Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Rio de Janeiro

22° 54′ 35″ sud, 43° 10′ 35″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirRio etJaneiro.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour la baie, voirBaie de Guanabara.

Rio de Janeiro
Surnom :Cidade Maravilhosa
(Cité Merveilleuse)
Image illustrative de l’article Rio de Janeiro
Héraldique
Image illustrative de l’article Rio de Janeiro
Rio de Janeiro
Dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du haut : panorama duCentro ; lastatue du Christ Rédempteur sur leCorcovado ; leMont du Pain de Sucre et le quartier deBotafogo ; la plage deBarra da Tijuca avec en fond lePedra da Gávea ; leMusée de Demain avec lePont Rio-Niterói en fond ; letramway deSanta Teresa.
Administration
PaysDrapeau du BrésilBrésil
RégionSudeste
ÉtatÉtat de Rio de Janeiro Rio de Janeiro
MaireEduardo Paes (DEM),
depuis 2021
Code postal20000-000
Fuseau horaireUTC-3
Indicatif021
Démographie
GentiléCarioca, Carioque
Population6 730 660 hab.(2025[1])
Densité5 607 hab./km2
Population de l'agglomération12 661 521 hab.
Géographie
Coordonnées22° 54′ 35″ sud, 43° 10′ 35″ ouest
Altitude380 m
Superficie120 033 ha = 1 200,33 km2
Divers
Site(s) touristique(s)Christ Rédempteur,Mont du Pain de Sucre, Plages deCopacabana et d'Ipanema,Pedra da Gávea,Carnaval de Rio
Fondateur
Date de fondation
Estácio de Sá
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Brésil
Voir sur la carte topographique du Brésil
Rio de Janeiro
Géolocalisation sur la carte :Brésil
Voir sur la carte administrative du Brésil
Rio de Janeiro
Géolocalisation sur la carte :État de Rio de Janeiro
Voir sur la carte administrative de l'État de Rio de Janeiro
Rio de Janeiro
Liens
Site webSite officiel
modifier 

Rio de Janeiro (/ˈʁi.ud(ʒi)ʒɐˈnejɾu/[2]), souvent désignée simplement sous le nom deRio[3], est par sa population ladeuxième ville duBrésil aprèsSão Paulo. Située dans le Sud-Est du pays, elle est la capitale de l'État de Rio de Janeiro après avoir été celle duBrésil jusqu'en 1960. Avec ses 6,5 millions d'habitants dans la ville en 2021[4] (communémentappelésCariocas, la variante Carioques existant aussi en français) et12,62 millions dans l'aire urbaine, Rio de Janeiro est l'une des métropoles les plus importantes ducontinent américain. SurnomméeLa Ville Merveilleuse (Cidade Maravilhosa)[5], elle est mondialement connue pour soncarnaval, ses plages (Copacabana,Leblon etIpanema)[6], sonPain de Sucre, sastatue du Christ Rédempteur au sommet duCorcovado ou encore sonstade du Maracana. Plus importante destination touristique internationale au Brésil, en Amérique latine et dans tout l’hémisphère sud (en 2008)[7], Rio de Janeiro est la ville brésilienne la plus connue à l’étranger, fonctionnant comme un « miroir » national, que ce soit positivement ou négativement. Elle fut successivement la capitale de lacolonie portugaise du Brésil (1763-1808), capitale duRoyaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves, à la suite de l'exil de la cour du Portugal lors de l'invasion de ce pays par les troupes napoléoniennes (1808-1821), puis de l'empire du Brésil (1822-1889), de laRepública Velha (1889-1930), de l’Estado Novo (1937-1945) et du début de la Deuxième République jusqu'en1960 et au déplacement de la capitale àBrasilia. Une partie de la ville a été désignée site dupatrimoine mondial par l’UNESCO le1er juillet 2012[8],[9].

Rio de Janeiro est considérée comme uneville mondiale et est l'un des principaux centres culturels, économiques et financiers du Brésil[10]. Elle possède le second PIB du pays[11] et abrite le siège des principales compagnies pétrolières (Petrobras) et de médias (Grupo Globo) du Brésil[12]. La ville a accueilli lesJournées mondiales de la jeunesse 2013, les Coupes du monde de football de1950 et de2014 et enfin, en2016, lesJeux olympiques d'été[13].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Rio de Janeiro désigne à l'origine labaie de Guanabara, nom donné le parGaspar de Lemos etGonçalo Coelho[14], capitaines de la flotte de l'explorateur portugaisPedro Álvares Cabral, premiers Européens au Brésil.

Selon certains historiens[15], le nom initial étaitRia de Janeiro « baie de janvier », puis une confusion se produisit entre le motria, qui à l'époque pouvait désigner unebaie ou unbras de mer, etrio « rivière ». Par la suite, le nom de la baie fut fixé sous la formeRio de Janeiro « rivière de janvier ». Selon d'autres, c'estAmerigo Vespucci qui, lors de son3e voyage d'exploration enAmérique du Sud, aurait pris la baie de Guanabara pour l'embouchure d'un fleuve auquel il attribua le nom du mois[16],[17].

La ville fut fondée en 1565 sous le nom deSão Sebastião do Rio de Janeiro[18] qui se traduit parSaint-Sébastien du fleuve de janvier[18]. Mais très viteRio de Janeiro et mêmeRio vont s'imposer dans l'usage[18]. On trouve enfrançais une variante, aujourd'hui archaïque :Riogénaire[19].

Les habitants de la ville sont desCariocas Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, mot venant dutupi mais dont le sens originel est controversé. Les habitants de l'État de Rio de Janeiro sont, eux, desFluminenses ("fluviaux", d'après le latinflumen "fleuve").

Histoire

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Chronologie de Rio de Janeiro.

Époque précolombienne

[modifier |modifier le code]

Le littoral de l'État actuel de Rio de Janeiro a été habité initialement par desAmérindiens dugroupe linguistiquemacro-jê. Vers l'an1000, la région est conquise par des locuteurs d'unelangue tupi, provenant de l'Amazone. LesTamoios, aussi connus commeTupinamba, vivent autour de la baie de Guanabara auXVIe siècle, lorsque les Portugais arrivent dans la région[20].

Les premiers Européens (1502-1555)

[modifier |modifier le code]

Le site actuel de la ville de Rio de Janeiro a été accosté par des européens pour la première fois le par les explorateurs portugaisGaspar de Lemos etGonçalo Coelho[21], accompagnés parAmerigo Vespucci qui voit la baie comme l'embouchure d'un fleuve qu'il nomme "fleuve de janvier" :Rio de Janeiro[22].

Le trajet qu'il suit alors n'est pas attesté, mais Vespucci prétend avoir continué vers le sud. Il aurait ainsi aperçu le1er janvier 1502 la baie de Guanabara (Rio de Janeiro) et serait descendu jusqu'au niveau duRío de la Plata, ce qui ferait de lui le premier Européen à avoir découvert cet estuaire (Juan Díaz de Solís ne l'atteindra qu'en 1516)[23].

À cette époque, le site était habité par desAmérindiensTamoyos qui établirent rapidement un commerce de troc avec lesEuropéens. D'importantes relations commerciales se développèrent, notamment grâce à la profusion d'arbres dePernambouc au bois rouge « couleur de braise » (en portugaisbrasa), oubois-brésil (en portugais « Pau Brasil »), qui a donné au pays son nomBrasil (Brésil en français).

Les relations entre Amérindiens etPortugais n'étaient toutefois pas toujours pacifiques, les Portugais ayant la coutume de prendre les Amérindiens pour en faire des esclaves. En outre, certaines tribus organisaient souvent des ritesanthropophagiques. De plus, les Amérindiens commerçaient également avec lesFrançais qui avaient des visées coloniales auBrésil.

Après quelques tentatives d'établissement européen de différentes nations, la ville est officiellement fondée le par le conquistador portugaisEstácio de Sá sous le nom de « São Sebastião do Rio de Janeiro » au niveau de l'isthme entre lemont du Pain de Sucre et lemont Cara de Cão[24].

Rivalités et essor économique (1555-1763)

[modifier |modifier le code]
La page « France antarctique » contient une description détaillée des rivalités entre Français et Portugais entre1555 et1567, jusqu'à la fondation de la ville de Rio de Janeiro.
Carte française de labaie de Guanabara en 1555.

Durant leXVIe siècle, de fréquentes attaques menées par les pirates et les corsairesfrançais ravagèrent une partie de la région. En1555, l'amiralVillegagnon reçut le commandement de la flotte mise à la disposition deGaspard de Coligny parHenri II pour installer unecolonieprotestante auBrésil où les protestants français pourraient exercer librement leur religion. Villegagnon construisit leFort Coligny et s'installa sur une île dans la baie de Guanabara, qu'il appela laFrance antarctique. Cette histoire fait l'objet du récit de voyage deJean de Léry,Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil, ainsi que du romanRouge Brésil deJean-Christophe Rufin. De nos jours, cette île, où se situe le bâtiment de l'École de laMarine de Guerre brésilienne, s'appelle encore « ilha de Vilegagnon ».

Toutefois, les Portugais voulant à tout prix empêcher des établissements étrangers sur leur territoire, leur roi envoya un chevalier,Mem de Sá, afin d'expulser lesFrançais. Il détruisit leFort-Coligny et les Français furent chassés de la baie de Guanabara — mais restèrent dans la région. Ce n'est qu'en1565, après deux années de luttes entre les flottes des deux pays, qu'Estácio de Sá, un neveu de Mem, fonda la ville telle qu'on la connaît aujourd'hui. Les Français restèrent dans la région de Rio de Janeiro jusqu'en1572, date des derniers combats qui eurent lieu àCabo Frio.

Fundação da Cidade do Rio de Janeiro, parFirmino Monteiro (1855-1888).

La victoire du chevalierportugaisEstácio de Sá, le, marque la fondation de la ville de « São Sebastião do Rio de Janeiro » (« saint Sébastien du fleuve de janvier ») en l'honneur du roiSébastienIer de Portugal et du saint fêté le jour de sa naissance. Saint Sébastien, qui reste le patron de la ville, y est fêté chaque année.

