Leur biomasse a longtemps été très sous-estimée, car ils sont si fragiles que le filet à plancton les détruit. Une méthodes d'échantillonnage non destructive (par caméra immergée) a permis en 2016 de réévaluer l'importance du super-groupe des Rhizaria. Sur la base de leur abondance et de leur volume, la biomasse des Rhizaria océaniques serait au même niveau que d'autres grands groupes de zooplancton « conventionnels », tels que le krill, contribuant à 5 % de labiomasse marine globale[3],[4].
Rhizaria est ungroupe monophylétique composé de deux embranchements frères :Cercozoa etRetaria. Par la suite, Cercozoa et Retaria sont égalementmonophylétiques[8],[9]. Le cladogramme suivant décrit les relations évolutives entre toutes lesclasses rhizaires et est réalisé d'après les travaux de Cavalier-Smithet al. (2018)[10], Irwinet al. (2019)[11] et Sierraet al. (2022)[12] :
↑Cavalier-Smith, T. 2002.The phagotrophic origin of eukaryotes and phylogenetic classification of Protozoa.International Journal of Systematic Evolutionary Microbiology. 52:297–354.
↑Burki, F., K. Shalchian-Tabrizi, M. Minge, A. Skaeveland, S. I. Nikolaev, K. S. Jakobsen, and J. Pawlowski. 2007.Phylogenomics reshuffles the eukaryotic supergroups. PLoS ONE. 8:790-795.texte en ligne