La position de la ville, au confluent de laLoire et de laSèvre Nantaise, en fait dès l'Antiquité un site militaire et économique privilégié. Sa situation stratégique entreNantes et lesMarches méridionales de la Bretagne, non loin de la limite avec l'Anjou et lePoitou, et sa proximité avec laVendée lui ont valu un passé tumultueux, notamment au cours des guerres de succession de Bretagne (entre Bretons, mais aussi entre la Bretagne, l'Anjou, l'Angleterre et la France), et de laguerre de Vendée lors de laRévolution française. Rezé fut plusieurs fois partiellement détruite.
Ancienne commune semi-rurale, très dépendante de l'évolution de Nantes, Rezé s'est fortement urbanisée en moins d'un siècle sous l'influence de celle-ci. Elle affirme son identité dans l'agglomération nantaise par deux symboles : l'ancien village de pêcheurs deTrentemoult et laMaison radieuse deLe Corbusier. En 2022, l'Insee recense43 349Rezéens, ce qui fait de la commune la4e plus peuplée du département.
Rezé est située sur la rive sud de laLoire, entre les vallées de laSèvre Nantaise et de l'Ilette à l'est et celle de la Jaguère à l'ouest, immédiatement au sud-ouest de Nantes. Le centre-ville de Rezé se trouve à trois kilomètres de celui deNantes.
La commune s'étend entre la rive sud de laLoire et la rive ouest de laSèvre Nantaise, sur le rebord duplateau de faible altitude (entre20 et 30mètres NGF[P 1]) qui se trouve au sud-ouest de Nantes et au nord dulac de Grand-Lieu et se termine par uncoteau exposé au nord (site de l'ancienRatiatum et de l'actuel centre-ville, tout proche). La butte de Praud est le point culminant de la commune (42 mètres)[P 1].
Les terrains plats situés le long de la Loire, au pied du coteau, ont été formés par remblaiementalluvial autour d’anciennes îles (Trentemoult notamment). On y trouve la zone commercialeAtout-Sud et des secteurs duPort autonome. Entre les anciennes îles et les quais de Ratiatum coulait le Seil, bouché par les remblaiements. Il est possible que le Seil ait été le lit initial de la Sèvre, l'embouchure actuelle de celle-ci dans la Loire étant peut-être un canal creusé par saintFélix[KC 1].
Les vallées de la Loire et de la Sèvre présentent sur leurs rives des zones inondables d'un niveau moyen de quatre mètres, et l'action de la Loire provoque le dépôt de sable et de vase entraînant la formation d'îles. Le territoire de la commune gagné sur la Loire mesure500 mètres de largeur, sur les900 mètres de largeur de la vallée de la Loire à cet endroit[P 1].
La Loire et la Sèvre Nantaise ont conditionné la géologie et l'histoire de Rezé.Autrefois, la commune de Rezé était bordée par un des nombreux bras de la Loire, leSeil. Ce bras de la Loire débutait en amont du fleuve, au niveau de laconfluence de la Sèvre Nantaise et de la Loire. Le Seil formait une boire (ancien bras de la Loire n'étant plus connecté que par intermittence au fleuve) qui s'écoulait vers l'aval et rejoignait le bras principal de la Loire à la hauteur du village deTrentemoult. L'ancienport fluvialgallo-romain de la citépictonne deRatiatum était situé sur la rive du Seil. Le Seil fut comblé par l'urbanisation de la ville. Enterré sous le macadam d'une voie rapide et par l'aménagement d'une zone commerciale (Atout-Sud), cebras-mort de la Loire voit ses eaux ressurgir dans des fossés aménagés lors de fortes pluies ou des crues de la Loire.
Rezé est séparée deBouguenais par leruisseau la Jaguère, qui prend sa source à Bouguenais et court sur cinq kilomètres avant de se jeter dans la Loire au niveau de la Petite-Californie, tandis que l'Ilette, affluent de la Sèvre long de quatre kilomètres, est la délimitation avec les communes deVertou et desSorinières.
Le ruisseau du Jaunais prend sa source près des Naudières, s'écoule jusqu'à la Sèvre, et donne son nom à un quartier. Il mesure un kilomètre, de même que le ruisseau de la Balinière, qui prend sa source à Rezé dans le secteur de la Petite Lande puis se jette dans la Loire. Les rives de tous ces cours d'eau forment parfois des coulées vertes au sein de la ville[P 2].
La confluence entre la Loire, la Sèvre Nantaise et le Seil auXVIIIe siècle.
Le seil, l'ancienne île des Chevaliers et l'île de Trentemoult en 1826.
Le Seil, la Loire et Trentemoult en 1883.
Le Seil et les autres cours d'eau de Rezé vers 1900.
Le sol du nord-est de la commune est le résultat de formations métamorphiques (gneiss etmicaschistes).
Enfin, outre les cours d'eau (formationsalluviales de la Loire et de la Sèvre pouvant atteindre dix mètres de profondeur), le vent (formations éoliennes duquaternaire) et l'action de la mer (placages de sable et gravierpliocènes) ont formé les surfaces géologiques locales[P 4].
Rezé est soumise à un climat de typeocéanique[1].Les données concernant le climat de Rezé qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O[2], ce qui correspond à la position de l'aéroport de Nantes-Atlantique situé sur le territoire de la commune deBouguenais, limitrophe de Rezé, et située sur la même rive de la Loire.
Lors de lacanicule européenne d'août 2003, Rezé a été relativement moins exposée que les régions les plus touchées de France, comme l'indiquent les relevés de température deMétéo-France sur la période[3].
Malgré la relativement faible moyenne en quantité de précipitations et de nombre de jours de pluie pour le mois d'avril pour la période 1961-1990, c'est en avril 1983 que la plus importante crue de la Sèvre depuis 1770 a eu lieu[4].Il apparaît que Rezé est dans la zone la moins pluvieuse du bassin de la Sèvre, puisqu'en 1998 on relevait de 780 mm à 1 031 mm de pluie par an selon les stations météorologiques de la zone[5].
Le tableau suivant permet de comparer la fréquence de phénomènes climatiques régnant à Rezé avec celles de quelques grandes villes françaises aux climats distincts et caractéristiques[2].
Comparaison des données météorologiques de Bouguenais avec les données nationales
Au, Rezé est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6].Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant22 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[7],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (79,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (60,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), prairies (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), forêts (3,4 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Rezé fut longtemps unbourg semi-rural avant de connaître une expansion urbaine après laSeconde Guerre mondiale. Le développement s'est cristallisé autour des ancienshameaux, et c'est l'absence d'unité qui caractérise l'urbanisation de la ville desannées 1950 auxannées 1980. Après une courte stagnation, l'augmentation de population a repris, provoquant l'urbanisation croissante et la disparition progressive des dernières zonesmaraîchères. Deux grands axes routiers ont conditionné le développement urbain : la route vers la côte (Pornic,Noirmoutier) et la route vers le sud, une longue ligne droite qui, venant de la partie rive gauche de Nantes (Pirmil,quartier Saint-Jacques), traverse Rezé du nord au sud.
Étapes de l'urbanisation de Rezé depuis leXIXe siècle
Rezé a la particularité d’être une commune ne possédant pas de réelcentre-ville, mais est constituée d'un assemblage de sept grandsquartiers englobant parfois de plus petits quartiers. Entre parenthèses est indiquée la part de population rapportée à la ville entière, basée sur les chiffres de 2018, présentés ici pour donner une indication des poids démographiques relatifs[M 1],[11] :
Rezé-Hôtel-de-ville (3 358 habitants, 7,9 % de la commune) ;
Centre administratif, le quartier Rezé-Hôtel-de-ville correspond au site historique deRatiatum. Outre la mairie, on y trouve laMaison radieuse deLe Corbusier, l'église Saint-Pierre,Le Chronographe, lachapelle Saint-Lupien et les sites archéologiques. La plupart des services municipaux s'y trouvaient regroupés, mais la commune a opéré toute une série de déménagements afin de vider un certain nombre de bâtiments faisant face à la mairie. À la fin, un projet de réaménagement de la place Jean-Baptiste-Daviais et de l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny est annoncé, prévoyant la construction de176 logements, sous forme de collectifs avec commerces en rez-de-chaussée, et d'un parking silo de254 places à proximité immédiate du site de Saint-Lupien, à l'horizon[M 2]. En,Nantes Métropole inaugure Le Chronographe, un centre d'interprétation archéologique centrée sur l'histoire et le patrimoine gallo-romains du territoire rezéen et nantais[12].
Le quartierTrentemoult-Les Isles se compose de deux parties très différentes : l'ancien port de pêche et la zone industrielle et commercialeAtout sud. L'ancien port abrite maintenant unport de plaisance. Autrefois, il y avait autour plusieurs hameaux de pêcheurs : Trentemoult, Norkiouse,Basse-Île et Haute-Île. L'actuel Trentemoult, avec ses ruelles, son habitat dense, ses maisons individuelles dotées de petits jardins, ses façades colorées, présente des attraits touristiques et résidentiels prisés. La présence de commerces de restauration en fait un lieu d'agrément réputé[P 6]. La zoneindustrielle et commerciale est implantée juste à côté[M 1], entre Trentemoult et la route de Pornic. Le port fluvial d'origine a longtemps conditionné la vigueur économique du secteur, et la Loire reste un atout majeur, mais c'est plutôt autour de l'axe routier que s'articule la zone, en pleine mutation du fait de la délocalisation d'entreprises couvrant de vastes parcelles (à l'image du site des abattoirs)[P 6].
Le quartier de Pont-Rousseau, le plus densément peuplé, est aussi le plus anciennement urbanisé. C'était autrefois un faubourg de Nantes, proche de ceux de Pirmil, Saint-Jacques et Dos-d'Âne (actuelquartier Nantes Sud). Lepont de Pont-Rousseau était aussi le départ de la route deLa Rochelle. Alors qu'à Nantes, larue Dos-d'Âne est devenue un boulevard de grande circulation, Rezé a conservé l'ancienne rue vers Nantes (actuelle rue d'Alsace-Lorraine) parallèlement à la nouvelle (avenue de la Libération). Le quartier englobe le vaste parc des prairies deSèvre, avec les vestiges de l'usine de la Morinière. La partie plus au sud, le quartier Saint-Paul, s'articule autour de son église et abrite le cinéma et le théâtre de la ville[M 1]. C'est également une zone de forte densité commerciale[P 6]. De ce fait, elle peut être considérée parfois comme le centre-ville de Rezé.
Une partie du quartier du Château est marquée par la présence du plus vaste parc d'habitat social de la ville, construit après la destruction du château de Rezé (domaine de lafamille de Monti de Rezé) dans lesannées 1960. Elle est classéequartier prioritaire, avec près de 3 000 habitants[13]. On y trouve lamédiathèque de Rezé. L'autre partie du quartier, la Trocardière, est constituée de maisons individuelles. C'est là que sont implantés un complexe sportif important, incluant la piscine municipale, et lasalle de la Trocardière, salle de sport, d'expositions et de concerts.
Vers l'est se trouve la Blordière qui borde la Sèvre, notamment au niveau du quai Léon Sécher. Par ailleurs, l'ancienséminaire des Naudières fut à l'origine le château de la seigneurie Esnaud, d'où « l'Esnaudière » devenu « les Naudières ». Possédant un pôle fédérateur, le centre commercial de la Blordière, le quartier souffre d'un urbanisme manquant de cohérence. Le maillage des rues hérité du passé rural, les différents types de logements hétéroclites, l'absence de centre historique marquant ne sont compensés que par l'animation associative soutenue qui y règne[P 7].
