Cet article est uneébauche concernant lasécurité.

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Unrisque majeur est un événement incertain dont les effets négatifs sont considérables et dont la réalisation est souvent, mais pas toujours, faiblement probable.
Les géographes et de nombreux spécialistes après eux découpent cette notion en trois termes,l'aléa, qui est l'événement incertain lui-même,les enjeux, qui sont les valeurs socio-économiques ou écologiques soumises aux effets de l'aléa quand il survient, etla vulnérabilité, qui fixe le degré plus ou moins grand auquel ces effets détruisent les enjeux. Dans le cas du risque d'inondation fluviale, l'aléa est la crue du cours d'eau, les enjeux sont les personnes et les biens, notamment les immeubles, qui sont établis sur ses rives et donc exposés à l'effet de la crue, qui est le débordement, enfin la vulnérabilité se mesure particulièrement à la hauteur, à la solidité et à l'étanchéité des immeubles face au débordement.
Le risque majeur appartient au domaine du risque collectif ou social, et l'accident par lequel il se réalise implique en général non seulement des dommages élevés en valeur, mais aussi des populations importantes (exemples en France :tempête Xynthia en février- sur la côte Atlantique,inondations de juin 2010 dans le Var,explosion de l'usine AZF à Toulouse en 2001 ; ailleurs :catastrophe de Fukushima en 2011).
Pour des articles plus généraux, voirGestion des risques sociétaux etGestion des risques.
L'ingénieur nucléaire britannique Farmer a réalisé une courbe (appelée courbe oudiagramme de Farmer) qui met en relation par une courbe décroissante la fréquence et la gravité des accidents : les plus fréquents sont les moins graves. Toutefois, comme il a été dit, cette relation inverse n'est pas universelle.
La courbe se découpe en domaines qui peuvent être illustrés sur l'exemple des accidents routiers.
On peut classer les risques majeurs suivant la nature matérielle de l'aléa :
La dangerosité des produits stockés ou utilisés dans certaines entreprises (produits explosifs, combustibles, corrosifs, allergènes, toxiques, radioactifs, etc.) et le risque d'accidents en séries expliquent des enjeux spécifiques en cas d'exposition à une catastrophe naturelle, technologique et/ou météorologique ou à la conjonction de ces trois facteurs.
En France, autour des installations classéesSeveso seuil haut, laloi Bachelot impose certains travaux d'adaptation du bâti dans le cadre desplans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les entreprises (plus de 10.000) installées dans ces zones de prescription de travaux et les écoles disposent dePlans particuliers de mise en sûreté (PPMS). Dans certaines zones à risques s'ajoutent desplans de prévention des submersions rapides.
Enrégion Rhône-Alpes qui concentre dans lavallée du Rhône des zones industrielles exposées à l'aléa risque industriel ainsi qu'à l'aléa inondation et/ou sismique, un guide expérimental a été mis au point à l'attention des industriels, mais aussi d'artisans, PME, et institutions recevant du public ou des enfants[1] par l'Institut des risques majeurs (IRMA) de Grenoble qui leur propose de rédiger unPlan d'organisation de mise en sûreté (POMSE) si elles reçoivent du public (ERP). Ce guide vise à aider les parties prenantes à s'adapter à la disparition de services tels que le téléphone, le chauffage, l'électricité, l'eau potable ou l'arrivée rapide des services de secours. Il a été testé par des maisons de retraite, centres culturels, refuges de haute-montagne.
L'industrie nucléaire dispose de sa propre échelle de risque, l'échelle INES. Cette échelle comporte 8 niveaux, classés de 0 à 7. Le niveau 7 (accident majeur) n'a été atteint qu'à deux reprises dans l'histoire de l'industrie nucléaire, avec lacatastrophe de Tchernobyl en1986 et l'Accident nucléaire de Fukushima en 2011 qui était ce que les Japonais nomment unGenpatsu-shinsai(原発震災?), c'est-à-dire une catastrophe combinant les effets d'un grave tremblement de terre et d'un accident nucléaire (avec fusion multiple de cœurs dans ce cas).
Les risques majeurs, s'ils se réalisent génèrent aussi des couts majeurs. Ils génèrent alors aussi des effets souvent en partie irréversibles aux échelles humaines de temps et d'appréciation.
Des enjeux financiers etassurantiels se posent donc de manière plus aiguë que dans le domaine général de la prévention[2], de lagestion des risques et de la réparation (y compris pénale et judiciaires quand des responsabilités peuvent être établies).
| Concepts associés | |
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| Catégories derisque | |
| Types d'accidents | |
| Moyens | |
| Approches particulières | |