Pour les articles homonymes, voirNeher.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité |
Richard El’hanan Neher (né le àSarrebruck et mort le àStrasbourg)[1] est unmagistrat français, frère aîné duphilosopheAndré Neher.
Richard Neher[2],[3],[4],[5] est né àSarrebruck, dans l'Empire allemand le. Sa famille déménage àStrasbourg redevenue française en 1918. Son père est Albert Neher, né en 1879 àLangensoultzbach,Alsace, et mort le àLyon[6]. Sa mère est Rosette Neher (née Srauss), née en 1888 et morte en 1963 àStrasbourg[7].
Son frère cadet estAndré Neher, né le à Obernai et mort le à Jérusalem, enIsraël. Il a deux sœurs : Hélène Samuel (Neher), née le à Obernai et morte le àJérusalem enIsraël[8], et Suzanne Suzel Neher (Revel)[9].
Albert Neher[10] est un juif traditionaliste qui enseigne à ses fils laTorah[11]. Durant laSeconde Guerre mondiale, Albert Neher écrit et illustre uneHaggadah, pour chacune des quatre années[12].
Richard Neher épouse en 1942 Juliette Neher (née Dreyfuss), née en 1921 et morte en[13].
Ils ont deux filles.
Jeune magistrat, Richard Neher est révoqué par les décrets de Vichy.
Avec sa famille, son père Albert Neher et son frèreAndré Neher, il passe laSeconde Guerre mondiale, "Mahanayim" enCorrèze près deBrive-la-Gaillarde, dont le rabbin estDavid Feuerwerker. Richard Neher et André Neher vont collaborer plus tard avec le rabbin Feuerwerker dans l'"Unité", le premier hebdomadaire juif depuis la guerre, publié àLyon.
En 1945, il est réinstallé dans ses fonctions. Il devient Conseiller à la Cour d’Appel de Colmar, puis Président du Tribunal de Grande Instance de Sarreguemines et Président de Chambre à la Cour d’Appel de Colmar.
Il est professeur à laFaculté de Droit de Strasbourg et à l’École Supérieure de la Magistrature à Paris.
Il crée leMinyan Ami, au 1 rue Silbermann àStrasbourg[14].
Richard Neher est mort le.Il s’apprêtait avec son épouse à faire sonaliyah enIsraël.[réf. nécessaire]
Richard Neher est officier de l'ordre national de la Légion d'honneur.