Dans le quartier de la Houssais, on trouve le château de la Balinière qui abrite l'école municipale de musique et de danse, ainsi que lequartier claire cité (oudes Castors), témoin de l'urbanisation desannées 1950. La vocation de ce quartier est résidentielle. L'espace qui aurait pu tenir lieu de centre du quartier, avec la présence d'une maison de quartier, d'une école et du parc, n'est pas fédérateur. Les commerces ne sont pas centralisés[P 7]. Lancé en, le projet de développement de la zone d'aménagement concerté de La Jaguère (qui tire son nom du ruisseau marquant la limite Ouest de Rezé) a abouti à la livraison, à partir de, de856 logements, principalement des collectifs[M 3]. La maison de quartier et l'école maternelle de La Galarnière sont démolies fin. Fin, la commune inaugure un nouveau pôle horticole ouvert au public, baptisé« Jardiversité » et qui succède aux serres municipales[M 4]. En, le conseil municipal adopte le projet de réhabilitation de l'école primaire de La Houssais[14].
Quartier le plus étendu, Ragon est en urbanisation croissante, il comporte les dernières zones en friche ou maraîchères. En limite de la ville voisine desSorinières, une vastezone d'activité est aménagée sur le site de la Brosse qui accueille depuis le nouveaumarché d'intérêt national de Nantes[15]. Possédant un centre naturel concentré autour de l'ancien hameau Ragon, le quartier, après s'être principalement développé le long des axes routiers, s'est accru sous l'effet de programmes d'habitat et de l'implantation d'un important centre commercial en bordure de périphérique[P 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rezé en 2018 en comparaison avec celle de la Loire-Atlantique et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) inférieure à celle du département (10,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,6 % en 2013), contre 61,7 % pour la Loire-Atlantique et 57,5 pour la France entière[I 4].
La commune ne respecte pas les prescriptions de l'article 55 de laloi SRU, qui impose à certaines communes, dont Rezé, de disposer d'au moins 25 % delogements sociaux. Au sens du recensement, elle disposait en 2008 de 6 338 logements HLM (15,8 % du parc des résidences principales), nombre qui a crû à 7 858 en 2018 (17,6 %)[I 4], grâce à un effort soutenu de construction de logements intégrant une part de logements sociaux[16],[17]
Rezé est traversée par lepériphérique nantais dont quatre échangeurs qui desservent la commune : le 48a (porte des Sorinières), le 49 (porte de Rezé), le 50 (porte de Retz par laquelle on accède à Rezé via Bouguenais) et le 52 (porte de Bouguenais, qui permet de rejoindre Trentemoult via la D723 qui fait la liaison Nantes-Pornic et Nantes-Noirmoutier).
À partir du nœud routier de Pirmil, point d'accès à Nantes, la RD723 (qui dispose de deux fois deux voies et sert d'axe de distribution au secteur économique principal de la ville), la RD137 (qui traverse la ville du nord au sud) et la RD823 (qui rejoint la zone économique autour de l'aéroport de Nantes-Atlantique) sont les trois axes principaux irriguant la ville, et voient transiter 15 000 à 40 000 véhicules par jour.
Le taux de motorisation desménages rezéens est un des plus faibles de l'agglomération : si à Nantes on compte1,08 véhicule par ménage, à Rezé ce rapport est de 1,22, inférieur entre autres à ceux de Saint-Herblain (1,31), Saint-Sébastien-sur-Loire (1,39), Bouguenais (1,47), Vertou et les Sorinières (1,56) ou Carquefou (1,62)[P 9].
Par ailleurs, Rezé a rejoint en 2012 le système d'autopartage de Nantes baptiséMarguerite, avec l'ouverture d'une station à côté de la mairie[18] puis, en 2021, le système d'autopartageCitiz avec l'ouverture d'une station Flex dans le quartier Pont-Rousseau[19].
Ce risque est le plus répandu en France, et Rezé est concernée du fait de la présence de cours d'eau, les plus importants étant bien sûr la Sèvre et la Loire. Les anciennes îles (Trentemoult, Norkiouse, Haute Île) sont déclarées zones inondables. Il en va de même pour les rives de Sèvre (Rezé est concernée sur la rive gauche de la rivière). Ces zones conditionnent les plans d'urbanisme et les autorisations de construction[P 11].
La Loire est sujette à trois types decrues : les crues océaniques (pluies durables et générales sur le bassin de la Loire), les crues cévenoles (orages violents, occasionnels sur la partie méridionale du bassin de la Loire, mais d'un effet modéré), et les crues mixtes (combinaisons des deux précédentes, provoquant des inondations importantes). L'effet desmarées conditionne l'importance des crues. Il est à noter que la modification artificielle dulit de la Loire en aval a atténué l'effet des crues de la Loire (les crues de 1910 et de 1982 ont donné lieu à desdébits comparables, mais le niveau de la Loire était 1,90 m plus haut en 1910)[P 12].
La prévention consiste en un suivi du niveau des cours, de lapluviométrie, de la présence d'éléments encombrants au niveau des ponts et un référencement des zones inondables[P 13].
LeService maritime et de navigation de Nantes et l'Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Nantaise ont élaboré en un dispositif d’annonce des crues sur la Sèvre Nantaise. Il a pour but la sécurité des riverains en cas de montée des eaux. Cinq stations sont réparties sur le cours pour mesurer la hauteur d'eau : pont de la Branle àCerizay,Saint-Laurent-sur-Sèvre,Tiffauges,Clisson etVertou. En cas de dépassement de la cote d'alerte, lapréfecture avertit les communes[27].
À Rezé, les cas recensés révèlent des risques de coulées de boue à la suite d'une inondation (1995, Trentemoult), mouvement de terrains après unesécheresse/réhydratation (1991, rue du Clos-Davais), coulée de boue à la suite d'unorage degrêle (1997), ettempête violente (26-27 décembre 1999)[P 14].
Le risque est porté par le transport de matières dangereuses (voies routières et fluviales), et les entreprises classées « à risque ». À Rezé, une entreprise est classée « établissement à risque », cinq autres « établissements à risque secondaire » ; toutes sont situées dans la zone d'activité entre Trentemoult et Pont-Rousseau[P 15].
On note la présence sur Rezé dutermite de Saintonge (Reticulitermes flavipes[Note 9]),insecte social dont la nourriture inclut lacellulose présente dans lebois des constructions humaines. L'habitat de ces insectes étant souterrain, la destruction définitive destermitières est pour l'heure impossible. La gestion du risque consiste en un traitement préventif du bois et uneprophylaxie dans les zones concernées pour éviter la propagation du fléau. Les zones identifiées sont délimitées comme suit : îlot délimité par la place Sémard, le passage du Puits-Baron, la rue Eugène-Chartier et la rue Jean-Fraix ; îlot délimité par la rue Jean-Louis, la rue Saint-Lupien, la rue de la Chapelle-Saint-Lupien et la rue Georges-Boutin[P 16].
Sur les bords de Loire, la végétation de friches etripisylves subit des modifications en raison de l'activité économique du secteur. La plus grande partie des espaces naturels rezéens se situe sur la rive gauche de la Sèvre Nantaise. La qualité de cette zone est bonne : la végétation est riche et bien préservée. Le vallon de la Jaguère présente un état de préservation correct. Enfin, des zones de boisement importantes ont été maintenues le long de l'Ilette et du Jaunais, zones qui complètent le bois des Poyaux au sud de la ville[P 17].
Il n'y a actuellement pas desite naturel protégé à Rezé. Dans le cadre deNatura 2000, les berges de Loire et de Sèvre, ainsi que la prairie humide de Beaurivage, pourraient accéder à une protection[P 18].
Jadis commune rurale, Rezé est aujourd'hui quasi totalement urbanisée. Les paysages ruraux devenus minoritaires disparaissent peu à peu, et ne devront probablement leur maintien qu'à des choix de préservation, à l'image du bocage de la coulée verte de laZAC de la Brosse. La partie sud, délimitée par le périphérique nantais, est la zone où l'aspect rural a été le plus conservé, il reste par ailleurs quelques zones maraîchères et viticoles[P 19].
Les deux tiers de la surface de Rezé sont urbanisés en 2007, et ainsi qu'il est mentionné dans lasection Logement, sa densité de population est élevée. Une partie importante de la végétation de la ville est située dans les jardins privés des zones pavillonnaires.
Les parcs et jardins publics sont nombreux. Les jardins de l'hôtel de ville se situent entre la place Saint-Pierre et la Cité radieuse, et couvrent 1 700 m2. Avec une surface de près de3 hectares, les parcs les plus vastes sont le parc des Mahaudières, qui accorde une place de choix auxmagnolias et celui de la Morinière, avec sesplatanes et sesséquoias ; ce dernier parc est « remarquable » dans l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[28]. À l'inverse, le parc de la Carterie ne couvre que0,7 hectare, offrant à la contemplation des bassins denénuphars. Rezé dispose également du parc de la Grève (1,3 hectare, faune et flore des zones inondables), du parc Allain (dit de la Fusée,1 hectare, tout près de la médiathèque), du parc de la Houssais (0,9 hectare, vestige du parc du château du même nom, qui contient quelques arbres centenaires), le parc de Praud (2,2 hectares) et le parc de la Balinière (1,6 hectare,jardin à la française)[P 19].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ῥατιάτον (Ratiaton) auIIe siècle[29] (Ptolémée)[30];Ratiatica civitas en 511 (concile d’Orléans)[30];Ratiatensis vicus auVIe siècle[29];Ratiate (monnaie mérovingienne)[30],[29];Raciaci portus en 1123 (charte de Louis VI)[30];Reziacum en 1150 (Archives L.-Inf., H 20)[30];Radesium en 1201 (cartulaire de Buzay)[30],Resayum en 1287 (Pouillé)[30], puis se fixera progressivement sous la formeRezé[29],[31],[32].
Selon une ancienne théorie, les*Ratiates auraient été une tribu gauloise, qu'on associe auxPictons[33].
Les toponymistes et les linguistes ne reprennent pas cette hypothèse, ils analysent les formes anciennes sur la base de deux éléments gaulois contenus dans les formes anciennes récurrentes[29],[34].
La terminaison-é représente vraisemblablement le suffixe gaulois-ate[29],[34] fréquent dans la toponymie (cf. nom de lieuCondate >Condé). Des formes plus tardives en--iaci, -iacum impliquent une confusion avec le suffixe localisant, et marquant la propriété,-(i)acum lui aussi d'origine celtique. L'un comme l'autre ont abouti à la terminaison-é dans l'ouest.
Le radical est sans doute le gauloisratis[29],[34] (lirerătis) signifiant « fougère » et cité parMarcellus de Bordeaux « Herbae pteridis, id est ficiculae, quaeratis gallice dicitur... ». Ce terme est un proche parent du vieil irlandaisraith, du galloisredhyn et du bretonraden « fougère »[34].
Pour Xavier Delamarre, qui reprend les hypothèses déjà formulées parGeorges Dottin,Albert Dauzat, Jacques André et Wolfgang Meid[34], Rezé remonte donc àRatiate « fougeraie » et est un équivalent gaulois des toponymes romans du typeFougerolles;Feucherolles, etc. Associé au motpagus, le nom de lieuRatiate, dérivé avec le suffixe-ensi désignant ses habitants, a donné naissance à l'époque médiévale aupagus Ratiatensis, c'est-à-dire lepays de Retz.
Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak assimilent Rezé au typeRazac etRezay (Cher,Resaium 1223;Rézé 1766), c'est pourquoi ils supposent que la forme primitive est*Ratiacum, équivalent du latin*Villa Ratii, qui serait basé sur l'anthroponyme gallo-romainRatius, nom d'un propriétaire terrien qui possédait un domaine à cet endroit, autour duquel le village s'est développé, il est suivi dusuffixe-acum[35] (voir ci-dessus). Ils reprennent en cela l'explication de Dauzat à propos de Razac et Rezay[29].
Le nom de Rezé est identitque engallo, lalangue d'oïl locale mais possède une variante plus rare :Rezaï enécriture ABCD ouRaezaé enécriture ELG[37]. Les prononciations en gallo sont[ʁəze] ou[ʁəzaj] . Cette dernière se rapproche de l'usagepaydret etpoitevin avec lequel les terminaisons en -é se font en -ay. Le Pays de Retz étant une zone de transition entre le poitevin et le gallo[38].
