’hui. Les marquesCarré Blanc ouDevernois montrent que le textile est l’un des piliers de l’économie roannaise. D’autres entreprises, grâce à la prise en compte du développement durable comme : Teintures et Apprêts Danjoux - TAD ou leur positionnement sur le marché du luxe comme Pacau Couture, consolident le socle industriel local. D’autres entreprises remarquables sont présentes : Henitex Bel Maille, Pauporté, Le Petit Baigneur etLa Fée Maraboutée ainsi que Marcelle Griffon, Christian Cane, Rhodamel et Rotkopf[137]. Le véritabledébardeur Marcel est toujours produit à Roanne par les Établissements Marcel sous la marque « Les Tricots Marcel »[138],[139],[140],[141],[142],[143].
  • ELOCA (Établissement LOgistique du Commissariat des Armées) :153 personnes civils sous encadrement de30 militaires, chargées de la maintenance lourde des matériels de guerre de l'armée française et de son approvisionnement en pièces détachées (systèmes de réfrigération, de chauffage, etc.).
  • Calorifloat (groupe Caloriver) : spécialiste de la fabrication de vitrages isolants. AprèsToul etMontpon-Ménestérol enDordogne, le groupe s'installe à Mably en 2009 sur 11 000 m2[144].
  • Gimaex : l'entreprisefranco-allemande fabrique des véhicules de secours routier et d'incendie. Le groupe emploie près de350 personnes (dont 100 à Roanne)[145]. La société a été mise enredressement judiciaire le et en période d'observation pour une durée de six mois[146]. Le, l'entreprise est reprise par le groupeDesautel(d) Voir avec Reasonator, spécialiste de la protection incendie[147].
  • Délipapier (groupeSofidel) : usine de fabrication d'articles enpapier à usage sanitaire ou domestique.
  • Groupe Barriquand (fondé en 1936) : avec Barriquand Technologies Thermiques (fabrication d'échangeurs thermiques) et Steriflow (fabrication destérilisateurs industriels)[148].
  • Boccard Process Vessels (anciennement Constructions soudées du Coteau (CSC)) : fondée en 1937 et intégrée depuis 1986 dans le groupe Boccard. Elle développe son activité dans le domaine descuves, vinicoles ou des cuves destinées à l'agroalimentaire, l'agro-industrie ou la chimie. Elle emploie60 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 10 M€[149].
  • Agroalimentaire : Valentin Traiteur à Mably (160 salariés),Révillon Chocolatier au Coteau et Tradival (découpe deporc) du groupe Sicarev à Roanne.

Nouvelles technologies

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Numériparc à Roanne.

Revenus et fiscalité en 2017

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Le revenu médian de la commune se chiffre à 15 932 € annuels, un chiffre moins haut (−24,18 %) que le niveau de vie médian en France (19 785 €).

La commune affiche un taux de pauvreté de 22,3 %, nettement plus important que celui de la France (13,9 %).

