Bien que globalement plat – l'altitude de la commune est comprise entre 20 et 74 mètres[19] – le relief de la commune est marqué par les vallées creusées par l'Ille et laVilaine.
Le site choisi pour la fondation de la ville est celui d'un promontoire dominant le confluent de l'Ille et de la Vilaine[20]. Le développement de la ville s'est tout d'abord fait sur les terrains hauts au nord de la Vilaine ; les terrainsmarécageux situés au sud du fleuve n'ont été urbanisés qu'auXVe siècle[21]. Le relief n'a jamais constitué un frein au développement urbain. La ville s'est progressivement développée de part et d'autre des cours d'eau pour s'étendre auXXe siècle sur les hauteurs environnantes : plateau du Haut-Quineleu, au sud de lagare, hauteurs deMaurepas et deVillejean, au nord-est et au nord-ouest du centre-ville.
En raison d'un lit peu profond, la Vilaine provoque de fréquentesinondations qui ont conduit les autorités municipales à prendre de nombreuses mesures pour les limiter. Dès leXVIe siècle, des travaux de canalisation sont envisagés afin d'améliorer sa navigabilité[22] mais, malgré de nombreux projets élaborés à la suite de l'incendie de 1720, il faut attendre leXIXe siècle pour que les travaux soient entrepris[23]. Après l'achèvement des travaux de canalisation, des inondations se sont encore produites, parfois catastrophiques comme en 1966 et en 1974, conduisant la municipalité à se doter d'un large éventail d'équipements[24]. L'état de catastrophe naturelle a été constaté à la suite des inondations des 30 juin[25] et[26], consécutives à des orages exceptionnels.
La ville se trouve au centre dubassin de Rennes constitué de sédimentsdétritiques essentiellementsilto-gréseux (notamment les schistes verts de Rennes[Note 7] utilisés en matériau de construction) issus de l'érosion de lachaîne cadomienne et accumulés sur plus de 1 500 m d'épaisseur[29]. Les différentes couches briovériennes qui le composent ont étéplissées et remaniées par la suite, notamment lors de l'orogénèse hercynienne, d'où une succession irrégulière où dominent lesschistes, mais où s'intercalent desgrès, desconglomérats et de nombreuxfaciès dont on connaît mal la répartition, faute d'affleurements. Cette irrégularité se traduit dans les reliefs caractérisés par une succession de collines et de vallées généralement peu marquées[30].
Unetectonique dedistension E-W, associé à la phasedistensive qui a affecté l'Europe de l'Ouest à partir de l'Éocène (phase derifting liée à l'orogenèse alpine et à l'origine durift ouest-européen), affecte également ce bassin. Il en résulte ledemi-graben de Rennes – Chartres-de-Bretagne, dirigé par la faille de Pont-Péan qui a joué un rôle de drain à l'échelle régionale. Cet étroit bassin d'effondrement, s'évasant vers le nord-ouest, à fond incliné vers l'est, favorise le dépôt de sédiments observés dans de petites accumulations : les parties les plus encaissées du bassin, autour deSaint-Jacques-de-la-Lande etLe Rheu conservent les traces de la sédimentation marine auMiocène (mer des Faluns), ou de celle des sables rouges pliocènes[31]. Ce socle, profondémentaltéré et régulièrement masqué par des dépôts delimons issus de l'érosion éolienne durant ladernière glaciation, donne dessols bruns àhydromorphie variable[32].
La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par la Vilaine, un bras de la vilaine, le canal d'Ille et Rance, l'Ille, le Blosne, le Pont Lagot[33],[34],[Carte 1].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[40]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[41]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[42]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[43]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[44],[45].
Au, Rennes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[49].Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes[Note 10], une agglomération intra-départementale regroupant16 communes, dont elle estville-centre[Note 11],[50],[51]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est la commune-centre[Note 12],[51]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[52],[53].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %),terres arables (5 %), prairies (4,5 %), eaux continentales[Note 13] (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[54]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Rennes est une ville qui se densifie, avec 29,3 % des résidences principales qui ont été construites après 1990. Concernant les constructions antérieures à 1949, elles représentent 10,9 % du parc. Avec 22 703 logementsHLM, soit 21,7 % du parc en 2019, la ville respecte les dispositions de l'article 55 de laloi relative à la solidarité et au renouvellement urbains de décembre 2000 fixant alors à 20 % le taux minimum delogements sociaux pour les communes les plus importantes[55].
La plupart des habitations possédaient quatre pièces ou plus (37,6 %), ou trois (25,8 %), puis deux pièces (22 %). Les petits logements représentent 14,6 % du parc immobilier rennais. Il faut préciser que ces logements sont bien dotés et équipés puisque 99,5 % ont lechauffage central ou individuel et 56,3 % possèdent ungarage,box ouparking. En 2012, 28,4 % du parc est constitué de logements de moins de 18 ans, ce qui fait de Rennes la3e ville deFrance dans cette catégorie en 2012[55],[56].
Orientations de développement et projets d'aménagement
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En 2005, dans son « Projet urbain 2015 », la ville organise son développement à horizon 2015 autour de sept orientations thématiques : ville centre d'une métropole régionale, dynamique en gardant les attributs d'une écoville conviviale et mobile[57]. Afin de mettre en application les objectifs de développement urbain, la procédure deZAC est privilégiée : plus de trente ZAC ont été créées depuis les années 1970. Dans les années 2010, les grands projets d'aménagement sur la ville sont[58] :
Le quartierBeauregard, à travers trois ZAC créées en 1993, 2005 et 2006. On y trouve notamment la résidence bioclimatiqueSalvatierra.
La requalification de l'axe Alma-Fréville à travers quatre ZAC créées entre 2002 et 2004 : création de700 logements ainsi que de surfaces commerciales et tertiaires.
La ZAC deLa Courrouze, créée en 2003 sur les communes de Rennes etSaint-Jacques-de-la-Lande : création de 5 000 logements sur d'anciens terrains militaires, notamment l'arsenal,
La ZAC ViaSilva[59], projet d'urbanisme et de quartier d'affaires s'étendant sur une superficie de570 hectares, Il couvre la Technopole Rennes Atalante sur Beaulieu et Saint-Sulpice ainsi que les communes deCesson-Sévigné et deThorigné-Fouillard. ViaSilva constitue la dernière grande réserve d'urbanisation intra-rocade, elle accueillera le terminus de la ligne b du métro. Initialement elle devait accueillir plus de 40 000 habitants et 25 000 emplois[60].
D'autres projets de moindre envergure ont aussi fait l'objet d'une procédure de ZAC : anciennes papeteries de Bretagne (rue de Lorient), ancienne brasserie Saint-Hélier, requalification de l'ancienne caserne Mac-Mahon…
Rennes est en 2014 la« ville la plus durable de France » selon le magazineTerra eco, se distinguant notamment par la qualité de ses services de transports en commun, son taux de chômage, et sa vie associative[61].
En 2016, la ville compte868 hectares d'espaces verts entretenus (dont 50 % de parcs, bases de loisirs, terrains de sports), soit 17 % de la superficie de la ville et 41 mètres carrés d'espace vert par habitant[62]. On compte notamment :
Fouilles archéologiques au couvent des Jacobins, vestiges d'un temple dédié àMars-Mullo.Base ordonnée par un notable gallo-romain de Rennes, lié au temple et au culte deMars-Mullo.Fouilles archéologiques sous le couvent des Jacobins.
Deux nouvelles enceintes sont donc construites auXVe siècle afin d'assurer le développement de la ville. En1422, le ducJean V décide de construire une enceinte à l'est qui entoure la « Ville Neuve », marquée par les commerces et les congrégations religieuses[20]. Cette nouvelle enceinte est achevée en1452, mais déjà une autre extension est en cours. En 1449, le ducFrançoisIer prend la décision d'étendre les murs de la ville au sud de laVilaine. La « Nouvelle Ville » ainsi protégée par les remparts est avant tout un ensemble de terrains malsains et inondables où s'entasse une population modeste. L'intérêt est pourtant réel d'assurer une protection efficace des deux rives du fleuve et de protéger les quartiers industrieux[21]. En 1473, cette enceinte est à son tour achevée. La ville s'étend alors sur62ha et compte environ 13 000 habitants[65]. C'est au cours de ce siècle que la ville s'embellit en se dotant en 1467 de son premier monument civil : latour de l'Horloge, citée parFrançois Rabelais dansPantagruel[66].
La ville classique en enfilade : la place du Parlement-de-Bretagne, la mairie et lestours de la cathédrale.
La reconstruction de la ville est l'occasion de mettre en application les idées des urbanistes de l'époque ; les vues doivent être dégagées et les rues plus larges. Avant tout, il s'agit à tout prix d'éviter un nouvel incendie. Pour mener à bien ce chantier, l'intendant de la ville s'adresse àIsaac Robelin, un ingénieur militaire directeur des fortifications àBrest. Cependant son projet présenté au Conseil le ne convainc pas, notamment en raison de ses vues radicales qui heurtent les nobles de la ville[69]. En 1724, c'est l'architecteJacques V Gabriel, plus diplomate, qui est finalement chargé de la reconstruction[Note 14].
