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Rintarō

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Rintarō(りんたろう?)
Description de cette image, également commentée ci-après
Rintarō aufestival international du film d'animation d'Annecy 2023.
Données clés
Nom de naissanceShigeyuki Hayashi(林 重行?)
Naissance(84 ans)
Tōkyō (Japon)
NationalitéJaponaise
ProfessionRéalisateur
Films notablesGalaxy Express 999
L'Épée de Kamui
X
Metropolis

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Rintarō(りんたろう?), de son vrai nomShigeyuki Hayashi(林 重行,Hayashi Shigeyuki?), est unréalisateur, né le àTōkyō (Kantō).

Biographie

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Shigeyuki Hayashi naît le àTōkyō, dans larégion du Kantō[1]. À l'âge de13 ans, il se découvre une passion pour le cinéma occidental — principalement américain, français et italien — et finit par chercher du travail dans ce domaine[2].

En 1958, après avoir occupé plusieurs emplois, il intègre la branche animation du célèbre studioToei,Toei dōga. Le studio sort son premier long métrage cette même année,Le Serpent blanc, où Hayashi occupe le poste de coloriste. Il participe aux deux films suivants du studio,Sarutobi Sasuke, le jeune ninja (1959) etAlakazam, le petit Hercule où il occupe cette fois-ci le poste d'intervalliste. Cependant, il estime s'être rendu compte à cette époque qu'il manquait de talent en tant que dessinateur et préféré s'occuper uniquement de la mise en scène[2].

En 1961, il intègre le tout jeune studioMushi Production fondé parOsamu Tezuka[2], célèbre mangaka avec qui il a déjà travaillé surAlakazam, le petit Hercule. Cette fois-ci, il s'occupe uniquement de la mise en scène et participe au premier travail du studio,Histoires du coin de la rue, avant d'être est promu directeur d'épisode sur la première série,Astro, le petit robot (1963-1966)[2].

En 1965, alors qu'il n'a que24 ans, il réalise sa première série,Le Roi Léo, adaptation d'un manga de Tezuka. Il réalise par la suite plusieurs séries pour le studio Mushi dont les sériesMoomin. C'est lors de la réalisation du premier opus en1969 qu'il change son nom pour Rintarō[2]. Il explique qu'à l'époque, ses collègues l'appelait « Rin-chan », « Rin » étant une autre manière de prononcer lekanji 林 qui sert à écrire son nom et « chan » un suffixe affectif. « Chan » finit par être remplacé par « tarō » (太郎) qui est suffixe courant chez les noms japonais. Il décida alors de le garder comme pseudo[2].

À partir du début desannées 1970, Mushi Production commence à connaître de graves difficultés financières et ne peut empêcher le départ de ses employés. Rintarō quitte lui aussi le studio et s'associe avec le réalisateurOsamu Dezaki, avec qui il a travaillé surMoomin etWanpaku Tanteidan, ainsi qu'avec le producteurMasao Maruyama pour fonder un nouveau studio :Madhouse. Il devient par la même occasion réalisateur « free lance » et va proposer ses services à plusieurs studios dontStudio Zero (Chobin 1974),Sunrise (Kum Kum 1974-1975) et surtoutToei dōga, le studio de ses débuts. Il va y réaliserJetter Mars (1977),Grand Prix (1977-1978) et surtoutAlbator, le corsaire de l'espace (1978-1979), qui va lui permettre de gagner une reconnaissance aussi bien nationale qu'internationale grâce à la diffusion d'Albator à l'étranger et notamment enFrance. Il va également y réaliser ses deux premiers véritables films,Galaxy Express 999 (1979) et sa suiteAdieu, Galaxy Express 999 (1981).

En 1980,Osamu Dezaki quitte Madhouse et c'est Masao Maruyama qui va reprendre en main le studio, changeant profondément sa politique artistique. Le studio va alors davantage se concentrer sur la production de longs métrages et, à partir de 1983, vers des thématiques nettement plus adultes. Rintarō sort grand gagnant de ce changement de politique puisqu'il devient l'un des principaux réalisateurs du studio. Il réalise plusieurs films dontHarmagedon (1983) etL'Épée de Kamui (1985), qui innovent par leurs dessins réalistes et leurs thématiques plus adultes. Il participe également en1987 au film omnibusManie Manie avec deux autres membres de l'école « réaliste », le précurseurKatsuhiro Otomo et l'étoile montanteYoshiaki Kawajiri.

À la fin desannées 1980, Rintarō se tourne davantage vers la réalisation d'OAV, format à la mode surtout que la crise du secteur de l'animation ne permet plus de financer aussi facilement la production de films. Il fait son retour à la réalisation de film en1996 avec l'adaptation deX, un manga desClamp.

À partir de cette époque, Rintarō va moins réaliser mais se concentrer sur des projets plus ambitieux. Il a réaliséMetropolis, super production réunissant des grands noms de l'animation et travaillé surYona, la légende de l'oiseau-sans-aile, une coproduction franco-japonaise enfull 3D sortie en.

En 2023, il réalise un court métrage d'animation muet d'une durée de 25 minutes en hommage au réalisateurSadao Yamanaka (1909-1938) et intituléNezumi kozō Jirokichi(鼠小僧次郎吉?). Il dépeint les efforts de Sadao Yamanaka pour produire son filmNezumi kozō Jirokichi: Edo no maki en 1933. La conception des personnages est confiée àKatsuhiro Ōtomo[3].Nezumi kozō Jirokichi est projeté en avant première le lors de la première édition du Festival du film d'animation deNiigata[4].

Style

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Rintarō ne possède pas de style propre à lui-même, que ce soit graphique ou narratif[5]. Il se définit davantage comme unmetteur en scène[2], au service des ouvrages qu'il adapte. De plus, il participe rarement au scénario mis à part sur le segmentLabyrinth Story du film omnibusManie Manie, qu'il revendique comme œuvre « personnelle »[2].

Il s'estime même mauvais dessinateur, ce qui d'ailleurs l'a poussé à se consacrer davantage à la mise en scène[2]. Ne pas avoir de « patte graphique » lui permet de travailler sur des œuvres aux styles très différents : des mangas d’Osamu Tezuka à ceux deClamp en passant parLeiji Matsumoto[5].

Cinéphile depuis l'âge de13 ans, Rintarō déclare avoir été fortement influencé par le cinéma occidental, et notamment par le cinéma américain, français et italien[2]. Il apprécie tout particulièrement leswesterns et lesfilms noirs, mais s'estime peu influencé par les films deDisney[6].

Filmographie

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Cinéma

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Séries télévisées

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OAV

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Bibliographie

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  • Rintarō,Ma vie en 24 images par seconde, Kana, collection « Made in », 256 pages, 2024.(EAN 9782505076384)

Notes et références

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  1. « Rintarō » (présentation), surl'Internet Movie Database (consulté le).
  2. abcdefghi etj« Interview de Rintarō dans le magazine Anime Land »,(consulté le).
  3. (ja) « りんたろう監督14年ぶりの新作アニメ、大友克洋がキャラクターデザイン », surnatalie.mu,‎(consulté le).
  4. (ja) « 山中貞雄に捧げる漫画映画『鼠小僧次郎吉』 » [« Manga Cinema dedicated to Sadao Yamanaka “NEZUMIKOZO JIROKICHI” »], surniigata-iaff.net(consulté le).
  5. a etb« Portrait de Rintarō dans le magazine Anime Land »,(consulté le).
  6. « Interview de Rintarō sur le site SciFi »(consulté le).

Liens externes

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