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Revest-du-Bion

44° 05′ 01″ nord, 5° 32′ 57″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirRevest etBion.

Revest-du-Bion
Revest-du-Bion
Le village sur sa butte
Blason de Revest-du-Bion
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes Haute-Provence Pays de Banon
Maire
Mandat
Bernard Granet
2020-2026
Code postal04150
Code commune04163
Démographie
GentiléRevestois
Population
municipale
487 hab.(2022en évolution de −14,26 % par rapport à 2016)
Densité11 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 05′ 01″ nord, 5° 32′ 57″ est
AltitudeMin. 833 m
Max. 1 365 
m
Superficie43,45 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Reillanne
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Revest-du-Bion
Géolocalisation sur la carte :France
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Revest-du-Bion
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Revest-du-Bion
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Revest-du-Bion
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Revest-du-Bion est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Revestois[1].

Géographie

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Situé sur leplateau d'Albion, le village est situé à 960 mètres d’altitude[2]. Établi sur une légère butte et anciennement fortifié, il est montagnard par son altitude.

Relief

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Le plateau d'Albion a une altitude comprise entre 615 et 1 600 mètres. Le Revest, situé sur sa butte, en est le village le plus élevé[3].

Géologie

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La commune, comme toutes les autres duplateau d'Albion, est située sur un substrat de couches de calcaires à facièsurgonien. Ce calcaire se présente selon un modelé karstique aveclapiaz,avens etdolines. Il est associé à des couches sédimentaires dubédoulien et decalcarénites duBarrémien (Secondaire), recouvertes par descolluvions etalluvions siliceuses et des argiles de décalcification duQuaternaire[4].

  • Formations karstiques.
  • Doline sur la commune du Revest.
    Doline sur la commune du Revest.
  • Entrée de l'aven de la Moutte au Revest-du-Bion.
    Entrée de l'aven de la Moutte au Revest-du-Bion.
  • Faciès karstique avec lapiaz au Revest.
    Faciès karstique avec lapiaz au Revest.

Hydrographie

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La commune est drainée en limite est par leravin du Brusquet[5], cours d'eau de 18,60 km sous-affluent de laDurance, via leCalavon.

Deux sources sont signalées par Guy Barruol, celle d’Aiguebelle (qui donne son nom à une ferme et à un ravin, et qui est captée pour alimenter le village) et la Font d’Antigel[Bar 1].

L’Étang, à l’ouest du village, est unétang artificiel, aménagé dans unedoline dont le fond a été tapissé d’argile à une époque ancienne (peut-être dès l’Antiquité). Il a été réaménagé à la fin duXIXe siècle puis à la fin duXXe siècle[Bar 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[8] et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[9]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de7,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Christol à 7 km àvol d'oiseau[12], est de10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 015,3 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−20,1 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[15], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Communes limitrophes

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Revest-du-Bion et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Rose des ventsFerrassières(Drôme)Les OmerguesRedortiersRose des vents
Saint-Trinit(Vaucluse)NRedortiers
O   Revest-du-Bion   E
S
Saint-Christol(Vaucluse)Simiane-la-Rotonde,MontsalierRedortiers

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Banon auquel appartient Revest-du-Bion est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[16], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[17]. La commune de Revest-du-Bion est également exposée à trois autres risques naturels[17] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune, surtout situés dans la partie orientale, sont concernés par un aléa moyen à fort[18].

La commune de Revest-du-Bion n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[19] ; aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[19] et leDicrim n’existe pas non plus[20].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Services autocars

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Lignes départementales
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Le village est desservi par 1ligne départementale de Vaucluse[21]:

LigneTracé
AptSimiane-la-Rotonde ↔ Revest-du-Bion ↔Banon

Environnement

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La commune compte1 091 ha de bois et forêts[1].

Flore

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Chêne sessile ou rouvre

Sur leplateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée dechêne pubescent,chêne sessile,hêtre,tremble,bouleau,pin sylvestre,pin maritime,genêt à balais,bruyère callune etchâtaignier[22].

On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues labugrane striée, lebrome dressé, lethym, legenêt cendré et lalavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou desdolines se multiplient lagagée des champs, l'ophioglosse des marais, ladanthonie des Alpes, laventenatée douteuse et leciste à feuilles de laurier[22].

Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, laCaméline à petits fruits, legaillet à trois pointes, legrand polycnémum, lebuplèvre à feuilles rondes, lanielle des blés, l'androsace à grand calice et lavachère d'Espagne[22].

Champignons

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Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, lelactaire délicieux, ditpinin, lelactaire sanguin (lacterius sanguifluus), ditsanguin, lesbolets dont lecèpe tête-de-nègre, leschanterelles dont lagirolle (cantharellus cibarius), sans oublier lepied-de-mouton, (hydnum repandum) et surtout lepetit gris ougriset du Ventoux (tricholoma myomyces)[23].

  • Échantillon de champignons présents dans la commune.
  • Lactaire délicieux (pinin).
    Lactaire délicieux (pinin).
  • Lactaire sanguin (sanguin).
    Lactaire sanguin (sanguin).
  • Bolet tête-de-nègre.
    Bolet tête-de-nègre.
  • Chanterelle.
    Chanterelle.
  • Grisets du Ventoux.
    Grisets du Ventoux.

Faune

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Guêpiers d'Europe

On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont legrand capricorne, lelucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que lavipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien lepélodyte ponctué[24].

De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse,pie-grièche écorcheur,pie-grièche méridionale,pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou,bruant ortolan,bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés,moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée,guêpier d'Europe,huppe fasciée,œdicnème criard,pic épeichette,râle des genêts,torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé,bécasse des bois,outarde canepetière)[24].

En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateurs de la faune locale d'une part, tels que lecircaète Jean-le-blanc, lebusard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, lefaucon hobereau et labondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme lepetit-duc scops, legrand-duc d'Europe, lachouette chevêche et lachouette de Tengmalm[24],

Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que lecerf élaphe, lesanglier, lerenard, lelièvre et lelapin. Il est à signaler la présence de chauves-souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe,petit rhinolophe,noctule de Leisler)[24].

Transports

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L'accès à Revest du Bion se fait par laRD18, en passant parSimiane-la-Rotonde, par laRD218, du côté deSaint-Christol-d'Albion(Vaucluse), et par laRD950 entreSaint-Trinit(Vaucluse) etBanon.

L'installation de la force stratégique nucléaire sur le plateau d'Albion, dans le courant desannées 1970, a grandement amélioré la qualité du réseau routier. Deux lignes de bus relient Revest-du-Bion aux communes voisines, pour l'accès à leur marché :

  • le mardi matin versBanon(trajet gratuit) ;
  • le samedi matin versApt(trajet payant).

Lieux-dits et hameaux

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La commune compte 4 hameaux :

  • les Bastians
  • les Morards
  • Haut-Labouret
  • Silance

Toponymie

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SelonErnest Nègre, le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en1272 (de Revesto Albionis), est tiré de l’occitanrevèst, variante derevers[25] et désignant un site exposé au nord[26]. C'est par erreur que le couple Fénié lui donne le sens de versant exposé au soleil[27]. Selon l’Encyclopédie de la montagne de Lure, le terme « revest » désigne plutôt un terroir remis en culture après une phase d’abandon[Bar 3]. Le déterminantdu-Bion est un souvenir du peuple gaulois desAlbienses[28], avec au passage une reconstruction incohérente lors de la fixation du terme à partir duprovençalLou Revès d’Aubioun, la coupure n’ayant pas lieu d’être (et n’ayant pas eu lieu pour le plateau d’Albion)[29].

Le relief apparaît dans la toponymie au Clos de Serre et à Plaine de Serre, les serres étant des crêtes allongées[Bar 4], la plaine étant elle un plateau d’altitude[Bar 3] (toponyme aussi utilisé pour Plaine Longue).

L’érosion amplifiée par ladéforestation a formé des accumulations de graviers : la Gravière, les Grands Graviers[Bar 3].

Les points d’eau rares et précieux dans ce terroir aride sont signalés : Aigue Belle, la Font d’Antigel[Bar 5] (la Font étant aussi bien une source qu’une fontaine aménagée)[Bar 3].

La végétation a donné lieu aux toponymes suivants : la Combe de Jarjaille qui signale un vallon sec (le termecombe n’a pas dans l’aire de la montagne de Lure son sens canonique) où poussent desvesces[Bar 3], et la Blache est un bosquet ou un bois dechênes blancs[Bar 3].