54,4 % de foyers fiscaux sont non imposables[150].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La maison à pans de bois dite« maison bourbonnaise » duXVe siècle encore visible aujourd'hui le long de l'église Saint-Étienne.
  • Château de Roanne.
  • Maison à pans de bois.
  • Hôtel de ville de Roanne : jusqu'en 1874, c'est le couvent des Capucins. AuXIXe siècle, leduc de Persigny,ministre de l'Intérieur convainc le maire Charles Boullier de faire construire un nouvel hôtel de ville. Le projet du célèbre architecte parisienÉdouard Corroyer (élève deViollet-le-Duc) s'achève en 1874. Le premier conseil municipal se déroule le 27 octobre 1874 dans une salle qui deviendra plus tard la salle Charles-de-Gaulle. Aujourd'hui il s'y tient encore. La fontaine place de l'hôtel de ville est l'œuvre de Charles-Louis Picaud. Elle rend hommage au maire François Populle qui avec l'aide de 20 000 paysans défendit la ville en 1814 face aux Autrichiens. Cet acte de courage valut à Roanne la croix de la Légion d'honneur sur décret de Napoléon III le 4 mai 1864.
  • Hôtel Goyet de Livron, actuelle sous-préfecture de Roanne : c'estJacques de Flesselles, intendant à Lyon de 1767 à 1789, dernierprévôt des marchands de Paris, assassiné le 14 juillet 1789, qui fit bâtir cet hôtel pour y loger lors de ses passages à Roanne. En 1767, Jacques de Flesselles fera appel au célèbre architecte-urbaniste lyonnaisJean-Antoine Morand (futur créateur duquartier des Brotteaux à Lyon) pour la construction de cette magnifique demeure, qui fut terminée en 1770. L'hôtel de la sous-préfecture abrite entre autres, unsalon Louis XV octogonal à la décoration classé monument historique et comportant de très belles boiseries, un plancher marqueté et à chacune des quatre portes, serrure et clé représentant les signes d'un jeu de cartes. Ce salon était utilisé jusqu'en 1981, comme bureau dusous-préfet. Cethôtel particulier vit passer de nombreux hôtes célèbres tels quePie VII,NapoléonIer, leduc et laduchesse d'Angoulême ainsi queNapoléon III[50].
  • Pont Pisserot : au-dessus du canal latéral de Roanne à Digoin de l'ingénieurLéonce-Abel Mazoyer, en 1897. Il permet à la rivière Oudan de franchir le canal par-dessus, disposition très rare. Longtemps lieu favori de promenades des roannais, on ne peut plus le franchir à pied mais juste l'admirer en se baladant le long du canal.
  • Pont sur la Loire : de l'ingénieur Benoît Joseph de Varaigne, datant de 1834, chaque année, c'est sur le pont de la Loire qu'a lieu le traditionnel feu d'artifice du14 juillet[47],[48].
  • Auberge des voyageurs : sur le quai de l'Isle, où résidaient les passants avant d'embarquer sur la Loire jusqu'à la Révolution.
Église Notre Dame-des-Victoires à Roanne.
Le triptyque de la Passion classé par les monuments historiques en 1997.
Chapelle Saint-Michel de style jésuite à Roanne.
Musée Joseph-Déchelette à Roanne.
  • Musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph-Déchelette, inscrit partiellement auxmonuments historiques[157].
    Ancien hôtel de François Claude de Valence de Minardière, conçu par l'architecte roannais Lavoipierre, le bâtiment est acheté en 1892 parJoseph Déchelette. Le musée est créé en 1844 par l'archéologue Joseph-Antoine-Fleury-Léonard Mulsant (1790-1851, fils de Sébastien Mulsant, un des créateurs à Roanne du faubourg Mulsant). Joseph Déchelette en fut le conservateur jusqu'à sa mort en 1851. Après la mort au front de Joseph Déchelette en 1914, sa veuve le cède à la ville en 1923.
    L'amateur d'art et d'histoire verra les collections archéologiques de Joseph Déchelette et ses successeurs (art et artisanat celtique et gallo-romain), d'importantes collections artistiques duXVe auXXe siècle avec bien sûr plusieurs toiles deJean Puy, mais aussi de Maurice Tête, Maurice Aubret, Michel Degenne, etc., une exposition permanente d'art africain sous les combles réaménagés, et une autre exposition permanente consacrée à la céramique artistique contemporaine. Enfin, il verra une collection de céramiques révolutionnaires inaugurée le 23 juin 1989 par le président de la république François Mitterrand lors dubicentenaire de la Révolution. On peut aussi consulter de nombreux ouvrages et documents dans la bibliothèque attenante, créée par Joseph Déchelette lui-même.
Article détaillé :Musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph-Déchelette.
La maison des Métiers d'Art de Roanne.
  • Maison des Métiers d'Art de Roanne : Cette maison médiévale située dans le centre historique accueille régulièrement diverses expositions temporaires d'artisans d'art de la région Roannaise ou de régions extérieures[158].

Patrimoine naturel

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Le parc de la place des Promenades Populle à Roanne.
Le square Baron du Marais à Roanne.
Article détaillé :Lac de Villerest.
  • Place des Promenades Populle, du nom de François Populle, maire de 1808 à 1815 qui participa sur ses deniers personnels à son acquisition vers 1811. Le parc s'appelait avantCours du Roi de Rome. On peut y voir le buste en marbre de François Populle réalisé par Nicolas Lescornel ainsi que le coupleLes Pauvres Gens de Charles-Louis Picaud. Après avoir hébergé le nœud central du réseau de bus, dans les années 1970, c'est aujourd'hui un parc agréable. Le kiosque à musique est toujours présent. Le jardin dispose d'un parc de jeux pour enfants.
  • Square Baron du Marais, non loin de la gare.
  • Parc des sports, dans le quartier de Mâtel.
  • « Coulée verte » piétonnière le long du Renaison depuis presque son confluent avec la Loire jusqu'à Riorges (Parc Beaulieu et sentier des Écureuils) et au-delà.
  • Les berges aménagées et le parcours pédestre et cycliste du canal (en direction de Briennon).