Vers la fin duXVIe siècle, la couronneportugaise traita le village comme une position stratégique pour le transitatlantique des navires entre leBrésil, lescoloniesafricaines et l'Europe. Plusieurs forteresses furent construites et une alliance fut conclue avec les tribus indigènes pour défendre lescolonies des invasions. On fonda, par exemple, dans le voisinage de Rio,Niterói, afin de veiller à la défense de la cité. Les quais de Rio et leMorro do Castelo (pt) (« colline du château », enfrançais), dont lechâteau imitait leschâteaux fortifiésmédiévaux, formèrent les premières grandes défenses de la ville. Rio de Janeiro était réellement menacée par les nombreuses invasions des flibustiersfrançais ethollandais.

Articles détaillés :Raid sur Rio de Janeiro (1711) etRené Duguay-Trouin.

En effet, le, alors que la France était en pleineguerre de Succession d'Espagne (le Portugal est alors allié de l'Angleterre en lutte contre la France),René Duguay-Trouin, à la tête d'une expédition de 15 navires et 6 000 hommes, s'empara de la ville de Rio de Janeiro. Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables : la ville était défendue par 7 vaisseaux de guerre, 7 forts et 12 000 hommes. Il débarqua, incendia l'escadre portugaise, força le gouverneur à la capitulation, obligea la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1 000 prisonniers français (capturés lors d'unepremière bataille l'année précédente).

La ville connut son essor pendant leXVIIIe siècle avec la découverte d'or et dediamants dans la région voisine duMinas Gerais vers1700, devenant un site portuaire plus utile pour l'exportation des richesses queSalvador de Bahia. C'est pour des raisons logistiques que l'administration coloniale portugaise en Amérique s'établit en1763 à Rio, qui devint lacapitale duBrésil à la place deSalvador de Bahia.

Une capitale européenne (1763-1821)

[modifier |modifier le code]
Carte de la ville de Rio de Janeiro en 1820, alors capitale duRoyaume-Uni de Portugal, du Brésil et des Algarves, avec le transfert de la cour au Brésil.

La ville demeura unecapitale coloniale jusqu'en1808. En raison de l'invasion du Portugal par les troupes deNapoléon, la famille royaleportugaise (la reineMarieIre, le princeJean et son filsPierre) et la plupart des nobles deLisbonne fuirent auBrésil et s'installèrent à Rio de Janeiro. Lacapitale du royaumeportugais fut donc transférée deLisbonne à Rio de Janeiro, qui devint ainsi l'unique capitale européenne située à l'extérieur du continent européen[25]. L'arrivée soudaine de centaines de nobles portugais entraîna un manque d'espace physique et de structure urbaine, et eut comme conséquence le renvoi des habitants de leur propre logement. Bien qu'ils fussent majoritairement repartis auPortugal en1821, les nobles portugais ouvrirent davantage le port de Rio (et leBrésil) au marché international (notammentbritannique). Le Brésil fut élevé par ailleurs au statut de Royaume uni à la couronne du Portugal[26],[27].

La capitale de l'empire du Brésil (1822-1888)

[modifier |modifier le code]
Marché auxesclaves deValongo (pt) en 1824.

Le, le prince régentPierreIer (qui devient plus tardPierre IV du Portugal) proclama l'indépendance de l'empire du Brésil et conserva Rio de Janeiro commecapitale. La couronne restant entre les mains de la maison royale desBragance, cet événement tenait plus du partage en deux de l'Empireportugais que d'un véritable mouvement indépendant comme on pouvait en voir enAmérique du Sud à la même époque. Lamonarchie, s'appuyant sur le peuple pour contrebalancer les riches latifundiairesbrésiliens, devint constitutionnelle en1824. En1831, sous la pression des élites propriétaires, l'empereur PierreIer abdiqua en faveur de son fils, alors âgé de cinq ans.Pierre II s'engagea dès lesannées 1850 à lutter contre l'esclavage, dont il interdit la pratique. La culture ducafé prit de l'ampleur et augmenta l'importance des propriétaires terriens, notamment ceux deSão Paulo. Sous son règne, Rio profita de développements majeurs en matière de gaz, de plomberie, debarrages hydroélectriques, detéléphone et detélégraphe. Continuant à lutter contre l'esclavagisme, l'Empire proclama en1871 que les enfants d'esclaves seraient désormais libres à la naissance. L'esclavage brésilien fut donc condamné à long terme. Cependant, la loi dite « Áurea » (« loi d'or ») de1888 de laprincesse Isabelle, fille dePierre II, abolissant totalement l'esclavage au Brésil, souleva la résistance des propriétaires, qui s'engagèrent alors dans une lutte armée pour renverser le régime. La libération desesclaves entraîna une importante migration depuis les campagnes vers les villes. La premièrefavela (« bidonville ») de Rio fut construite sur les hauteurs duMorro da Providência (pt) (« colline de la Providence »). Ses habitants étaient pour la plupart des militairesnoirs qui s'étaient battus pour leur liberté àSalvador de Bahia et qui tentèrent de profiter des opportunités qu'offrait Rio.

Capitale de la république des États-Unis du Brésil (1889-1960)

[modifier |modifier le code]
Vue panoramique parMarc Ferrez, 1889.

Les propriétaires terriens renversent l'empereurPierre II et son empire en1889. Après ce coup d'État, la République, sous la présidence du maréchalDeodoro da Fonseca, fut aux mains des classes dirigeantes détenant le pouvoir économique, qui refusaient l'organisation d'élections libres et maintenaient par la force leur emprise politique. Ils gardèrent Rio de Janeiro commecapitale. Cette république qui perdura de 1889 à1930, est communément appelée « républiquecafé com leite » (« café au lait ») puisqu'elle s'appuyait sur les industries cafetières deSão Paulo et laitières-bovines duMinas Gerais, la fin de l'esclavage ayant entraîné une diminution du pouvoir de l'industriesucrière du Nord-Est (Nordeste) au profit de l'industrie cafetière du Sud-Est et de l'État de São Paulo. D'ailleurs celui-ci monopolisa le pouvoir centraloligarchique, aux mains des grands propriétaires, dans laquelle la classe moyenne grandissante poussa au changement. En1917, le Brésil s'allia aux puissances de laTriple-Entente lors de laPremière Guerre mondiale. L'accroissement du commerce permit celui d'une classe moyenne mais qui resta soumise à l'oligarchie cafetière, tout en s'y opposant sur les questions sociales et politiques. Le renouveau économique d'après-guerre ne dura pas longtemps au Brésil. Lacrise économique éclata en1922 et desgrèves populaires eurent lieu en1924 ainsi que des manifestations dans la ville de Rio. La République "café au lait" répondit par l'établissement de laloi martiale. Lacrise de 1929, ruinant ses marchés extérieurs, dévasta le pays et sema le discrédit sur l'oligarchie propriétaire et son gouvernement. Dans les années 1920, le maire de Rio de Janeiro, Carlos Sampaio, prit prétexte d'une épidémie de grippe pour raser lesfavelas, qu’il voyait comme une scorie urbaine.

LePalácio da Fazenda construit durant la dictature.

La république fut renversée par lecoup d'État du qui vit l'arrivée au pouvoir deGetúlio Vargas en qualité de nouveauprésident de la République dès1934. Cet événement permit la montée de la classe moyenne.Vargas établit un État et un exécutif forts, plus centralisés, accorda au pays ledroit de vote universel, levote des femmes et le vote à bulletin secret. Il devintdictateur en1937 et, après avoir soutenu les puissances de l'Axe durant laSeconde Guerre mondiale, le Brésil céda à la pression desÉtats-Unis et s'engagea aux côtés desAlliés en envoyant un corps expéditionnaire durant la reconquête de l'Italie (bataille du mont Cassin).Vargas abandonna le pouvoir en1945. Cependant, plusieurs dirigeantsnazis trouvèrent refuge au Brésil, et dans la ville de Rio plus précisément, afin d'éviter leprocès de Nuremberg.Vargas parvint à revenir au pouvoir de1951 à1954. Accusé, discrédité et acculé, il se suicida à Rio de Janeiro.

Vitrine internationale du Brésil (1960 à nos jours)

[modifier |modifier le code]

En 1955,Juscelino Kubitschek fut élu président du Brésil. Une de sespromesses électorales était de bâtir une nouvelle capitale, projet maintes fois proposé, mais toujours ajourné. Il lança donc l'idée deBrasilia comme capitale censée devenir la vitrine moderne de la destinée du Brésil, afin de mettre fin à la rivalité historique entre Rio de Janeiro (capitale politique et culturelle) etSão Paulo (capitale économique). Kubitschek fit construire cette nouvelle ville dont le coût fut énorme. Le, lacapitale du Brésil fut officiellement transférée de Rio de Janeiro àBrasilia.

En 1960, Rio devint la capitale de l'État de Guanabara. Cependant, pour des raisons à la fois administratives et politiques, un décret présidentiel d'Ernesto Geisel, connu sous le nom de « fusão » (« fusion » en français), remplaça le statut fédératif de la ville et l'intégra à l'État de Rio de Janeiro en1975. Encore aujourd'hui, certains Cariocas réclament un retour à l'autonomie municipale.

Le Musée de Demain (2015).

Même si Rio a perdu de nos jours la place occupée jadis en matière politique et économique, elle demeure la vitrine touristique et culturelle du Brésil. En2013, elle a accueilli lesJournées mondiales de la jeunesse, puis en2014 la finale de laCoupe du monde de football, enfin en2016 lesJeux olympiques d'été. Ces évènements se sont accompagnés de grands travaux d'infrastructures, de réhabilitation de certains quartiers tandis que plusieursfavelas sont « pacifiées » (reprises en main par la police et l'armée). Mais le coût de tels travaux ainsi que l'absence de concertation ont suscité desprotestations de la population, comme au printemps 2013. De plus, les problèmes de criminalité persistent malgré les opérations de reprise de contrôle du territoire par l'Etat[28].

Géographie

[modifier |modifier le code]
Le quartier de Rocinha, la plage d'Ipanema et quelques collines à Rio de Janeiro en 2018.
Carte
Les limites communales de Rio de Janeiro et celles de ses communes adjacentes.

