Cet article est uneébauche concernant lamusique classique et lapresse écrite.
| Revue et gazette musicale de Paris | |
Première page du n° 46, 2e année, 1835 | |
| Langue | français |
|---|---|
| Périodicité | hebdomadaire |
| Fondateur | François-Joseph Fétis |
| Date de fondation | 1827 |
| Date du dernier numéro | 1880 |
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LaRevue et gazette musicale de Paris (1827-1880) est une revue musicale hebdomadaire fondée en 1827[1] parFrançois-Joseph Fétis,musicologue,pédagogue etcompositeurbelge, professeur decontrepoint et defugue auConservatoire de Paris. Elle a porté le nom deRevue musicale jusqu'en1835[2], date à laquelleMaurice Schlesinger, éditeur de musique installé à Paris depuis 1821, l'a reprise sous le nom deRevue et gazette musicale[3] en la fusionnant avec laGazette musicale[4].
Originaire deBerlin, Schlesinger avait déjà créé une maison d'édition pour rendre la musique accessible à tous[5] et, en1834, il avait fondé une société pour la publication de la musique classique et moderne à bon marché, publiant notamment les œuvres deMozart,Haydn,Weber,Beethoven,Hummel,Berlioz. Il édita égalementRobert le Diable etLes Huguenots deGiacomo Meyerbeer, ainsi queLa Juive deJacques Fromental Halévy[6].
Il fit de laGazette musicale le lieu d'accueil non seulement de la musique, mais aussi de la littérature qui traitait de musique :Honoré de Balzac y livraGambara en1837[7], un texte consacré à l'étude de la composition musicale à partir deRobert le Diable deGiacomo Meyerbeer. En1841, Berlioz y publia les articles qui, revus et assemblés en1843, forment leTraité d'instrumentation et d'orchestration.
En 1846, Maurice Schlesinger cède ses éditions et la revue à son commis Louis Brandus et à Ernest Deschamps d'Hannecourt qui crèent la maisonBrandus et Cie[8]. Louis Brandus et ses différents associés maintiendront le titre jusqu'en 1880 en dépit des vicissitudes des différentes sociétés qui gèreront le fond Schlesinger.
Comme rédacteurs en chef de laRevue et gazette musicale de Paris, se sont succédé au cours de son histoire François-Joseph Fétis,Édouard Monnais etCharles Bannelier[9].