Panneaux bilingues à l'entrée de la commune.
La forme bretonne normalisée donnée par l'Office public de la langue bretonne estReudied[39]. Attestée depuis 1993, elle est employée par la communauté brittophone locale[40] et on la retrouve sur les panneaux bilingues à l'entrée de la commune.Théophile Jeusset avait proposé le nomRazied en 1944[41] en se basant sur l'attestation ancienneRatiate, puis le corrige enRaziez en 1948, avançant que le suffixe-ate devient vraisemblablement-ez en breton[42].
Des noms de rue, de lieux-dits, de village, témoignent de labataille de Rezé de 1154 (voirHistoire). Le lieu-ditLa Bataillerie est proche du village du Châtelier (centre probable de la défense d'Eudon). Une tour d'observation a donné son nom àLa Mirette (du vieux français Miroet). EntreLa Bataillerie etLa Mirette, se trouventle Pré des Bretonnais,les Brettes,les Bertineries et leBleurdier. Au Moyen Âge, le verbeacorer signifie « se lamenter », et aujourd'hui on trouve non loin de la Bataillerie le village de La Coran. On suppose que la parcelle nomméeles Mortrais doit son nom au souvenir d'une immense fosse où furent enterrées les victimes des combats et, à côté du Châtelier, un lieu-dit est baptiséla Martrerie (« champ de martyrs »)[31].
D'autres[Qui ?] supposent que l'origine deBretonnais,Brettes,Bertineries n'est pas liée à la bataille, et situent le combat près de la Morinière, où apparaissent des noms de lieux sans lien avec le monde rural. Outrela Martrerie, on trouvela Machetterie (demachier, broyer),le Clos-Chevalier autre nom du Clos du port[KC 2].
Vestiges des constructions gallo-romaines (en arrière-plan lachapelle Saint-Lupien).
La ville, dénommée alorsRatiatum, est créée à l'époque romaine[36], dans une zone probablement peuplée par lesAmbilatres[B 3] et lesAnagnutes[B 4],[B 5]. Pour vaincre lesVénètes, lesRomains arment une flotte de trirèmes aux formes fines, conçues pour éviter les bancs de sable. Ces navires sont peut-être construits àPrigny (alors au bord de la mer) et à Rezé[B 6]. Après la victoire définitive des Romains, il semble que lesPictons étaient alliés des Romains pendant la guerre contre les Vénètes, et ont obtenu le contrôle de la rive sud de l'estuaire (les Ambilatres n'ont pas d'existence officielle dans l'Empire romain), et qu'ils ont créé un port nouveau en face du site probable deCondevincum, capitale des Namnètes, qui, quant à eux, n'étaient pas alliés des Romains[44].
La ville de Rezé est donc fondée sous le règne de l'empereurAuguste, entre l'an20 av. J.-C. etl'an10 de notre ère. Elle connaît un développement rapide, ce qui laisse supposer un fort pouvoir d’attraction.
Elle se développe d'abord plus rapidement que la future Nantes et s'étend sur la rive sud duSeil, un bras de laLoire. AuIer siècle, c'est une ville avec desdomus, des entrepôts, des boutiques le long du port. Un petitatelier de poterie produit des céramiques diverses, dont des amphores au type unique (les analyses polliniques dans les sédiments duSeil indiquent la présence de vigne aux abords des habitations)[45].
Puis, les raids desSaxons et desFrancs commencent en 260. La ville (tout comme Nantes) est pillée et incendiée[B 8]. Ce n'est pas à Rezé, mais à Nantes que sont construits des remparts, et cette dernière va être dès lors plus avantagée en devenant, en tant que chef-lieu de cité, le siège d'un évêché chrétien.
Premier chef-lieu duPays de Retz, Rezé ne s'est toutefois pas retrouvée dans ledoyennémédiéval de Retz mais dans lepagus Taifali, puis doyenné de Clisson, dit communémentOutre-Loire, le primitifPagus ratiatensis ayant été scindé en deux (Ouest et Est, Côte / Vignoble), sans doute en raison de la proximité de Nantes et de l'installation des Taifales.
Durant lapériode mérovingienne, Rezé est le siège d'un important atelier monétaire[49] dont l'activité perdure jusqu'à la conquête bretonne. En 843, lors de la première incursion deshommes du nord, desmoines auraient préserver lesreliques deSaint Lupien en les emportant àClermont-Ferrand[KC 5]. Les restes de son corps sont aujourd'hui disparus.
Lavicomté de Rezé est créée à la fin duXIe siècle (vers 981).Hoël, comte de Nantes, attribue le titre à l'un de ses cadets. La position de Rezé, aux confins des possessions du duché breton et des possessions des rois d’Angleterre et de France, en fait le théâtre de guerres jusqu'à la fin duXVe siècle[F 1]. Le vicomte de Rezé estsuzerain (directement ou par l'intermédiaire de ses vassaux) de presque toute la rive gauche de laSèvre depuis Portillon et une bonne partie de la rive de Loire jusqu'auPellerin[31].
Le premier seigneur de Rezé à laisser une trace est Roland de Rezay, qui a apposé sa signature sur un acte de donation au bénéfice des moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil en 1145[B 11]. Une crise successorale intervient en Bretagne en 1154 et aboutit à la bataille de Rezé. À l'origine de cette bataille, la mort du ducConanIII en 1148. Avant de mourir, ce dernier renie son filsHoël, destiné à lui succéder, prétextant qu'il est bâtard. Avec l'appui des seigneurs de la région de Nantes, dont le vicomte de Rezé, Roland de Rezay, et deQuimper, Hoël se fait proclamer comte de Nantes. Soutenu par les seigneurs du pays deRennes et du nord de la Bretagne,Eudon de Porhoët, époux de la sœur de Hoël, Berthe, revendique le titre de duc pour son propre compte et celui de son fils Geoffroy. Berthe, elle, prend parti pour son fils Conan, né d'un premier lit. Deux à trois clans se disputent tour à tour le pouvoir en Bretagne. L'alliance de Hoël avec Berthe est à l'origine de la bataille de Rezé de 1154, dont Eudon sort vainqueur sans toutefois écraser les Nantais[B 12].
Les combats sont particulièrement meurtriers, même si l'histoire ne retient le nom que de trois victimes, des chevaliers : Engrès, Borrigan et le pils Payen[KC 2]. De nombreux lieux de Rezé et de villages voisins font référence à cette bataille (voirToponymie). Eudon prend le dessus sur Conan, mais celui-ci obtient le soutien deHenriII Plantagenêt et triomphe en s'emparant de la couronne ducale. Hoël, vaincu, est chassé de Nantes par les seigneurs locaux qui font appel à Geoffroy Plantagenêt comme protecteur. Celui-ci, frère d'HenriII, devient comte de Nantes qui passe sous dominationangevine[KC 6].
Judicaël et son fils Guillaume, seigneurs deRezay, sont mentionnés dans un acte de l'abbaye deGeneston. Guillaume succède à son père en 1196 et décède en 1251. Sylvestre de Rezay devient vicomte ainsi que le montre sa signature d'un document concernant la cession de terres àBouguenais en 1271. Viennent ensuite ses fils et petits-filsOlivierIer etOlivierII, ce dernier est mentionné dans la charte desTempliers en 1282[B 11]. En 1285, « Olive, veuve de Mathieu de l’Ile » cède aux Templiers la Haute-Île et la Basse-Île, îles de Loire dépendantes de Rezé, qui se trouvent alors assemblées sous le nom d'Îles des Chevaliers. En 1294,SylvestreII de Rezé répond à la convocation de l’ost (armée) par le ducJeanII de Bretagne[50].
De 1341 à 1345 se déroule laguerre de Succession de Bretagne. Le vicomteSylvestreIII de Rezé combat aux côtés deCharles de Blois (allié du roi de France) contreJean de Montfort (allié du roi d'Angleterre). Le pays de Rezé est ravagé et pillé : le château de Rezé est totalement détruit, comme d’ailleurs tous les châteaux des vassaux du seigneur de Rezé (Pelouailles, les Fromentaux, les Bretesches, la Grand-Haye, les Palletz et la Jaguère)[50]. Par la suite, seuls les manoirs (et non plus les châteaux) de la Grand Haye, des Palletz, des Bretesches et la Trocardière (auXVe siècle) sont reconstruits.
Le vicomte de Rezay n'a plus de château localement. D'ailleurs, depuis le Moyen Âge, l'influence politique de Rezé dans lepays de Retz n'a cessé de décliner au profil dePornic puis deMachecoul[B 13].
SylvestreIV de Rezay ayant acquis des terres poitevines à l'occasion de deux mariages successifs ne réside plus sur le territoire de l'actuelle Rezé, pas plus que son successeurMartinIer qui se retire en Poitou ou à Briord (Port-Saint-Père).MartinII vend peu à peu les terres de la seigneurie[B 11]. En 1453, le duc de Bretagne vend la vicomté à Guillaume de Saint-Gilles (seigneur de Saint-Fulgent et la Merlatière) qui possède déjà des terres à Rezé et Beaulieu enSaint-Jean-de-Boiseau. Guillaume de Saint-Gilles, qui a combattu les Anglais aux côtés deJeanne d'Arc, est allié au futur ducArthurIII de Bretagne, le connétable Arthur de Richemont. En 1459, Marie de Saint-Gilles, fille de Guillaume épouse Jean de Trévecar qui devient alors vicomte de Rezé[50].
La construction des châteaux des seigneurs de Rezé et des Palletz date du Moyen Âge. Le premier était bâti sur l'emplacement de l'actuel presbytère, le second dans le prolongement vers le sud. Ils jouxtaient plusieurs bâtisses qui étaient possessions des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, héritiers des Templiers, les auditoires des seigneurs des Palletz et de la Trocardière, la halle et l'église. À proximité se trouvaient les chapelles Notre-Dame de la Blanche et Saint-Martin (sans doute fondée par les moines de Vertou). Le prieuré Saint-Lupien relevant de l'abbaye deGeneston se trouvait à l'est du bourg[31].
La seigneurie de Rezé passe par mariage à la seigneurie de Guémadeuc à la fin duXVe siècle[B 14]. AuxXVIe et XVIIe siècles, la ville bénéficie de l'essor de Nantes[F 1]. Le domaine de la Chalonnière fait partie des anciens fiefs féodaux acquis par des négociants enrichis. C'estYves Rocaz qui en devient propriétaire en 1541. Il s'agit d'un riche marchand espagnol, égal des Ruiz et Harouys à Nantes. Il agrandit son domaine en achetant des terres rezéennes à Mauperthuis et à la Galarnière, et est élu maire de Nantes en 1566 ; il est seigneur des Pallets en Rezé et ne doit hommage qu'au roi[B 14].
Gouverneur de Bretagne et chef du parti de laLigue catholique à Nantes, leduc de Mercœur tient, en 1588, garnison à Rezé et Pont-Rousseau lors de sa campagne contre lesHuguenots[B 15]. Alors que le nouveau seigneur de Rezé, JacquesBarrin de La Galissonnière, premier président de la cour des comptes, crée deux foires à Pont-Rousseau, lesMonti, une famille noble d’origine florentine, s’installent[50] : en 1601 Pierre de Monti devient gendre de la fille d'Yves Rocaz, et en 1603 la Chalonnerie et ses terres deviennent sa propriété[B 14]. En 1616,Bouguenais et Rezé sont occupées par les troupes royales. L’année suivante le roi refuse sa grâce àThomasIer de Guémadeuc, vicomte de Rezé et époux de Jacquemine de Beaumanoir, décapité en place de Grève à Paris[50]. Avec lui s'éteint la lignée, son frère Toussaint ayant été tué en duel en 1606, à l'âge de 26 ans[B 16].