Géologie

[modifier |modifier le code]
Lever de Soleil sur leCorcovado et lePain de Sucre.
Image satellite de Rio de Janeiro en 2011.

La ville est localisée sur la côte atlantique au sud-ouest du Brésil, au sud ducraton de São Francisco, dans lebouclier Atlantique (en)[29]. Cebouclier a subi plusieurs bouleversementstectoniques qui ont résulté en collines, montagnes et vallées caractérisant la côte de Rio. Cette tectonique est attribuée à plusieurscycles orogéniques marqués par unplutonisme de granites[30]. Le « Pão de Açucar » (le « Pain de Sucre ») et le « Corcovado » sont de bons exemples du résultat de cesmouvements tectoniques avec la mise en place de pitons de granite désquamés.

Site

[modifier |modifier le code]

Rio s'étend sur 1 200 km2[31] à l'ouest de la baie de Guanabara. La ville s’est développée sur d’étroites plaines alluviales comprimées entre montagnes et collines (appeléesMorros)[livro 1]. La ville se compose d’accidents géographiques variés tels que desmassifs, desbaies, des îles, des lagunes, des montagnes, des rivières et des collines.

Reliefs

[modifier |modifier le code]

Rio de Janeiro est basée sur trois grands massifs : la Pedra Branca, qui traverse la ville dans le sens est-ouest (où est le point culminant de la municipalité, le pic de Pedra Branca, de 1 024 mètres) ; Gericinó au nord (avec le pic Guandu,900 mètres) ; et celui de Tijuca (ou Carioca), sur lequel se trouvent des collines et des sommets célèbres, certains couverts d’une végétation luxuriante, d’un grand intérêt touristique : lepic de Tijuca,Pedra da Gávea (842 m),Corcovado (704 m),Dois irmãos (533 m) etPain de Sucre (395 m), à l’entrée de la baie.

Littoral et plages

[modifier |modifier le code]
Une plage de Rio de Janeiro, avec lemont du Pain de Sucre sur la gauche. Avril 2016.

Le littoral de Rio est long de197 kilomètres et comprend plus d’une centaine d’îles occupant 37 km2, et il se déploie sur trois côtés : face à labaie de Sepetiba, face à l’océan Atlantique et face à la baie de Guanabara. La côte de la baie de Sepetiba est sablonneuse, basse et peu découpée. La côte de la baie de Guanabara est très découpée, basse, comportant de nombreuses îles (comme celle du Gouverneur avec 29 km2 ou celle dePaqueta)[livro 1]. Labaie de Guanabara est profonde de 30 kilomètres. Son entrée est gardée par deux forts desXVIIe et XIXe siècles. Il est facile de traverser la baie de Guanabara pour se rendre à Niterói ou dans les îles, d'où l'on découvre une vue magnifique de la ville de Rio et des montagnes luxuriantes qui la sertissent. L'étape la plus intéressante est l'île de Paquetá, une des84 îles de la baie, où le paysage n'a pas changé depuis leXIXe siècle. Dans cette île, les voitures ne sont pas autorisées. La plus grande de toutes est l'Ilha do Governador (« Île du Gouverneur »), où est situé l'aéroport international Antônio Carlos Jobim.

La côte atlantique, moins découpée, présente une alternance considérable, parfois à une certaine hauteur, au contact des branches côtières des massifs de Pedra Branca et de Tijuca, ou basse, un tronçon à travers lequel s’étendent les plages intégrées au paysage urbain. Les principaleslagunes de la ville sontMarapendi,Jacarepaguá etRodrigo de Freitas. Elles se sont formées dans les basses terres, beaucoup de terrains marécageux n'étant pas encore complètement drainés.

Végétation

[modifier |modifier le code]

Les forêts tropicales recouvrent plus de 90 % du territoire de Rio. Une grande proportion de ce territoire fut dévastée par l'urbanisation et les plantations (café,sucre). Les rares sites préservés de toute trace humaine se trouvent en général sur les pics des chaînes de montagnes. La ville de Rio jouit également de la plus grande forêt urbaine du monde[32], la « Floresta da Tijuca », un vestige de laForêt atlantique (Mata atlântica) qui fut préservée à l'intérieur même de la ville. La rivière la plus importante de Rio est la « Paraíba do Sul » qui provient deSão Paulo et qui marque la frontière entre l'État de Rio de Janeiro et celui duMinas Gerais.

Climat

[modifier |modifier le code]

La ville de Rio est située dans lazone tropicale. En effet, letropique du Capricorne se situe seulement à quelques degrés au sud de Rio. Le climat y esttropical desavane avec hiver sec avec certains changements locaux dus à l'altitude[33]. Il est classé Aw dans laclassification de Köppen car toutes les températures mensuelles moyennes sont supérieures à18 °C. De plus, les précipitations du mois le plus sec sont inférieures à 60,0 mm et à [100 - (précipitations annuelles mensuelles)/25]. En effet, les mois de juillet et août sont les plus secs avec 40,0 mm et leurs précipitations sont inférieures à (100 - 1 090,0 mm / 25) soit 56,4.

La température annuelle moyenne est de24 °C et les précipitations sont d'environ 1 200 mm par an. La ville se situant dans l'hémisphère sud, la saison estivale dure dedécembre àmars et est plus humide que la saison hivernale qui, elle, dure dejuin àseptembre.

Relevé météorologique de Rio de Janeiro
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)23,323,523,321,920,418,718,418,919,220,221,422,421
Température moyenne (°C)26,326,62624,422,821,821,321,822,222,92425,323,8
Température maximale moyenne (°C)30,130,229,427,826,425,22525,525,42627,428,627,3
Record de froid (°C)151714121064671110144
Record de chaleur (°C)43434240393637404342424444
Précipitations (mm)130120130100705040406080901301 090
Source : INMET (moyenne 1961-1990)


Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]
Une place, ses passants et vendeurs de rue.

Rio est la plus grande ville duBrésil aprèsSão Paulo[34]. Ses habitants (appelésCariocas) sont environ 6 500 000 (selon les chiffres de2017) et occupent un territoire de 1 256 km2. La région métropolitaine de la ville est estimée abriter entre 10 et 12 millions de personnes.

Évolution démographique à Rio de Janeiro
19912000200520102017
5 480 7685 857 9046 094 2006 320 4466 520 270
Référence :City Population[35]

.

Répartition ethnique

[modifier |modifier le code]
Répartition ethnique à Rio de Janeiro
EthniePourcentagesNombres
Blancs51,263 239 888
Pardos[a]36,692 318 675
Noirs11,2708 148
Asiatiques0,7345 913
Indigènes0,035 981
NSP0,011 842
Source:IBGE 2010[36].

Bien que la plupart des cariocas soient d'ascendanceportugaise ouafricaine, plusieurs vagues d'immigration ont contribué à constituer la population de l'ancienne capitale duBrésil. Ainsi, des communautésitaliennes,libanaises,allemandes,espagnoles,juives ou encorejaponaises coexistent dans ses différents quartiers.

LaConstitution interdit et condamne ladiscrimination raciale sous toutes ses formes. L’article1er de laConstitution de1988 précise que le Brésil « constitue un État démocratique de droit [qui] a pour fondements […] la dignité de la personne humaine ». De plus, l’article 5 de la Constitution précise même que la pratique duracisme constitue une infraction pour laquelle il ne sera autorisé aucunelibération sous caution et entraînera une peine deréclusion.

Religion

[modifier |modifier le code]
Religions à Rio de Janeiro
ReligionPourcentageNombre
Catholicisme51,093 229 192
Protestantisme23,371 477 021
Sans religion13,59858 704
Spiritisme5,90372 851
Umbanda etCandomblé1,2972 946
Judaïsme0,3421 800
Source:IBGE 2010[37].

La population brésilienne dans son ensemble est sans doute la plus fervente ducontinent américain, 90 % de ses habitants déclarent pratiquer activement une religion et plus de 97 % qu'ils croient en unDieu et une religion[38].

Le catholicisme a été la principale religion du pays dès leXVIe siècle avec l'arrivée des Portugais et beaucoup d'églises construites par les colons existent toujours. En 2010, alors que les catholiques forment environ 63 %[réf. nécessaire] de la population du pays, seulement 50 % des habitants de Rio de Janeiro se disent catholiques[38].

En2011, la ville a été choisie par le papeBenoît XVI auxJMJ de Madrid pour accueillir lesJournées mondiales de la jeunesse en2013[39].

Dans les favelas, les pratiquants decandomblé subissent régulièrement des persécutions de la part des trafiquants et des évangélistes, leurs lieux de culte sont détruits, particulièrement après l'arrivée au pouvoir deJair Bolsonaro[40].

Quartiers

[modifier |modifier le code]
La ville de Rio de Janeiro est divisée en quatre zones géographiques : le centre (rouge), lazone sud (orange), la zone nord (bleu) et la zone ouest (vert).

La ville est généralement divisée en quatre zones géographiques :

Pluralité des constructions dans le centre,Rua Acre.
Immeubles rénovés ou dégradés deLapa et art urbain.

Favelas

[modifier |modifier le code]
Favela deVidigal.

Près de 25 % de la population, soit 1,5 million de personnes, vit dans des bidonvilles, appelésfavelas au Brésil[41]. Lesfavelas poussent à un rythme soutenu car elles regroupent la population la plus pauvre composée des nouveaux arrivants, de familles sans travail, de marginaux mais aussi et surtout de travailleurs pauvres. C'est donc le point de chute de tous ceux qui n'ont pas accès auxlogements sociaux. « Les habitants des favelas sont la main-d’œuvre de Rio, et servent de travailleurs informels, femmes de ménage, caissières, ouvriers journaliers, vendeurs de rue… »[42].

Leurs habitats, souvent concentrés sur les pentes escarpées des collines, est un amalgame de matériaux de fortune récupérés sur les dépôts d'ordures au fur et à mesure des besoins. Cette situation engendre de nombreux accidents lors desglissements de terrain faisant suite la plupart du temps à de fortes précipitations. Celles-ci minent les fondations et font alors glisser des blocs entiers de maisons.

