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René de Rieux (1588-1651)

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Ne doit pas être confondu avecRené de Rieux (1548-1628).

René de Rieux de Sourdéac
Image illustrative de l’article René de Rieux (1588-1651)
Tombeau en lacathédrale deSaint-Pol-de-Léon.
Biographie
Naissance
PèreRené de Rieux
MèreSuzanne de Saint-Melanie, Dame de Bouleveque(d)
Décès
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Léon
Précédent RéintégréRobert CupifSuivant
Évêque de Léon
PrécédentRoland de NeufvilleSuspenduSuivant
Autres fonctions
Fonction religieuse
Abbé deNotre-Dame de Daoulas, deNotre-Dame du Relec et deSaint-Pierre d'Orbais

(en) Notice surcatholic-hierarchy.org
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René de Rieux est unévêque-comte de Léon, né en 1588, mort le.

Biographie

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Famille

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Il est le fils puîné deRené de Rieux, marquis d'Ouessant, seigneur de Sourdéac, chevalier des ordres du roi, lieutenant général du roi au gouvernement de Bretagne, et gouverneur deBrest de 1590 à 1628. Sa mère est Suzanne de Saint-Melaine, dame de Boulenesque. Son frère aîné, Guy de Rieux, marquis de Sourdéac, est premier écuyer deMarie de Médicis[1].

Jeunesse et formation

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René devient le premierabbécommendataire deNotre-Dame de Daoulas[1]. Il a une douzaine d'années. Sa nomination par le roi date probablement de 1600. Lesbulles sont obtenues en 1602[2].

Le jeune garçon étudie à Paris, d'abord aucollège des Grassins, de 1600 à 1603, puis aucollège de Montaigu, sur lamontagne Sainte-Geneviève. C'est de là qu'il prend possession de son abbaye le[2]. Il étudie ensuite aucollège de La Flèche. En 1606, il est pourvu de l'abbaye du Relec[3].

Évêque de Léon

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En 1613, la régenteMarie de Médicis le nommeévêque de Léon. Comme il n'a pas encore l'âge canonique, il doit attendre six ans pour obtenir ses bulles[4].

En 1619, il n'est encore quesous-diacre[4]. Le Saint-Siège accepte de reconnaître qu'il est docteur endroit canon. Il est consacré évêque de Léon cette année-là[5]. Il est aux prises avec lescarmélites sur la question des pouvoirs de l'évêque. L'Assemblée du clergé de 1625 en est saisie.Pierre Blet raconte l'affaire :

« Le, les députés du clergé réunis aux Grands-Augustins depuis quinze jours entendirent le rapport que leur adressait René de Rieux, évêque de Léon, sur les agissements dont il avait été victime de la part d'un certain Étienne Louytre, doyen du chapitre de Nantes et docteur deSorbonne. S'autorisant d’une subdélégation apostolique, ce simple prêtre s'était arrogé le droit de donner des ordres au prélat, de le menacer de censures et enfin de le déclarer interdit de l'entrée de son église et de jeter l'interdit sur sa cathédrale. Ces faits étaient liés à l'introduction des carmélites en France[6]. »

Le,Louis XIII le nommeabbé d'Orbais, alors dans lediocèse de Soissons[4],[7].

Disgrâce et réhabilitation

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En 1635, il tombe en disgrâce pour avoir soutenu le parti de Marie de Médicis, dont il est le premieraumônier.Richelieu l'accuse d'avoir servi la reine-mère dans sa fuite hors du royaume. Le, il est dépossédé de son siège épiscopal[8]. Les revenus de sonabbaye de Daoulas sont peut-être confisqués, et administrés parMazarin. MaisPaul Peyron juge peu probable que le titre d'abbé lui ait été enlevé[9].

Il fait édifier en 1640 à Paris l'actuelhôtel de Sourdéac,rue Garancière. Il le lègue à son neveu, Alexandre de Rieux, marquis de Sourdéac[10].

Richelieu meurt en 1642, Louis XIII l'année suivante. Rieux fait alors appel[11]. Absous le, il reprend son siège épiscopal le[12]. Il le conserve jusqu'à sa mort, le[13],[1].

Notes et références

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  1. ab etcPaul Peyron,« René de Rieux (1600-1651) », sur gallica.bnf.fr, dansBulletin de la Société archéologique du Finistère, 1897,t. XXIV,p. 220 (consulté le 14 juillet 2018).
  2. a etbPaul Peyron,op. cit.,p. 221.
  3. Paul Peyron,op. cit.,p. 222.
  4. ab etcPaul Peyron,op. cit.,p. 223.
  5. (en)« Bishop René de Rieux de Sourdéac », sur catholic-hierarchy.org (consulté le 13 juillet 2018).
  6. Pierre Blet,Le Clergé du Grand Siècle en ses assemblées (1615–1715), Paris, Éditions du Cerf, 1995,p. 121.
  7. Aujourd'hui dans le diocèse de Reims.
  8. Takeshi Koda,« Jansénisme et gallicanisme épiscopal dans les assemblées du clergé au milieu duXVIIe siècle », sur cairn.info, dansDix-septième Siècle,no 248, Paris,Presses universitaires de France, mars 2010,p. 467-477,§ 4 (consulté le 3 juillet 2018).
  9. Paul Peyron,op. cit.,p. 223 et 224.
  10. « L'hôtel de Sourdeac », sur paristoric.com (consulté le 13 juillet 2018).
  11. Takeshi Koda,op. cit.,§ 5.
  12. Paul Peyron,op. cit.,p. 224.
  13. (en) Joseph BerginThe Making of French Episcopate (1589–1661), Yale University Press 1996(ISBN 978-0300067514)p. 691-692.

Bibliographie

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Pierre Blet, « Les canons de Sardique et les libertés gallicanes », dansRecherches de science religieuse,t. 49/1, janvier-,p. 39-56. Sur le procès de René de Rieux.

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