Dans les grandes lignes, le plan ambitieux de Robelin est conservé : la partie incendiée de la ville est totalement réorganisée selon un plan en damier avec des îlots carrés d'environ 65 m de côté et des voies de 10 m de large. Les immeubles sont construits en pierre (granit pour le rez-de-chaussée et étages entuffeau) et les toits sont couverts d'ardoises. La ville s'organise autour de deux places disposées en quinconce : la place Royale où trône leParlement de Bretagne et la place Neuve dominée par la mairie, moins monumentale et obéissant à des canons moins rigoureux que sa voisine[20]. L'aspect monumental de la place Royale avait une valeur symbolique forte. Il s'agissait de représenter la domination du pouvoir royal sur le parlement de province à la suite de larévolte du Papier timbré, la place servant d'écrin à une monumentale statue deLouis XIV réalisée parAntoine Coysevox. Cependant, une des idées majeures de Robelin, la canalisation de laVilaine, n'est pas réalisée.
LeXIXe siècle est marqué par un développement important des infrastructures de transport qui vont conduire à une profonde restructuration de la ville, notamment de ses quartiers sud[57]. La canalisation de la Vilaine est entamée en 1841 et s'achève en 1861[22]. Elle permet l'assainissement des quartiers situés au sud du fleuve, jusqu'alors sujets à de fréquentes inondations. L'arrivée du train engare de Rennes en1857 entraîne l'urbanisation de la plaine alluviale située au sud de la ville. Sur la base du plan d'urbanisme conçu entre 1852 et 1855 à l'initiative du maireAnge de Léon, de larges boulevards sont tracés : cours de la Gare (actuelle avenue Jean-Janvier) pour rejoindre directement le centre-ville depuis la gare, boulevard de La Tour-d'Auvergne permettant de faciliter la liaison entre Saint-Malo et Bordeaux (route impérialeno 137),boulevard de la Liberté entre ces deux axes sur les douves remblayées des anciens remparts déjà démolis à l'époque. Ce plan sera globalement réalisé ; seul le Champ de Mars sera réorganisé pour permettre l'extension de la caserne du Colombier[72].
En parallèle à ce développement, l'urbanisation se développe aussi au nord-est de la ville : un boulevard de contournement, le boulevard de la Duchesse-Anne, est créé au milieu du siècle afin de relier les faubourgs de Saint-Hélier, de Paris, de Fougères et d'Antrain ; le boulevard de Sévigné est percé en 1864. Ces axes vont permettre de structurer le développement d'un quartier marqué par des hôtels particuliers et des riches demeures. En 1880, un nouveau boulevard circulaire, situé plus à l'est (boulevards de Strasbourg et de Metz), permet une urbanisation cohérente de l'est de la ville[73].
En ce qui concerne l'assainissement, la municipalité dirigée par Pierre Martin, demande les conseils de l'ingénieur parisienEugène Belgrand, qui après avoir été le constructeur deségouts de Paris (réseau débuté en 1854), est très demandé en France pour la construction d'autres réseaux d'assainissement et d'adduction d'eau potable[80]. 1881 marque le début de la construction du premier réseau d'égouts. En 1883, les 23 premiers kilomètres du réseau souterrain sont réalisés, reliés à deux grands collecteurs de chaque côté de la Vilaine. Leseaux usées sont rejetées en aval du fleuve, près du Moulin du Comte[81],[82]. Entre 1884 et 1890, le réseau d'assainissement est étendu de 3,6 kilomètres supplémentaires, avec en parallèle depuis 1882, la mise en place d'un réseau d'adduction en eau de source à partir des sources de laLoisance et de laMinette[83], projet suivi par le conseiller municipalFrançois Massieu, chargé des problèmes d'hygiène et d'assainissement depuis 1873[84].
Dès 1944, l'architecteGeorges-Robert Lefort est chargé de mettre en place un « Projet de reconstruction et d'aménagement de la ville ». Il s'agit tout autant de reconstruire les quartiers détruits que de résorber l'habitat insalubre et de permettre d'accueillir des populations nouvelles par le développement de quartiers d'habitat collectif. L'arrivée d'Henri Fréville à la tête de la municipalité en1953 va marquer un tournant dans la politique urbaine de la ville avec la mise en place d'une politique d'aménagement planifié et de forte maîtrise foncière[57]. Henri Fréville justifie ainsi sa politique à propos de l'opération de rénovation urbaine du Colombier dans son autobiographie : « La rénovation urbaine étant, à la fois, une mesure d'assainissement et de modernisation, sa réalisation exigea un plan d'ensemble, d'où l'ampleur du projet initial. »[94]. Au cours des décennies1950 et1960, les vastes opérations d'urbanisation vont se multiplier dans la ville :
Le développement de l'offre en logement s'accompagne aussi d'un fort développement industriel et commercial. L'objectif poursuivi par la municipalité est de « faire de Rennes le moteur du nouveau dynamisme breton et de retenir les migrants ruraux qui partent chercher du travail à Paris. »[102]. La croissance urbaine de cette période va donc également conduire à la mise en place d'importantes zones d'activités :
laZI de la route de Lorient, créée en 1958 sur les communes de Rennes etVezin-le-Coquet,150ha[103] ;
la ZI Sud-Est, aussi appelé Zone de Chantepie, créée en 1966 sur les communes de Rennes,Cesson-Sévigné etChantepie,163ha[104] ;
la zone d'activités Nord, créée en 1965 sur les communes de Rennes etSaint-Grégoire,80ha[105].
Ces importantes opérations urbaines vont permettre une croissance démographique spectaculaire de la ville : en 1975, elle atteint les 200 000 habitants, soit un doublement en à peine 40 ans.
La construction progressive de larocade de Rennes, à partir de 1968, permet de fixer les limites de la zone urbanisée et limiter l'étalement urbain. Aucun nouveau quartier d'habitation n'est prévu au-delà et la densification est privilégiée. Cela se traduit par le concept de ceinture verte (ou ville archipel) adopté successivement dans lesschémas de cohérence territoriale (SCOT) de la ville : la ville est considérée comme une île entourée d'un océan de nature et de terres agricoles qu'il faut préserver; l'urbanisation linéaire qui ferait se rejoindre deux centre-ville est donc exclue[107]. Les opérations d'urbanisation desannées 1980 vont viser à densifier le tissu urbain en urbanisant les derniers terrains vacants par le biais deZAC de moindre envergure que les ZUP. Les quartiers dela Poterie au sud-est etdes Longs-Champs au nord-est[108],[109].
Le quartier de Beauregard est un véritable nouveau quartier avec immeubles d'habitation, zone commerciale, immeubles de bureaux etparc (l'alignement duXXIe siècle).
La Courrouze est uneZone d'aménagement concerté de140 hectares, située sur les communes de Rennes et deSaint-Jacques-de-la-Lande faisant suite au départ des bâtiments de l'armée et duGIAT. Le projet a commencé en 2002, avec analyses, études, choix de projet, appel à candidatures. Les travaux de la première tranche ont commencé fin 2005 et les premiers logements ont été livrés en 2009. La quatrième et dernière tranche est prévue pour être terminée en 2020.
Entre 2005 et 2010, la caserne Mac Mahon (quartier Bourg-l'Évesque) est réhabilitée en zone d'habitation.
Un autre grand agrandissement - l'Ecocité ViaSilva 2040 - est prévu dans le secteur intra-rocade nord-est, pour le moment quasiment vierge. À terme, le quartier comptera 40 000 habitants et 25 000 emplois[112].
En 1983, la commune de Rennes a été divisée en douze quartiers administratifs (eux-mêmes divisés en sous-quartiers), dotés chacun d'un élu référent et d'un agent chargé du quartier[113] :
Cette division correspond aujourd'hui auxconseils de quartier de la ville[116]. Les conseils de quartier sont un dispositif de la loi Vaillant[117] visant à instaurer plus de démocratie locale. Les conseils de quartier se regroupent afin d'échanger sur leurs problématiques communes lors des Assemblées des Conseils de Quartier[118],[119].
Certains de ces quartiers sont prioritaires et possèdent également un conseil citoyen (Blosne, Villejean…)[120].
Néanmoins, au-delà de ces quartiers officiels semblables à des arrondissements, Rennes est divisé en 45 sous-quartiers plus proches de cette définition. Cette sous-division correspond auxIRIS.
Parmi ceux-ci citons Saint-Laurent, Champeaux, La Prévalaye, Les Gayeulles, Sainte-Thérèse, La Courrouze, Lande du Breil…
Rennes dispose d'une situation géographique centrale enBretagne, la rendant incontournable pour tout déplacement entre la région et le reste de la France. Elle est un important carrefour routier et ferroviaire et dans une moindre mesureaéroportuaire.