La plupart des maisons des favelas ont deux ou trois pièces, avec cinq à huit habitants. L'insalubrité de certaines habitations pose aussi problème : « Dans la favela, la plupart des maisons ont peu de fenêtres, ce qui empêche une bonne circulation de l'air, l'entrée de la lumière du jour et favorise la propagation de maladies respiratoires », souligne Patricia Canto, pneumologue de l'École Nationale de Santé Publique de Rio[41].

Leur apparence chaotique cache pourtant une organisation précise et très hiérarchisée de l'espace, des règles et des usages. Le pouvoir étant souvent entre les mains desgangs et desnarcotrafiquants qui y ont élu domicile ou de milices parapolicières. De ce fait, les favelas sont aussi le théâtre de violences, souvent dues au trafic dedrogue et à des guerres de gangs. Ville dans la ville, la favela fait peur à qui ne l'habite pas. Cependant, depuis que le Brésil s'est vu offrir l'organisation de laCoupe du monde de football de 2014 et celui desJeux olympiques d'été de 2016 pour la ville de Rio, les pouvoirs publics brésiliens ont décidé d'utiliser des moyens militaires pour déloger les narcotrafiquants avec un certain succès, comme notamment àVila Cruzeiro (pt) à Rio en novembre2010[43].

Des968 favelas de Rio[44],Ladeira dos Tabajaras,Santa Marta (pt),Mangueira,Morro do Borel,Cidade de Deus,Vidigal,Rocinha etBento Ribeiro sont les plus connues.

Le,22 personnes meurent dans l'effondrement de deux immeubles dans le quartier populaire de Muzema[45].

Économie

[modifier |modifier le code]
Centro, le quartier d'affaires de la ville.

Même si son poids économique ne surpasse pas celui deSão Paulo, la ville de Rio demeure la seconde ville économique en importance duBrésil[11]. Elle collabore pour un peu plus de 10 % duPIBbrésilien. Elle représente donc le moteur de l'économie de l'État de Rio de Janeiro dont elle est lacapitale.

Sur le plan social, 16,7 % des habitants gagnent moins de 497 reais (80 euros) par mois et 7,9 % des foyers sont en situation d’insécurité alimentaire, selon les données de 2024[46].

Le tourisme est une grande force économique[47], grâce aux plages de la ville de Rio mais aussi de l'État de Rio — à la « Região dos Lagos » (Cabo Frio,Búzios), au nord de la capitale ; ou à « Côte Verte » (Angra dos Reis,Paraty), au sud. À l'intérieur, à la montagne, les villes dePetrópolis,Nova Friburgo etTeresópolis sont les plus connues.

Jouissant d'un grand potentiel touristique, l'État de Rio dispose également de parcs industriels performants. C'est également à quelques kilomètres de la capitale que se concentrent les plus grandes réservespétrolières du pays (les villes deCampos etMacaé). De plus, la ville s'est spécialisée dans lamétallurgie, lasidérurgie, lamécanique, lachimie, l'agroalimentaire, lepapier, l'extraction minière et laconstruction navale. Mais ce sont vraiment les activitéstouristiques (la ville est la première destination enAmérique du Sud),bancaires etaudiovisuelles (troisième producteur mondial après lesÉtats-Unis et leJapon dans le domaine dutélévisuel) qui sont le fer de lance de l'économie carioca.

Le maire de la ville,Marcelo Crivella (Parti républicain brésilien - conservateur), réduit à hauteur de 2,2 milliards de réais (environ500 millions d’euros) les investissements dans le secteur de la santé depuis son entrée en fonction, en 2017. La situation des hôpitaux est critique en 2019, en raison du manque de matériel et de personnel soignant. Des patients atteints de maladies chroniques doivent parfois attendre des mois avant d’obtenir leurs traitements et les files d’attente aux urgences ne cessent de s’allonger[48].

La situation financière de la ville est également préoccupante : personnels soignants, fonctionnaires et employés d’entreprises prestataires de services des hôpitaux municipaux déclarent une grève en en raison de salaires impayés. La mairie décide alors d'entrer en cessation de paiements « jusqu’à nouvel ordre ». La mesure serait « ponctuelle » et pourrait « être annulée à tout moment », selon les autorités[48].

D'après le parquet de Rio, le budget alloué aux dépenses publicitaires pour promouvoir la gestion de la municipalité ont presque doublé en 2019 par rapport à l’année précédente[48].

Industrie

[modifier |modifier le code]

La plupart des activités industrielles de l'État de Rio se concentrent dans lasidérurgie (Companhia Siderúrgica Nacional — àVolta Redonda), lamétallurgie (Álcalis — àArraial do Cabo), leraffinage du pétrole (raffinerie deDuque de Caxias ou celle dePetrobrás) ainsi que l'automobile (les usines deVolkswagen, àResende et du groupePSA, àPorto Real). En plus de ses grandes entreprises, implantées sur le territoire de l'État de Rio (on y dit territoirefluminense), d'autres sociétés de moindre importance, mais essentielles au développement de la région se sont implantées à Rio. Ainsi, les entreprisespharmaceutiques, destransports, depresse et d'imprimerie (Globo), duciment, deverre ou encore detextile sont les plus compétitives non seulement dans la région mais également à l'échelle nationale.

Agriculture

[modifier |modifier le code]

De nos jours, l'agriculture est une activité peu développée à Rio, tant en volume qu'en valeur. Le phénomène de modernisation agricole à partir desannées 1970 dans le pays modifia la nécessité du développement de l'économie primaire.

Toutefois, la principale activité agricole est la culture de lacanne à sucre, au nord de l'État de Rio, à la ville de Campos. La culture de latomate, duriz, de lafève, dumaïs, de lapomme de terre, de l'orange et de labanane contribuent également à l'économie locale. Pour des raisons stratégiques, la ville de Rio semble avoir misé sur le développement dutourisme et des industries secondaires.

Pétrole

[modifier |modifier le code]

Les principaux produits minéraux extraits sont lessels marins, lecalcaire et lemarbre. En1974, dupétrole fut découvert sur le littoral et dans les eaux profondes au large de labaie de Guanabara. D'importantes installations deplates-formesoff-shore pétrolières ont été aménagées alors dans la région. Aujourd'hui, la grande région métropolitaine carioca est la région la plus productive en matière de pétrole au pays, représentant ainsi environ 65 % de la production nationale de pétrole exploité par la compagnie nationale Petrobras. Avec ses 52 600 m3 et ses techniques de forage en profondeur détenant des records (près de 2 km), sa capacité de plus de 330 000 barils par jour, ce site est le plus compétitif du pays.

Port

[modifier |modifier le code]

Leport de Rio de Janeiro est situé à l'Ouest de la baie de Guanabara. Il est l'un des plus actifs du pays.

Éducation

[modifier |modifier le code]

La ville de Rio de Janeiro, ainsi que celle deSão Paulo, sont parmi les plus avancées dans le domaine de l'éducation. De nombreuses grandes écoles et universités nationales ont choisi de s'implanter à Rio telles que l’université fédérale de Rio de Janeiro, la plus grande du pays[49], ou l'Université pontificale catholique de Rio de Janeiro. La ville compte nombre d'universités et d'instituts de recherche, le ministère de l'Éducation a recensé près de99 établissements d'enseignement supérieur à Rio[50].

Principaux sites touristiques

[modifier |modifier le code]

Pain de Sucre (Pão de Açúcar)

[modifier |modifier le code]
LePain de Sucre.

LePain de Sucre est un pic rocheux à l'altitude de395 mètres et à la forme si singulière qui a toujours été le symbole de Rio. Les Indigènes l'appelaient autrefoisPau-nd-Acuqua, ce qui signifie « haut promontoire pointu et isolé ». Pour les Portugais, cela sonnait commepão de açúcar, et le pic lui-même leur rappelait la forme de ces moules d'argile utilisés pour faire des pains de sucre. Le nom portugais est resté. À l'ouest, on peut découvrir des panoramas de toute beauté, où s'étendent les plages deLeme,Copacabana,Ipanema etLeblon, bordées par les montagnes. À vos pieds, vous apercevrez les quartiers deBotafogo et deFlamengo avec leCorcovado surmonté du Christ Rédempteur. Quelle que soit l'heure, la vue depuis lePain de Sucre est splendide.

Corcovado

[modifier |modifier le code]
Christ Rédempteur au sommet duCorcovado.

La célèbrestatue du Christ Rédempteur (Cristo Redentor), bras en croix, se dresse sur le pic duCorcovado d'une hauteur de710 mètres et que l'on peut apercevoir de tous les quartiers de Rio. La statue mesure38 mètres de haut. De simple monument religieux à ses débuts, elle est devenue au fil des ans un des emblèmes reconnus internationalement de la ville. L'œuvre, datant de1931, est due à la collaboration du sculpteur françaisPaul Landowski et de l'architecte brésilienHeitor da Silva Costa. En2007, la statue du Christ Rédempteur a été choisie comme l'une desSept nouvelles merveilles du monde[51] par des internautes allant voter sur un site web indépendant et par téléphone ; le soutien à la candidature brésilienne à cette élection avait fait l'objet d'une campagne de soutien privée puis publique[b],[c]. Autour du Corcovado s'étend la magnifiqueforêt de Tijuca qui s'avance presque jusqu'au cœur même de la ville.

Copacabana et Ipanema

[modifier |modifier le code]
LeCopacabana Palace se trouve sur l'Avenida Atlântica (l'avenue Atlantique) face à la célèbre plage deCopacabana.

Copacabana et son prolongement au nord, le Leme, avec ses six kilomètres de longueur qui décrivent une courbe parfaite reste certainement la plage préférée des étrangers. C'est dans lesannées 1920 qu'elle acquit sa notoriété, avec la construction, en1923 du prestigieuxCopacabana Palace, le seul hôtel de luxe de toute l'Amérique latine à l'époque. En été, sa population se compte par centaines de milliers. Les vendeurs de boissons, de lotions solaires, de chapeaux, de sandales et de cerfs-volants arpentent la plage à longueur de journée.

Plage d'Ipanema, immortalisée par la chansonGarota de Ipanema (The Girl From Ipanema) deTom Jobim et deVinícius de Moraes.