Après la mort de Pierre de Monti en 1625, son filsYves agrandit le domaine. Après la seigneurie des Pallets en 1632, il prend possession en 1652 de la vicomté de Rezé alors détenue par le marquis de Goulaine. Puis en 1656 il agrandit son patrimoine avec la seigneurie de la Grand'haie, l’année suivante celle des Bretesches puis celle de la Sansonnière. Il cumule les titres de conseiller du Roi, doyen de laChambre des comptes de Bretagne etmaire de Nantes de 1644 à 1647. Apparenté par alliance àFouquet, surintendant des finances, il lègue à son filsYvesII une fortune importante[50].
Ce dernier est au service du roiLouisXIV ; il combat dans les armées qui font campagne enItalie et enFlandres.YvesII de Monti entreprend la construction d’un nouveau château à Rezé, et en 1672LouisXIV érige la vicomté de Rezé en comté, en récompense des services rendus par la famille Monti au royaume. Ces Monti s'allient auxde Charette, aux Barbier de La Picauderie et aux La Guérande[50].
Les nouveaux seigneurs tentent de remettre en pratique certains droits féodaux tombés en désuétude : le droit de coutume qui leur donnait par bête traversant Pont-Rousseau deux deniers en temps normal et six deniers les jours de foire (droit dont ils sont déboutés), le monopole de la pêche en Sèvre pour la rive gauche rezéenne, dans le Seil, etc., les droits depotelage oud'avouillage (un liard par charrette déchargeant de la marchandise à Pont-Rousseau) et un denier par pipe de vin débité, etc.[50] Ces droits ne sont abolis qu'à la Révolution.
Le, les Rezéens se réunissent en assemblée pour établir leurcahier de doléances, conséquence de la convocation desÉtats généraux. Les droits seigneuriaux sont dénoncés, mais les Rezéens n'ont pas de plaintes à formuler contre le curé de la paroisse, Dupré-Villaine, qui est même choisi comme maire, le premier de la ville, en[M 7], alors que Rezé et l'ensemble du pays de Retz sont intégrés au département de laLoire-Inférieure[F 1]. Il faut attendre, pour voir à la tête de la commune un républicain. Il s'agit de Huard, qui prête serment à laConvention le23 septembre1792[M 7].
Lors de laguerre de Vendée, de violents combats ont lieu dans le quartier de Pont-Rousseau, le pont est transformé en forteresse en 1793 lors de l'attaque des insurgés vendéens sur Nantes (unetravée formantpont-levis). Pour permettre le tir des canons en cas de nouvel assaut, le généralBeysser fait raser Pont-Rousseau au niveau du sol jusqu'à une distance de 500 mètres des fortifications[B 18], et lesrépublicains l'emportent sur les Vendéens le30 juin, puis s'installent aux Naudières. Le comte de Monti est arrêté. Après l’assassinat de neuf paysans du quartier des Chapelles par les Vendéens, la commune est brièvement considérée en état d’insurrection en 1795[M 7].
Ruinée par la guerre civile, la commune ne commence sa reconstruction qu'après 1800. Cette période voit le retour desémigrés. En 1808, deuxarcs de triomphe (à Ragon et Pont-Rousseau) sont édifiés à l'occasion du passage de l'empereurNapoléon Ier qui revient d'Espagne. Le regain économique est perceptible, le commerce du blé notamment[M 7].
LaRestauration entraîne la nomination de Joseph de Monti de Rezé, ancien émigré, à la charge de maire. S'opposant à ses velléités de restaurer certains droits seigneuriaux sur les communs, les Trentemousins tentent de faire sécession avec Rezé et veulent s'administrer librement[M 7]. Joseph de Monti de Rezé estlégitimiste, il démissionne de la mairie à la suite de larévolution de 1830, son soutien ausoulèvement royaliste de 1832 l'ayant compromis. Le château de Rezé est le refuge temporaire des partisans dela duchesse de Berry, qui est finalement arrêtée à Nantes[KB 1]. Jusqu'à l'instauration duSecond Empire en1852, Rezé poursuit son développement, principalement sous la conduite du capitaine de navire etarmateur Pierre Giraud[M 7] : après le ré-aménagement du pont de Pirmil (à cette occasion la forteresse de Pirmil est rasée)[KB 2], le pont de Pont-Rousseau est reconstruit (1839), des industries s'installent : fabriques d'engrais,chapelleries,construction navale etsavonnerie[M 7]. C'est d'ailleurs à la Morinière en 1837 que la première savonnerie nantaise voit le jour. À une période charnière où la région doit trouver un palliatif économique à la disparition duCommerce triangulaire, le négociantCharles Bonamy tente de lancer une production jusque-là dominée parMarseille, le savon. Mais en utilisant, ce qui est nouveau, l'huile de palme. Après une courte association avec un certain Junot, Bonamy se joint à Gustave de Coninck pour bâtir la plus grande savonnerie du royaume. Entreprise de courte durée, l'affaire est cédée en 1842[B 19].
Durant leSecond Empire l’industriel Suser établit unetannerie-corroierie à la Morinière[M 7]. L'économie se développe mais les Rezéens connaissent la faim. On compte 6 644 habitants à Rezé en 1854 : 1 093 d'entre eux vivent de la charité publique. Unesociété de secours mutuel est créée[KB 3]. En 1855, la police procède à une vague d'arrestations dans l'Ouest au motif d'appartenir à des sociétés secrètes dont « la Marianne » ou d'affinités avec les partis républicains ou socialistes : cinquante-quatre Nantais et Rezéens sont arrêtés[KB 4]. Pont-Rousseau est alors très différent du reste de la commune qui est restée rurale, et l'essor du commerce local favorise les idées séparatistes chez les habitants du quartier, les Roussipontains, mais ceux-ci échouent dans leur tentative de faire de Pont-Rousseau une commune. L'ouverture de la ligne de chemin de ferBordeaux-Nantes en 1866 entraîne le déclin de Pont-Rousseau en détournant le commerce du blé[M 7].
Autre conséquence du caractère particulier de Pont-Rousseau au sein de Rezé, la Ville de Nantes demande après 1870 son annexion, qui n'aboutit pas[M 7]. Au début de laIIIe République, Suser, propriétaire entre autres de la tannerie de la Morinière, est l'homme le plus riche de Rezé[KB 5], alors que les salaires pratiqués dans ses établissements sont les plus bas du département[KB 6]. En 1875, l'éclairage augaz s'étend, la ligne de chemin de fer Rezé-Pornic entre en service, et un an plus tard un pont est construit pour que le transport par rail franchisse la Loire. LaIIIe République est marquée par l'essor de l'écolelaïque (construction des écoles du Bourg en 1882 et de Pont-Rousseau en 1885). Les crues de 1872, 1904, 1906 et 1910 ont marqué les esprits. Laloi de séparation des Églises et de l'État provoque des manifestations en 1906. En 1908, Doulon et Chantenay sont rattachées à Nantes, Rezé y échappe grâce à un avis défavorable duConseil d'État qui n'y voit pas un caractère d'urgence[B 20] bien que, comme ces deux premières communes, le quartier numériquement le plus important, Pont-Rousseau, soit majoritairement peuplé d'ouvriers[M 7].
En 1904, l'arrivée de l'étape Bordeaux-Nantes duTour de France cycliste se joue à Pont-Rousseau[B 21]. Les années suivantes, l'arrivée sur Nantes est neutralisée au niveau de Rezé avant d'être conclue au vélodrome du nord de Nantes, notamment lors duTour de France 1910 où le peloton s'arrête entre Ragon et Les Trois-moulins[B 22].
288 Rezéens ont disparu dans laguerre de 1914-1918. La commune s'urbanise, particulièrement le quartier de Pont-Rousseau qui s'étend vers le sud le long de la route de la Rochelle (l'actuelle RD137) si bien que le terminus sud du tramway nantais de l'époque est aux Trois-Moulins, quartier situé sur cet axe. L'école de Ragon est bâtie en 1932, celle de Trentemoult en 1936. Rezé accède alors à l'électricité[M 5].
Alors que le sud de la ville est rural, le nord de la ville est ouvrier (Trentemoult et Pont-Rousseau) : les employeurs principaux sont les chantiers navals de Nantes et l’usine aéronautique de Château-Bougon.1936 marque les esprits[M 5]. Lors de laSeconde Guerre mondiale, Rezé subit des dommages (le château de la Houssais est détruit)[M 5] lors desbombardements alliés sur Nantes. Le des bombes tuent quatre Rezéens près de Norkiouse. Le le domaine du château de la Houssais reçoit 37 bombes de 250 kg[B 23]. La population se réfugie dans la campagne, souvent au sud-Loire, et les nouveaux bombardements du8 mai au font moins de victimes. Le pont de chemin de fer de Pont-Rousseau est coupé, la Haute-île très touchée. Un avion américain s'écrase dans une tenue maraîchère rue du Jaunais[B 24]. La nuit du 11 au12 août, Nantes est évacuée par l'armée allemande qui se réfugie au sud de la Loire, en faisant sauter le pont de Pirmil et rendent la Loire impropre à la navigation[B 25]. Rezé est libérée deux semaines après sa grande voisine Nantes, le.
Unréférendum met en échec une nouvelle tentative de rattachement à Nantes en 1946. C'est une période de reconstruction, et le besoin croissant de logements entraîne l'urbanisation massive de la ville : destructions importantes et habitats insalubres dans une ville ouvrière qui plus est, constituent des facteurs importants pour expliquer les traits marquants de l'urbanisation durant la période d'après-guerre. Tout d'abord la fin des années 1940 voit la concrétisation d'importantes réalisations de logements individuels à l'initiative dumouvement ouvrier d'autoconstruction coopérative appelé lesCastors ; ensuite, cette période est marquée par l'édification de la Maison radieuse deLe Corbusier en 1953 ; enfin il est procédé à la construction du vaste parc de logementsHLM sur le site de l'ancien château des Monti de Rezé en 1963. Les bus desservent Rezé en 1958, et au début des années 1960 les villages rezéens finissent d'être électrifiés, tandis que le gaz naturel alimente la ville. La zone industrielle des îles apparaît[M 5].
C'est sur les problèmes de gestion de l'urbanisation et de l'environnement que s'ouvre leXXIe siècle[M 5].
Nantes Métropole succède à plusieurs intercommunalités constituées à partir de 1967, et notamment à lacommunauté urbaine dénommée « communauté urbaine de Nantes » (CUN) créée en 2001.
Au soir du premier tour, l'abstention s'élève à 45,94 % des inscrits. La liste menée par Gérard Allard (PS) — soutenu par le maire sortant, qui ne se représentait pas — remporte 47,76 % des suffrages exprimés, suivie par celle de Philippe Seillier (UMP, 34,11 %) et la liste menée par Émile Robert (extrême-gauche, 18,11 % des suffrages exprimés)[M 8],[76].
Aucune liste ne se désiste, et le second tour est une répétition du premier tour. La liste PS-PCF-EELV-UDB menée par Gérard Allard obtient lamajorité relative des suffrages, avec 7 042 voix (47,39 %, 29 conseillers municipaux élus dont 5 métropolitains), devançant largement les listes menées respectivement par[77] : - Philippe Seillier (UMP-UDI-MoDem, 5 427 voix, 36,52 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain) ; - Émile Robert (EXG, 2 390 voix, 16,08 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 46,03 % des électeurs se sont abstenus.
Pour lesélections européennes du, la participation atteint 44,34 % des inscrits. La liste socialiste « Choisir notre Europe » d'Isabelle Thomas arrive en tête avec 25,12 %, suivie de la liste écologiste deYannick Jadot qui totalise 16,22 %. La troisième position revient à la liste UMP d'Alain Cadec, qui remporte 12,45 % des suffrages, devant la liste FN deGilles Lebreton et ses 11,55 %. Avec 9,10 %, la liste centriste deJean Arthuis devance la liste du Front de gauche deMyriam Martin (8,20 %) et celle deNouvelle Donne d'Emmanuel Poilane (6,16 %)[65].
Lesélections départementales des et, organisées sur des cantons redécoupés, voient la gauche victorieuse dans les deux cantons de la ville.
