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René de Saint-Périer

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René de Saint-Périer
Fonction
Président
Société préhistorique française
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Jean-Guy de Poilloüe, vicomte de Saint-Périer(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzanne Raymonde de Saint-Périer(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

René de Saint-Périer,comte de Poilloüe de Saint-Périer, est unnaturaliste,archéologue etpréhistorienfrançais né le àHuisseau-sur-Cosson et mort le au château deMorigny-Champigny.

Il est également l'auteur d'une chronique sur la ville d’Étampes et le conservateur du Musée d’Étampes.

Le comte et sa femme Suzanne explorent de nombreusesgrottes préhistoriques et découvrent en 1922 laVénus de Lespugue dans lagrotte des Rideaux, sur le site desgrottes de la Save à Lespugue (Haute-Garonne).

Ses traits nous restent fixés par un dernier portrait dû àÉmile Bouneau en[1].

Biographie

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Il naît le au château de Biou àHuisseau-sur-Cosson entreBlois etChambord dans leLoir-et-Cher[2]. Il est le fils du comte Jean Guy de Poilloüe de Saint-Périer et de Maximilienne Marie Jeanne de Kergorlay. Il a un frère, Urbain Florian Marie, né le[3].

Leur père meurt en 1885 de latuberculose, à 42 ans. Leur mère périt dans l'incendie du Bazar de la Charité[4] le. Leur oncle maternel[3], François César Marie Florian comte de Kergorlay, devient leur tuteur[5].

René étudie la médecine à Paris de 1898 à 1903, avec le but de se spécialiser en biologie ; mais sa vue défaillante lui interdit l'usage du microscope et il se tourne vers l'archéologie et la préhistoire[2].

Appelé sous les drapeaux en 1914, il est réformé à cause de ses troubles de vision mais se réengage volontairement comme médecin en 1915. Médecin-major pendant laPremière Guerre mondiale, il rencontre Suzanne Raymonde François, infirmière à l'époque, qui a fait des études secondaires puis supérieures en lettres, histoire et arts. Ils se marient peu après la guerre[6].

Explorations

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Pointe desagaie,Isturitz,
Muséum de Toulouse

Sa première exploration est sur le site gallo-romain deSouzy-la-Briche enSeine-et-Oise ; il y trouve une très bellemosaïque qu'il donne aumusée d'Étampes en 1911[2].

1911 est aussi l'année où il fait ses premières fouilles auxgrottes de Lespugue[2], et en 1914 il est auxgrottes de Montmaurin[7] (Haute-Garonne) ; mais il y est interrompu par le début de la guerre. Le conflit terminé, il y revient avec son épouse Suzanne et le couple découvre en 1922 la « Vénus de Lespugue », conservée de nos jours auMusée de l'Homme[2]. En 1922 ils fouillent de nouveau la « brèche àMachairodus » de la grotte Boule sur lesite de Montmaurin[8].

Les Saint-Périer fouillent ensuite lagrotte d'Isturitz (à partir de 1928[9]) et d'autres lieux enArdèche et dans lesBasses-Pyrénées[2].

Postes occupés

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Il est président de la Société des amis dumusée d'Étampes dès 1914, puis conservateur de ce musée[10] le en remplacement de M. Girondeau, décédé[2]. Il est aussi trésorier de laSociété d'anthropologie de Paris de 1923 à 1926, Auxiliaire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour la carte archéologique de la Gaule romaine à partir du, et il est mort président honoraire de laSociété préhistorique française[10].

Il est aussi membre de laCommission nationale des monuments historiques et président du conseil d’administration et du Comité de perfectionnement de l'Institut de paléontologie humaine[2].

Publications

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Voir une« liste exhaustive des publications du comte de Saint-Périer », surcorpusetampois.com.
Voir une« liste exhaustive des publications de la comtesse de Saint-Périer », surcorpusetampois.com.

Notes et références

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  1. « Dernier portrait du Comte de Saint-Périer (1950) par Émile Bouneau »,Bulletin de l'association des amis d'Étampes et de sa région, surcorpusetampois.com(consulté le).
  2. abcdefg ethGaignon 1951.
  3. a etbMétivier 2017,p. 8.
  4. Métivier 2017,p. 3.
  5. Métivier 2017,p. 7.
  6. « Saint-Périer, Suzanne Raymonde de (1890-1978) », suruniversalis.fr(consulté le).
  7. [Gaillard 1982] Claire Gaillard, « L'industrie lithique du Paléolithique inférieur et moyen de la grotte de Coupe-Gorge à Montmaurin (Haute-Garonne) »,Gallia Préhistoire,vol. 25,no 1,‎,p. 79-105(lire en ligne [surpersee]),p. 80.
  8. [Girard 1973] Michel Girard, « La brèche à « machairodus » de Montmaurin (Pyrénées Centrales) »,Bulletin de l'Association française pour l’étude du Quaternaire,vol. 10,no 3,‎,p. 193-209(lire en ligne [surpersee]),p. 195.
  9. Pétillon 2012, « Résumé ».
  10. a etbBernard Gineste, « Les Saint-Périer », surcorpusetampois.com(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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