La plage d'Ipanema se situe dans le quartier résidentiel le plus sélect de la ville. Aujourd'hui,Ipanema est le centre de la mode et de la sophistication. Les plus luxueuses boutiques de Rio bordent les rues d'Ipanema et de Leblon. La plage d'Ipanema, moins étendue que celle deCopacabana, est le lieu de rendez-vous de la jeunesse dorée de Rio (Poste 9) et de lacommunauté homosexuelle. Moins animée et moins bruyante queCopacabana, Ipanema est sans doute la plus romantique des vingt-cinq plages que compte Rio.

Au sud d'Ipanema, s'étendent des plages plus isolées et donc mieux préservées que les autres.São Conrado s'y situe dans une anse cernée de toutes parts par des montagnes recouvertes d'une dense végétation. C'est là que s'élève lePedra da Gávea, un énorme bloc de granit bien plus impressionnant par sa forme et par sa taille, avec ses842 mètres, que le célèbrePain de Sucre. La plage jouit d'une certaine popularité auprès de la jeunesse de Rio, les jeunes desfavelas et les intellectuels s'y retrouvant sur un territoire où la police ne venait jamais avant la création desUnite de Police Pacificatrice. Avec ses dix-huit kilomètres de long, la plage deBarra da Tijuca est à la fois la plus longue, mais aussi la moins fréquentée de Rio pendant la semaine. À l'extrémité deBarra, la petite plage deRecreio dos Bandeirantes s'étire à l'abri d'une jetée naturelle qui forme une véritablebaie miniature. DuRecreio, une route grimpe dans la montagne avant de redescendre vers la plage dePrainha, fréquentée par lessurfeurs, puis celle deGrumari, merveilleusement isolée.

Pedra da Gávea (lamontagne au visage énigmatique)

[modifier |modifier le code]

La montagne dePedra da Gávea culmine à près de900 mètres d'altitude. Elle surplombe les longues plages de sable fin. La Pedra da Gávea est célèbre pour la forme particulière de sa falaise, qui ressemble à une immense tête sculptée à même la roche. On y accède après le Jardin botanique de Rio de Janeiro. On y pratique des sports aériens tels que leparapente depuis le sommet dénudé.

Santa Teresa

[modifier |modifier le code]
Le tramway de Santa Teresa.

Le quartier deSanta Teresa, aux ruelles pavées et tortueuses, avec ses vues spectaculaires sur la baie, est certainement l'un des plus pittoresques de Rio. La manière la plus attrayante d'y accéder est de prendre le célèbrebonde elétrico (« tramways ») construit en 1896. Santa Teresa offre de nombreux points de vue de toute beauté. Au deuxième arrêt du tramway, par exemple, on découvrira un panorama splendide sur la baie de Guanabara.

Colline de l'Urca (Morro da Urca)

[modifier |modifier le code]

Cette petite formation montagneuse de220 mètres d'altitude se situe à l'entrée de laBaie de Guanabara. On peut y admirer d'anciens forts et établissements coloniaux desXVIe et XVIIe siècles, devenus des musées. La colline offre également une vue formidable sur la baie de Guanabara et propose un téléphérique qui permet de se rendre jusqu'auPain de Sucre.

Forêt et lacune de la Tijuca (Floresta / logoa da Tijuca)

[modifier |modifier le code]

La plus grande forêt urbaine du monde, avec une superficie d’environ3 200 hectares, regroupe des centaines d’espèces de la faune et de la flore que l’on ne trouve que dans la « Mata Atlantica » et dont plusieurs sont en voie de disparition.

Forêt de la Tijuca.

Située dans le cœur de la ville, à quelques minutes de la plupart des quartiers de Rio, ses nombreux sites historiques méritent une visite : lacascatinha (petite cascade), la chapelle Mayrink, leMirador Excelsior, leBaracão, la grotte Paulo et Virginia, le lac des fées et l’étang des solitudes. La forêt, qui se trouve à une altitude variant de 100 à 1 020 mètres, est le réservoir de fraîcheur de Rio. La température y oscille de°C en hiver à25 °C au plus fort de la canicule.

AuXIXe siècle, il y avait uneplantation de café qui assécha pratiquement les ruisseaux qui alimentaient la ville. Alors, l'Empereur Pedro II chargea un officier de l'armée, le majorManuel Gomes Archer, de refaire la forêt primaire. Ce travail, commencé en1861, lui a pris13 années. Cent mille arbres de variétés typiques y ont été plantés. Avec le temps, la forêt a été restaurée dans ce qui est l'un des plus anciens et brillants faits de conservation de terrain du monde et une bonne partie de Rio dépend de ses cours d'eau aujourd'hui. Elle est parc national depuis 1961.

Article détaillé :Lagoa da Tijuca.

La lagune de Tijuca compte dixîles, la plus grande étant l'île de Gigóia. De nombreux restaurants, bars auberges ou hôtels sont accessibles en barge. La lagune a unevégétation de mangrove. Elle est un lieu dereproduction commun pour lecaïman à museau large[52].

Le Jardin botanique (Jardim Botânico)

[modifier |modifier le code]

Chacun des141 hectares dujardin botanique héberge des spécimens de la flore brésilienne et mondiale. Les Palmiers Impériaux, principale attraction du jardin, ont été semés sous les ordres du prince régentJoão VI en1809. Des arbres séculaires se mélangent à desorchidées, desvictorias, desbroméliacées, des flamboyants et à une végétation tropicale exubérante avec plus de 235 000 plantes et 5 000 espèces d'arbres. On peut y voir une collection de cactus américains, une serre de plantes carnivores, un pavillon de quatre cents fougères, une forêt de bambous… C’est naturellement qu’il est devenu l‘endroit préféré des amoureux.

Le sambodrome Marquês de Sapucaí

[modifier |modifier le code]

Lesambodrome Marquês de Sapucaí (Sambódromo - Marquês de Sapucaí), bordé de gradins en béton, fut construit en1984 pour accueillir le prestigieuxcarnaval de Rio, qui avait lieu auparavant dans les rues de la ville, le plus souvent sur l'avenue Presidente Vargas. Dessinée par l'architecteOscar Niemeyer, l'avenue Marquês de Sapucaí, d'habitude ouverte à la circulation, se transforme pour quelques jours en lapassarela do samba et voit défiler les plus prestigieusesécoles de samba de Rio de Janeiro.

Plages de Rio

[modifier |modifier le code]
Leme etCopacabana.

Rio possède trente-six kilomètres de plages.

Musées

[modifier |modifier le code]

Il en existe plus de trente, dont certains ne présentent que des collections très spécialisées, comme le musée de la Pharmacie, du Port, de la Presse ou encore de la Carpologia (science des fruits comestibles).

  • Musée national du Brésil : Situé dans leparc de Quinta de Boa Vista, promenade dominicale des cariocas des faubourgs, cet ancien palais fut autrefois la demeure deJoao VI et de la famille impériale, jusqu'à la proclamation de la république en1889. Il renferme la plus grande collection scientifique du Brésil :zoologie,minéralogie,archéologie,ethnologie. On peut y voir la météorite tombée dans l'État de Bahia en1888, leBendego, qui pèse 5 300 kilos, ainsi qu'une curieuse momie de femme égyptienne : ses jambes sont recouvertes séparément de bandelettes (traditionnellement, le corps est enveloppé d'une seule pièce). Autour d'elle, une foule marmonne constamment des prières ; la momie suscite chez les adeptes du riteumbanda beaucoup de dévotion. D'autres collections se rapportent à la flore et à la faune amazoniennes et aux tribus indiennes (plus de cent quarante dont beaucoup ont disparu). Le, le musée est ravagé par un incendie qui a gagné des centaines des salles et détruit toutes les archives historiques[53].

Monuments

[modifier |modifier le code]

Patrimoine religieux

[modifier |modifier le code]
Église du Tiers-Ordre de Saint-François-de-la-Pénitence.

Bien que Rio ait été, de 1763 à 1960, la capitale du plus grand pays catholique du monde, il n'y subsiste que peu d'églises baroques.

Patrimoine civil

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des plus hauts gratte-ciel de Rio de Janeiro.

En tant qu'ancienne capitale du Brésil, Rio possède de nombreux monuments culturels importants :

La gareCentral do Brasil.

Rio de Janeiro comporte également56gratte-ciels dont le plus ancien remonte auxannées 1940.

Transport

[modifier |modifier le code]
Réseau des transports publics.

Les déplacements urbains sont principalement réalisés en voiture, entaxi et en autobus. La ville est dotée de trois lignes demétro totalisant 57 km ainsi qu'un réseau de train urbain, SuperVia, avec un réseau de plus de 264 km.

Transports aériens

[modifier |modifier le code]

Rio est desservie par les aéroports internationauxSantos-Dumont, le plus ancien aéroport civil du pays et l'Aéroport international de Galeão ayant des liaisons quotidiennes avec les grandes capitales mondiales ainsi que l'important pont aérien entre Rio de Janeiro etSão Paulo et les nombreux vols intérieurs (Brasilia,Belo Horizonte,Recife,Manaus,Salvador de Bahia,Porto Alegre).

Rio possède également trois aéroports militaires : Galeão, Santa Cruz, Afonsos.

Métro

[modifier |modifier le code]
Lemétro à la station São Cristóvão.

Lemétro de Rio fut ouvert au public en1979. Ses trois lignes qui desservent41 stations totalisent57 kilomètres, dont dix kilomètres ne sont pas souterrains :

  • Ligne 1 (Uruguay x Jardim Oceânico) ;
  • Ligne 2 (Pavuna x Botafogo) ;
  • Ligne 4 (Ipanema x Barra da Tijuca).

En, la construction de la ligne 4 a commencé. Elle relieIpanema au quartierBarra da Tijuca. Il s'agissait d'un projet en vue desJeux olympiques d'été de 2016, dont les compétitions sportives sont basées en grande partie à Barra da Tijuca. Le terminus a pour nom Jardim Oceanico[54]. Sur son trajet, la ligne permet également de desservir d'autres quartiers de lazone sud de Rio de Janeiro :Leblon,Gávea,São Conrado etRocinha.

Depuis2014, laGare Central do Brasil est reliée par letéléphérique de Providência à lafavelaMorro da Providência (pt).