Enfin l’exploitation agricole du terroir a donné lieu à d’autres toponymes : le Grand Claux et les Claux sont des champs qui ont été épierrés, et dont le produit d’épierrement a servi à enclore les terrains ainsi libérés à la culture avec des murs enpierre sèche[Bar 3]. On a encore les Cabannes, et la Grange de Barruols (qui désigne ici une ferme et non un bâtiment destiné au stockage des récoltes)[Bar 3].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Revest-du-Bion est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30].Elle est située hors unité urbaine[31] et hors attraction des villes[32],[33].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (44,7 %), forêts (30,1 %), prairies (10,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), cultures permanentes (1,7 %), zones urbanisées (0,7 %)[34].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Antiquité

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Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées sur le territoire de la commune en particulier parGuy Barruol et ses équipes. Des habitatsgallo-romains ont été identifiés aux Eyssarettes, avec plusieurs fours, au Plan de Barruol, avec une allée de sépultures, aux Jaconnets où a été identifiée une enceinte circulaire[3], une fonderie defer à l’écart[35]. Des fondations caractéristiques d'unevilla rustica ont été mises au jour au Labouret et à Saint-Clair[3].

Moyen Âge

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Raymond de Turenne parGirolamo di Benvenuto (fresque de l’Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne)

Alors que le sud-est de la Gaule était une terreburgonde, le roi desOstrogothsThéodoric le Grand fait la conquête de la région entre laDurance, leRhône et l’Isère en510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgondeGondemar III, la régente ostrogotheAmalasonthe lui rend ce territoire[36].

La première trace écrite concernant le territoire du Revest date de1080[3],[37]. C'est un acte de donation signé par Ripert de Mévouillon,évêque de Gap accusé desimonie[37], aux moines de l'abbaye de Cluny. Il n'existe pas de village mais un simple lieu-dit dénomméVorze. Ce fut là que lesbénédictins construisirent leurprieuré, un hospice et unmoulin. Par précaution, ils comblèrent troisavens[3],[2]. L’église de la première église paroissiale étant sous le vocable de Saint-Clair, l’emplacement du premier village est situé à proximité de l’actuelle ferme Saint-Clair[37]. Le premiercastrum fut édifié entre1204 et1242. Et en1271 lecastrum de Revesto Albionis, comptait 200 feux[3],[38]. Le territoire de Revest-du-Bion appartenait auDauphiné[37]

Le village et son château furent détruits comme beaucoup d’autres enProvence par les troupes deRaimond de Turenne, en1392. Venues deBanon, où elles avaient installé leur nid d'aigle, elles dévastèrent l'église paroissiale ainsi que la chapelle de Notre-Dame de la Forêt d'Albion connue aujourd'hui sous le nom de Notre-Dame de l'Ortiguière. Les survivants se réfugièrent à Sault et le village resta non habité pendant près d'un siècle[38].

En1474, sur ordre deLouis XI, un acte d'habitation fut passé avec deux chefs de famille venus desBaronnies[38].

Temps modernes

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Tour des anciens remparts.

Pour faire face à toute éventualité d'attaque venue des Baronnies, en1546, les consuls Maurel et Michel firent fortifier le village. Ils passèrent un prix-fait avec le dénommé Dauphin, maître d'œuvre originaire deCucuron. Celui-ci fit édifier une muraille pentagonale, haute de 18 cannes (9 mètres) et épaulée par cinq tours d'angle circulaires[38].

Le Revest y resta à l'abri jusqu'en1591. Cette année-là,Lesdiguières arriva à la tête de ses troupes pour aller mettre le siège devant Sault. Pour assurer ses arrières, il fit bombarder les murailles jusqu'à ce qu'une brèche fut ouverte. Les protestants s'y engouffrèrent et investirent le village[38].

La paix revenue, vingt ans plus tard, fut planté près de l'église Saint-Clair l'ormeau dit deSully. Atteint par lagraphiose, son tronc évidé a été ôté à la fin duXXe siècle[38].

Au cours duXVIIIe siècle, le Revest acquiert une prépondérance décisive sur les autres communes du plateau. Le village devient un centre économique important où se tiennent foires et marchés, où résident à demeure notaire et chirurgien, où s'ouvrent des auberges et où exercent de nombreux artisans[38].