Lagare de Rennes est la principale gare ferroviaire deBretagne avec un important traficTGV versParis notamment (trajet en 1 heure 30) et régional avec leTER Bretagne[121]. Deux autres gares sont situées sur le territoire communal (Pontchaillou etRennes-La Poterie) et sont dédiées au seul trafic régional.
La ville dispose d'unerocade faisant le tour complet et sur laquelle viennent se connecter les nombreuses voies rapides et autoroute vers les autres agglomérations bretonnes mais aussi vers laNormandie et lesPays de la Loire.
En 1999, la ville est la seconde en France aprèsLa Rochelle à mettre en place un service devélos en libre-service et le premier informatisé au monde[125]. Le système actuel fonctionne depuis 2009 et sous son nom actuelSTAR, le vélo depuis 2018[126],[127]. Depuis les années 1990, les pistes cyclables se sont développées[128], avec un rythme accéléré dans les années 2020 par lescoronapistes pérénisées[129] et l'aménagement progressif duréseau express vélo[130].
À l'enquête duBaromètre des villes cyclables, Rennes est classée, dans sa catégorie, troisième ville la plus cyclable de France derrière Grenoble et Strasbourg en 2021[131]. À l'enquête 2021 duBaromètre des villes marchables, Rennes est classée, dans sa catégorie, seconde ville la plus marchable de France (derrière Strasbourg)[132].
À l'origine le nomceltique (gaulois) de la commune estCondate, ce qui signifie « confluent »[134] et souligne l'emplacement de la ville, entre l'Ille et laVilaine[135].
Le nom de ce peuple vient d'une racine celtiquered signifiant « aller à cheval » ou « aller en char »[137]. D'après Xavier Delamarre[138] le sens global deRiedones serait « les conducteurs de chars », l'élémentredo- étant le celtiquerēd, qui explique aussi le vieil-irlandaisriad- « aller à cheval ou en voiture » (cf. néanmoins l'anglaisto ride). Le terme latinreda, raeda désignant un véhicule à quatre roues est un emprunt au vieux-celtique.
Suivant les siècles, Rennes est attesté sous différents noms. Chronologiquement :
Condate pour le site d'origine dont les contours géographiques et temporels sont mal connus.
La rue de Quineleu et la Croix Guineheu peuvent continuer lesCrouez Guineheuc de 1404. Le quartier de Quineleu estQueneloc en 1271 et bailliage deQueneleuc en 1456.
Panneau d'entrée de Rennes, route de Châtillon-sur-Seiche.
Engallo, il n'y a pas de graphie unifiée, dans lagraphie ELG, la ville est appeléeResnn (prononcé /rɛn/)[142], dans lesgraphies MOGA,Renn,Rènn,Rein·n ouRin·n (respectivement prononcés [rən], [rɛn], [rɛ̃ːn] et [rɛ̃n]), ces différentes graphies correspondent à la prononciation identifiée comme la plus courante pour la première citée jusqu'à la moins courante pour la quatrième)[143].
Le nom s'est stabilisé à la période gallo-romaine, le nom de lacivitas remplaçantcondate. La limite de l'usage du breton au haut Moyen Âge suivait les limites occidentales de l’évêché de Rennes[140].
Les formes Roazon (moyen-breton) et Rennes (en langue romane) supposent deux accentuations différentes à partir de la même forme initiale (il en va de même pour le nom de Nantes Naoned / Naunt. Cela s'explique : ces noms de peuples celtiques étaient connus des Bretons, voisins de Grande-Bretagne, alors que leur entrée en latin n'est survenue qu'après la conquête romaine[Information douteuse].
Vers leIIe siècle av. J.-C., la ville aurait été fondée par la tribu desRiedones qui choisit le site du confluent de l'Ille et de la Vilaine pour capitale, et prend le nom deCondate (ce qui signifie « confluent » en gaulois). D'autres sources, plus récentes, mettent en doute les interprétations passées, et indiquent une fondation auIer siècle, sur la butte au-dessus du confluent (actuel emplacement de lacathédrale Saint-Pierre)[153]. En effet, la cité aurait été construiteex nihilo au cours de la période romaine, répondant ainsi à l'organisation administrative des territoires conquis parRome.Condate signifie confluence, c'est donc une zone particulièrement stratégique pour les relations et la circulation dans l'Empire Romain. Cependant, en l'absence de littérature contemporaine sur lesRiédons et la ville deCondate, la connaissance de la ville antique de Rennes repose sur des efforts archéologiques, des reconstitutions ou des hypothèses faites au regard des vestiges qui nous sont parvenus.
Un nombre important de fouilles archéologiques depuis 1980 permettent une meilleure connaissance de la ville de Rennes à l'époque gallo-romaine[154]. Ces travaux ont permis d'estimer une urbanisation de la cité au cours du Ier siècle de notre ère et jusqu'au IVe siècle après J.-C. Durant laPax Romana, la ville, chef-lieu desRiedones et garnison militaire, se développe jusqu'à occuper un territoire de 80 à 100hectares[155]. Vers leIIIe siècle,des remparts sont érigés pour protéger la ville, dans une emprise considérablement réduite (8 hectares), des attaques barbares, fréquentes à cette époque.
Les vestiges archéologiques témoignant de la présence et de l'occupation d'un peuple sont nombreux. Ils ont permis d'identifier une vie artisanale forte àCondate, notamment en métallurgie et en céramique, ainsi que des lieux publics et des habitations, ou encore des nécropoles[156]. L'ensemble des vestiges est actuellement conservé auMusée de Bretagne.
Certaines études et certains archéologues se sont penchés sur la question del'oppidum. En effet, la topographie de la ville ressemble de loin à un oppidum, une sorte d'éperon. Cependant, cela n'est pas clair ni évident, la surface concernée est trop large pour correspondre entièrement à la définition. De plus, nous n'avons pas de sources écrites ou matérielles qui puissent affirmer que la cité fut fortifiée avant l'époque romaine pour résister. Il est plus évident de considérerCondate comme une construction similaire aux autres chefs-lieux de lapéninsule armoricaine, c'est-à-dire une constructionex-nihilo à la suite de la conquête romaine.
Erispoë, fils deNominoë, inflige en une défaite cuisante àCharles le Chauve lors de labataille de Jengland. Ce dernier, par le traité d'Angers, reconnaît Erispoë comme roi de Bretagne, cette dernière étant dans le même temps augmentée des comtés de Rennes et de Nantes ainsi que dupays de Retz. Rennes passe ainsi du statut de villefranque mineure et excentrée à celui de l'une des principales villes du nouveauroyaume de Bretagne[157],[Note 15].
Scène 18 de la tapisserie de Bayeux.Et ils arrivèrent à Dol et Conan s'enfuit à Rennes
En 1064[158], le duc de NormandieGuillaume, futur conquérant de l'Angleterre, mène une expédition contre laBretagne à laquelle participe activementHarold Godwinson, qui sera ensuite son adversaire à labataille d'Hastings. Latapisserie de Bayeux,scène 18 à 20, relate les sièges et prises successives des forteresses deDol-de-Bretagne, Rennes, oùConanII de Bretagne s'est réfugié après avoir fui Dol-de-Bretagne[Note 16], etDinan, où Conan rend les clefs de la ville au bout d'une lance.
Rennes fut le refuge d'Anne de Bretagne auXVe siècle.
En 1806, l'Amiral de Villeneuve de retour de labataille de Trafalgar séjourna quelques jours rue des Foulons (au 21, de nos jours rue Le Bastard). Il y trouva la mort le 22 avril. Il s'y serait suicidé mais un doute persiste sur un possible assassinat[160].
En1857,l'arrivée du chemin de fer au sud de la ville permet le développement urbain entre la ville « noble » située au nord de la Vilaine et la gare située au sud de la partie insalubre de la ville. En1899, la révision de l'affaire Dreyfus a lieu à Rennes dans l'actuellycée Émile-Zola.
Le 7 août1932,un attentat détruit le monument, niché dans la façade de la mairie, symbolisant l'union de la Bretagne à la France. L'attentat est revendiqué par une organisation indépendantiste,Gwenn ha Du (blanc et noir, soit les couleurs du drapeau breton). Pour ce petit groupe de clandestins, la statue deJean Boucher est considérée comme le « monument de la honte nationale » depuis son inauguration en1911. Ils n'acceptent pas l'attitude jugée humiliante de la duchesse Anne de Bretagne agenouillée devant Charles VIII, roi de France[161]. La statue ne sera jamais reconstruite.
Durant laSeconde Guerre mondiale, la ville est occupée à partir du par l'armée allemande. Elle subit de nombreux bombardements dont celui du 8 mars 1943, lorsque l'aviation anglo-américaine pilonne la ville d'une hauteur de 6 000 mètres tuant près de 300 personnes[162], puis du 8 mai, qui sera particulièrement exploité par la propagande[163]. Le 8 juin 1944, lesMartin B-26Marauder pilonnent la gare de triage utilisée par la17e Panzerdivision. Le 9 juin, laRoyal Air Force vise des cibles stratégiques allemandes, remplacée trois jours plus tard par lesBoeing B-17Flying Fortress. Le bilan des bombardements s'élève à655 victimes[164]. Rennes estlibérée le par les troupes du généralPatton.