Sur la partie rezéenne deRezé-1, au premier tour, seuls 44,10 % des 4 052 inscrits se rendent aux urnes. Ils placent le binôme socialiste de Myriam Bigeard et Freddy Hervochon en tête avec 35,23 % des voix, devant le binôme divers gauche de Vincent Egron et Catherine Thiberge (26,70 %) et le binôme d'union de la droite d'Erwann Gouiffes et Françoise Rabbe (17,12 %), alors qu'au niveau du canton la liste de droite arrive en deuxième position et se qualifie pour le second tour. Celui-ci, auquel 40,57 % des inscrits participent, aboutit à une nette majorité au binôme socialiste (71,22 %) devant celui de l'union de la droite, à comparer aux 59,56 % obtenus à l'échelle du canton.
SurRezé-2, le premier tour voit se déplacer 47,32 % des inscrits. Le binôme socialiste formé par Samuel Landier et Malika Tararbit, adjoints au maire, se place en tête avec 36,56 % des voix ; il devance ainsi le binôme d'union de la droite de Brigitte Doucet et Antoine Gauthier (22,39 %) et celui divers gauche que constituent Bernadette Caudron Praud et Stéphane Mallet ; le second tour, lors duquel votent 44,58 % des inscrits, aboutit à un score de 63,89 % des suffrages pour les candidats socialistes.
À l'occasion du premier tour de l'élection présidentielle de, les habitants de Rezé se sont déplacés à hauteur de 79,77 % des inscrits[78], soit plus qu'au niveau national[79]. Avec 29,55 % des exprimés,Emmanuel Macron est en tête avec5 points de plus qu'au niveau national, devançantJean-Luc Mélenchon qui accumule 29,15 %, une différence de10 points supérieure[78],[79]. Avec 12,09 %,François Fillon est troisième et perd huit points en rapport à son résultat sur toute la France, étant suivi parBenoît Hamon qui totalise 11,96 %, soit5 points de mieux que dans le reste du pays[78],[79]. Enfin,Marine Le Pen atteint 10,2 %, un score inférieur de 11 points à son résultat national[78],[79].
Compte tenu de l'importance de sa population, le conseil municipal de Rezé est constitué de 43 conseillers municipaux, y compris le maire et ses adjoints[82]
Depuis 2019, unecommission jeunes est mise en place à Rezé dans le but de développer lacitoyenneté dès le plus jeune âge et de participer à la vie de la collectivité. La commission est composée de jeunes de 11 à 17 ans inclus habitant ou étant scolarisés à Rezé. La commission a rédigé des propositions mais à cause de l'épidémie de Covid-19 et de la fin du mandat dumaire en 2020, elles n'ont pas été adoptées[91].
La nouvelle équipe municipale élue en 2020 ne reprend dans un premier temps pas la formule de l'équipe précédente,jugée archaïque et non représentative des jeunes[réf. nécessaire]. Elle lanceconformément à son programme[réf. nécessaire], une nouvelle commission jeune,plus accessible et ouvert[non neutre] en septembre 2022.
La commission jeunes est constituée de jeunes de 16 à 25 ans, habitant, scolarisé ou travaillant à Rezé[réf. nécessaire].
Par ailleurs, Rezé a signé des accords de coopération avecAbou Dis (Territoires palestiniens) depuis 2007,Villa El Salvador (Pérou) depuis 2003[93], la communauté rurale de Ronkh (Sénégal) depuis 2002[92].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : A part ces généralités, qu'a-t-il été réalisé en la matière depuis 2010, outre l'inventaire des enjeux ?
L'Agenda 21 local identifie des enjeux environnementaux, sociaux et de développement durable.
Da par sa position la commune a un rôle à jouer dans latrame verte et bleue locale et régionale. De 2005 à 2010, une vingtaine de sites communaux ont fait l'objet d'inventaires faunistiques et floristiques, ont en effet confirmé ou révélé la présence d'espèces patrimoniales.
Bien qu'un site de mesure de surveillance de la qualité de l'air soit implanté à Rezé, celle-ci n'est qualifiée qu'à l'échelle de l'agglomération. Les indications obtenues font ressortir que la qualité de l’air est « assez bonne » ou « très bonne » près de 9 jours sur 10 sur la période 2000-2004[P 20].
Deux parties de Rezé sont classées parmi les zones affectées par les nuisances sonores de l'aéroport de Bouguenais. Il s'agit pour la plupart de zones de faible nuisances (la Jaguère, la Galarnière, la Classerie, Praud, Vert Praud et la Brosse, ainsi qu'une partie des « îles de Rezé »), auxquelles s'ajoute une zone au centre du quartier Trentemoult-Les-Îles, plus exposé[P 21].
Les axes routiers sont également générateurs de bruit. À Rezé, c'est le périphérique nantais qui est le plus nuisible de ce point de vue, la zone d'impact sonore nuisible étant de 300 mètres de largeur autour de l'axe routier, suivi par la route à destination de l'ouest (Pornic, Noirmoutier)[P 22].
Le réseau public de distribution d'eau potable ne comporte plus de partie enplomb. Laqualité de l'eau, qui n'est pas classée comme « agressive », n'entraîne pas la dissolution des sels de plomb dans les parties des canalisations privées encore faites dans ce métal. En 2004, les résultats d'analyse étaient satisfaisants quant à la qualité de l'eau potable distribuée à Rezé, où aucune zone de protection decaptage n'a été considérée nécessaire[P 24].
L'assainissement deseaux usées est géré par Nantes-métropole. La plus grande partie est récupérée par le réseau collectif, qui achemine les eaux à traiter à lastation d'épuration de la Petite Californie, située sur le territoire de Rezé etBouguenais. Cette station traite, en 2019, 180 000 équivalent-habitant[94] (EH) des eaux de plusieurs communes du sud-Loire : Saint-Sébastien, Rezé, Vertou, Les Sorinières et Bouguenais. Une fois traitée, l'eau est rejetée dans la Loire. La qualité de l'eau évacuée est jugée satisfaisante. Les boues résiduelles sont, après analyse, utilisées par l'agriculture départementale[P 25].
Nantes-métropole gère également la collecte et lerecyclage desordures ménagères. Deux fois par semaine, les ordures résiduelles sont ramassées au porte à porte, lacollecte sélective s'effectuant elle une fois par semaine. Les encombrants sont également collectés en porte à porte, quatre fois par an.8 fois par an, un véhicule se présente à Rezé pour la collecte des produits dangereux. Le verre est collecté en une soixantaine de points d'apports volontaires. Rezé dispose d'unedéchèterie pour tout déchet non collecté en porte à porte[P 26].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2003 et 2010 ) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
École primaire Ragon
Entre 1993 et 2003, le nombre d'élèves enenseignement primaire à Rezé a été stable, autour de 3 950. Dans la même période, les établissements publics du primaire ont accueilli 115 élèves de plus, tandis que 100 écoliers de moins figuraient à l'effectif desétablissements privés. Selon les quartiers les situations sont différentes, ce qui a conduit à la réalisation d'extensions à Trentemoult, Ragon, Port-au-blé et Chêne-creux (respectivement 67 %, 52 %, 15 % et 11 % d'augmentation d'effectif entre 1994 et 2004)[P 27].
En 2010, la ville administre douzeécoles maternelles et onzeécoles élémentaires communales (Pauline Roland, Château sud, Chêne-creux, la Houssais, Jean-Jaurès (pas de maternelle)[95], Maison-radieuse,Ouche-DinierI etII, Y.-et A.-Plancher, Port-au-blé, Ragon, Roger-Salengro[96]).Rezé accueille des établissements de l'enseignement privé : les écoles Notre-Dame et Sainte-Anne-Saint-Joseph, les collèges Saint-Paul[97] (780 élèves) et Sainte-Anne[98] (279 élèves) et lelycée général et professionnel Notre-Dame[99] (830 et 370 élèves).
En 2010 le département gère les troiscollèges publics implantés à Rezé, Petite lande[100], ouvert en 1967 (700 élèves)[101], Pont Rousseau[102] (504 élèves), Salvador-Allende[103] (534 élèves), et la régionPays de la Loire le lycée d'enseignement général et technologique Jean-Perrin[104] dans l'enceinte duquel a été créé le lycée professionnel Louis-Jacques-Goussier[105].
Les nombres d'élèves mentionnés pour les collèges sont ceux correspondant à l'année scolaire 2003-2004. Sur ces effectifs, la part des élèves extérieurs à la commune est de 34 % sur la même période[P 28].
Vue générale du lycée Jean-Perrin.
Le lycée Jean-Perrin : En 1962 s'achève la construction du lycée Jean-Perrin, un lycée public baptisé en hommage au physicien, chimiste et homme politique françaisJean Perrin (1870-1942), dont le nom est porté par plusieursautres établissements. Il est bâti à l'endroit même où se situait le parc boisé du château des comtes de Monti de Rezé, qui ont habité cette demeure jusqu'en 1927. Le bâtiment et son domaine laissent la place à des constructions modernes, le château rasé en 1959, laissant son nom au quartier. Initialement, il s'agit d'uncollège technique de garçons doté d'uncentre d'apprentissage mixte. L'établissement change de statut en 1965, et devientlycée technique nationalisé. Il faut attendre 1972 pour que le Sud-Loire soit doté d'un lycée supplémentaire. L'ouverture du lycée nantais voisinLes Bourdonnières permet une refonte des enseignements proposés, qui se dénomment dès lors enseignement classique, moderne, et technique industrielle[106].
En 1977 s'ouvre le lycée professionnel Louis-Jacques-Goussier, ce qui conduit à transformer la désignation du lycée Jean-Perrin sous la forme qu'il a conservé jusqu'aujourd'hui : lycée d'enseignement général et technique[106].
De 1991 à 1997, des travaux importants sont réalisés, nécessitant l'investissement de l'équivalent de vingt millions d'euros, pour résoudre les problèmes de surpopulation et de désuétude des locaux[106].
À de nombreuses reprises, l'établissement a été un lieu de mobilisation de l'extrême-gauche, notamment au travers de blocage. Il est souvent parmi les premiers établissements de Nantes et alentours à participer aux mouvements sociaux. Des lycéens de Jean Perrin ont ainsi bloqué leur établissement contre la réforme des retraites en 2009, contre « les violences policières » dans le contexte de l'Affaire Théo en 2017, à plusieurs reprises en 2018 en opposition à la plateformeParcoursup[107],[108],[109], puis en opposition à la hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiants hors union européenne[110]. Des professeurs s'y sont également mobilisés, en cessant de faire cours pour s'opposer aux déploiements de la police en nombre aux abords de l'établissement[111] ainsi qu'en refusant de noter leurs élèves pour s'opposer à Parcoursup et aux réformes dites « Blanquer »[112].
L'établissement ne prend un nom qu'en 1998, tant il était considéré comme une annexe de Jean-Perrin. Le maire de Rezé de l'époque,Jacques Floch, propose le nom deLouis-Jacques Goussier en hommage à un savant d'origine modeste, au savoir technique injustement oublié, qui a notamment illustré l'Encyclopédie deDiderot, et à propos duquel Diderot écrivait qu'il avait dessiné« tout ce qu'il y a de bonnes planches dans notre encyclopédie »[B 26].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
L'École normale sociale de l’Ouest (ENSO) est basée à Rezé depuis 1988. Elle accueille 250 élèves assistants sociaux[113]. Initialement logée dans des bâtiments préfabriqués dans le quartier Ragon, elle a élu domicile dans une aile de l'école Château-Sud. Ces locaux ont été utilisés par leGreta jusqu’en 2005, et ont bénéficié d'un réaménagement en attendant le projet des Bourderies (voir paragraphe plus bas)[B 27].