Époque contemporaine

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LaRévolution française le détache duDauphiné, duquel il était dépendant administrativement, et l'inclut dans le département desBasses-Alpes[3].

Monument aux morts.

Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 10 habitants de Revest-du-Bion sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à ladéportation enAlgérie[39].

Comme de nombreuses communes du département, Revest-du-Bion se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense uneinstruction primaire aux garçons, au chef-lieu[40]. La même instruction est donnée aux filles : si laloi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants, une école leur est ouverte avant 1861[41]. La commune profite des subventions de la deuxièmeloi Duruy (1877) pour construire une école neuve[42].

Ayant particulièrement bien résisté à l'exode rural[38], à la fin duXIXe siècle, le Revest étaitrelié[Comment ?] àApt, un jour par semaine, le samedi jour de marché. Le voyage aller durait quatre heures, celui du retour dix heures[Bal 1].

Article détaillé :Marché d'Apt.

LaPremière Guerre mondiale eut pour conséquence la mort de 24 jeunes Revestois.[réf. nécessaire]

La commune, comme toutes celles du plateau d'Albion, de1971 à1996, vit s'installer sur son territoire des bases de lancement demissiles balistiques à charge nucléaire. Ces sites furent les endroits les plus secrets et les mieux gardés de France[43].

Article détaillé :Plateau d'Albion.
Site de réception du radar GRAVE, près de Notre-Dame de l'Ortiguières.

L'Office national d'études et de recherches aérospatiales a installé le récepteur duradar GRAVES sur une des anciennes zones de lancement près du Revest[44],[45]. Le radarGrand réseau adapté à la veille spatiale[46] a été mis en service le afin de permettre la détection dessatellites espions américains et chinois. C'est actuellement le seul système de veille satellite opérationnel en Europe de l'Ouest. Seuls laRussie et lesÉtats-Unis disposent de systèmes de ce type[47].

Il présente la particularité d'avoir le site d'émission dissocié du site de réception. Le site d'émission est situé sur l'ancienne base aérienne de Broyes-lès-Pesmes près deBroye-Aubigney-Montseugny, le site de réception est sur le plateau d'Albion, au Revest, à environ 400 km du site de réception, près de Notre-Dame-de-l'Ortiguière44° 04′ 17″ N, 5° 32′ 05″ E[48]. Le système de réception est basé sur la détectionDoppler et des calculs de traitement du signal effectués par un calculateur temps réel dédié de laB.A. 115 d'Orange[49].

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de Revest-du-BionBlason
D'argent au loup ravissant d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Municipalité

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Mairie du Revest
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 19451947Hubert Maurel[50]  
20012020Raymond Le Moign  
juin 2020en coursBernard Granet[51],[52],[53]DVDRetraité
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Revest-du-Bion a fait partie de 2002 à 2016 de lacommunauté de communes du Pays de Banon. Depuis le, elle est membre de lacommunauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.

Environnement et recyclage

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de laCommunauté de communes du Pays de Banon.

Budget et fiscalité

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L'imposition des ménages et des entreprises à Revest-du-Bion en 2009[54]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation5,90 %0,55 %5,53 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties15,41 %1,32 %14,49 %2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties70,63 %4,18 %47,16 %8,85 %
Taxe professionnelle10,00 %0,94 %10,80 %3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par lacotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par lacontribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant lacontribution économique territoriale (CET) qui est unimpôt local instauré par laloi de finances pour 2010[55]).

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

En 2022, la commune comptait 487 habitants[Note 2], en évolution de −14,26 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
671634796730685770761721734
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
745743784785806751743703619
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
594629611316553507481456420
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
410601474494512463518527578
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
573507487------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puisInsee à partir de 2006[60].)

En 1271, Revest-du-Bion comptait 180 habitants[61].

L'histoire démographique de Revest-du-Bion, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début duXIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période occupe la majeure partie du siècle, et ne s'interrompt qu'après 1891. L'exode rural commence donc tardivement à Revest-du-Bion, mais provoque néanmoins un mouvement de recul démographique de longue durée. Autre caractéristique rare pour la commune, elle ne perd jamais la moitié de sa population du maximum historique (en 1876)[62]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu'auxannées 1960 : depuis, la population oscille entre 450 et600 habitants.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'écoleEugène-Martel accueille 55 enfants de la maternelle à la primaire[63].