À partir desannées 1950, la ville connaît un développement important lié notamment à l'exode rural et à une industrialisation nouvelle comme l'usine Citroën implantée au sud de la ville, qui compta jusqu'à 13 000 salariés dans lesannées 1970. Cela amène à la création de quartiers nouveaux ou à des réhabilitations massives tels queBourg-l'Évesque ouMaurepas.
Profitant de sa position de préfecture régionale, la ville est actuellement reconnue pour être une ville jeune, dynamique, festive avec de nombreux événements sportifs et culturels ayant lieu toute l'année. Les activités de pointe dans les télécommunications, les réseaux, l'image et les transmissions, la réalité augmentée, sont également très présentes dans la ville.
Rennes est une ville ancrée à gauche depuis la seconde moitié des années 1970. Ainsi, la mairie est dirigée sans discontinuer par leParti socialiste depuis 1977 et les candidats de gauche aux élections présidentielles y réalisent systématiquement des résultats supérieurs à leur moyenne nationale. Face à la gauche, la droite rennaise apparaît divisée, souffrant d'un déficit d'incarnation et d'ancrage sociopolitique. Quant auRassemblement national, il est faiblement implanté à Rennes. Ainsi, Marine Le Pen y a obtenu ses plus mauvais scores dans une ville de plus de 100 000 habitants (hors Paris) au second tour desélections présidentielles de 2017 et de2022 (respectivement 11,6 et 15,85% des suffrages). Toutefois, à partir de la seconde moitié des années 2010, le Parti socialiste rennais est concurrencé à sa gauche par différentes forces politiques : les écologistes, qui obtiennent 25,37 % des voix au premier tour de l'élection municipale de 2020,La République En Marche à sa droite qui rafle trois des quatre circonscriptions rennaises aux élections législatives de 2017 etLa France insoumise à sa gauche qui progresse notamment nettement lors de la séquence électorale 2022.Jean-Luc Mélenchon arrive largement en tête del'élection présidentielle de 2022 à Rennes avec 36,31%.Emmanuel Macron, en deuxième position est en léger recul avec 29,47% au premier tour mais bénéficie d'un très fortFront républicain au second-tour. Le retour en force de la gauche à Rennes est confirmé aux élections législatives : la coalition de gaucheNUPES arrive en tête à Rennes sur les quatre circonscriptions aux deux tours. LeParti socialiste etLa France insoumise gagnant chacun une circonscription rennaise, laissant seulement laDeuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine à la majorité présidentielle.
Résultats des dernières élections présidentielles
Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :
Le conseil municipal est composé de 61 membres, dont la maire et21 adjoints. La maire de Rennes estNatalie Appéré depuis le 4 avril 2014. Elle est également présidente deRennes métropole depuis le 9 juillet 2020.
Outre l'hôtel de ville, la commune a implanté quatre mairies de quartier au Blosne, aux Hautes-Chalais, à Maurepas et à Villejean afin de faciliter l'accès aux administrations de la ville[180].
SelonLe Télégramme, les fusillades sur fond de trafic de stupéfiants se multiplient dans la ville ces dernières années. Ainsi, entre 2020 et mars 2024, 24 fusillades sont liées au trafic de drogue. Certaines fusillades ont des conséquences tragiques comme la mort d'un jeune Tchétchène à Cleunay, en mars 2021, ou encore le double meurtre du quartier de Maurepas en mars 2023[181]. Le quotidien désigne la place du Banat comme étant « connu pour être l'un des plus gros points de deal de la capitale bretonne ». Le quartier de Maurepas - situé au nord de Rennes - concentre la majorité des faits recensés entre 2020 et 2024. Le quartier a vécu plusieurs guerres de territoire pour le contrôle des points de deals[182]. Plus à l'ouest, le quartier de Cleunay et de Blosne connaissent également leur lot de violences sur cette période[183].
Le 18 décembre 2023, plusieurs écoles du quartier de Blosne sont confinées après qu'un homme armé d'une kalachnikov a mis en joue un point de deal à proximité en pleine journée[183],[184].
Dans la nuit du 10 au 11 mars 2024, une fusillade avec des armes de guerre en plein cœur de Rennes dure 67 minutes, un record depuis lesattentats du 13 novembre 2015 en France. « Plus d'une centaine de douilles » d'armes automatiques (9 mm et 7,62 mm) sont découvertes sur place[185],[186].
En 2021, la Ville crée la charte de la démocratie locale et de la participation citoyenne. La démocratie locale est pilotée avec la Fabrique citoyenne[187].
Les conseils de quartiers sont des lieux d'information, de consultation, de concertation et de co-construction sur l'ensemble des politiques publiques et des projets du quartier. Ils sont animés par des co-animateurs habitants élus. Chaquequartier de Rennes possède unconseil de quartier.
Le budget participatif est un dispositif permettant aux habitants de proposer des projets[188].
La charte de la construction et citoyenneté encadre certains projets urbains[189].
Rennes est élue capitale de labiodiversité en 2016 parmi 72 collectivités candidates. Elle est notamment récompensée pour la gestion écologique de ses espaces verts et de ses espaces publics, tout comme son travail de protection des espaces naturels et de prise en compte de la trame verte, bleue et noire dans ses documents d'urbanisme et de planification[199].
En 2022, Rennes s'est classée 2e du classement des villes de France de plus de 100 000 habitants, où l'on consomme le moins d'électricité par habitant (derrière Saint-Étienne). Ce classement a été réalisé par Upenergie avec des données de l‘Agence ORE, d'Enedis et de l'Insee[201].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[215],[Note 18].
En 2022, la commune comptait 227 830 habitants[Note 19], en évolution de +5,35 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Preuve de son dynamisme démographique, Rennes est classée troisième ville la plus attractive de France en2013 selonLe Parisien, en observation dusolde migratoire des 100 plus grandes agglomérations françaises[221].
Le nombre d'immigrés à Rennes est passé de 14 962 en 2006 à 27 037 en 2021. Leur part dans la population communale est ainsi passée de 7,14 à 12,01 %, soit une augmentation de 68 %, ce qui fait de Rennes la sixième grande ville française dont la proportion d'immigrés a le plus fortement augmenté sur cette période[222],[223].
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 47,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 23,6 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 106 119 hommes pour 116 366 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[224]
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Le nombre total de ménages rennais est de 99 462. Les ménages ne comportant qu'une seule personne sont surreprésentés à Rennes, par rapport à la moyenne nationale. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
L'enseignement primaire et secondaire à Rennes relève de l'académie de Rennes, la septième de province en 2023 par sa population scolaire avec 610 000 élèves enBretagne[227]. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'éducation nationale. L'inspection académique d'Ille-et-Vilaine et le rectorat se situent dans la commune.
Liste non-exhaustive des principaux établissements scolaires de la commune
Rennes est la deuxièmeville universitaire de France par son nombre d'étudiants[228], 73 000 étudiants l'ont choisie pour suivre leurs études en 2024[7](56 200 en2005-2006[228]).
En outre, Rennes a acquis une position stratégique dans les télécommunications grâce à la présence de la1re technopole européenne dans le domaine,Rennes Atalante. Ville étudiante, Rennes est dotée de deuxuniversités et d'écoles supérieures (25 au total) réparties sur plusieurs campus. Des43 villes universitaires majeures, Rennes est généralement bien classée : elle est, à titre d'exemple,2e du palmarès 2016-2017L'Étudiant-L'Express des grandes villes de France où il fait bon étudier[229].
À l'ouest se trouve lecampus de Villejean. C'est le principal campus de l'université Rennes-II, établissement membre associé de l'université de Rennes. Il est essentiellement orienté vers le domaine des lettres, sciences humaines, sciences sociales, mais comprend également le domaine de la santé (maïeutique, médecine, pharmacie, odontologie) de l'université de Rennes. L'École des hautes études en santé publique (EHESP), établissement-composante de l'université de Rennes, se trouve également sur le campus de Villejean.
D'autres campus sont présents dans la ville, comme celui deLa Harpe (dépendant de Rennes 2, mais où on trouve aussi d'autres établissements), ainsi que dans lecentre, principalement spécialisé ensciences économiques et endroit et rattaché à l'université de Rennes.
Sur un total de plus de 65 500 étudiants en 2016, les effectifs universitaires dans l'unité urbaine rassemblent un peu plus de 50 000 étudiants.
Situé aussi à l'ouest sur la rue de Saint-Brieuc (Atalante Champeaux), se trouve le campus de l'Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage, l'Institut agro Rennes-Angers.
Dans la ZI Sud-Est de Rennes, se trouve l'Institut de Formation aux Affaires et à la Gestion (IFAG).
La ville draine ainsi chaque jour des élèves et étudiants de toute l'agglomération, grâce au système de transport public intégré et dense. C'est une des villes française comptant le plus d'étudiants et de scolaires par habitant.
CHU Pontchaillou vu de la station de métro Pontchaillou.