Géré par uneassociation loi de 1901, l'ARIFTS des Pays de la Loire, l'ARIFTS-IFRAMES la Classerie, basé au manoir de la Classerie, est un institut de formations professionnelles qui accueille les futurs travailleurs sociaux. Il existe depuis plus de trente ans, et a porté auparavant les noms suivants : La Classerie, puis IFRAMES La Classerie[114]. En 2014, l'institut a déménagé pour des locaux neufs, dans la cité Marion Cahour, rue Marion-Cahour, au lieu-dit les Bourderies, toujours à Rezé[115]. Il a ainsi rejoint un pôle d’enseignement supérieur spécialisé, destiné à regrouper les étudiants futurstravailleurs sociaux du département. Ce site, qui comprend, outre l'Enso et l'Iframes, le CFEJE (Centre de formation d'éducateurs de jeunes enfants) et unfoyer de jeunes travailleurs[116]. Parallèlement, la Ville de Rezé a acquis le manoir de la Classerie[B 28].
Fondée en 1987, régie par la loi de 1901, l'ARC (« Art et culture à Rezé ») est une association missionnée et subventionnée par la ville de Rezé, conventionnée et subventionnée par leministère de la Culture et de la Communication (DRAC des Pays de la Loire), le conseil régional des Pays de la Loire et le conseil général de la Loire-Atlantique. C'est la structure de diffusion artistique et culturelle de la Ville de Rezé. L'ARC propose un programme de40 spectacles pour environ80 représentations par saison[118].
Le, le conseil municipal vote à l'unanimité la création d'unétablissement public de coopération culturelle (EPCC) qui prendra le nom de« La Soufflerie », dont les activités commenceront le. La Soufflerie regroupera l'ARC, l'Aria, la BaraKaSon et l'Auditorium[119].
L’Auditorium de Rezé, conçu par l'architecteRudy Ricciotti, a été inauguré en. Cet équipement de 292 places assises accueille les ensembles musicaux de la région : répétitions, montages de nouveaux concerts. La Soufflerie y programme des spectacles à voir en famille, concerts en acoustique naturelle, en musique ancienne mais aussi dans le domaine des musiques du monde ou des musiques actuelles. L'Auditorium peut aussi recevoir des entreprises pour l'organisation de leurs conférences, conventions, séminaires, etc[120].
C'est un des raresthéâtres à l'italienne de l'agglomération[121] : le théâtre municipal de Rezé est un lieu majeur pour l'ARC qui y programme en moyenne43 représentations par an, et les associations de la ville qui l'utilisent régulièrement. C'est une salle des fêtes que les architectes Gouin et Ferronnière ont conçue dès 1934 ; mais ce n'est qu'en 1938 qu'elle ouvre ses portes, la construction ayant pris du retard lors desgrèves de 1936. En 1939, afin de loger des soldats anglais, l'armée réquisitionne la salle. Elle devient momentanément lachapelle ardente qui accueille la dépouille des Rezéens fusillés par les nazis en 1944. Finalement, en 1957 le théâtre est inauguré. Il devient salle municipale en 1967[122].Des travaux sont réalisés en 2004-2006 (architectes : Estève et Boucheton)[123] : changement de la toiture, agrandissement des loges et des locaux techniques, fauteuils, acoustique, éclairage, configuration de la salle, forme de la scène, sanitaires, mise en valeur de la façade, amélioration des accès, accessibilité aux personnes handicapées (artistes et spectateurs).La capacité d'accueil est passée de 509 à461 sièges[M 10].
Enfin, la ville de Rezé dispose d'un réseau de salles et de centres socio-culturels permettant la présentation de spectacles dans des lieux de contenance inférieure à 150 places, réseau utilisé notamment par l'ARC[125].
Après diverses modifications, l'association devientLa Paternelle Cinéma Saint-Paul. Au fil du temps, la qualité de la salle s'est améliorée, par exemple en 1955, avec le remplacement des sièges, bien souvent grâce aux initiatives ou au travail des bénévoles. Au cours d'une de ces phases d'amélioration, la capacité de la salle est réduite à 425 au début des années 1980[M 11].
Lors du tournage deLa Reine blanche, au début des années 1990, le visionnage des rushs de plateau s'est fait au cinéma Saint-Paul[M 11].
En 1995, les dernières modifications en date du cinéma sont opérées : refonte du hall d’entrée, nouvel écran et apparition du sonDolby. En 2012, la salle a été équipée d'un matériel de projection numérique[M 11]. Depuis sa création, les directeurs ont été : Eugène Gautier (1954 à 1972), Roger Grandjean (1972 à 1986), Lucien Hardouin (1986 à 1999) et Joseph Chauvet (1999-?). En 2022, Marie Baldo devient la première a occuper ce poste en tant que salariée[126].
Installée dans une ancienne église réaménagée, l'Espace Diderot est la médiathèque de Rezé. Parmi ses missions figurent la promotion de la lecture publique et l'ouverture vers la petite enfance. Régulièrement des auteurs viennent y rencontrer le public. L'Espace Diderot accueille également des expositions évenementielles comme celle du peintreHerman Braun-Vega en 1995[128].
Depuis 2003, le regroupement de trois cliniques privées nantaises a permis l'apparition d'un établissement de santé important, les Nouvelles cliniques nantaises, basé sur les communes de Nantes et Rezé au niveau de l'embouchure de la Sèvre[129]. La dernière tranche de travaux s'est achevée en 2010. Le site dispose d'environ524 lits, d'un service d'urgences, un service d'hémodialyse, un service de médecine physique et de soins de suite, ainsi qu'un centre de formation d'infirmiers et d'aides soignants[130].
Rezé dispose de deux complexes sportifs, le stadeLéo-Lagrange (complexe sportif Trocardière (Château) :football, piste d'athlétisme en rub-kor, terrain synthétique,tennis couvert) et le stade de la Robinière (Ragon) : football,rugby, tennis,boulodrome couvert[M 12].
La piscineVictor-Jara se situe à la Trocardière. Elle est équipée d'un bassin de 25 mètres de longueur pour 15 mètres de largeur, d'un bassin d'apprentissage, d'une pataugeoire et d'untoboggan de 38 mètres. On y pratique bien sûr lanatation, mais également laplongée, lewater-polo, l'éveil aquatique et l'aquagym. À proximité, place du pays de Retz, se trouve une piste debicross et des espaces consacrés à lapétanque et auroller-skating[M 12].
Gymnase de l'Ouche Dinier.
En 2009 lestand de tir Hubert Le Gohébel a été ouvert rue des Poyaux (Ragon). Avec une surface de 1 500 m2, ce bâtiment contient vingt postes detir à 10 mètres (cette compétition est olympique depuis1984), dix postes de tir à 25 mètres, deux postesarbalète Field à 10 mètres et trois postes arbalète Field à 18 mètres. Pour éviter les nuisances sonores, le stand est partiellement enterré[131].
La ville dispose également d'unepatinoire privée[132] (rue de la Trocardière).
Dix gymnases publics sont répartis sur le territoire de la commune, complétés par cinq gymnases « privés ». En bord de Sèvre (Pont Rousseau) est proposé un parcours CRAPA[M 12].
Lasalle de la Trocardière de 4 185 places assises, située près de la halle homonyme et permettant l'accueil de rencontres sportives de haut niveau (basket, hand et volley), a été inaugurée en[133],[M 13].
Une piscine olympique métropolitaine qui sera située à la ZAC Pirmil-Les Isles à Rezé, doit voir le jour d'ici 2029. Elle sera composée d'un bassin sportif de 50 mètres et de 10 lignes d’eau, d'une profondeur de 1,8 m à 3,5. Celui-ci sera pour la natation artistique, la natation de course, les pratiques subaquatiques, telles que la plongée et le hockey, ainsi qu’à la formation aux métiers du sport et au secourisme. Un deuxième bassin polyvalent de 25 mètres composé de 10 lignes d’eau d'une profondeur de 0,9 à 1,8 m sera dedié aux entraînements des sportifs de haut niveau, ainsi qu'à l’apprentissage de la natation auprès du grand public et des écoles, mais aussi pour les activités de loisirs, de découverte et de sport santé. La piscine sera également équipée d'une pataugeoire de 60 m², de locaux dédiés aux clubs, aux associations, ainsi qu’au personnel et enfin une tribune de 750 places pour l’accueil du public lors des compétitions[134].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[138],[Note 11].
En 2022, la commune comptait 43 349 habitants[Note 12], en évolution de +7,38 % par rapport à 2016 (Loire-Atlantique : +6,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Les données démographiques antérieures à 1793, année du premierrecensement en France, sont mal connues. Cependant des documents datant du Moyen Âge de comptage de la population existent. Pour la paroisse de Rezé un décompte desfeux a été effectué lors de laréformation générale des feux de Bretagne. De82 feux en 1392, la ville passe à60 feux en 1443, soit une baisse de 26,84 %. Certaines études proposent une projection en nombre d'habitants, évalué à 884 en 1443[KC 7].
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 19 497 hommes pour 22 871 femmes, soit un taux de 53,98 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[140]
Tous les ans, laFête du quai Léon Sécher est l'occasion d'un rendez-vous festif sur les bords de Sèvre. Concerts, spectacles, promenades en bateau au programme[M 14].
LesRégates de Trentemoult sont organisées par le Centre nautique Sèvre et Loire (CNSL), les Régates ont plus de cent ans. Le célèbre village de Trentemoult est à l'honneur, ainsi que la Loire puisque les régates y sont organisées. L'ARC programme l'animation musicale[142].
LesFanfaronnades de Trentemoult, organisées par la fanfare « le GrandMACHINChose » avec l'aide des habitants et des associations locales, présentent des spectacles de fanfares de rue colorées et déguisées. Cette initiative festive est produite sur les bords de la Loire tous les deux ans, les années impaires[143].
Lafête descaillebottes est organisée chaque jeudi de l'Ascension dans le quartier Ragon par trois associations : l’Union cycliste pédale rezéenne, l’amicale laïque La Ragonnaise et le CSC Ragon. Outre des animations pour adultes, notamment une course cycliste, et enfants, cette fête populaire centenaire est l'occasion de déguster la spécialité traditionnelle lactée, préparée le jour même par les habitants du quartier, et qui donne son nom à l'évènement[144].
L'Association sportive Bouguenais Rezé (ASBR) est un club omnisports né de la fusion, en 1938, du club de l'Étoile Sportive Rezéenne (club civil) et du club des Ailes Sportives de Bouguenais (club d'entreprise de laSociété nationale des constructions aéronautiques de l'Ouest qui est, depuis 1970, intégrée àAirbus). À l'origine quatre sections existent :athlétisme,cyclisme,football etrugby à XV. En 2008, les 2 200 adhérents pratiquent au sein de22 sections sportives[145].
Fondé en 1993, leFootball Club de Rezé est né de l'union de trois clubs existant à Rezé à cette époque (la ville en comptait quatre), la section sportive des Ailes Sportives Bouguenais Rezé (ASBR), l’Étoile Sportive de Ragon (ESR) et le Rezé Olympic Club (ROC). S'appuyant sur la formation des jeunes, le club a atteint ses objectifs sportifs, en atteignant le plus haut niveau de la ligue pour les seniors, et le niveau régional pour les jeunes[146]. Pour la saison 2009-2010 le club compte455 licenciés regroupés dans24 équipes. Cinq d'entre elles évoluent au niveau régional, quinze autres au niveau départemental, tandis que l'équipe fanion évolue en division d'honneur. L'école de foot a obtenu le label Argent pour la qualité de sa formation[147]. L'autre club de Rezé, issu de l'amicale laïque de Pont-Rousseau, plus connue sous le nom de l'AEPR Rezé Football a été fondé en 1948 et compte plus de700 adhérents à ce jour.
En 1966, Hubert le Gohébel (qui a donné son nom au stand de tir de la ville de Rezé), Robert Soldet et Jean-Claude Leray cofondent le Rezé tir sportif. Le club est représenté depuis 1983 au niveau national dans les compétitions de tir à 10 mètres. Christophe Guillet, formé au club, a été champion de France, champion d'Europe et médaillé d'argent aux championnats du monde[131].