Équipements et services

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La commune dispose plusieurs services :

  • Une bibliothèque, créée en 1979,
  • Une "Maison du temps libre" (salle municipale mise à disposition des associations et ds particuliers)
  • Un CCAS
  • Un bureau de Poste
  • Une crèche halte-garderie (associative)

Sports

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Il y a une association de foot, l'US. Revestoise[64].

Santé et services sociaux

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Il y a un cabinet médical généraliste[65] et un ESAT qui accueille 61 personnes handicapées au domaine de la Haute-Lèbre[66].

Église paroissiale Saint-Clair

Cultes

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La commune fait partie dusecteur paroissialMontagne de Lure, ce qui permet au culte catholique d’être célébré en alternance dans l’église de Revest[67].

La commune vue par des ethnologues

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En1971, des étudiants enethnologie dans le cadre du CERESM, mis en place par l’Université de Provence d'Aix-en-Provence, étudièrent le village au point de vue de ses spécificités tant environnementales qu'économiques[Bal 2].

Battage du blé au Revest-du-Bion

Établi sur une butte, au centre de la commune, le village est le carrefour vers lequel convergent chemins, drailles et routes qui desservent ses exploitations agricoles dispersées ou qui le relient à l'extérieur[Bal 3]. Cette structuration oblige même de passer par le village pour se rendre d'une exploitation à l'autre[Bal 4]. Ce qui a donné à celui-ci une importance capitale comme centre de distribution des produits d'usage et de consommation au travers de ses commerces et de diffusion des nouvelles à partir de ses lieux publics[Bal 5]. Cette« attraction du centre » a son revers puisque les chemins partant d'une exploitation et pouvant permettre de rejoindre une autre commune, en particulier dans la partie septentrionale du Revest, sont rarement entretenus et praticables[Bal 4].

Elle a déterminé aussi un sentiment identitaire fort :« Je suis Revestois »[Bal 5], qualification signifiant« Je suis du Revest et de vieille souche »[Bal 6]. Ce sentiment de longue appartenance communautaire, s'est traduit par des définitions originales de celui qui est étranger à la commune. S'il est originaire du plateau, il est qualifié d'estrangié du dedans, s'il vient de la région c'est unestrangié du dehors, et tout autre origine le fait considérer comme unestrangié pas d'ici[Bal 5].

Lavoir de la Combe du Pommier

Il existe même un clivage dans la population communale entre ceux qui résident dans le village et ceux qui vivent à l'extérieur. Il marque le contraste, sans ostracisme, entre la paysannerie qui vit en quasi-autarcie dans sonquartier, et l'urbanité des villageois qui ont à leur disposition sur place espaces et services publics, commerces et lieu de culte[Bal 6].

Sur le plateau, la dénomination dequartier s'applique a des zones habitées ou non. Il peut avoir une désignation patronymique, au Revest c'est le cas duPlan des Barruols, desCléments, duMichalet, duGendre et desMorards, ou une désignation géographiqueCombe de Bordeaux,Font d'Artigues,Combe du Pommier ouLe Médéric[Bal 6]. Jusqu'au milieu duXXe siècle, ceux qui vivaient de ces écarts devaient, trois fois par semaine, descendre au village pour faire leurs courses et prendre leurs pains chez le boulanger à qui ils avaient fourni la farine[Bal 7].

Jeu de boules sur l'avenue d'Apt au Revest-du-Bion
Lavoir et fontaine au Revest

C'est là qu'ils retrouvaient le« lieu central de la sociabilité villageoise », la place publique. Celle-ci concentrait dans un espace réduit un certain nombre de points attractifs. C'était un lieu de rencontre (bancs, cafés, lavoir), de loisir (terrain depétanque), de relations économiques (commerces, services publics), un pôle des références (horloge publique) et aussi un lieu d'ostentation verbale et vestimentaire[Bal 8].

L'enquête a montré que dans le village, il y avait au cours desannées 1970, une répartition de l'espace par sexe et classe d'âge. Aux hommes étaient réservés les cafés, le terrain de pétanque, la mairie et une place du village, les femmes se retrouvaient aux fontaines, au lavoir, dans les commerces et à l'église. Les personnes âgées séjournaient et conversaient dans des lieux toujours en retrait de ceux fréquentés par les actifs. Elles avaient leurs bancs réservés, à l’ombre l’été, en plein soleil, l’hiver. Quant aux enfants, il leur était réservé la nouvelle place du village[Bal 9].

