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Charles Rigault de Genouilly

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Pour les articles homonymes, voirGenouilly.

Charles Rigault de Genouilly
Fonctions
Ministre de la Marine et des Colonies
-
Conseiller général de la Charente-Maritime
-
Sénateur du Second Empire
-
Gouverneur de la Cochinchine française
-
Commandant en chef d'Indochine
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Parentèle
Autres informations
Membre de
Arme
Conflits
Grade
Distinction
Grand-croix de la Légion d'honneur (1864)
Médaille militaire (1859)
signature de Charles Rigault de Genouilly
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Charles Rigault de Genouilly, né le àRochefort (France) et mort le àParis, estamiral de France etministre de la Marine sous leSecond Empire.

Il est notamment connu pour avoir conduit une expédition coloniale enChine puis auVietnam, ainsi que pour avoir été l'un des fondateurs de laSociété des secours aux naufragés à laquelle il lègue la plus grosse partie de sa fortune[1].

Biographie

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Famille

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Charles Rigault de Genouilly est le fils de Jean-Charles Rigault de Genouilly,ingénieur maritime. Il est né le au 91 rue des Fonderies (actuelle rue de la République) àRochefort (France). Il est le neveu de l'amiralClaude Mithon de Senneville de Genouilly.

Début de carrière

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Après avoir été élève de l'École polytechnique en 1825, il choisit laMarine nationale où il sert commeaspirant.

En 1830, il participe à l'expédition d'Alger. En 1831, il participe à la bataille navale du « Combat du Tage ». En 1832, il participe à la prise de la ville d'Ancône où il pénètre le premier dans la citadelle.

En juillet 1841, à 34 ans, il est promucapitaine de frégate et est affecté au « dépôt des cartes et des plans » où il travaille à la traduction d'unRoutier des Antilles, publié en 1843.

En 1847, il commande lacorvette La Victorieuse et participe à la bataille navale deTourane contre la marine vietnamienne.

Nommécapitaine de vaisseau à l'âge de 41 ans, il se distingue en commandant le premier vaisseau mixte, leCharlemagne, lors de ses essais, en 1851.

En 1855, au cours de laguerre de Crimée (1853-1856), il commande les batteries de la marine nationale débarquées à terre lors du bombardement deSébastopol : son action lui vaut une certaine célébrité auprès du grand public, les étoiles decontre-amiral, de siéger auConseil d'Amirauté. Lors du siège, il doit la vie sauve à l'action de l'enseigne de vaisseau Charles-Édouard Hibert, qui est blessé à sa place[2].

En 1857, il est nommé commandant d'uneexpédition en Chine, projetée depuis plusieurs années, mais retardée par les événements deCrimée. Il remplace en juin 1857 l'amiral Guérin à la tête de ladivision navale des mers de Chine. Son action, concertée avec lesBritanniques, va se borner à quelques coups de force périphériques, faute de moyens suffisants. Les canonnières de l'expédition franco-britannique forcèrent l'entrée défendue par les forts de Taku et remontèrent la rivièreHai He (appelé Pei-Ho par les Européens) jusqu'àTianjin[3]. Après l'entrée des alliés àTianjin, letraité Tien-Tsin est finalement signé, le 27 juin 1858, sans toutefois régler véritablement la question.

Campagne de Cochinchine : prise de Tourane et de Saïgon

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Article détaillé :Campagne de Cochinchine.

Le 8 août 1858, Rigault de Genouilly est promuvice-amiral et est nommé commandant du corps expéditionnaire de l'expédition de Cochinchine. Il décide de se porter vers l'Annam.

Le 30 août 1858, son escadre mouille devant la ville de Tourane (l'actuelleĐà Nẵng) ; deux jours plus tard, un ultimatum est adressé à l'empereurTu-Duc, mais demeure sans réponse. Rigault tente alors un débarquement et le 1er septembre, il réussit à s'emparer deTourane. Mais, faute de matériel et d'hommes, il doit renoncer à attaquer la capitale,Hué, et est contraint de se retirer. Il décide alors de changer de stratégie et d'attaquer la Basse-Cochinchine, grenier à riz du royaume.

Prise de Saigon, le 18 février 1859 parAntoine Léon Morel-Fatio.