À l'origine les nageurs de l'ASBRnatation s'entraînaient dans la Sèvre Nantaise, le long de la rive gauche, à partir du ponton du Pont-Rousseau. Ce n'est qu'à partir de 1973 que la piscine municipale nouvellement bâtie permit aux nageurs de s'entraîner en bassin. Comme le stipulent les statuts de l'association, le but est « l’apprentissage et la pratique de la natation sportive de compétition »[148]. Discipline récemment proposée, le water-polo est à l'honneur, avec trois équipes engagées dans des compétitions au niveau régional[149].
En 1960, des adhérents de l'AEPR décident de créer une amicale laïque dans le quartier de l’Ouche Dinier (plus connue sous le nom d'ALOD), avec une 1re section sportiveHandball. En 1985, cette section accède au championnat de national 3. En 2004, la section devient indépendante pour former l’ARHB (Atlantique Rezé Handball)[150]. La sectionHandball de l'ASBR est créée en 1973. Entre 1988 et 1998, le club monte les échelons pour accéder au plus haut niveau amateur, laNationaleI, niveau maintenu jusqu'en 2006[151].
Autre section de l'ASBR, ASB Rezévolley-ball apparaît en 1952. Sa devise est : « La formation au service de la compétition de haut niveau. » Actuellement, l'équipe fanion féminine est enNationale 3, les hommes jouent enrégionale 1. Par le passé, l'ASBRVB a atteint le plus haut niveau national amateur (Nationale 1). Une joueuse du club a été sélectionnée plus de cent fois en équipe de France senior[152].
Le club dehockey les Squales de Rezé a fêté ses vingt ans en, l'équipe phare évolue enNationale 2[153].
L'Entente rezéenne organise tous les ans, depuis 1985, le tournoi international cadets (TIC) de Rezé, compétition de football qui vient de fêter son39e anniversaire[154]. L'Entente rezéenne est le résultat du regroupement de quatre clubs de football de la ville (AEPR, ASBR, ESR et ROC), l’OMJRE (Office municipal du jumelage et des relations extérieures), de l'OMS (Office municipal des sports) et de la ville de Rezé, tous désireux de faire du sport, et plus particulièrement du football, le catalyseur d'une rencontre entre jeunes venant de plusieurs pays. À la suite d'une réorganisation, l’Entente rezéenne est constituée du FC Rezé, de l'AEPR, de l'OMS et de la Ville. Le Tournoi international cadets, pour sa26e édition, accueille douze équipes du 2 au[M 15].
Le Rezé Basket International féminin, organisé annuellement par trois clubs : le Cercle Saint-Paul, la section basket de l'Amicale laïque de l'Ouche-Dinier et le RezéBasket 44, opposait des équipes féminines junior de huit pays. En 2019, l'événement a cessé d'exister[M 16].
Du fait de la proximité de Rezé par rapport à Nantes, il n'y a quasiment aucune différence de recensement des médias locaux, la presse locale se résumant pratiquement àOuest-France etPresse-Océan qui contiennent des « pages locales ».
Deux radios FM sont implantées à Rezé :NRJ etChérie FM. Cependant, elles ont une vocation qui dépasse évidemment les limites de la ville, et ne se revendiquent en rien « rezéennes », mais plutôt nantaises au sens large.
En 2008 est fondéeTV Rezé, web-télévision d'information sur la ville gérée sous forme d'association loi de 1901. En 2018, TV Rezé devientmonstudio.tv, et couvre désormais d'autres communes de la métropole nantaise[155]. La forme associative est conservée sous la forme desAmis de monstudio.tv, dont le siège social est à Rezé[156].
Les Rezéens disposent sur le territoire de leur commune de lieux de cultes catholique, protestant et musulman ; mais pas de lieu de culte israélite.
Pour le culte catholique, la zone pastorale Nantes Sud[157], rattachée audiocèse de Nantes, couvre dix paroisses, dont la paroisse « La Pentecôte » à Rezé, qui dispose des églises Notre-Dame des Apôtres, Saint-Pierre de Rezé, Saint-André de Rezé[158], et la paroisse « Saint-Paul-Notre-Dame-du-Rosaire » dont dépendent les églises Saint-Paul et Notre-Dame-du-Rosaire[159].
Deux églises protestantes sont présentes à Rezé : l'église évangélique de Pentecôte[160], la plus ancienne, et l'église protestante évangélique[161] qui a fait construire un temple en 2012[162].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2007) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Parmi les emplois les plus récemment créés à Rezé, la proportion de ceux destinés auxcadres ou auxemployés exerçant uneprofession intellectuelle est en augmentation. La population étant majoritairement composée d'ouvriers et d'employés, la part des emplois situés à Rezé et occupés par des Rezéens a diminué. Une des conséquences en est un accroissement des déplacements pour se rendre à son lieu de travail.
Même si le secteurtertiaire est en expansion, l'industrie reste un atout de Rezé, avec des entreprises telles queJVD par exemple. L'implantation de deux grands centres commerciaux contribue au dynamisme de l'économie locale, la ville drainant une part de la population de l'agglomération du sud-Loire. La politique municipale tend à structurer la ville en s'appuyant sur des pôles de commerce de proximité existant ou à développer. Letourisme n'a connu que récemment un développement, la capacité de l'accueil hôtelier tend à s'accroître, sous l'effet de la valorisation dupatrimoine[P 29]. L'agriculture tend à disparaître[P 19].
En 2020, les Rezéens ayant entre 15 et 64 ans étaient 27 236. Les actifs ayant un emploi représentaient 69,4 % de cette population (66,6 % en 2014), les retraités en représentaient 5,6 %, les chômeurs 8,5 %, tandis que 6 % des habitants de Rezé étaient considérés comme « autres inactifs ». Enfin la population estudiantine représentait 10,6 % de la population de la commune[I 8].
La même année l'Insee indique un taux de chômage de 8,5 % pour la commune[I 8] contre 9,5 % pour le département[I 9].
Répartition des emplois par domaine d'activité en 2021[I 8],[I 9]
Agriculture
Industrie
Construction
Commerce, transport, services
Administration, santé, enseignement, social
Rezé
0,2 %
8 %
4,4 %
50,6 %
34,9 %
Moyenne départementale
3,9 %
6,7 %
10,9 %
67,1 %
11,4 %
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2020[I 8],[I 9]
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2007 et 2010) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Sur la période 2005-2007, les salariés rezéens travaillent majoritairement (41,5 %) à Nantes, tandis que seuls 21 % des emplois basés à Rezé sont tenus par des résidents de Rezé.
LesNouvelles cliniques nantaises ont été construites à partir de 2003, achevées début 2010. Cet important établissement de santé est construit sur les communes de Nantes et Rezé, à l'embouchure de la Sèvre[M 17].
En,Nantes Métropole a décidé le transfert duMarché d'intérêt national (MIN) situé jusqu'ici sur l'île de Nantes. La zone dite « de la Brosse » qui lui sera dédié, au sud de la « Porte de Rezé », non loin du centre commercial Océane (en limite de la commune desSorinières) comptera la même superficie qu'aujourd'hui (soit20 hectares), et génère actuellement plus de 1 100 emplois grâce à 100 entreprises qui y travaillent[163]. Ce déménagement devrait intervenir d'ici à 2018[164].
Entreprises dont l'effectif est compris entre 101 et 500 salariés, en 2010
Raison sociale
Activité
A.L.V.A.
Fonte de corps gras animaux à usage alimentaire et technique
Agence Sécurité Surveillance Service
Gardiennage - Surveillance
Castel frères
Distribution de vins
Docks Généraux
Commerce de gros de quincaillerie Acier et produits T.P. Chauffage, produits pour bardage Produits alu inox et plastique, plastique industriel
Effor Atlantique
Entretien de nettoyage industriel, entretien espaces verts
Électricité Réseau Distribution France
Distribution d'électricité
Groupe Métalia
Chaudronnerie, découpe et emboutissage, mécanique de précision, tôlerie, bâtiment
Servim
Nettoyage industriel
Société Armoricaine de Traitement de Surface
Traitement de surface Décapage, grenaillage, sablage, peinture poudre et liquide et métallisation
Lasavonnerie Bernard, dernière représentante de la production industrielle de savon dans l'agglomération[B 29], après avoir choisi de mettre un terme à la production (en cédant notamment la marquePersavon) pour se concentrer sur le conditionnement et la vente, a connu de graves difficultés en 2005[166] ; c'est à Rezé (la Morinière) que la première unité de production de savon du Pays nantais avait vu le jour en 1837[B 19].
Le château de la Classerie, construit à la fin duXVIIe siècle par la famille Le Meneust, est transformé en « folie », auXVIIIe siècle, par ses nouveaux seigneurs, la famille deRené Darquistade. Pendant laRévolution[Laquelle ?], c'est un lieu de retraite pour les insurgés « vendéens ». Le bâtiment est victime d'un incendie, avant d'être rénové. Lors de laSeconde Guerre mondiale, il est transformé en maison de repos pour les soldats de l'armée allemande. Acquis en 1958 par une association sportive, il héberge ensuite une école d'éducateurs spécialisés. En 2008, la municipalité acquiert le lieu. L'école continue son activité jusqu'en. Depuis l'été 2015, le site héberge une vingtaine d'associations soutenues par la mairie[167]. Deux ailes prolongent le bâtiment central, qui possède côté jardin unfronton sculpté représentant une corbeille de fleurs et des instruments de jardinier[F 3].
Lemanoir de Praud actuel fut construit en 1845, et habité par le conseiller général et maire de Rezé Philémon Chenantais. Le parc conserve des restes d'un manoir plus ancien.
La chapelle de la Chaussée fut construite en 1699 par desmoines deSaint-Clément, et faisait partie d'une anciennemission paroissiale. Elle a fait partie d'une maison de campagne aujourd'hui disparue[F 3].
Plus excentrée, fruit de la croissance des anciens hameaux de Rezé, l'église Saint-Vincent-de-Paul bâtie dans le quartier Ragon en 1949 sur la base d'un ancien atelier de construction de brouettes[170]. Elle a été reconstruite sur le même site en 2015. L'architecte en a été Bertrand Aubry (agence Magnum à Nantes). Monument résolument moderne, sa nef est élevée, avec un effet de pliage et de drapé à l'intérieur. Les anciens vitraux ont aussi été utilisés.
Tout près de la limite Rezé/Nantes, l'église Notre-Dame du Rosaire fut construite en 1960 par Jean Rouquet, disciple de Le Corbusier, qui a choisi de privilégier la visibilité en utilisant un système de pente et contre-pente, en concentrant les actes religieux autour duchœur, et par un travail sur l'éclairage. Lacharpente est enbois lamellé-collé[F 6].
La chapelle Saint-André est bâtie pour remplacer l'ancienne église devenue l'« Espace Diderot ».
Lacrise du logement d'après guerre a conduit à de nombreux projets de logements sociaux de masse. Ayant construit un premier bâtiment du genre àMarseille,Le Corbusier, après un projet sans suite de « Ville radieuse » à Nantes, trouve à Rezé suffisamment de soutiens (dont celui du maire de l'époque, Georges Bénezet) pour réaliser laCité Radieuse.Le Corbusier privilégie la notion de vie collective dans son projet, le bâtiment est un village avec commerces et une école situé sur le toit-terrasse. L'immeuble construit en un an et demi est un assemblage de modules préfabriqués. L'originalité de l'œuvre tient au système depilotis libérant l'espace au rez-de-chaussée, aux appartements en duplex, à l'isolation sonore, au parc environnant[F 7]. La Cité, achevée en 1955, fut rebaptisée Maison Radieuse à la demande des habitants.
L'hôtel de ville fut réalisé parAlessandro Anselmi en1989, ce bâtiment se définit par son vide central et son mur-rideau qui permettent la mise en scène de la Maison Radieuse.