Le Portissol

Dès le début duXXe siècle, la place du Portissol joua un rôle économique. C'est là que se tenaient les quatre foires du Revest, qu'était commercialisée la lavande et que furent répartis les commerces de détail qui permettaient l'approvisionnement domestique ainsi que la vente de la production ou de la cueillette des paysans[Bal 10].

Blé,pommes de terre, gibier,champignons,charbon de bois etocre étaient vendus par le commerce local, certains produits, comme les grives ou les champignons, étaient troqués contre ducafé, dusucre, duchocolat, dusavon ou desconserves[Bal 10].

Élevage d'ovins selon la pratique de l'élevage extensif
Zone commerciale de Sault

Si dans la seconde moitié duXXe siècle, l'approvisionnement ne se faisait plus uniquement au village, celui-ci jouait toujours son rôle pour la vente des céréales, de lalaine, de lapaille, dufourrage et desamandes. Tous ces produits transitaient par l'intermédiaire d'un courtier du Revest. Lemiel, leschampignons, lesfromages, lesœufs et lesvolailles étaient revendus en partie par les commerçants de la place du Portissol[Bal 7]. Les pommes de terre étaient revendues à Saint-Christol, les agneaux et la laine à Sault, les grives et les champignons à la conserverie de Saint-Trinit. Quant à la lavande elle était commercialisée par l'intermédiaire des courtiers deSéderon, Sault ouCarpentras[Bal 11]. La grande mutation s'est faite à la fin desannées 1960 avec l'apparition à Sault, seule ville du plateau, de moyennes surfaces puis la création de la zone commerciale qui suivit[Bal 7].

Tommes debanon

Sur les communes du plateau d'Albion, à la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle, se déroulaient nombre de foires, mais les Revestois ne fréquentaient quasi exclusivement que celles de leur village[Bal 2]. Les seules exceptions étaient celles de Sault (Rameaux, Saint-Jean, Notre-Dame et Sainte-Catherine), celle des Tommes qui se tenait à Banon pour la Saint-Pierre ainsi que la foire aux chevaux de Barret-de-Lioure[Bal 1]. Même si le village est montagnard par son altitude (950 mètres), il est situé sur un plateau permettant des communications faciles avec ses voisins[Bal 3]. La centralité du village sur le plateau lui permit d'avoir quatre foires par an, dont la plus importante était celle des Machottes, au début juillet[Bal 7]. Les foires attiraient paysans et bergers duContadour, deBanon, deSault, desFerrassières et deSaint-Christol[Bal 1]. Elles jouaient un rôle important pour l'achat des chevaux et la vente des agneaux ; en ces occasions, un notaire de Banon venait au Revest pour enregistrer les transactions[Bal 7].

Au Revest, où règne majoritairement la grande propriété, compte tenu des rigueurs du climat et des différences de fertilité des sols, les exploitations agricoles se sont réparties sur les différents terroirs communaux (landes, bois, prés, terres labourables). Ce partage des différents finages est le corollaire du droit ancestral à l'eau et aux parcelles irrigables. Toutes les sources, puits, aiguiers et fontaines sont des propriétés communales[Bal 12].

Oronge

Les landes et les bois — pour la chasse et la cueillette (champignons et châtaignes) — ainsi que lesdrailles — pour le passage des troupeaux — ont une gestion originale, compte tenu de leur importance économique[Bal 12]. Pour la chasse, par exemple, cela se traduit par des cotisations progressives imposées par les associations gestionnaires. Les propriétaires des terres communales ne payent qu'un minimum, tandis que les chasseurs n'ayant aucun lien avec la commune versent les plus grosses cotisations. Entre, existent des gradations de tarif pour le résident non-propriétaire, pour ceux qui sont originaires du Revest mais non-résidents ou pour la parentèle d'un propriétaire. Il en est de même pour la cueillette des châtaignes et des champignons[Bal 13].

Cette protection de la propriété communale se traduit aussi au niveau de la propriété familiale et singulièrement pour la maison, domaine essentiellement féminin. Être invité à entrer est le fruit de tout un rituel préliminaire et de longues palabres qui se conclut parfois par un« Achevez d'entrer »[Bal 14].