Le 17 février 1859, il parvient àprendre Saïgon. Épuisé par le climat, Rigault abandonne son commandement au contre-amiralPage. Celui-ci sera contraint d'évacuer Tourane. Il concentra ses faibles ressources dansSaïgon qu'il déclaraport franc. Il n'y laissera qu'une petite garnison (moins de 800 soldats) sous les ordres du capitaine de vaisseau d'Ariès, secondé par le colonel espagnol Gutierrez à la tête lui de 200 hommes.

Henri Rieunier, futuramiral etministre de la marine, est l'un des plus proches et plus fidèles de ses officiers au cours des campagnes de Crimée, Chine, Cochinchine et lors de laguerre franco-prussienne.

Sénateur du Second Empire

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Le 19 novembre 1859, après son retour en France, il est décoré de lamédaille militaire[4]. En juillet 1860, il est nommé sénateur.

Rigault offre une cloche chinoise auxMissions étrangères de Paris au nom du corps expéditionnaire français à Canton qui sera placée dans leJardin des Missions étrangères en 1873.

Face à des détracteurs, il écrira « Je dois maintenir et je maintiens que j'ai pris Saïgon, que je ne l'ai point abandonné, qu'il n'a pas été à reprendre, et que c'est moi qui ai donné Saïgon à la France », écrit-il, en 1862, dans une lettre personnelle au ministre de la Marine pour se plaindre de certains de ses détracteurs. Rigault de Genouilly a aussi ses défenseurs, parmi lesquels l'amiralHamelin, les maréchauxPélissier etCanrobert.

Amiral de France et ministre de la Marine

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Le 27 janvier 1864, Rigault est élevé à la dignité d'amiral de France puis fait grand-croix de la Légion d'honneur le[5].

En 1865, il accepte la présidence de laSociété centrale de sauvetage des naufragés, constituée à l'initiative du peintre de marineThéodore Gudin[6]

Le 20 janvier 1867, il est nomméministre de la Marine en remplacement deProsper de Chasseloup-Laubat. Grâce à la confiance personnelle deNapoléon III, il parvient à surmonter toutes les tourmentes de la fin de l'Empire (Émile Ollivier aurait voulu le remplacer par l'amiralJurien de la Gravière).

Guerre de 1870

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Lorsque éclate laguerre franco-prussienne, Rigault de Genouilly paralyse son administration par ses hésitations : il souhaite commander en personne la flotte expéditionnaire en Allemagne. Le, après les premières défaites françaises en Alsace et en Lorraine, cherchant à prendre le commandement de ladéfense de Paris, Rigault de Genouilly,ministre de la marine, fait ordonner par l'impératrice Eugénie, que les équipages de la flotte non utilisés pour le service de mer soient appelés à Paris et exclusivement chargés de la défense desforts de Romainville,de Noisy,de Rosny,d'Ivry,de Bicêtre,de Montrouge, des batteries deMontmartre etde Saint-Ouen et qu'une flottille formée de bateaux légers et decanonnières, opère sur laSeine.

Dernières années

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Le 4 septembre 1870, il démissionne de son poste deministre de la Marine et quitte aussitôt Paris pour suivre unecure dans lesPyrénées, puis se retire chez lui à Paris, où il vit ses dernières années, soigné par ses neveux.

Il meurt le (au 4rue d'Anjou à Paris), des suites de fièvres, vraisemblablement consécutives au paludisme, contracté en Indochine. Ses obsèques sont célébrées aux frais de l’État le vendredi 9 mai en l’église desInvalides et, selon ses dernières volontés, il est inhumé au cimetière deRochefort, sa ville natale.

Hommage

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Une rue de la ville deRochefort porte son nom (rue Amiral-Rigault-de-Genouilly).

Une rue de la ville deFouras porte son nom (rue Rigault-de-Genouilly).

Une rue de la ville deVergeroux porte son nom (rue Amiral-Rigault-de-Genouilly).

Des navires de la marine française ont pris son nom :

Un timbre à son effigie a été émis en Indochine (Série des marins, 1943-1945)[8].