La ville de Rennes compte cinq établissements publics formant leCentre hospitalier universitaire de Rennes : l'Hôpital Pontchaillou, l'Hôpital Sud, l'Hôtel-Dieu, La Tauvrais et le Centre de soins dentaires. Il est le plus gros employeur de Rennes avec 8 305 salariés en 2014[230]. La même année, il comptabilise 505 998 journées d'hospitalisation par an, 3 994 naissances et 102 157 entrées aux urgences par an[231].
Pour la santé mentale, la ville de Rennes dispose d'un deuxième établissement public de santé, leCentre hospitalier Guillaume-Régnier qui regroupe, en 2014, 1 753 lits et places à l'est de la ville[232].
La ville accueille aussi l'École des hautes études en santé publique (EHESP, ex-ENSP, École nationale de la santé publique), qui forme notamment les directeurs d'hôpital.
La métropole de Rennes compte également le Centre Hospitalier privé Saint-Grégoire, qui regroupe sur un site unique les trois cliniques rennaises Saint-Vincent, Volney et Bréquigny.
Depuis 1987, la ville de Rennes a pour objectif de devenir uneVille-Santé en partenariat avec l'OMS. Cela signifie qu'elle s'engage à œuvrer autour de valeurs telles que la promotion d'un environnement favorable à la santé et de l'hygiène et l'équilibre alimentaire, la sensibilisation du public à la santé, la lutte contre les inégalités, la prévention des conduites à risques, la prise en charge de la santé mentale, l'accompagnement du vieillissement et la défense de la santé au travail[233].
Selon un classement réalisé parLe Point en 2014, le CHU de Rennes est classé dans le top 10 des meilleurs centres hospitaliers de France. Le centre hospitalier privé deSaint-Grégoire est quant à lui une nouvelle fois élu meilleure clinique de France[234].
Il existe une équipe professionnelle de volley-ball masculin créée en1946 et évoluant enPro A : leRennes Volley 35 (anciennement REC : Rennes Étudiants Club). Il est basé dans lasalle Colette-Besson ;
La section Escrime duClub Sportif de la Garnison de Rennes est régulièrement classée au niveau national et international. 4 athlètes au niveau international en 2017 dont une athlète en équipe de France[235] ;
Roller Derby Rennes, l'équipe deroller derby de Rennes composée de deux équipes classées au niveau national, les Déferlantes et les Villaines[237] ; ainsi qu'une équipe loisir la Mortale Condate ;
La Société des régates Rennaises,aviron est la plus ancienne association sportive de la ville. Elle obtient des podiums nationaux, forme des rameurs et rameuses de haut niveau (Bastien Quiqueret). Des équipages loisirs, masculins, féminins et mixtes s'y entraînent également ;
Les clubs duCercle Paul BertJudo et Passion Judo 35 obtiennent régulièrement des podiums nationaux en individuel et en équipe.
Letournoi de tennis de Rennes, un tournoi international de tennis masculin ayant lieu depuis 2006 au mois d'octobre et depuis 2017 au mois de janvier ;
Le Challenge Jean-Louis Rebreget, un tournoi régional de pétanque organisé par le club de La Boule d'Or Rennaise ;
Le principal équipement sportif est leRoazhon Park. Le stade, d'une capacité d'environ 30 000 spectateurs, est l'enceinte duStade rennais Football Club. Quelques événements culturels et religieux y ont parfois lieu, comme les Nuits interceltiques de Rennes (2007, 2008) ou les grands rassemblements diocésain (2007, 2012)[245],[246],[247].
Parmi les principaux équipements sportifs se trouvent également :
Le Liberté, 4 000 places en configuration sport, situé sur l'Esplanade Charles-de-Gaulle et qui sert à la fois de salle omnisports et de salle culturelle ;
Lasalle Colette-Besson, salle omnisports de 2 120 places située au sein du complexe sportif de Bréquigny ;
La salle Courtemanche, salle omnisports de 1 200 places, et les stade et complexe l'intégrant / la jouxtant ;
Lestade Robert-Poirier, halle d'athlétisme couverte de 1 200 places située sur le campus de Villejean ;
La patinoireLe Blizz située dans le quartier des Gayeulles, équipée d'une surface glissante de 2 700 m2 ;
LeDojo régional, lieu d'entrainement du Pôle Espoir dejudo, situé dans le quartier de Bréquigny ;
Ancienne rédaction locale de Rennes du journalOuest-France, située rue du Pré-Botté (aujourd'hui renommé Espace Ouest-France et transformé en une salle de conférence).
La presse écrite locale est dominée par lequotidien régionalOuest-France, fondé en 1944 sur les cendres del'Ouest-Éclair qui avait été interdit de parution à la Libération pourcollaboration. On compte aujourd'hui cinq éditions consacrées à Rennes :Rennes (Rennes Ville),Rennes Ouest,Rennes Est,Rennes Nord etRennes Sud.
D'autres titres de presse sont diffusés localement :
Le Mensuel de Rennes : magazine de presse de proximité traitant chaque mois de l'actualité locale dans toute sa dimension ;
Place Publique Rennes : revue de réflexion et de débat sur les questions urbaines dans Rennes et sa région ;
Contact Hebdo Rennes : magazine d'informations sur les spectacles (cinéma, concerts, théâtre…), les restaurants et la vie culturelle à Rennes ;
ZAP : journal créé par des jeunes Rennais et coordonné par l'association Centre Régional Information Jeunesse (CRIJ Bretagne) ;
Gargarismes[248] : nouveau journal indépendant publié pour la première fois en 2014.
La municipalité édite deux bimestriels officiels gratuits, publiés en alternance, et distribués dans les boîtes aux lettres ainsi qu'en libre-service dans les stations demétro :Les Rennais etRennes Métropole Magazine.
France 3 Bretagne : chaîne locale publique. Ses studios se trouvent au 9, avenue Janvier.
TVR35 : télévision locale créée en 1987. Elle émet sur tous les émetteurs TNT d'Ille-et-Vilaine, notamment celui deSaint-Pern qui est le principal site de diffusion télé du département.
Hit West (99.2 FM) : radio régionale commerciale émettant sur la quasi-totalité de laBretagne et sur une partie desPays de la Loire. Elle a été créée à partir d'une fusion des 2 radios localesFréquence Ille etRadio Nantes. Elle appartient au groupe Précom. Son siège est àNantes mais dispose de nombreux bureaux locaux dans les villes couvertes dont Rennes.
Radio Rennes (100.8 FM) : radio associative rennaise.
Virgin Radio Rennes-Saint Malo (102.0 FM) : antenne locale deVirgin Radio pour Rennes etSaint-Malo (102.1 FM). Elle diffuse le programme national et des décrochages locaux. Ses studios se trouvent au 82 rue Saint-Hélier à Rennes. C'est le groupe Précom qui gère la publicité.
RadioCroco (Internet) : radio alternative rennaise.
NRJ Rennes (103.9 FM) : antenne locale d'NRJ pour Rennes. Elle diffuse le programme national et des décrochages locaux.
Chérie FM Rennes (106.8 FM) : antenne locale deChérie FM pour Rennes. Elle diffuse le programme national et des décrochages locaux. Elle partage ses studios avecNRJ Rennes car c'est legroupe NRJ qui est propriétaire deChérie FM.
Une trentaine de radios peuvent être reçues à Rennes[249].
Sans être une place forte de laRéforme, la Bretagne a connu quelques foyersprotestants à partir de 1558, à la suite de l'action deFrançois de Coligny d'Andelot qui a fondé l'église calviniste deVitré. Des familles de bourgeois et d'artisans fondent une église protestante à Rennes au cours duXVIe siècle[253]. Cependant, le protestantisme breton est fortement affaibli par l'action duduc de Mercœur, gouverneurligueur de la province de 1585 à 1597. Malgré la signature de l'édit de Nantes, la pratique protestante décline tout au long duXVIIe siècle. À Rennes, la communauté, qui se réunit au temple deCleusné, est particulièrement persécutée : en 1613, 1654, 1661 et 1675, le temple est incendié par la fureur populaire[253]. En 1685, larévocation de l'édit de Nantes porte le coup de grâce au protestantisme breton, même s'il n'y a pas eu dedragonnades dans la province.
Le protestantisme fait sa réapparition dans la région auXIXe siècle ; Rennes est ainsi un des principaux foyers de réimplantation du protestantisme en Bretagne[254]. Une nouvelle paroisse est créée grâce à l'aide de la Société évangélique[253] et le nouveautemple protestant de Rennes est construit boulevard de la Liberté en 1872. Ce temple est aujourd'hui rattaché àÉglise protestante unie de France[255].
D'autres églises protestantes se sont implantées à Rennes au cours duXXe siècle. Ainsi, sept lieux de culte protestant évangélique y sont recensés[256]. La ville compte également une égliseadventiste[257].
En 2005,Ouest-France évalue le nombre demusulmans rennais à« environ 6 000 personnes », majoritairement issue de ladiaspora marocaine, soit à peu près 3 % de la population municipale de l'époque[258],[259].