Évolution des origines matrimoniales au Revest-du-Bion entre 1853 et 1970[Bal 15].
Revest-du-BionTotal mariagesMariages endogamiquesMariages exogamiques
1853-1862753243
1883-1898944153
1921-1941741163
1963-197045144

L'examen des aires matrimoniales a démontré qu'en un siècle il y a eu un bouleversement des rapports des habitants de la commune avec celles de l'extérieur. Le mariageendogamique (entre un couple du Revest ou du plateau d'Albion) a cédé le pas à l'exogamique avec des conjoints résidant à plus de 30 kilomètres. Jusqu'en1940, les« aires matrimoniales » collaient parfaitement à une zone de relations économiques limitée au plateau[Bal 11]. Après laseconde Guerre mondiale cette limitation a commencé à voler en éclats pour atteindre une autre ampleur avec l'arrivée massive de la main-d'œuvre nécessaire à la création des infrastructures de la base et silos à missiles[Bal 1].

Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 257 personnes, dont 29 chômeurs[68] (19 fin 2011[69]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (79 %)[70] et travaillent majoritairement dans la commune (67 %)[70], ce qui est assez rare. Le secteur tertiaire est de loin le premier employeur de la commune.

Agriculture

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Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 24 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[71].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en2010. Il était de 19 en 2000[72], de 37 en 1988[73].Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevageovin etbovin[72]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a légèrement augmenté, de 1 905 à2 048 ha[73]. Elle est ensuite restée stable dans lesannées 2000, à2 015 ha[72].

La commune de Revest-du-Bion est située dans le périmètre de deux labelsappellation d'origine contrôlée (AOC),huile essentielle de lavande de Haute-Provence etbanon, et de dix-neuf labelsindication géographique protégée (IGP) dont quatorze concernent les vinsalpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée mousseux ou primeur blanc, rouge et rosé, les cinq restants étant lepetit épeautre et sa farine, lemiel de Provence, l’agneau de Sisteron, et lesvolailles de la Drôme[74].

  • Productions agricoles de Revest-du-Bion[réf. nécessaire].
  • Champ de lavande sur le plateau d'Albion
    Champ de lavande sur le plateau d'Albion
  • Alambics pour distiller la lavande
    Alambics pour distiller la lavande
  • Petit épeautre
    Petit épeautre
  • Agneau de Sisteron élevé sous sa mère
    Agneau de Sisteron élevé sous sa mère
  • Ruches à la Combe du Pommier
    Ruches à la Combe du Pommier
  • Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion
    Plateau d'AOCBanon dans un restaurant de Revest-du-Bion

Artisanat et industrie

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Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait 15 établissements, employant 38salariés[71].

Eco Delta a installé unecentrale solaire photovoltaïque sur labase de lancement de missiles du plateau d'Albion en. D’une puissance d’1,2mégawatt en crête, elle occupe3 ha[75].

Activités de service

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Gîte rural au Revest

Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait 26 établissements (avec 10 emploissalariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 74 personnes[71].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune[76]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[83] : au nombre de 107, elles représentent 26 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 10 possèdent plus d’un logement[78],[84].

L’Étang, à l’ouest du village, a été réaménagé en aire depique-nique il y a quelques décennies[Bar 2].

Plusieurs commerces d'alimentation sont présents sur la commune : épicerie, boucherie, boulangerie, fromager(vente à la ferme). Bar, restaurant et presse tabac sont également représentés.

  • Commerces de Revest-du-Bion.
  • Bar.
    Bar.
  • Buraliste.
    Buraliste.
  • Restaurant.
    Restaurant.

Une foire à lachâtaigne a lieu au Revest-du-Bion[Bar 7].

Culture locale et patrimoine

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Littérature

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Jean Giono a fait du Revest le village des frères Jason dans son romanLes deux cavaliers de l'orage[3].

Lieux et monuments

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Clocher de l'église Saint-Clair.
La fontaine du village adossée au lavoir communal.

L'église paroissiale Saint-Clair, qui a pris la place de l'ancienne prieurale, a gardé très peu de vestiges romans[85]. Elle est destyle gothique : sa nef est voûtée en berceau dont la brisure est très accentuée ; le chœur à chevet plat est voûté sous croisée d'ogives. Le portail occidental est en plein cintre. Elle date de la fin duXVe siècle et du début duXVIe[Col 1]. Lesbas-côtés sont ajoutés auXVIIe. Le clocher est une tour construite au-dessus du chœur en 1675[Col 2].