Tramway

[modifier |modifier le code]
Tramway de Rio de Janeiro.

La ville possède deux réseaux de tramway :

Téléphériques

[modifier |modifier le code]

Rio possède trois téléphériques :

Transports maritimes

[modifier |modifier le code]
  • CONERJ (Companhia de Navegação do Estado do Rio de Janeiro) ;
  • Transtur ;
  • Ferryboat.

Chemins de fer

[modifier |modifier le code]

Letrain touristique du Corcovado a été inauguré en 1884 et fonctionne toujours.

Le projet d'uneLGV Rio de Janeiro à São Paulo et Campinas annoncé en2007 est encore à l'état de projet en.

Vélo urbain

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Bike Rio.

Rio de Janeiro compte 140 km depistes cyclables, le réseau le plus long du pays et deuxième d’Amérique latine, aprèsBogota (250 km). Quelque 3 100 vélos sont disponibles dans 310 stations en 2021[55]. Selon les estimations de l’Institut municipal d’urbanisme de Pereira Passos (IPP), environ 320 000 personnes utilisent des vélos dans la ville.

Sports

[modifier |modifier le code]

Football

[modifier |modifier le code]
Lestade Maracanã.

Comme partout au Brésil, lefootball est le sport le plus populaire. Importé d'Angleterre par un étudiant brésilien, Oscar Cox, lefutebol va ici déchaîner les passions. Témoin les 1 280 buts du « roiPelé », véritable artiste du ballon rond,meilleur joueur mondial du siècle. La ville abrite également le célèbre stade duMaracanã, l'un des plus grands et des plus célèbres stades du monde.

Quatre clubs principaux se distinguent. Le premier club de football fondé à Rio est leFluminense FC (1902). Trois autres clubs de la ville trustent régulièrement les premières places duchampionnat national :CR Flamengo,Botafogo FR,Vasco de Gama. Enfin, d'autres équipes cariocas prennent souvent part aux divisions inférieures brésiliennes :Madureira EC,Bangu AC,AA Portuguesa-RJ, Bonsucesso FC etAmerica FC-RJ. Parmi les joueurs célèbres nés dans la ville, on trouveRonaldo etRomário.

LeBrésil a accueilli la quatrièmeCoupe du monde de football de 1950, et, bien que ne comportant pas de finale à proprement parler — un mini championnat à quatre termine en effet l'épreuve — le match décisif qui fait office de finale voit s'opposer le Brésil et l'Uruguay austade Maracanã de Rio. Le Brésil a ensuite été le pays organisateur de laCoupe du monde de football de 2014, douze villes du pays ont accueilli les différentes rencontres, dont Rio où les matchs ont eu lieu auMaracanã. La ville a également reçu leséquipes souhaitant se qualifier pour le mondial entre2011 et2013.

Autres sports

[modifier |modifier le code]

La ville a une longue histoire en tant qu’hôte de grands événements sportifs internationaux. LeGinásio do Maracanãzinho a accueilli le Championnat du monde de basket-ball officiel de la FIBA en 1954 et 1963. Plus tard, lecircuit de Jacarepaguá à Rio de Janeiro a été le site duGrand Prix du Brésil de Formule 1 de 1978 à 1989. Rio de Janeiro a également accueilli leGrand Prix motoGP du Brésil de 1995 à 2004 et de Champ Car de 1996 à 1999. Les championnats de surf WCT/WQS ont été disputés sur ses plages de 1985 à 2001, puis l'épreuve duchampionnat du monde de surfRio Pro y a fait étape sur la plage de Barra da Tijuca de 1995 à 2017. Letournoi de tennis de Rio (ATP 500) s'y déroule au printemps sur les terrains du Jockey Club. Dans le cadre de ses préparatifs pour accueillir les Jeux panaméricains de 2007, Rio a construit un nouveau stade, l’Estádio Olímpico João Havelange, pouvant accueillir 45 000 personnes. Le stade appartient à la ville de Rio de Janeiro, mais il a été loué au club de Botafogo pour20 ans. Rio de Janeiro possède également une arène polyvalente, laHSBC Arena accueillant des compétitions de basket et des concerts.L'art martial brésilien, laCapoeira est aussi très populaire. D’autres sports populaires sont lebasket-ball, lefootball de plage, lebeach-volley, le football américain de plage, lefootvolley, lesurf, lekite surf, la course automobile, lejiu-jitsu brésilien, lalutte libre, lavoile et l’aviron de compétition. Un autre sport très populaire sur les plages de Rio est appelé « Frescobol », sorte de tennis de plage[56]. Rio de Janeiro est également un paradis pour lesgrimpeurs, avec des centaines d’itinéraires d'escalade dans toute la ville, allant des rochers (Morros) faciles aux escalades de grands murs très techniques, le tout à l’intérieur de la cité. La plus célèbre, le mont de granit duPain de Sucre en est un exemple.

Lescourses de chevaux ont lieu les jeudis soirs et les après-midi de week-end à l'hippodrome de Gávea, lieu chic avec d’excellentes pistes d’herbe et de terre, où courent les meilleurs chevaux du pays. Ledeltaplane à Rio de Janeiro a commencé au milieu des années 1970 et s’est rapidement avéré bien adapté à cette ville, en raison de sa géographie : les montagnes escarpées rencontrent l’océan Atlantique, qui offrent d’excellents lieux de décollage (Pedra Bonita...) et de grandes zones d’atterrissage sur la plage.

L’un des sports nautiques les plus populaires de la ville est leyachting. Les principaux clubs nautiques se trouvent dans le quartier de Botafogo qui s’étend à mi-chemin entre Copacabana et le centre-ville. Le plus exclusif et intéressant est probablement leRio Yacht club, où la haute société met un point d’honneur à se rassembler. La plupart des clubs nautiques sont ouverts uniquement aux membres. Copacabana est également un endroit idéal poursurfer, ainsi que les plages « d'Arpoador » et « Praia dos Bandeirantes ». La mer sur ces plages est agitée et dangereuse, et les meilleurs surfeurs du Brésil et d’autres sites du monde viennent s'entraîner ici.

Évènements sportifs

[modifier |modifier le code]
Cérémonie d'ouverture des Jeux de 2007.

Après s'être portée candidate comme ville hôte pour lesjeux olympiques de 2012, la ville a décroché l'organisation desJeux olympiques d'été de 2016, lors d'un vote le àCopenhague. Les jeux olympiques ont eu lieu à Rio du 5 au sur lesdifférents sites proposés aucomité olympique. Mais, le, à deux mois des Jeux, l'État de Rio (qui est à la charge de ces Jeux) est en déficit de5 milliards de dollars américains. Les Jeux ont finalement lieu sans problème majeur.

La ville de Rio de Janeiro a accueilli en 2007 les quinzièmesjeux panaméricains, et s'est donc dotée de nouvelles infrastructures sportives qui seront réutilisées pour les futurs jeux olympiques.

La ville de Rio de Janeiro a accueilli lesChampionnats du monde de judo 2015.

Sécurité

[modifier |modifier le code]

La presse souligne fréquemment les importantes difficultés de la ville de Rio en matière de sécurité des personnes, habitants ou touristes[57],[58].

Les violences policières sont, tout autant, dénoncées[59].La ville de Rio figurait, en 2011, parmi les10 villes les plus dangereuses de la planète[réf. souhaitée] notamment en raison de son taux d'homicide élevé et de la guerre entre la police et les gangs pour le contrôle desfavélas.

Des hommes de main du groupe criminel de Rio das Pedras, dans la zone ouest de la ville, seraient les assassins de la conseillère municipale de gaucheMarielle Franco, dans la nuit du[60].

Durant les mois de janvier et,305 homicides « dus à l’intervention d’un agent de l’État » – policier ou militaire – ont été recensés par l’Institut de sécurité publique (ISP), ce qui représente une augmentation de 18 % par rapport à la même période l'année précédente. Les policiers et militaires sont responsables d'un quart des homicides perpétrés dans la ville[60].

En 2019, le gouverneurWilson Witzel décide de recourir à dessnipers autorisés à tirer à vue sur les trafiquants de drogue dans les quartiers pauvres[61].

Sous prétexte de lutter contre les trafiquants de drogue, desmilices principalement composées de policiers ou d'anciens policiers se sont constituées, avant de se livrer à l'extorsion (racket). Elles ont d’abord taxé les commerces, avant de prendre le contrôle de tout ce qui génère des revenus, comme le gaz, l’électricité, les transports, le téléphone, Internet, les ascenseurs. Les personnes refusant de payer s'exposent à desreprésailles pouvant aller jusqu’à la mort. Des personnes sont victimes d'exécutions sommaires pour cette raison. En 2020, les milices contrôlent plus de la moitié de l’agglomération de Rio de Janeiro, où vivent 3,6 millions d’habitants[62].

En novembre 2023, le président brésilienLuiz Inacio Lula da Silva, mobilise 3 700 militaires dans les principaux ports et aéroports du pays jusqu'en mai 2024, pour lutter contre lecrime organisé, en particulier à Rio de Janeiro[63].

En octobre 2025, unraid de la police fait au moins 132 morts[64]. Les autorités de Rio ont, elles, publié un bilan encore provisoire de 119 morts : 115 criminels présumés et quatre policiers. Le gouverneur de Rio considère le raid comme un « succès », le président brésilien,Luiz Inácio Lula da Silva exprimant sa stupéfaction face au nombre de morts[65].

Cariocas célèbres

[modifier |modifier le code]

Les Cariocas, résidents ou natifs de la ville de Rio de Janeiro, ont participé activement au développement de l'histoire, de laculture, de lamusique, de lalittérature, de l'éducation, de lascience ou encore destechnologies duBrésil. Une panoplie d'innovations culturelles et scientifiques, surtout à l'époque où la ville était la capitale fédéralebrésilienne, ont été possibles grâce à l'apport de ces Cariocas :

Dans la musique

[modifier |modifier le code]

En1976, le chanteur australienPeter Allen sort une chanson appeléeI go to Rio, qui parle de la ville. L'année suivante, en1977, le chanteur françaisClaude François adapte la chanson sous le titreJe vais à Rio.