Rennes possède six centres culturels islamiques (CCI) :
Le premier (situé boulevard du Portugal), aussi appelée mosquée Attaqwa, ouvre en, à la suite d'une décision du conseil municipal du[260]. Il est la cible d'unattentat non revendiqué en 1989 et degraffiti islamophobes le[261] ;
Le deuxième, le centre culturel Espoir-Amal, aussi appelé mosquée de Maurepas, commence àlouer à la Ville des locaux situés au 178 bis, rue de Fougères, en 1999[262], mais ces derniers sont victimes d'unincendie criminel le[263]. Par la suite, ses fidèles se retrouvent au gymnase municipal Robert-Launay[264], déjà utilisé depuis l'automne 2015 pour laprière dujoumou'a[265], puis dans de nouveaux locaux situés au 3 square Saint-Exupéry. Ceux-ci sontcambriolés dans la nuit du au[266] :
Le troisième, le centre culturel Avicenne, ouvre le et se trouve à l'angle de la rue du recteur Paul-Henry et de l'avenue Charles-Tillon[267]. Ce centre culturel est la cible de nombreuses dégradationsislamophobes à trois reprises : le, puis les et[263] ;
Le quatrième, le centre culturel islamique Ennour, est toujours en construction, rue de Vezin, en 2018[268]. Il est la cible de graffiti islamophobes dans la nuit du au[269] ;
Le cinquième, le centre culturel islamique Ibn Khaldoun, ouvre le dans les locaux de l'ancien supermarché Turquoise Market au 1, rue Pierre-Sémard[270]. Sa capacité d'accueil est estimée à 298 personnes[271]. Le, sa porte vitrée est endommagée par des coups portés par un objet lourd ou unebatte de baseball[272],[273]. Selon Mohamed Iqbal Zaïdouni, secrétaire général duRassemblement des musulmans de France (RMF) et président duconseil régional du culte musulman (CRCM) de Bretagne,« c’est la première fois » qu'un tel acte islamophobe se produit« en pleine journée » dans l'une des mosquées de Rennes[272] ;
Le sixième, le centre Philippe Grenier, ouvre en dans la ZI Sud-Est. Sa capacité d'accueil est estimée à 150 personnes. Sa création fait l'objet d'undocumentaire,La Mosquée de mon voisin, diffusé le surFrance 3 Bretagne[274],[275].
L'association Espoir Amal, qui gère la mosquée de Maurepas, porte un projet de nouveau centre cultuel et culturel, capable d'accueillir 4 000 personnes, en bordure duparc des Gayeulles. Sonpermis de construire n'est pas encore déposé, car l'association et les services deRennes Métropole sont encore en discussion sur l'emplacement exact des bâtiments, notamment pour respecter une certaine distance avec lesarbres du parc[276].
Par ailleurs, depuis 2001, il existe également une mosquée dans les locaux de l'association d'entraide des travailleurs turcs de Rennes (AETTR), situés dans la commune voisine deNoyal-Châtillon-sur-Seiche[277],[260].
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Rennes est reconnue comme la2e ville la plus dynamique de France selon le palmarès du magazineL'Express en 2010, d'après 3 000 données analysées et classées en douze catégories[285], et3e selon le palmarès 2012 duJournal des entreprises en partenariat avec le magazineChallenges, en se positionnant sur les podiums de cinq catégories (et dans le top 4 de sept catégories), notamment pour l'évolution de sa population et du nombre d'emplois (dont celui des cadres) depuis 1999, son attractivité en 5 ans, son PIB/habitant, la formation de sa population, ou encore la qualité de son parc logement[286].
En2000,Rennes Métropole comptait sur son territoire 1 201 exploitations agricoles d'une superficie moyenne de29ha[287]. Sur l'agglomération, le nombre d'exploitations agricoles a été divisé par 2,5 entre 1980 et 2000, mais la superficie moyenne des exploitations a été multipliée par deux[287].
La ville accueille l'un des plus grands salons mondiaux consacrés à l'élevage, leSPACE (Salon des productions animales de la culture et de l'élevage) qui accueille chaque année auParc des expositions, en septembre, plus de 110 000 visiteurs (quasi exclusivement professionnels et avec un public international).
Agroalimentaire : situé au cœur d'Agrocampus Ouest, lepôle de compétitivité (scientifique) Valorial « agroalimentaire, biologie, santé », est un des plus importants sites européens derecherche et développement de niveau international.
Rennes est le siège de nombreuses directions régionales et interrégionales administratives (voir le paragraphe consacré à l'administration) ou économiques :
Banques : Banque de France (direction régionale ouest), sièges de plusieurs banques régionales privées ou coopératives
Siège de la Chambre des métiers et de l'Artisanat d'Ille-et-Vilaine.
Elle fut l'une des toutes premières en France à créer une zone industrielle à partir de 1953 (zone industrielle ouest, dite de la route de Lorient).
Elle fut la seconde ville de province à ouvrir en 1971 uncentre commercial : leCentre Alma (données 2010 : 6,6 millions de visiteurs par an, chiffre d'affaires annuel de 212 millions d'euros)[290].
Rennes est le siège de nombreuses administrations (entités publiques) régionales ou interrégionales :
Justice :Cour d'appel de Rennes (dont le ressort s'étend sur les départements desCôtes-d'Armor, duFinistère, d'Ille-et-Vilaine, de laLoire-Atlantique et duMorbihan), Brigade interrégionale d'investigation financière, JIRS (juridiction interrégionale spécialisée pour le grand Ouest), direction interrégionale de l'administration pénitentiaire.
Police et contrôle routier : Centre national de contrôle des infractions routières, CRIR (Centre régional d'information routière), DST (direction ouest).
Armée : siège d'un état-major de soutien défense, avec commandement de laZone de défense ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre-Val de Loire), gendarmerie de la zone de défense ouest, la DGA-MI à Bruz (mille emplois dans l'électronique militaire).
Administration : siège de l'association des villes de l'arc nord-atlantique, siège de la Chambre régionale de l'agriculture, de la Chambre régionale et territoriale des comptes (CRTC), du Conseil économique et social régional (CESR).
Services publics : La Poste (direction ouest), Météo France (direction interrégionale ouest), DIRO : direction interdépartementale du réseau national routier du grand Ouest.
Rennes est une métropole labelliséeFrench Tech et regroupe de nombreuses sociétés dans le numérique dont plusieursstart-up :HelloWork,KelBillet, Aladom…
La ville de Rennes fait partie du réseau desVilles et Pays d'art et d'histoire[8]. Quatre-vingt-sept édifices ou parties d'édifice sont inscrits ou classés au titre desmonuments historiques, notamment les façades des bâtiments de la vieille ville[9],[Note 3], qui fait l'objet d'unsecteur sauvegardé. D'autres biens immobilier situés en plein cœur du centre-ville de Rennes bénéficient dudispositif Malraux relatif à la protection du patrimoine historique et architectural[Note 20]. Cette législation a permis à l'État d'instaurer une politique de sauvegarde du patrimoine en milieu urbain. C'est le cas notamment de la rueSaint-Melaine, située en plein centre ancien de Rennes.
Le patrimoine religieux rennais est très riche ; parmi les principaux édifices rennais, on compte lacathédrale Saint-Pierre de Rennes, l'une des neuf cathédrales historiques de Bretagne. Destyle classique en façade etnéoclassique à l'intérieur, elle est le siège de l'archevêché de Rennes.
Les constructions de la fin duXIXe siècle au début duXXe siècle représentent un patrimoine immobilier riche. Le passé industriel de la ville est toutefois moins important que d'autres villes d'Ille-et-Vilaine, telles queFougères, car Rennes, du fait de sa position centrale dans le département, était plutôt une plaque tournante commerciale[293].
De nombreuseshalles ont été construites durant cette époque comme leshalles Martenot, édifiées de1868 à1871 parJean-Baptiste Martenot, qui accueillent lemarché des Lices tous les samedis matin. Leshalles centrales, marché couvert de1922, furentcriée municipale puis reconverties en partie en galerie d'art contemporain. Les deux halles d'imprimerie Oberthür, construites par Martenot entre 1870 et 1895 en fonte, brique et schiste, sont quant à elles devenues une zone d'entreprises après le rachat par la ville[294].
Les anciens locaux deOuest-Éclair, puis deOuest-France, dont la façade de brique rouge et rose a été restaurée, sont occupés maintenant par unhôtel Mercure. L'entrée du porche est agrémentée par unemarquise en fer forgé de styleArt nouveau[295].
En1943,René-Yves Creston, Jean Goron et Georges Rual réalisent ledécor d'un bar de nuit, situé au 10, rue d'Argentré. Le bar devient ensuite un restaurant, qui s'appelle aujourd'hui L'AlgoRythme.
Lesportes mordelaises, unchâtelet à deux tours et pont-levis, bordent les restes des anciennes fortifications médiévales duIIIe siècle, jusqu'à la tour Jehan Duchesne duXVe siècle, rue Nantaise, et les remparts duXVe siècle à l'est des fortifications gallo-romaines, place Rallier-du-Baty.
Lepalais du Parlement de Bretagne, qui donna à Rennes son rôle de capitale de la province de Bretagne, fut longtemps l'un des rares bâtiments de pierres de la ville. Épargné par le grand incendie de 1720, il fut en partie détruit par les flammes plus de deux cents ans plus tard en1994. La restauration dura dix ans et coûta 53 millions d'euros[301].
Le grandincendie de 1720 eut pour conséquence positive la réorganisation de la ville. De nombreux aménagements de style classique ont été bâtis, comme lamairie, réalisée en1730 parJacques Gabriel. Le modèle architectural du Parlement de Bretagne est repris à cette époque, avec la construction de bâtiments au rez-de-chaussée de granite et aux étages de pierre blanche. L'hôtel de Blossac qui accueille laDirection régionale des Affaires culturelles est construit sur ce modèle.
Bon nombre de bâtiments à l'architecture récente se trouvent autour del'esplanade Charles-de-Gaulle, dans le quartier du Colombier :
La salle de spectacle et de concertLe Liberté, ancienne salle omnisports construite en1961, par les architectesLouis Arretche,Yves Le Moine etYves Perrin, dont la toiture forme un voile debéton précontraint ; entièrement rénové, le bâtiment a été rouvert au public le 21 novembre 2009 après deux ans de travaux[304] ;
Les Champs libres, installation culturelle regroupant une bibliothèque, le musée de Bretagne et un espace des sciences, ouverte en mars 2006, à l'architecture audacieuse deChristian de Portzamparc ;
Le cinémaGaumont, ouvert le 5 novembre 2008 esplanade Charles-de-Gaulle, qui propose treize salles ;
Lacité judiciaire, plus ancienne, sur le site de l'ancien arsenal à proximité du quartier Colombier, fut construite en 1984. Sa forme évoque un vaisseau spatial ou un château fort. Elle abrite leTribunal judiciaire de Rennes.
On trouve de nombreuximmeubles de grande hauteur à Rennes, principalement dans les secteurs urbains programmés dans lesTrente Glorieuses : quartier deCleunay (opération lancée en1954), quartier de Bourg-l'Évesque (1959), quartier du Colombier (1962). On en trouve également dans lesZUP deMaurepas (construite entre 1956 et 1966), deVillejean (1962-1970) et duBlosne (1965-1983). Les immeubles de grande hauteur les plus remarquables de la ville sont :
Latour de l'Éperon, tour d'habitation de grande hauteur construite en1975, œuvre deLouis Arretche, comme la plupart des immeubles construits dans le quartier du Colombier dans les années 1970[306].
La mission de valorisation touristique est confiée parRennes Métropole à la société publique locale (SPL) « Destination Rennes » dont dépend l'office de tourisme (4 étoiles). Créé en 1909 et auparavant situé dans le centre historique, à lachapelle Saint-Yves, l'office est depuis 2019 localisé aucouvent des Jacobins, afin de retrouver une place centrale dans la ville. Il accueille en moyenne 200 000 visiteurs chaque année. En 2014, 30 % des visiteurs sont étrangers, avec en tête les touristes espagnols, suivis des belges et des britanniques[307],[308].
Le Liberté, gérant trois salles : une principale pouvant accueillir jusqu'à 5 200 personnes, l'Étage, d'une capacité de900 personnes et enfin le MusikHall, située auparc des expositions, accueillant jusqu'à 7 000 places.
Le Théâtre de la Paillette[310], salle de220 places assises construite en 2006, Programmation et gestion assurée par laMJC La Paillette.
Le Jardin Moderne[311], situé route de Lorient, un des pôles de musiques actuelles à Rennes, il dispose d'un café culturel avec110 places assises et240 debout et d'une salle de concert avec100 places assises et200 debout.
Les Ateliers du Vent[312], ancienne usine reconvertie en lieu d'accueil et de présentation des réalisations d'un collectif d'artistes pluridisciplinaires.
Le Bacchus, bar à vin et restaurant au rez-de-chaussée, café-théâtre au sous-sol (la salle dispose de52 places et accueille 9 000 spectateurs à l'année)[313].
Le Triangle[314], espace de culture et de congrès (spectacles, expositions et réunions d'affaires). Auditorium de619 places.
Quartiers d'été : festival gratuit se déroulant depuis 1994 à la mi-juillet dans leparc des Gayeulles : concerts et animations culturelles et citoyennes[318].
Festival Yaouank: spécialisé dans les musiques actuelles bretonnes, a lieu au mois de novembre.
Les RencontresTransmusicales, festival de musiques actuelles créé en 1979 par Hervé Bordier, Jean-Louis Brossard et Béatrice Macé. Il a lieu au début de décembre.
Rennes en jeux, festival organisé par l'association La Toile Ludique Rennaise, consacré aux jeux de société[323], se déroulant depuis2018[324] aux Halles Martenot[325],[326].
L'association départementale d'Ille-et-Vilaine duplanning familial est créée en 1965, assez tardivement par rapport aux autres départements limitrophes, parAndré Cahn, militant socialiste et laïque. À Rennes, le planning familial va s'attacher à lutter contre l'emprise de l'Église et ne s'implique ni pour les droits des femmes, ni pour l'avortement libre. Dans les années 1970, les organisations d'extrême gauche et les groupes féministes sur les sites universitaires se développent. Le mouvementMLF est cependant absent à Rennes. En 1978, les lesbiennes s'éloignent dugroupe de libération homosexuelle mixte de Rennes pour s'organiser entre elles. Plusieurs groupes de femmes se rassemblent dans l'association Cercle de femmes. À partir de 1981, la délégation régionale des droits des femmes renouvelle le paysage associatif rennais. De nouvelles associationsFemmes entre elles ,Cité d'elles voient le jour. En 1995, la municipalité crée un poste d'élue chargée des droits des femmes et de l'égalité[330].
Lagalette de blé noir est une spécialité deHaute-Bretagne. De nombreusescrêperies parsèment ainsi les rues de Rennes, en particulier dans son centre historique.
Des toponymes médievaux comme Gros-Malhon (Gormalon auXIIIe siècle), le quartier Quineleu (Quineloc en 1271, lahoussaie[Note 21]) attestent d'une présence faible mais ancienne de la langue bretonne à Rennes[333], ou du moins de l'implantation locale d'une classe dirigeante brittophone lors de l'annexion du comté de Rennes auIXe siècle[140]. La présence de communautés bretonnes venues de l'Ouest est attestée auXIXe siècle par la présence d'un aumônier parlant breton dans les prisons de Rennes[334].
Bien que la ville se trouve en zone gallophone, la langue bretonne prend de plus en plus d'importance à Rennes. Ce regain d'intérêt culturel, qui s'inscrit dans une stratégie touristique dynamique, peut notamment s'observer par le développement de signalétiques en langue bretonne pour certaines rues ou monuments du centre-ville, et a fortiori sur celles à l'entrée de la ville où un panneau Roazhon apparaît sous celui de Rennes (à l'instar de la ville de Nantes)[335].
Catiole d'Ille-et-Vilaine - Période Louis Philippe.Rennes - Début des années 1950 - Port de la Polka.
Le regain d'intérêt pour la culture bretonne s'exerce également par l'essor de l'enseignement bilingue français/breton, recoupant parfois des clivages socioculturels (attirance notable des classes moyennes supérieures pour l'enseignement privé bretonnant par rapport à l'enseignement public). À la rentrée 2016,768 élèves étaient scolarisés à l'école Diwan et dans les filières bilingues publiques et catholiques (soit 3,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[337]. Elle est ainsi la première ville par nombre d'enfants scolarisés et par nombre d'apprenants en cours du soir[338].
Un comité consultatif à l'identité bretonne (CCIB) est créé en septembre 1996, et rassemble des élus, des représentants associatifs et des personnes qualifiées pour tenter de définir et d'enrichir l'identité de Rennes, à travers des réflexions, propositions et actions qui prétendent valoriser laculture bretonne. Il est présidé par Martial Gabillard, conseiller municipal délégué aux cultures bretonnes[Passage à actualiser].Lena Louarn etMichel Génin en sont membres. Il est à l'origine de nombreuses actions comme leFestival Yaouank et de la signalisation bilingue/trilingue[339].
Fronton d'un hôtel particulier de la rue Gambetta :« er bloazvez 1878 ».
Linteau de la porte d'une maison construite par l'architecteFrédéric Jobbé-Duval :« ty nevez croguen ».
Fronton de la même maison :« F. Jobbé Duval maestr an uffr. Er bloaz 1880 ».
Le breton est enseigné à Rennes, de la maternelle à l'université : dans les écoles Diwan (deux sites), dans des écoles publiques (filière bilingue au lycée Jean Macé), et privées, et au département de breton de l'Université Rennes 2. Par ailleurs l'associationSkol an Emsav assure des formations longues de six mois[340]
Charles Tillon (1897-1993), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, fondateur et commandant en chef desFrancs-tireurs et partisans (FTP), puis député, membre du comité central et du bureau politique du parti communiste français.
Jacques Gabriel (1667-1742), architecte chargé de la reconstruction de style classique d'une partie du centre-ville à la suite de l'incendie de 1720. On lui doit notamment l'hôtel de ville.
CapitaineAlfred Dreyfus (1859-1935), militaire accusé de haute trahison et de complot avec les Allemands en 1898, rejugé à Rennes en 1899.
Georges Dottin (1863-1928), titulaire de la chaire de langue celtique à la faculté des lettres de Rennes.
Alfred Jarry (1873-1907), écrivain et dramaturge français a étudié au lycée (actuelLycée Émile-Zola de Rennes). Son professeur de physique lui inspirera le personnage grotesque d'Ubu roi.
Hyacinthe Perrin (1877-1965), architecte ayant construit plusieurs édifices de la ville.
Xavier de Gaulle (1887-1955), Ingénieur civil des Mines, percepteur, Résistant, Consul Général de France en Suisse, frère aîné deCharles de Gaulle, s'installe 10 rue de Robien de 1935 à 1938, surveille les travaux de la caserne Margueritte.
André Meynier, (1901-1983), géographe, écrivain né àAngers et décédé à Rennes.
Pierre Herbart (1903-1974), né àDunkerque et décédé àGrasse ; écrivain et résistant, libérateur de la ville sous le nom de général Le Vigan.
Antonio Otero Seco (1905-1970), né enEspagne et décédé à Rennes, journaliste, critique littéraire, écrivain, poète et républicain espagnol, exilé en France de 1947 à 1970.
Yvonne Meynier, (1908-1995), écrivain pour enfant, épouse d'André Meynier, décédée à Rennes le 15 avril 1995.
Guy Parigot (1922-2007) comédien, metteur en scène et directeur de lieux de culture à Rennes.
Mário Soares (1924-2017), président de la République portugaise, réfugié en France, a enseigné à la faculté des Lettres de Rennes au début des années 1970.
David Douillet, né en 1969, Judoka, double champion olympique, a intégré la section sport-études du lycée Île-de-France (aujourd'hui Lycée Victor et Hélène Basch).
Christophe Honoré, né en 1970, écrivain, réalisateur, scénariste, dramaturge et metteur en scène.
Stéphane Guivarc'h, né en 1970, footballeur international français, champion du monde 1998.
Sylvain Wiltord, né en 1974, footballeur international français, champion d'Europe 2000.
Bien que de nombreux auteurs y ont vécu ou séjourné, rares sont les œuvres qui ont pour cadre Rennes.
Sous son nom antique deCondate, elle est souvent citée dans la série debande dessinéeAstérix,scénarisée parRené Goscinny et dessinée parAlbert Uderzo. Ce dernier explique ce fait parce qu'à l'époque, il s'agissait d'une des rares grandes villes d'Armorique, région où se situe levillage fictif des protagonistes[Note 22]. Mais bien entendu, le décor doit sans doute plus à l'imagination des auteurs qu'à ce qu'était celui duCondate Riedonum antique[réf. souhaitée]. Par exemple, de nombreuxanachronismes volontaires ont été glissés, qui sont une des caractéristiques de la série.Astérix etObélix s'y rendent dans plusieurs épisodes :
l'action de l'albumAstérix et Latraviata — scénarisé et dessiné par Uderzo et publié en2001 — amène les héros à enquêter sur l'emprisonnement de leurs pères (Astronomix etObélodalix).
« Palé d'argent et de sable de six pièces, au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable. »
Le nombre de pals et de mouchetures d'hermine varie selon l'époque et la source. La Croix de guerre est appendue à l'écu qui est timbré d'une couronne murale d'or.
Ancien logotype de la Ville de Rennes : R de Rennes en hachures blanches et vertes, sous lequel est écrit en capitales noires « RENNES » dont les jambes des deux N sont fusionnées.
L'ancien logo de l'office public d'HLM de Rennes est une déclinaison du logo de la ville de Rennes.
Nouveau logotype de la ville de Rennes : R de Rennes stylisé, à la droite duquel est écrit « Ville de » puis en dessous « RENNES » en capitales.
Devise moderne de la ville et de la métropole : « Vivre en intelligence ». Pierre-Yves Heurtin, historien et ancien adjoint au maire, explique cette devise par la laïcité qui est« l'art de vivre ensemble en laissant la liberté à chacun, dans le respect des autres. La devise de la ville de Rennes me semble définir un aspect fondamental de la laïcité dans une cité : « Vivre en intelligence »[356] ».
« À ma vie ».
« Sine macvla » (Sans tache), allusive au chef d'hermine.
« Urbs rhedonum incensa, resurgens » (La ville de Rennes brûlée, renaissante), allusive à l'incendie de 1720 qui dévasta la ville.
↑Lamatrice quartzo-chloriteuse de ces schistes est abondante (30 à 40 %), lachlorite étant responsable de la couleur verte. Cf. BABIN Y. (1960) – Contribution à l'étude des matériaux de construction employés à Rennes au cours des âges. Rennes, D.E.S., 73 p
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rennes comprend une ville-centre et15 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre. -Voyage à l'Île-de-France, à l'île Bourbon et au cap de Bonne-Espérance, 2 vol. (1773). - Lettre 1, De Lorient, le 4 janvier 1768. - « Cette ville, qui fut incendiée en 1720, a quelque magnificence qu'elle doit à son malheur. On y remarque plusieurs bâtiments neufs, deux places assez belles, la statue de Louis XV, et surtout celle de Louis XIV. L'intérieur du Parlement est assez bien décoré ; mais, ce me semble, avec trop d'uniformité. Ce sont partout des lambris peints en blanc, relevés de moulures dorées. Ce goût règne dans la plupart des églises et des grands édifices. D'ailleurs Rennes m'a paru triste. Elle est au confluent de la Vilaine et de l'Ille, deux petites rivières qui n'ont point de cours. Ses faubourgs sont formés de petites maisons assez sales, ses rues mal pavées. Les gens du peuple s'habillent d'une grosse étoffe brune, ce qui leur donne un air pauvre. »
↑À cette occasion, Erispoë se voit reconnaître la qualité de roi des Bretons, avec en sus la donation en bénéfice des comtés de Nantes et Rennes. C'en est donc fini de l'ancienne marche de Bretagne, ou plutôt elle passe à présent sous le contrôle politique de ceux-là mêmes qu'elle devait contenir ! En contrepartie, Erispoë devient le fidèle du roi franc et s'engage à ne plus troubler dorénavant la paix en Francie occidentale (cf. J.-Ch. Cassard,p. 33).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi française du 4 août 1962, mise en place par André Malraux, alors Ministre de la Culture, qui permetla sauvegarde du patrimoine historique, architectural, esthétique et urbain des centres anciens, à travers la création de « secteurs sauvegardés ».
↑kelenneg en breton moderne, orthographe peurunvan.
↑"Condate était la grande villearmoricaine de l'époque. J'avais le choix, sinon, avecDarioritum (Vannes). En revanche,Brest n'existait pas encore, même si elle est citée dans les albums, pour le simple plaisir de faire un bon mot, le plus souvent."Olivier Andrieu, Le livre d'Astérix le Gaulois,Les Éditions Albert René, 1999,p. 54.
↑a etbVilles et pays d'Art et d'Histoire, « Laissez-vous conter Rennes », survpah.culture.fr, Site des villes et pays d'art et d'histoire(consulté le).
↑Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche »,Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne,nos 10-11,,p. 5-96.
↑Yann Bouëssel Du Bourg,La Bretagne, Éditions d'Organisation,,p. 23.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Jean-Claude Meuret, Les origines : du confluent à Condate, in Histoire de Rennes, PUR,p. 43-44.
↑Gaëtan LE CLOIREC et Dominique POUILLE, « Rennes/Condate, cité des Riédons : aux origines d'une ville capitale »,Gallia - Archéologie des Gaules,no 72,,p. 79-96(lire en ligne)
↑André Chédeville,De la cité à la ville, inHistoire de Rennes, PUR,p. 54.
↑Arrêté du 26 octobre 2011 fixant la liste des unités de gendarmerie mobile dissoutes en 2011 et ouvrant droit à certaines indemnités de restructuration
Michel Mauger, Stéphane Gibert,De bois, de pierre, d'eau et de feu. Quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XXe siècle), Rennes, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1994
Le Pays de Rennes : Histoire & Identité, Rennes, CRHISCO/CNRSUniversité Rennes-II, Presses Universitaires Rennes,
IsabelleBarbedor,Rennes : Mémoire et continuité d'une ville, Paris, Centre des monuments nationaux / Monum, éditions du patrimoine,, 230 p.(ISBN2-85822-796-9)
Matthieu Le Boulch,Rennes, fabrique et formes de la ville, 1420 - 1720 (Thèse de doctorat en histoire sous la direction de Gauthier Aubert et de Pierre-Yves Laffont.), Université Rennes 2,, 1200 p.(lire en ligne)