Le château qui se trouve au milieu du village date duXVIIe siècle. Mais sa structure a été absorbée dans les habitations. Seule reste intacte une tour d'angle circulaire[85]. Le village a gardé quelques restes des remparts de1546, dont deux tours et le portail de Portissol[Col 3].

Il se trouve unpigeonnier à l’Argaud[Col 4]. Une croix de fer forgé, plantée dans la campagne, date de 1840[Col 5], et un lavoir-fontaine à l'intérieur du village a été édifié au début duXXe siècle[85].

Habitat traditionnel

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Article détaillé :Habitat traditionnel provençal.

Les différentes formes d’habitat traditionnel provençal sont représentées dans la commune : village perché avec maisons en hauteur, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. AuXIXe siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.

  • Constructions traditionnelles de Revest-du-Bion.
  • Maison en hauteur à l'intérieur du village.
    Maison en hauteur à l'intérieur du village.
  • Maison à terre à la sortie du village près de Notre-Dame de l'Ortiguière.
    Maison à terre à la sortie du village près de Notre-Dame de l'Ortiguière.
  • Grande bastide et son pigeonnier.
    Grande bastide et son pigeonnier.
  • Cabanon à Revest-du-Bion.
    Cabanon à Revest-du-Bion.
  • Aiguier au Revest-du-Bion.
    Aiguier au Revest-du-Bion.

Lespigeonniers de particuliers sont souvent construits auXIXe siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par uneciterne qui recueillait les eaux de pluie de latoiture.

Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées.

Notre-Dame-de-l’Ortiguière

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Notre-Dame de l'Ortiguière.

Signalée par Serge Panarotto comme une des chapelles intéressantes de la région[86], la chapelle Notre-Dame-de-l’Ortiguière, isolée sur le plateau, est construite auXIIe siècle[Col 6]. Elle est alors nommée Notre-Dame-de-la-Forêt-d’Albion[86], mais il ne subsiste de cette époque que lechœur àchevet plat ; encore, la voûte sous croisée d’ogives du chœur date duXIVe, avec remploi de sculptures romanes. Les nervures du chœur retombent sur des atlantes sculptés de façon primitive. Le chœur est encore orné de personnages, d’animaux, de motifs végétaux[Col 6]. Sa première destruction intervient auXVIe siècle selon Raymond Collier[Col 7] (en1392 selon Panarotto[86],[37]). Elle est reconstruite en 1665[86],[Col 7], lorsqu’on découvre une statue de laVierge dans les décombres[37]. À cette occasion, unermitage lui est ajouté contre le chœur, allongeant ainsi sa silhouette[86]. Elle est à nouveau détruite au début duXIXe siècle[Col 7]. LeConcordat permet sa reconstruction. Elle est restaurée une dernière fois en 1973[2].

Dans son mobilier, lecalice et lapatène d’argent, datant duXVIIe siècle, sont classésmonuments historiques au titre objet[87].

Au cours duXVIe siècle et duXVIIIe siècle, la chapelle était unsanctuaire à répit : elle servait àbaptiser des enfants morts avant d'avoir reçu ce sacrement. Ce« rite de suscitation » se déroulait avec parrain et marraine et l'officiant ondoyait l'enfant censé donner à ce moment-là signe de vie[88]. Un pèlerinage actif se développe alors, et desmiracles y sont observés[37].

La fête des produits de la terre y a lieu au mois de mai[37].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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  64. US. Revestoise
  65. Médecin généraliste au Revest-du-Bion
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  88. Notre-Dame de l'Ortiguière à Revest-du-Bion
v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
CC Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
CC Jabron Lure Vançon Durance
CA Gap-Tallard-Durance
CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
v ·m
Découpage de 2017
Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Canton de Forcalquier
Canton de Manosque-1
Canton de Manosque-2
Canton de Manosque-3
Canton d'Oraison
Canton de Reillanne
Canton de Riez
Canton de Sisteron
Canton de Seyne
Canton de Valensole
v ·m
Communauté de communesHaute-Provence Pays de Banon
Intercommunalités des Alpes-de-Haute-Provence
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