En1988, le groupeGold sort la chansonRio de Janvier.

Divers

[modifier |modifier le code]

Saint Sébastien est leSaint patron de Rio de Janeiro.

Jumelages

[modifier |modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats de Rio de Janeiro.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Rio de Janeiro.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
AdélaïdeAustralie
AhmedabadInde
Almada[66]Portugal
AmsterdamPays-Bas
Angra do Heroísmo[67]Portugaldepuis le
Anguillara Veneta[68]Italiedepuis le
Arganil[66]Portugaldepuis
Asuncion[69]Paraguaydepuis le
Athènes[66]Grèce
AtlantaÉtats-Unisdepuis
Fátima[70]Portugaldepuis le
Bakou[66]Azerbaïdjan
BarceloneEspagnedepuis
Barranquilla[66]Colombie
BatangasPhilippines
BatoumiGéorgie
Berlin[71]Allemagnedepuis le
BeyrouthLiban
Bissau[72]Guinée-Bissaudepuis le
Braga[66]Portugal
Bucarest[66]Roumanie
Buenos AiresArgentine
Cabeceiras de Basto[66]Portugal
Cabo FrioBrésil
Cadix[73]Espagnedepuis le
CaliColombie
Caracas[66]Venezuela
Casablanca[66]Maroc
Cebu[66]Philippines
Coimbra[66]Portugal
Cologne[74]Allemagnedepuis le
Cracovie[66]Pologne
Cuzco[75],[76],[77]Péroudepuis le
DjeddahArabie saoudite
DubaïÉmirats arabes unis
DurbanAfrique du Sud
ErevanArméniedepuis
Espinho[66]Portugal
Guimarães[78],[66]Portugaldepuis le
Guiyang[79],[80]Chinedepuis
Hamilton[81]Canadadepuis le
Hébron[66]Palestine
Ile Ife[66]Nigeriadepuis le
Incheon[66]Corée du Sud
Iquique[82]Chilidepuis le
Istanbul[83]Turquiedepuis
Jérusalem[66]Israël
Johannesbourg[84]Afrique du Suddepuis le
JouniehLiban
Kaohsiung[66]République de Chine (Taïwan)
Kiev[85],[66],[86]Ukrainedepuis le
Kobe[87]Japondepuis le
La Corogne[66]Espagne
La Havane[66]Cuba
La Paz[66]Bolivie
LagosNigeria
Lahore[66]Pakistan
Lamego[66]Portugal
Lisbonne[66]Portugaldepuis
LiverpoolRoyaume-Uni
Luanda[66]Angola
MacaoChine
Madrid[88]Espagnedepuis le
Managua[66]Nicaragua
ManausBrésil
Maputo[66]Mozambique
Mar del Plata[66]Argentine
Mbanza-Kongo[89]Angoladepuis le
Medellín[90]Colombiedepuis le
MexicoMexique
MiamiÉtats-Unis
Montpellier[66],[91]Francedepuis le
NairobiKenya
Nantes[66]France
Naples[92]Italiedepuis le
NatalBrésil
Newark[66],[93],[94]États-Unis
NiceFrance
NiteróiBrésil
Oklahoma City[66]États-Unis
Olhão[66]Portugal
Oyo[95]Nigeriadepuis le
Óbidos[96]Portugaldepuis le
PaolaItalie
Parelhas[66]Brésil
Petah Tikva[66]Israël
PékinChinedepuis le
Ponte de Lima[97]Portugaldepuis le
Porto[98]Portugaldepuis le
Póvoa de VarzimPortugal
Praia[66]Cap-Vert
Puerto VarasChili
Punta Cana[99]République dominicainedepuis le
Pusan[66]Corée du Suddepuis le
Raanana[100]Israëldepuis le
Ramallah[66]Palestine
Ramat Gan[66]Israël
Richardson[101]États-Unisdepuis le
Rufisque[66]Sénégal
Saint-Domingue[66]République dominicaine
Saint-Pétersbourg[102]Russiedepuis
Saint-TropezFrance
SamarcandeOuzbékistan
San José[66]Costa Rica
San Juan del SurNicaragua
Santa Cruz de TénérifeEspagne
Santa Maria da Feira[103]Portugaldepuis le
Santo Tirso[66]Portugaldepuis
São Borja[66]Brésil
SéoulCorée du Sud
SétifAlgérie
Tel Aviv[66]Israël
TeresópolisBrésil
Tunis[66],[104]Tunisiedepuis le
VancouverCanada
VarsoviePolognedepuis
Vila Nova de Gaia[66]Portugal
Viña del Mar[105]Chilidepuis le
Viseu[106],[66],[107]Portugaldepuis le

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Mulatos (métissage blanc et noir),caboclos/mamelucos (métissage blanc et amérindien),cafuzos (métissage amérindien et noir).
  2. La campagne « Vote no Cristo, ele é uma maravilha », d'initiative privée, a reçu le soutien du secrétariat brésilien aux Transports le.(pt)lire en ligne.
  3. Le PrésidentLula da Silva et le ministreGilberto Gil ont par la suite apporté le soutien officiel à la campagne. Voir par exemple : ministère brésilien de la Culture, : « Acompanhado de autoridades e personalidades, o presidente da República, Luiz Inácio Lula da Silva, participou na manhã desta quinta-feira, 14 de junho, da solenidade de apoio à campanha para fazer do monumento uma das sete novas maravilhas do mundo. »,lire en ligne.
  1. a etbLivre : titre=Grande Enciclopédia Larousse Cultural 1998 page6.112 |volume=21 |isbn= 85-13-00755-2}}

