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Richard Wrangham

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Richard Wrangham
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Richard Walter WranghamVoir et modifier les données sur Wikidata
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Richard Walter Wrangham (né en 1948) est un anthropologue etprimatologue britannique ; il est professeur d'anthropologie biologique à l'Université Harvard. Ses recherches et ses écrits portent sur le comportement des singes, l'évolution humaine, la violence et la cuisine.

Biographie

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Wrangham est né àLeeds, dans leYorkshire.

Après ses années à la faculté de l'Université du Michigan, il devient professeur d'anthropologie biologique à l'Université Harvard et son groupe de recherche fait maintenant partie du nouveau département de biologie évolutive humaine. C'est unboursier MacArthur[1].

Il est co-directeur du Kibale Chimpanzee Project, l'étude à long terme des chimpanzés de Kanyawara dans leparc national de Kibale, en Ouganda[2]. Ses recherches aboutissent à l'étude de l'évolution humaine dans laquelle il tire des conclusions basées sur l'écologie comportementale des singes. En tant qu'étudiant diplômé, Wrangham étudie avecRobert Hinde etJane Goodall[3].

Wrangham est principalement connu pour son travail sur l'écologie des systèmes sociaux des primates, l'histoire évolutive de l'agression humaine (qui culmine dans son livre avec Dale Peterson,Demonic Males: Apes and the Origins of Human Violence), et plus récemment ses recherches en cuisine(Catching Fire: How Cooking Made Us Human) etl'auto-domestication. Il est végétarien[4].

Wrangham joue un rôle déterminant dans l'identification des comportements considérés comme "spécifiques à l'homme" chez les chimpanzés, notamment la culture[5] et avec Eloy Rodriguez, l'automédication des chimpanzés[3].

En mars 2008, il est nommé House Master of Currier House auHarvard College[6]. Il reçoit un diplôme honorifique de docteur en sciences de l'Université d'Oglethorpe en 2011[7].

Recherches

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Wrangham commence sa carrière en tant que chercheur dans le cadre de l'étude de terrain de long terme sur leschimpanzés communs deJane Goodall dansparc national de Gombe Stream enTanzanie. Il se lie d'amitié avec sa collègue primatologueDian Fossey et l'aide à créer son organisation à but non lucratif de conservationdes gorilles de montagne, le Dian Fossey Gorilla Fund (à l'origine le Digit Fund)[8].

Les derniers travaux de Wrangham se concentrent sur le rôle que la cuisine a joué dans l'évolution humaine. Il soutient que la cuisson des aliments est obligatoire pour les humains en raison d'adaptations biologiques et que la cuisson, en particulier la consommation detubercules cuits, pourrait expliquer l'augmentation de la taille du cerveau des hominidés, des dents et des mâchoires plus petites et une diminution dudimorphisme sexuel qui s'est produit à peu près il y a 1,8 million d'années[9],[10],[11]. Certains anthropologues ne sont pas d'accord avec les idées de Wrangham, arguant qu'aucune preuve solide n'a été trouvée pour étayer les affirmations de Wrangham, bien que Wrangham et ses collègues, entre autres, aient démontré en laboratoire les effets de la cuisson sur la disponibilité énergétique : la cuisson dénature les protéines, gélatinise les amidons et aide à tuer les agents pathogènes[12],[13],[9]. L'explication dominante est que les ancêtres humains, avant l'avènement de la cuisine, se sont tournés vers la consommation de viande, ce qui a ensuite provoqué le passage évolutif à des intestins plus petits et à des cerveaux plus gros[14].

Livres

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Références

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  1. « Class of 1987 », MacArthur Foundation
  2. « About »[archive du], Kibale Chimpanzee Project(consulté le)
  3. a etbGerber, « Not just monkeying around »,Vegetarian Times,‎(lire en ligne)
  4. « Food For Thought: Meat-Based Diet Made Us Smarter »,NPR.org,‎ -
  5. Whiten, Goodall, McGrew et Nishida, « Cultures in chimpanzees »,Nature,vol. 399,no 6737,‎,p. 682–685(PMID 10385119,DOI 10.1038/21415,Bibcode 1999Natur.399..682W,S2CID 4385871)
  6. « Richard Wrangham and Elizabeth Ross Appointed Co-House Masters of Currier House »,Harvard Faculty of Arts and Sciences(consulté le)
  7. « Honorary Degrees Awarded by Oglethorpe University »[archive du], Oglethorpe University(consulté le)
  8. FarleyMowat,Woman in the Mists, New York, Warner Books,,172–3(ISBN 978-0-356-17106-7)
  9. a etbGorman, « Cooking Up Bigger Brain »,Scientific American,‎(lire en ligne)
  10. Wrangham et Conklin-Brittain, « Cooking as a biological trait »,Comparative Biochemistry and Physiology A,vol. 136,no 1,‎,p. 35–46(PMID 14527628,DOI 10.1016/S1095-6433(03)00020-5)
  11. RichardWrangham,Evolution of the Human Diet: The Known, the Unknown, and the Unknowable, Oxford, Oxford University Press,,308–23(ISBN 978-0-19-518346-7,lire en ligneAccès limité), « The Cooking Enigma »
  12. Carmody, « The energetic significance of cooking. »,Journal of Human Evolution,vol. 57,no 4,‎,p. 379–391(PMID 19732938,DOI 10.1016/j.jhevol.2009.02.011,S2CID 15255649,lire en ligne)
  13. Pennisi, « Did cooked tubers spur the evolution of big brains? »,Science,vol. 283,no 5410,‎,p. 2004–2005(PMID 10206901,DOI 10.1126/science.283.5410.2004,S2CID 39775701,lire en ligne)
  14. Aiello, « Brains and guts in human evolution: The Expensive Tissue Hypothesis »,Brazilian Journal of Genetics,vol. 20,‎,p. 141–148(DOI 10.1590/S0100-84551997000100023)

Liens externes

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