Construite par Jacques Chénieux en 1964, l'église Saint-André fut bâtie selon un plan carré de 30 mètres de côté près des800 logements de la cité du Château de Rezé. En 1977, la charpente s'effondre sous l'effet d'une tempête. Abandonné par l'évêché, le lieu est racheté par la Ville de Rezé, et devient en 1991 l'espace culturelDiderot, cette transformation étant due à l'architecteMassimiliano Fuksas[F 6],[172].
Les Cap horniers est une résidenceHLM qui comporte40 logements et qui porte son nom en hommage aux grands capitaines au long cours qui habitaient le quartier. Elle a été conçue en 1986 parDominique Perrault, l’auteur de labibliothèque François-Mitterrand[173].
Imaginé par l'agence d'architectes Barré-Lambot,Norkiouse est un ensemble de trente logements intermédiaires (chacun dispose de son propre accès) et est situé en rive de Loire en aval de Trentemoult. Construits sur l'emplacement des anciens chantiers Bézier, les logements surélevés s'épargnent le risque lié aux inondations et permettent de libérer l'espace nécessaire au stationnement des véhicules. La place centrale est piétonne et s'ouvre sur le fleuve[174]. Ce parc immobilier est géré par La Nantaise d'Habitations (LNH)[175].
La commune dispose de nombreux espaces verts propices à la promenade et à la détente tels que les prairies et sentiers des bords deSèvre (rive gauche), le parc des Mahaudières bordant Rezé-Château, le parc de Praud dans le quartier Ragon, le parc de la Carterie près de l'église Saint-Paul ou le parc de la Morinière sur les bords de Sèvre (classé au titre de l'inventaire général du patrimoine culturel[28]). → voir la sectionpatrimoine végétal
Bien que troismenhirs soient généralement mentionnés[F 1] sur le territoire de la commune (le Piona au Haut-Landreau, la Pierre-droite à la Morinière, la Pierre couchée aux Champs Saint-Martin), seul le Piona est authentiquement attesté comme tel par le service régional de l'archéologie. Il subsiste également plusieursmoulins à vent.
D'azur à la nef d'or équipée du même, habillée d'hermine, voguant sur des ondes desinople, au chef losangé degueules et d'argent, chaque losange d'argent chargé de quatre burelles d'azur[B 30].
Devise / Cri
Ratiatum. Respecte ton passé, assure ton avenir.
Détails
Le chef évoque les armoiries des sires de Rezay, vicomtes de Rezé (sceau de1260). La barque d'or rappelle le passé maritime de la ville. L'hermine évoque l'appartenance de la ville à l'ancien duché deBretagne. Blason conçu parM. Conchaudron en1969 (délibération municipale du). Il existe une version avec une couronne ducale, qui évoque l'époque des comtes Monti de Rezé[F 1].
En 1992, la ville se dote d'un deuxième logotype s'inspirant largement d'une sculpture deLe Corbusier : laMain ouverte, symbole de la ville indienne deChandigarh. La fondation défendant l'héritage de l'architecte fait alors savoir qu'elle ne souhaite pas voir cette œuvre intégrée dans l'identité visuelle de la ville. La mairie est contrainte de modifier son logo et, en, présente un nouveau dessin[176].
Le logotype de 2002, relativement proche du précédent, présente trois lectures possibles : « une main évocatrice de la solidarité entre les hommes ; un oiseau synonyme de liberté, d'émancipation ; un bateau qui fait penser au fleuve mais aussi au port d'attache offert à ceux qui s'éloignent ». Un rectangle rouge-orangé, « nuance entre la brique et la tuile, rappelle à la fois le passé gallo-romain de Ratiatum et la chaleur qui émane du sud ». Sous l'oiseau-main-bateau, une vague bleue rappelle le fleuve tandis que l'espace blanc, à la jonction du rectangle orange et de la vague, suggère le rivage : « un lieu d'avenir qui ne cesse de se renouveler en raison des aménagements qui y sont projetés ». Les lettres qui identifient la ville évoquent quant à elles « un mélange de volonté, de rigueur et de douceur, en raison de leurs formes droites et rondes »[176].
En 2016, Rezé adopte un nouveau logotype plus horizontal, qui conserve la référence à la Main ouverte et recourt à une police libre de droits. Selon la mairie, il s'agit de mettre en avant le dynamisme de la ville, son intégration dans la métropole nantaise et son engagement dans le développement durable[177].
Eugène Orieux (-,Le Croisic) : fils de boulanger, descendant par sa mère d'une famille de pêcheurs, il est d'abord marin avant de travailler pour l'administration de la Loire-Inférieure qui lui doit le développement de son réseau de circulation urbain. Il est un des précurseurs des recherches archéologiques sur le site gallo-romain de Rezé. Il est l'auteur entre autres d'uneHistoire et géographie de la Loire-Inférieure (1895), et de textes poétiques. Né à la Haute-Île à Rezé[F 8].
Emmanuel Ollive (1882-1950) : amiral commandant en chef de l'escadre de la Méditerranée puis, après l'armistice signé par Pétain en 1940, des forces maritimes du sud en poste à Alger. Né àTrentemoult[B 31].
Henri Potiron (1882-1972) : compositeur, organiste et musicologue. Né à Rezé.
Marc Elder (1884-1933) : écrivain, poète, a vécu une partie de sa vie à Trentemoult.
Benjamin Péret (1899-1959) : poète surréaliste et engagé. Né à Rezé.
Léon Dixneuf (1920-1973) : évêque auxiliaire de Rennes en 1972-1973.
Dominique Raimbourg (1950-) : avocat, député socialiste de la quatrième circonscription de la Loire-Atlantique entre 2001 et 2002 puis depuis 2007. Fils deBourvil.
20syl (1979-) : rappeur du groupeHocus Pocus et DJ du groupeC2C mondialement connu, ayant grandi à Rezé.
Igor Anic (1987-) : joueur professionnel de Handball qui a habité à Rezé lorsqu'il jouait auHBC Nantes. International français, il devient Champion d'Europe en 2014 et Champion du Monde en 2015 avec la France.
Blandine Rinkel (1991-) : journaliste, musicienne et écrivaine française.
Adama Ba (1993-) : joueur de football professionnel évoluant au plus haut niveau national et international mauritanien ayant étudié au collège Petite-Lande[réf. nécessaire].
Héliette Proust, Gilberte Larignon et Chantal Lamotte d'Incamps,Les Rezéens dans la Seconde guerre mondiale, Nantes, Office municipal d'information de la Ville de Rezé,, 255 p.
Héliette Proust et Yann Vince,Le château de Rezé : du Moyen Âge à nos jours : histoire d'un château devenu quartier, Maulévrier, Éditions Hérault,, 146 p.(ISBN2-7407-0116-0)
Yann Vince,Rezé, histoire municipale de la Révolution à nos jours, Maulévrier, Éditions Hérault,, 169 p.(ISBN2-7407-0117-9)
Yann Vince,Guide historique des rues de Rezé, Nantes, Coiffard libraire éditeur,, 139 p.(ISBN978-2-910366-77-3).
Cet article passe en revue les éléments documentaires concernant Rezé (textes, inscriptions, trouvailles archéologiques, monnaies...). Il envisage la possibilité que le lieu nomméVicus portensis (quartier du port) de la Nantes gallo-romaine soit localisé au sud de la Loire, éventuellement à Rezé (sans remettre en cause l'appartenance formelle de Rezé à la cité des Pictons). Jacques Santrot a longtemps été le directeur dumusée Dobrée (jusqu'au).
↑La source mentionneultra-myolinite, sans doute à tort.
↑Pour le nombre annuel de jour avec gel, la source mentionne 15,9, sans cohérence avec le détail par mois ; la valeur affichée ici est la somme des valeurs moyennes par mois et est donc sans doute légèrement erronée, mais plus proche de la réalité que le chiffre cité par la source.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nantes comprend une ville-centre et21 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Noël Guillet,Doulon : De l'indépendance à l'annexion - Cent ans de vie municipale, Nantes, Association Doulon-histoire,, 194 p.(ISBN2-908289-19-9),p. 162.
↑Marion Fersing, « Rezé : 300 logements construits chaque année pour accueillir les nouveaux habitants de l'agglo nantaise : L'agglomération nantaise voit arriver 6.000 nouveaux habitants chaque année. Une partie d'entre eux choisit Rezé où 300 nouveaux logements sont construits chaque année. L'enjeux : trouver l'équilibre entre ce que veulent ces néo-Rezéens, la ville et les promoteurs immobiliers »,France Bleu Loire Océan,(lire en ligne, consulté le)« Et pour Rezé, construire davantage de logements sociaux, c'est une nécessité. Il y en 120 à l'îlot Confluent."Nous sommes passés de 16 à 21% de logements sociaux ces dernières années", explique Yann Vince. "Mais nous devons monter à 25%, c'est l'objectif fixé par la loi SRU (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain, ndlr). Pour l'atteindre, sur certaines petites réalisations, nous atteignons 50% de logements sociaux ».
↑« 635 logements en vue sur la ZAC du Vert-Praud : Les constructions débuteraient en 2022 pour s’achever cinq ans plus tard. Jeudi 6 juin, au soir, la Ville et la métropole ont promis, aux riverains, un nouveau quartier qui garderait son charme paysager »,Maville parOuest-France,(lire en ligne, consulté le)« Afin d’atteindre l’objectif de 25 % de logements sociaux fixé par la loi SRU (Rezé en est actuellement à 20 % environ), la ZAC du Vert-Praud comprendra 35 % de logements sociaux, 25 % à prix abordables et 40 % à prix libre ».
↑Philippe Blanchet, « Problématique de la situation ethnolinguistique du Pays de Retz (L.-Atl.) : pratiques linguistiques et identité en zone de marches »,ResearchGate,(lire en ligne)
↑Office public de la langue bretonne, « Rezé », surKerofis(consulté le)
↑Lionel Pirault, Nathalie Huet et Christian Le Boulaire (contrib.), « L'atelier de potier de la Bourderie à Rezé (Loire-Atlantique) et sa production »,Revue Archéologique de l'Ouest,no 18,,p. 145-171(lire en ligne, consulté le),p. 157, 160.
↑Christophe Turgis, « Rezé : ville la plus rouge de France : Avec 18,12% des voix au premier tour, la liste d’extrême gauche "Rezé à gauche toute" fait de la commune voisine de Nantes la ville la plus à gauche »,France 3 Pays de la Loire, 27/3/2014 mis à jour le 10/6/2020(lire en ligne, consulté le).
↑Valentin Pasquier, « Résultats municipales 2020 à Rezé, près de Nantes : Gérard Allard battu par son ancien adjoint Hervé Neau : À la tête d'une liste citoyenne, l'ex-adjoint Hervé Neau a conquis la mairie de Rezé (Loire-Atlantique), l'une des principales villes de l'agglomération nantaise. Ce 28 juin, il devance le maire sortant Gérard Allard, dont la liste avait fusionné avec les écologistes, et le marcheur Yannick Louarn »,France 3 Pays de la Loire,(lire en ligne, consulté le).
↑Melle-Taliane N’Goma., « Hervé Neau est le nouveau maire de Rezé : Hervé Neau, candidat de gauche qui menait la liste Rezé citoyenne, arrivée en tête au second tour des élections municipales, a enfilé son écharpe de maire à la salle de la Trocardière, à Rezé, ce vendredi 3 juillet »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑AFP, « Le maire de Rezé, ville de 42 000 habitants près de Nantes, s’est suicidé dans les locaux de la mairie : Hervé Neau avait été élu maire par les Rezéens en juillet 2020 »,Le Monde,(lire en ligne, consulté le).
↑Sylvie Hrovatin et Michel Tanneau, « Rezé. La démission d’Hervé Neau, un choc politique : Hervé Neau a claqué sa démission au maire de Rezé, Gérard Allard. Le départ subit de l’adjoint en charge du dialogue citoyen révèle-t-il un malaise au sein de la majorité municipale ? »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑« Nantes : Après la disparition d’Hervé Neau, Agnès Bourgeais nouvelle maire de Rezé »,20 Minutes,(lire en ligne)
La version du 11 avril 2010 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.