Références

[modifier |modifier le code]
  1. [1]
  2. Prononciation enportugais brésilienretranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API). Il est plutôt prononcé/ˈʁi.ud(ʒi)ʒaˈnejɾu/ dans le parler local d'après leLarousse Concise Dictionary: Portuguese-English, 2008,p. 339. L'apophonie de[a] en[ɐ] est très courante dans la langue vernaculaire courante et familière. La prononciation/ˈʁi.udʑiʑəˈnejɾu/ est peut-être celle préférée par une majorité de Brésiliens, dont beaucoup decariocas. Enportugais européen, on prononce/ˈʁi.uðɨʒɐˈnɐjɾu/.
  3. « Rio de Janeiro: travel guide »[archive du](consulté le).
  4. « 2019 population estimates. Brazilian Institute of Geography and Statistics (IBGE). », Ibge.gov.br(consulté le).
  5. IvoKorytowski, « ORIGEM DO EPÍTETO “CIDADE MARAVILHOSA” PARA DESIGNAR O RIO DE JANEIRO: LENDA E VERDADE »,Revista do Instituto Histórico e Geográfico Brasileiro,no 488,‎,p. 265–294(ISSN 0101-4366 et2526-1347,DOI 10.23927/issn.2526-1347.rihgb.2022(488):265-294,lire en ligne, consulté le)
  6. "Rio de Janeiro's Beach Culture"
  7. (pt-BR) « Rio de Janeiro é o principal destino turístico do Hemisfério Sul, segundo consultoria », surO Globo,(consulté le).
  8. (en) UNESCO World HeritageCentre, « Rio de Janeiro: Carioca Landscapes between the Mountain and the Sea », surUNESCO World Heritage Centre(consulté le).
  9. (pt-BR) « Rio é Patrimônio Mundial como paisagem cultural urbana », surO Globo,(consulté le).
  10. Herlan Cássio de AlcantaraPacheco, « Regiões de influência das cidades 2018 »,Confins. Revue franco-brésilienne de géographie / Revista franco-brasilera de geografia,no 48,‎(ISSN 1958-9212,lire en ligne, consulté le)
  11. a etb« Produto Interno Bruto dos Municípios | IBGE », suribge.gov.br(consulté le).
  12. « Sobre Nós. Nossa história. », sureditoraglobo,(consulté le).
  13. « BBC Sport, Rio to stage 2016 Olympic Games »,BBC News,‎(lire en ligne, consulté le)
  14. (pt) Jorge Couto, 1995,A Construção do Brasil, Lisbon: Cosmos.
  15. (pt) Vasco Mariz, « Os Fundadores do Rio de Janeiro: Vespucci, Villegagnon ou Estácio de Sá ? », dansBrasil-França. Relações históricas no periodo colonial, Rio de Janeiro : Biblioteca do Exército, 2006,p. 80.
  16. Louis Deroy etMarianne Mulon,Dictionnaire des noms de lieux,Le Robert, 1994(ISBN 285036195X),p. 405.
  17. « Amerigo Vespucci », surweb.archive.org,(consulté le).
  18. ab etc« Trésor des noms de lieux étrangers », surcnig.gouv.fr(consulté le).
  19. C. Charpentier Cossigny,Voyage à Canton, capitale de la province de ce nom, à la Chine, par Gorée, le Cap de Bonne-Espérance, et les Isles de France et de la Réunion : suivi d'observations sur le voyage à la Chine, de Lord Macartney et du Citoyen Van-Braam, et d'un Esquisse des arts des Indiens et des Chinois., 477rue de la Harpe,Paris,France, chez André, 1798-1799(lire en ligne),« Un Négociant Portugais établi à Rio-Janeiro (que nous prononçons en françaisRiogénaire) [...] » (pg. 177).
  20. (pt)Eduardo Bueno,Brasil: uma História, São Paulo, 2003,(ISBN 978-8562936173),p. 19.
  21. (pt) Jorge Couto,A Construção do Brasil, Lisbonne : Cosmos, 1995.
  22. Dictionnaire des noms de lieux parLouis Deroy etMarianne Mulon (Le Robert, 1994,(ISBN 285036195X).
  23. EncyclopædiaUniversalis, « AMERIGO VESPUCCI », surEncyclopædia Universalis(consulté le).
  24. (pt)Memória da cidade do Rio de Janeiro,vol. 1, Livraria José Olympio Editora,,p. 584
  25. Jonathan Chelet, « 10 choses à savoir sur Rio de Janeiro, hôte des Jeux Olympiques 2016 »,Capital(consulté le).
  26. (pt) « RIO DE JANEIRO: CAPITAL DE PORTUGAL ».
  27. (pt) « Rio de Janeiro se torna a capital do vice-reino do Brasil ».
  28. « Criminalité. À Rio de Janeiro, les milices paramilitaires contrôlent plus de la moitié du territoire », surCourrier international,.
  29. « Where is Rio de Janeiro? »[archive du], Riobrazilblog.com,(consulté le).
  30. (es) R. Machado & M. Demange, 1992. Granitogênesè brasiliana no Estado do Rio de janeiro. Caracterizaçao geoquimica, modelo tectônico e consideraçàes geolôgica sobre 0 embasamento e a cobertura do cinturao Ribeira na regiao, InXXXVII Congresso Brasileiro de Geologia, Boletim de Resumos Expandidos, Sao Paulo, SBG, 1,p. 379-380
  31. (pt) « Area Territorial Official », IBGE(consulté le).
  32. Hervé Théry,Le Brésil, Paris,Armand Colin,, 296 p.(ISBN 978-2-200-28145-8),p. 109
  33. Clayton AlcardeAlvares, José LuizStape, Paulo CesarSentelhas, José Leonardode Moraes Gonçalves et GerdSparovek, « Köppen's climate classification map for Brazil »,E. Schweizerbart'sche Verlagsbuchhandlung,vol. 22,no 6,‎,p. 711–728(ISSN 0941-2948,DOI 10.1127/0941-2948/2013/0507,Bibcode 2013MetZe..22..711A,S2CID 55147576)
  34. The largest Brazilian cities – 2010 IBGE Census
  35. (en)« Brésil: Rio de Janeiro »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surwww.citypopulation.de(consulté le).
  36. « Sistema IBGE de Recuperação Automática — SIDRA », Sidra.ibge.gov.br(consulté le).
  37. « Sistema IBGE de Recuperação Automática — SIDRA », Sidra.ibge.gov.br(consulté le).
  38. a etb(en) Rio de Janeiro Travel Magazine,« Religions à Rio de Janeiro »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surwww.riojaneiro.eu,(consulté le).
  39. « Les JMJ 2013 à Rio de Janeiro »,La Croix, le.
  40. « Les adeptes du candomblé, une religion afro-brésilienne, persécutés par les pentecôtistes et les narcotrafiquants au Brésil »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)
  41. a etb« Coronavirus : au Brésil, les favelas se préparent au pire », surleparisien.fr,.
  42. « Au Brésil, la peur du coronavirus atteint les favelas »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)
  43. Brésil : la police prend le contrôle du bastion des narcotrafiquants à Rio,RFI,, consulté le.
  44. Jean-Pierre Langellier, « À Rio, un mur « écologique » pour contenir une favela » dansLe Monde du 23 janvier 2009,[lire en ligne], mis en ligne le 22-01-2009.
  45. « Le bilan de l’effondrement de deux immeubles à Rio monte à 22 morts », sur20minutes.fr.
  46. « A Rio, des municipales « pet-friendly » »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  47. « Tourism in Rio »[archive du], Portalemfoco.com.br(consulté le).
  48. ab etc« Brésil : la mairie de Rio en cessation de paiements »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  49. « Education - Rio de Janeiro », surcity-data.com(consulté le).
  50. « e-MEC »[archive du], MEC – Ministério da Educação(consulté le)
  51. « Mais de cem milhões escolheram as Sete Maravilhas do Mundo »,O Público,,lire en ligne.
  52. Cruzando mundo. Disponível emhttp://cruzandomundo.com.br/dicas/atividades/pantanal-carioca-passeio-mostra-uma-parte-do-rio-que-poucos-conhecem/. Acesso em 28 de janeiro de 2017.
  53. « Un incendie ravage le Musée National de Rio de Janeiro, joyau culturel du Brésil », surRTBF, AFP,(consulté le).
  54. « Metrô consome 30% do financiamento para o Rio »,Folha de S.Paulo,.
  55. Itaú | Tembici Bikes | acessodata = 2018-06-20 |obra=www.bikeitau.com.br|lingua=en-US
  56. « Frescobol », surbrasilescola,(consulté le).
  57. AFP,« JO-2016 : les Jeux de Rio, un « enfer » pour la sécurité »,L'Express,.
  58. « JO 2016 : Rio de Janeiro face au défi de la sécurité »,Le Monde,.
  59. « Brésil : Les exécutions sommaires nuisent à la sécurité de Rio »,Autres Brésils,.
  60. a etbLaurent Delcourt, « Bal macabre au Brésil : le clan Bolsonaro, l’extrême droite et les milices »,Bastamag,‎(lire en ligne)
  61. « Brésil : à Rio de Janeiro, les snipers de la police autorisés à tirer à vue »,France 24,‎(lire en ligne)
  62. « Au Brésil, les milices de Rio sont un Etat dans l’Etat »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne)
  63. « Au Brésil, Lula déploie 3 700 militaires pour lutter contre le crime organisé », surFrance 24,(consulté le).
  64. (en) Vanessa Buschschlüter,At least 132 killed in Rio police raid, officials say, bbc.com, 29 octobre 2025
  65. Raphaël LAURENT,Brésil : à Rio de Janeiro, le raid policier vire au cauchemar, au moins 132 morts, ouest-france.fr, 29 octobre 2025
  66. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiajakalamanaoapaqarasatauavawax etay« http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/contlei.nsf/50ad008247b8f030032579ea0073d588/3f4147a57ed8aa3483257e8800663664?OpenDocument »
  67. « https://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/154196395f57b4e683258305006010d8?OpenDocument »
  68. « https://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/0a3fc9ae22bed8a40325881500587b30?OpenDocument »
  69. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1316.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/c20596b20bdd4dfc83257f3200502aee?OpenDocument »
  70. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/contlei.nsf/50ad008247b8f030032579ea0073d588/aef46881f50d966f032589f6004b0d87?OpenDocument »
  71. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/ab87ae0e15e7dddd0325863200569395/c3a50341a4e4208303258972005136ca?OpenDocument »
  72. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/d25b43e8f8a963a7032587ff006d9ff3?OpenDocument »
  73. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/d21f899cdf37c15c83258153006603cd?OpenDocument »
  74. « https://www.stadt-koeln.de/politik-und-verwaltung/internationales/staedtepartnerschaften/rio-de-janeiro-brasilien »
  75. « http://www.aatccusco.com/ciudades_hermanas.php »
  76. « https://aplicnt.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/contlei.nsf/50ad008247b8f030032579ea0073d588/384eefd01ec0b0db032576ac0072e9d8?OpenDocument »
  77. « https://aplicnt.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/contlei.nsf/50ad008247b8f030032579ea0073d588/3f4147a57ed8aa3483257e8800663664?OpenDocument »
  78. « https://www.cm-guimaraes.pt/cmguimaraes/uploads/document/file/3200/19969.pdf »
  79. « http://english.guiyang.gov.cn/2020-04/01/c_396842.htm »
  80. « http://english.guiyang.gov.cn/sistercities_2.html »
  81. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1316.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/abb1486215c0fe7f83257eac0075bd00?OpenDocument »
  82. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/0325864700576d268325844e006a2110?OpenDocument »
  83. « https://www.ibb.istanbul/icerik/kardes-sehirler »
  84. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/0325864700576d2603257abe0068a459?OpenDocument »
  85. « https://old.kyivcity.gov.ua/files/2018/2/15/Mista-pobratymy.pdf »
  86. « https://kyivcity.gov.ua/kyiv_ta_miska_vlada/pro_kyiv/mista-pobratimi_z_yakimi_kiyevom_pidpisani_dokumenti_pro_poridnennya_druzhbu_spivrobitnitstvo_partnerstvo/ »
  87. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/contlei.nsf/50ad008247b8f030032579ea0073d588/00c68f1fb1ea43d70325878400609c3a?OpenDocument »
  88. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/7a48620ecb3ddf6d032588bd0062f3ef?OpenDocument »
  89. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/0325864700576d26832582f7005744f1?OpenDocument »
  90. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/832580830061f318832580810052477b?OpenDocument »
  91. « https://www.montpellier.fr/4102-rio-de-janeiro.htm »
  92. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/0325864700576d2683257ea0006664c3?OpenDocument »
  93. « https://sistercities.org/wp-content/uploads/2020/06/2017-Annual-Report-and-Membership-Directory.pdf »
  94. « http://en.sistercity.info/sister-cities/Newark%2C%20New%20Jersey.html »
  95. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/e07ac5667c4bda1703258828006df76d?OpenDocument »
  96. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/57f27d29a9147c4a032589aa006cd46b?OpenDocument »
  97. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/832580830061f3188325804800644369?OpenDocument »
  98. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/8071cd4737fbc2c3832582410055a286?OpenDocument »
  99. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/b17f84eb79c01443032587e900522487?OpenDocument »
  100. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/775366aa0be39c01832584960068f648?OpenDocument »
  101. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/0325864700576d2683257ea0006343ae?OpenDocument »
  102. « https://kvs.gov.spb.ru/en/agreements/ »
  103. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro1720.nsf/0cfaa89fb497093603257735005eb2bc/832580830061f31883257ea1006b4bb3?OpenDocument »
  104. « http://www.commune-tunis.gov.tn/publish/content/article.asp?id=771 »
  105. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/scpro2124.nsf/a6cd246684502db90325863200569384/cb2bb19ac6a01afc032589900064741d?OpenDocument »
  106. « https://www.cm-viseu.pt/index.php/diretorio/cidades-geminadas »
  107. « https://www.cm-viseu.pt/pt/municipio/cidades-geminadas/ »

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Quartiers deRio de Janeiro
Centro
Zona Sul
Tijuca
Ramos
Méier
Madureira
Inhaúma
Penha
Pavuna
Ilha do Governador
Jacarepaguá
Barra da Tijuca
Bangu
Campo Grande
Santa Cruz
Guaratiba
v ·m
Mésorégions
Microrégions
Région métropolitaineRio de Janeiro
Ville de plus de 100 000 habitants
v ·m
Capitales desÉtats du Brésil
État fédéral
District fédéralBrasília
v ·m
Anneaux olympiques
v ·m
Logo des Jeux paralympiques
v ·m
Culturel
Naturel
Mixte
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rio_de_Janeiro&oldid=230267285 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp