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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Lerivetage est unassemblage de pièces à l'aide derivets. C'est un assemblage définitif, c’est-à-dire non démontable sans destruction de l'attache. Quoiqu'il existedepuis peu[Quand ?] un type de rivet imprimant une liaison de type hélicoïdale, lors du montage, dans son logement, permettant ainsi un démontage et un remontage ultérieur sans destruction du rivet.Un autre procédé beaucoup plus élaboré est le rivetage parfluage radial : ce système est de nos jours le plus fiable des assemblages rivetés.
Ce mode d'assemblage a connu une très large utilisation dans l'assemblage métallique auXIXe siècle avant l'apparition de lasoudure oxy-acétylénique : employé en rivetage « à chaud », il permettait un assemblage très résistant et de faible encombrement. On le trouvait utilisé pour l'assemblage des chaudières, la construction encharpente métallique (bâtiments, ponts, ouvrages d'art, …), montage degrilles, portiques, rails. Il a longtemps été employé en construction navale car les tôles n'étaient pas déformées par la chaleur comme dans le cas du soudage.
Latour Eiffel a été assemblée avec 2 millions de rivets. Le navireNormandie a utilisé 11 millions de rivets.
À cette époque le travail était manuel et la pose d'un rivet demandait le travail de trois personnes : le « chauffeur » qui chauffait le rivet et l'introduisait dans le trou, le « teneur de tas » qui maintenait le rivet avec un outil spécial (le « tas ») et le « riveur » qui, à l'opposé, frappait la partie chaude avec unebouterolle afin de former la tête. Ce travail de frappe manuelle fut remplacé par des marteaux pneumatiques plus performants et nécessitant moins d’effort physique.
Ce genre de rivet comporte dans la partie cylindrique unecharge explosive qui permet d'assembler deux éléments quand il n'est pas possible d'accéder au côté opposé pour le maintenir à l'aide de la bouterolle. Une fois le rivet engagé et maintenu, il est chauffé à 130 degrés environ pour faire exploser la charge et former la seconde tête de rivetage[1].
Le principe des rivets « aveugles » (« rivet pop») a élargi considérablement ses possibilités d'emploi.
De nos jours, le rivetage est largement employé là où il se révèle plus léger, plus fiable et plus rapide à mettre en œuvre que d'autres modes de fixation. Deux exemples extrêmes :
Il est aussi beaucoup utilisé dans l'industrie mécanique et de plus en plus dans l'automobile car peu coûteux par rapport à un assemblage vis-écrou. Les rivetages modernes se font dans des usines spécialisées. De façon générale, ils nécessitent certains calculs pour leur mise en œuvre.