Rhaphigaster nebulosa, lapunaise nébuleuse, est uneespèce d'insecteshétéroptères (punaises), de lafamille dePentatomidae, de la sous-famille desPentatominae et de la tribu desPentatomini. Elle a plusieurs noms vernaculaires en français. C'est la seuleespèce dugenreRhaphigaster. Elle est très commune enEurope et particulièrement en région méditerranéenne[1].
Longueur de 14 à 16 millimètres.Ses nombreuses taches brunes caractéristiques sur la membrane des ailes lui ont valu son qualificatif de "nébuleuse". Le nom du genre "Raphigaster" venant du grecraphis, aiguille etgaster, ventre en raison de l'aiguille qu'ont sur le ventre les espèces de ce genre.La punaise nébuleuse,Rhaphigaster nebulosa, est facilement reconnaissable à sesantennes annelées de blanc à la base des articles III, IV et V, et à sa forte épine ventrale dirigée vers la tête.
Elle peut être confondue avec lapunaise diabolique (aussi nomméepunaise marbrée, dont lenom scientifique estHalyomorpha halys (Stål, 1855), espèce originaire d'Asie, introduite aux Etats-Unis et récemment (début des années 2000 introduite en Europe (découverte en France en Alsace en été 2012), potentiellement destructrice de denrées agricoles importantes[2]. Cette dernière ne porte pas d'aiguille abdominale, les taches blanches qui cernent la partie dorsale de l'abdomen sont plutôt triangulaires et les taches sur les antennes sont groupées en deux zones blanches au lieu de trois.
Cette punaise estphytophage et se nourrit de sève d'arbres à feuilles caduques. Elle consomme également parfois des insectes morts. Comme toutes les punaisesphytophages, les femelles pondent, en une seule génération par an, environ 40 œufs vers la fin du printemps.
Pour se défendre d'éventuels ennemis, les punaises nébuleuses adultes possèdent des glandes odoriférantes sur la face inférieure du corps.
L'hiver, elles survivent cachées dans divers abris : des remises et greniers, des fissures de mur, deslierres, sous des écorces[3].
Lorsqu'elle est dérangée dans son habitat, la punaise nébuleuse libère une sécrétion de couleur blanc cassé qui peut être nocive en cas d'ingestion. Les produits chimiques contenus dans cette sécrétion permettent aux œufs de continuer à grossir dans n'importe quel environnement, même très acide ou très basique.
L'espèce a été décrite par l'entomologisteNicolaus Poda von Neuhaus en 1761.
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