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René Kapel

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René Kapel
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Samuel Kapelovits
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Madame Kapel née Amiel
Autres informations
Distinctions

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René Samuel (Shmuel)Kapel (néSamuel Kapelovits[1] le àParis[2] et mort en 1994 àJérusalem) est unrabbinfrançais, membre de laRésistance, qui devient plus tardambassadeur de l'État d'Israël.

Biographie

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Enfance

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René Kapel[3],[4] naît à Paris le. Il étudie auSéminaire israélite de France (SIF), à Paris, de 1926 à 1932[5] et à laFaculté de droit de Paris. Il devientlicencié en droit en 1929 etrabbin en 1932.

Son beau-père estMoshe Avigdor Amiel (1883-1946),grand-rabbin deTel Aviv de 1935 à 1946, après avoir étéGrand-Rabbin d'Anvers, enBelgique de 1920 à 1936[6]. René Kapel est le beau-frère deIsraël Salzer,Grand-rabbin deMarseille

Rabbin de diverses communautés

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Le rabbin Kapel est lerabbin deBelfort de 1932 à 1934. Puis de 1934 à 1936, il estrabbin enbanlieue parisienne et, en même temps, président du "Tséiré Mizrachi" de Paris (leMizrahi Parti National Religieux ou PNR)[7].

Il retourne à Belfort commerabbin en et y demeure jusqu'en. En, il est élurabbin deMulhouse, mais mobilisé le àOrléans, il ne peut prendre sa nouvelle fonction[8],[9].

Seconde Guerre mondiale

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Le rabbin Kapel devientaumônier du Cinquième corps d'armée jusqu'à sadémobilisation en.

En, apprenant que 7 500Juifsallemands etautrichiens sont internés au camp deSaint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), il s'y rend et fait un rapport aurabbinat deLyon. AvecJoseph Weill, directeur médical de l'Œuvre de secours aux enfants (OSE), il apporte de l'aide (nourriture, couvertures). Il organise un parrainage des internés par les familles juives deToulouse.

Entre et, le rabbin Kapel et le rabbinRené Hirschler réussissent à faire libérer 2 000 internés duCamp de Gurs (Basses-Pyrénées)[10],[11]. Il fait évader environ 1 000 personnes.

Il avertit des familles juives que des arrestations imminentes sont prévues[12].

Membre de l'Armée juive (AJ), il recrute de futurs combattants[13].

Prévenus des déportations d' ducamp de Gurs dans le département desBasses-Pyrénées, ducamp de concentration deNoé dans le département de Haute-Garonne et ducamp du Récébédou au sud deToulouse (Haute-Garonne), les rabbins Kapel et Hirschler font sortir les enfants et les cachent chez des particuliers et dans des institutions.

Il est arrêté par laFeldgendarmerie le. Libéré, il devient àGrenobleaumônier régional de la jeunesse israélite.

À partir de 1942, il estaumônier général de l'organisation juive de combat (OJC).

Il est arrêté dans les bureaux duconsistoire central, lors d'unerafle. Il s'échappe et s'établit àCastres.

De nouveau menacé d'arrestation, il doit se réfugier àGrenoble, le alors dans lazone d'occupation italienne en France[14].

Avec les chefs de l'AJ, il rencontre en à Paris un agent qui doit les conduire jusqu'àLondres. Cet agent qui se fait passer pour un membre de l'Intelligence Service fait partie en réalité de l'Abwehr. Les chefs de l'AJ tombés dans le piège sont arrêtés, interrogés et torturés par laGestapo,rue de la Pompe dans le16e arrondissement de Paris.Maurice Loebenberg meurt de ces tortures. René Kapel est incarcéré à laprison de Fresnes, puis aucamp de Drancy et déporté par leconvoino 79[15], en date du, dont il s'évade en sautant du train, avec entre autresJacques Lazarus[16].

Retour à Paris

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Le rabbin Kapel comme les autres évadés du convoino 79 réussit à traverser la ligne de front et rentre à Paris le, le jour de laLibération de Paris.

En 1945, il est chargé par le rabbinat de contacter les associations de déportés et les œuvres sociales pour résoudre le problème de l'agouna, lorsque des femmes des déportés non revenus des camps souhaitent se remarier[17].

Il estaumônier de la Jeunesse juive, de 1945 à 1947.

