Le clergé orthodoxe : unévêque (près de l'autel, derrière l'iconostase), unprêtre (à gauche) et deuxdiacres (au centre, en vêtements dorés).
Le rite byzantin comporte, à l'instar des autres familles liturgiques comme lerite romain différents éléments qui le constituent. À savoir laDivine Liturgie qui est la célébration de l'eucharistie ; les sept mystères ousacrements qui sont lebaptême, la chrismation (ouconfirmation) et l'eucharistie pour les trois sacrements de l'initiation, lapénitence et l'onction qui sont les deux sacrements de guérison et finalement le couronnement oumariage et l'ordination qui sont les deux sacrements du service ; laLiturgie des Heures formée desmatines, desvêpres, desvigiles et desautres heures ; une année liturgique comportant un calendrier avec des cycles fixes et mobiles des périodes de jeûnes, de fêtes et de commémorations. Il y a aussi des services ditsmineurs tels que les bénédictions, consécrations d'églises, exorcismes, etc.[2].
Tous les services liturgiques sont consignés dans des ouvrages formés de l'ordinaire qui contient les parties fixes et invariables ainsi que du propre qui contient les parties spécifiques à la célébration en cours. Pour la liturgie des Heures, le livre utilisé est l'Horologion. Pour le cycle mobile, trois livres sont utilisés : leTriodion pour le temps decarême, lePentecostarion pour la période dePâques et de laPentecôte ainsi que l'Octœchos pour le reste du temps. Pour les commémorations et fêtes, il y a douze livres, un par mois, appelésMenaion qui contiennent les textes propres à chaque célébration[2].
D'autres Églises ont adopté un calendrier ressemblant (à court terme seulement[2]) aucalendrier grégorien. Ce nouveau calendrier est utilisé pour les fêtes fixes, à la suite d'une décision d'un synode partiellement pan-orthodoxe qui eut lieu en à Constantinople. Il est appelé « nouveau calendrier » ou plus exactement « calendrier julien corrigé ». Elles conservent cependant le calendrier julien pour déterminer la date de Pâques. L'abandon du calendrier julien a provoqué desschismes dans plusieurs de ces Églises avec l'apparition desvieux-calendaristes.
Celles qui adoptèrent le « calendrier julien corrigé » furent :
↑Voir par exemple J.F. Baldovin,The Urban Character of Christian Worship, The Origins, Development, and Meaning of Stational Liturgy (OCA 229), Rome, 1987; M.F. Auzépy,De la Palestine à Constantinople (VIIIe – IXe siècles): Étienne le Sabaïte et Jean Damascène,Travaux et mémoires, 12 (1994), p. 183-218