Gastronomie

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La Praluline.

Roanne est le premier ambassadeur duvignoble de la côte-roannaise. Cesvins rouges (etrosés) en provenance des coteaux environnants de la côte-roannaise sont ciselés sur200 ha, répartis sur14 communes et classésAOC avec une production annuelle de10 000 hectolitres. Certainement d'origine gallo-romaine, ils sont issus du seul cépageGamay appelé ici Saint Romain cultivé sur des sols granitiques.

L'École des Trois Ponts[159] de René Dorel située dans laVilla Beaulieu dans la commune voisine de Riorges, accueille chaque année200 à 300 étrangers désireux de parfaire leurs talents culinaires et leur pratique de la langue et de la culture française.

Auguste Pralus invente en 1955 laPraluline. Spécialité culinaire de Roanne, cette brioche aux pralines est confectionnée à base d'amandes et de noisettes. Le fils d'Auguste Pralus, François, est sacré meilleur chocolatier de Paris par la rédaction deGault et Millau. La boutique roannaise se trouve depuis70 ans dans les rues piétonnes.

Article détaillé :Pralus.
L'ancien restaurantMaison Troisgros à Roanne.

En 1930, unBourguignon,Jean-Baptiste Troisgros, et son épouse Marie reprennent l'Hôtel-restaurant des Platanes, situé devant la gare, qu'ils rebaptisentHôtel Moderne. Devenu lesFrères Troisgros, l'établissement est transféré àOuches, commune proche de Roanne, en 2017. Un second établissement,Le Central (surnommél'annexe) se situe dans le bâtiment mitoyen.

La place en forme de rond-point devant l'ancien restaurant porte le nom deJean Troisgros, décédé en 1983. Elle est ornée d'une œuvre du sculpteurArman qui représente un empilage de fourchettes.

Certaines scènes du film d'Étienne Chatiliez,Le bonheur est dans le pré, avecMichel Serrault etEddy Mitchell, ont été tournées dans le restaurant.

Article détaillé :Troisgros.

Personnalités liées à la commune

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Personnalités nées à Roanne
Jean-Baptiste Nompère de Champagny, duc de Cadore.
Joseph Déchelette parAlbert Dawant (post–mortem d'après photographie).
SculptureEntrée dans le3e millénaire par Michel Granger à Roanne.
Personnalités décédées à Roanne
Personnalités liées à Roanne

Héraldique et logos

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Article connexe :Armorial des communes de la Loire.

Les armoiries de Roanne se blasonnent ainsi :

D’azur au croissant d’argent, surmonté d’une croix de la Légion d’honneur au naturel.

La devise de la ville est « crescam et lucebo » (« je croîtrai et je luirai »).

  • Logo de la ville de Roanne jusqu'en juin 2015.
    Logo de la ville de Roanne jusqu'en juin 2015.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Roanne, il y a une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Entre les communes duRoux et deSaint-Cirgues-en-Montagne, la RD 160 emprunte aujourd'hui letunnel du Roux.
  7. Le site de la Bruyère est surSaint-Romain-le-Puy. Voir« Saint-Romain-le-Puy », surarcheogral-loire.asso.f(consulté en).
  8. Il est à noter que ce baptistère, mis au jour lors de fouilles, se trouve hors d'une citée épicopale, et qu'à cette époque lebaptême (qui était celui des adultes) était lié à unévêque[40].
  9. Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
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Références

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v ·m
Communes de la communauté d’agglomérationRoannais Agglomération
+ de 30 000 habitants
+ de 10 000 habitants
+ de 5 000 habitants
+ de 2 000 habitants
+ de 1 000 habitants
- de 1 000 habitants
- de 500 habitants
v ·m
Les communes les plus peuplées de la régionAuvergne-Rhône-Alpes
(plus de 20 000 habitants -population municipale en 2022)
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 30 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
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