En 1948, il succède au rabbinDavid Feuerwerker[18] comme rabbin de lasynagogue de Neuilly[19]. Il y reste jusqu'en 1949. Le rabbinÉdouard Gourévitch lui succède.

En 1950, il établit avec Edmond Weil leConseil représentatif du judaïsme traditionaliste (CRITEF)[20],[21].

Diplomate

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De 1949 à 1954, il est vice-consul de l'État d'Israël à Paris.

Il devient ensuite àJérusalem directeur-adjoint puis directeur du département de l'Amérique latine au ministère des Affaires étrangères.

Il devient chef de mission etministre plénipotentiaire d'Israël àAthènes, de 1960 à 1964, puisambassadeur auGuatemala, et accrédité auprès de plusieurs pays d'amérique centrale, de 1965 à 1969.

Il est nommé Conseiller du Ministre des Affaires Étrangères.

Il prend sa retraite en[22].

Mort

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Il meurt à Jérusalem en 1994, à l'âge de 87 ans.

Publication

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  • René S. Kapel,Un rabbin dans la tourmente (1940-1944), Dans les camps d'internement et au sein de l'organisation Juive de Combat, Éditions du Centre,1985

Distinctions

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Notes et références

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  1. C'est son prénom et nom d'origine, d'après la liste donnée par Klarsfeld, 1978.
  2. Acte de naissance à Paris4e, n° 1103, vue 28/31.
  3. Voir,René Samuel Kapel (1907-1994) A.S.I.J.A.
  4. Voir,Kapel Rabbin René, Samuel. Mémoire et Espoirs de la Résistance.
  5. Voir, Roger Berg, 1992, Annexesp. 202.
  6. VoirLe grand témoin: Sam Eched, l'un de ces héros anonymes qui ont contribué à la création de l'État d'Israël.
  7. Voir,Les débuts du Bné Akiba en Europe.
  8. Voir,Francis Weill. Histoire de la Synagogue de Mulhouse. Communauté Israélite de Mulhouse.
  9. Les Rabbins de Mulhouse à l'heure industrielle (1798-1940) par le Rabbin Claude Gensburger.
  10. Pour les activités du rabbin Kapel aucamp de Gurs, voir(en)Camp At Gurs (Basses-Pyrénées).,« Amicale du Camp de Gurs. Une intense vie religieuse (1940-1943). »,Amicale du Camp de Gurs. Les efforts des internés. L'action sociale (1941-42).,(en)Chapter 5. Camp de Gurs and the Aspet children.
  11. Voir,Bibliothèque de l'Alliance israélite universelle. Fonds Paul Bauer. Documents divers relatifs à son activité de rabbin et d'aumônier militaire. Voir 12, lettre du rabbin René Kapel du1er décembre 1940.
  12. Voir,(en)Bertha, Malka and Bella Teitelbaum pose outside Rabbi Schneerson's children's home. Château de Seignebon, in Demu. United States Holocaust Memorial Museum.
  13. Parmi eux, Francine Bloch. Voir,Francine Bloch. Ne les oublions pas. Mémoire et Espoirs de la Résistance.
  14. VoirLes réseaux de résistance juifs.
  15. Voir, Klarsfeld, 1978.
  16. VoirDocument. Des Juifs évadés de Morcourt par Franck d'Almeida - (Zolty) 188 juin 2012.
  17. Voir,Claude Nataf. Le judaïsme religieux au lendemain de la Libération: rénovation ou retour au passé? Les Cahiers de la Shoah 2001/1 (no.5),p. 71-104.
  18. En juin 1980, il représente lerabbinatfrançais avec lerabbinJean Schwarz, ancien rabbin de laSynagogue de la rue de Montevideo, Communauté orthodoxe non-consistoriale de laRue de Montevideo dans le16e arrondissement de Paris, aux funérailles du Grand-rabbinDavid Feuerwerker àJérusalem.
  19. Voir,Historique de la synagogue et de la communauté de Neuilly
  20. Voir, Berg, 1992,p. 156.
  21. La synagogue de larue Cadet (Synagogue Adas Yereim) dans le9e arrondissement de Paris et lasynagogue de la rue de Montevideo au 31 de larue de Montevideo dans le16e arrondissement de Paris (aujourd'hui synagogue Ohel Abraham) sont affiliées au CRITEF.
  22. Voir Berg, 1992,p. 95, note 2 etRené Samuel Kapel (1907-1994) A.S.I.J.A..
  23. Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française - fiche René KAPEL »(consulté le)

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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