Décorations

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Références

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  1. [cf. le legs à la caisse des Invalides d'une somme de 140 000 francs placée en rente sur l'État dont le revenu est affecté au paiement des pensions viagères de 100 francs à de simples matelots retraités pour blessures reçues devant l'ennemi ou en service commandé, et à défaut, à des matelots retraités pour cause d'infirmité contractées sur les bâtiments de l'État - décret d'acceptation du 20 août 1873].
  2. « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur de Charles Édouard Hibert »,base Léonore,ministère français de la Culture.
  3. Discours prononcé sur la tombe de M. Edmond Ploix, le 22 août 1879 par Mr L. Gaussin (ingénieur hydrographe), impr. de Cerf et fils (Versailles), 1879 surGallica.
  4. Wattel 2002,p. 347.
  5. Wattel 2002,p. 578.
  6. Baron Gudin, « Souvenirs du baron Gudin, peintre de la marine (1820-1870) , publiés par Edmond Béraud », surGallica,(consulté le),p. 17 et suiv.
  7. Capitaine Patrick, « * rigault de genouilly (1876/1899) », surpostenavalemilitaire.com,Marines de Guerre et Poste Navale,(consulté le).
  8. Catalogue mondial de cotation Yvert & Tellier, Timbres des Colonies françaises, Tome 2-1.

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Charles Rigault de Genouilly
Précédé parSuivi par
Prosper de Chasseloup-Laubat
Ministre de la Marine et des Colonies
-
Léon Martin Fourichon
v ·m
Gouvernement Charles Cousin-Montauban (10 août 1870 - 4 septembre 1870)
Sous l'empire deNapoléon III
Conseil d'ÉtatJulien-Henri Busson-Billault


Charles Cousin-Montauban
Chef de cabinet
GuerreCharles Cousin-Montauban
Agriculture etCommerceClément Duvernois
Travaux publicsJérôme David
Instruction publique, Cultes et Beaux-ArtsJules Brame
Marine etColoniesCharles Rigault de Genouilly
Affaires étrangèresGodefroi de La Tour d'Auvergne-Lauraguais
Justice etCultesThéodore Grandperret
FinancesPierre Magne
IntérieurHenri Chevreau
(← OLLIVIER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DÉFENSE NATIONALE →)
v ·m
Gouvernement Émile Ollivier (2 janvier 1870 - 10 août 1870)
Sous l'empire deNapoléon III
Conseil d'ÉtatFélix Esquirou de Parieu


Émile Ollivier
Chef de cabinet
Guerre
Agriculture etCommerceCharles Louvet
Travaux publics
Instruction publique, Lettres, Sciences et Beaux-Arts
Marine etColoniesCharles Rigault de Genouilly
Affaires étrangères
Justice etCultesÉmile Ollivier
Finances
IntérieurEugène Chevandier de Valdrome
Maison de l'EmpereurJean-Baptiste Philibert Vaillant
(← BONAPARTE IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (COUSIN-MONTAUBAN →)
v ·m
Cabinet Louis-Napoléon Bonaparte IV (17 juillet 1869 - 27 décembre 1869)
Sous l'empire deNapoléon III
Conseil d'ÉtatProsper de Chasseloup-Laubat
Justice etCultesJean-Baptiste Duvergier
Affaires étrangèresHenri La Tour d'Auvergne
IntérieurAdolphe de Forcade Laroquette
FinancesPierre Magne
Guerre
Marine etColoniesCharles Rigault de Genouilly
Instruction publiqueOlivier Bourbeau
Travaux publicsEdmond Gressier
Agriculture etCommerceAlfred Le Roux
Maison de l'EmpereurJean-Baptiste Philibert Vaillant
(← BONAPARTE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (OLLIVIER →)
v ·m
Gouvernement Louis-Napoléon Bonaparte III (2 décembre 1852 - 17 juillet 1869)
Sous l'empire deNapoléon III
Conseil d'État
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
Police généraleCharlemagne de Maupas
Finances
Guerre
Marine,Colonies et Algérie
Instruction publique etCultes
Travaux publics
Agriculture etCommerce
Beaux-Arts
Maison de l'Empereur
Ministres d'État
Ministres sans portefeuille
(← BONAPARTE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BONAPARTE IV →)
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