Unrickshaw, aussi appelétrishaw, est un véhiculetricycle utilisé pour letransport de personnes ou de marchandises. Le terme vient du japonais « jinrikisha » (人力車), littéralement « véhicule à propulsion humaine »[1].
On en distingue deux types, motorisés ou non motorisés. Les rickshaws motorisés sont aussi appelésautorickshaw, letuk-tuk originaire de Thaïlande en étant un exemple notoire. Les rickshaws non motorisés sont généralement àpropulsion humaine, comme desbicyclettes.
Le modèle non motorisé historiquement le plus notoire est le cyclo-pousse. Ce véhicule est une variante dupousse-pousse, véhicule originaire du Japon, tiré ou poussé par un homme à pied.
Lecyclo-pousse est un véhicule à trois roues propulsé à la manière d'unebicyclette. Le conducteur est installé à l'avant sur une bicyclette dont les haubans et la roue arrière sont remplacés par un châssis avec une paire de roues latérales. Il pilote l'engin avec le guidon et les freins, et dispose éventuellement de manettes de changement de vitesses. Il fournit également l'énergie motrice en agissant sur les pédales ; une chaîne assure la transmission entre le pédalier et l'axe des roues arrière sur le même principe que pour un vélo.
L'arrière reprend la conception d'un pousse-pousse avec un siège ou une banquette posée sur le châssis. Cette partie peut être couverte d'une capote ou d'un toit rigide pour protéger les passagers des intempéries.
Sa version moderne utilisée dans les villes notamment en Europe est levélo-taxi.
Par évolution, l'installation d'un moteur sur le rickshaw conduit à un modèle facilitant le travail du conducteur.
Dans sa version motorisée, la partie avant est construite à partir d'unemoto ou d'unscooter ; le moteur est undeux temps en général. En pratique, la construction de ces engins fait maintenant l'objet d'une conception spécifique et leur production est industrialisée. La plupart desautorickshaws sont équipés d'une carrosserie sans portes avecpare-brise, protégeant ainsi le conducteur en plus des passagers.
À l'origine du recul de l'utilisation despalanquins, ce mode de transport est très utilisé dans toute l'Asie du Sud-Est, notamment enIndonésie (où il est appelébecak) et enMalaisie (où on l'appelle plutôttrishaw), ainsi qu'enInde.
Beaucoup de conducteurs de ces engins assurent une fonction detaxi, et vivent de ce métier. La plupart d'entre eux ne peuvent pas acheter eux-mêmes leur outil de travail et le louent donc à des sociétés privées. Même lorsque l'engin ne leur appartient pas, ils travaillent généralement à leur compte ou se regroupent en compagnies selon le même principe que les compagnies de taxis automobiles.
Cependant, des sociétés commencent à investir sur le marché de l'autorickshaw familial ou d'entreprise, proposant une gamme d'engins de plus en plus proches de l'automobile et des petitsfourgons de livraison dans leur philosophie d'usage.
ÀCalcutta, il existe aussi des rickshaws tirés manuellement par lesrickshaws-wallahs. Ce mode de transport est l'objet de vives polémiques et bénéficie d'une réglementation rigoureuse.
EnAfrique, et notamment enÉgypte[2], le rickshaw a fait son apparition comme une alternative intéressante aux réseaux de transport traditionnels ou une solution à leur absence, en particulier dans les petites villes du delta du Nil[3].
EnFrance, des rickshaws ont fait leur apparition dans plusieurs villes au cours des années 1990, notamment àLyon ou àLille[4], s'inscrivant dans le contexte plus général du développement duvélo-taxi et des solutions de transports plusécologiques.
Les rickshaws à moteur appelés tuk-tuks comme en Asie du Sud ou dans des paysages urbains de la ville deLisbonne auPortugal[5].