Pour les articles homonymes, voirGirard etRené Girard (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec le footballeur international français des années 1930,René Gérard.
| René Girard | ||
René Girard en novembre 2014. | ||
| Biographie | ||
|---|---|---|
| Nom | René Émile Girard[1] | |
| Nationalité | ||
| Naissance | (71 ans) Vauvert | |
| Taille | 1,78 m (5′ 10″) | |
| Période pro. | 1972-1991 | |
| Poste | Milieu de terrain puisentraîneur | |
| Parcours junior | ||
| Années | Club | |
| 1968-1972 | ||
| Parcours senior1 | ||
| Années | Club | |
| 1972-1980 | 217 (29) | |
| 1980-1988 | 306 (25)[2] | |
| 1988-1991 | 100 | |
| Sélections en équipe nationale2 | ||
| Années | Équipe | |
| 1981-1982 | ||
| Parcours entraîneur | ||
| Années | Équipe | Stats |
| 1991-1992 | 5v 8n 10d | |
| 1994 | 0v 2n 7d | |
| 1996-1997 | 16v 21n 12d | |
| 1998 | 3v 4n 7d | |
| 1998-2002 | ||
| 2002-2003 | 7v 6n 3d | |
| 2003-2004 | 7v 3n 7d | |
| 2004-2008 | 28v 11n 8d | |
| 2009-2013 | 83v 36n 60d | |
| 2013-2015 | 42v 24n 29d | |
| 2016 | 4v 4n 8d | |
| 2018 | 3v 0n 1d | |
| 2020-2021 | 21v 17n 13d | |
| 1 Ne sont comptabilisés que les matchs en compétitions officielles, quel que soit le statut (amateur et professionnel). Les matchs amicaux ne sont pas comptabilisés. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 7 juin 2021 | ||
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René Girard, né le àVauvert (Gard), est unfootballeur internationalfrançais, aujourd'hui devenuentraîneur.
Évoluant au poste demilieu de terrain, il commence sa carrière professionnelle auNîmes Olympique en 1972. Après huit saisons passées au club sans titre, il rejoint lesGirondins de Bordeaux. Brillant enGironde, il est appelé parMichel Hidalgo pour participer à laCoupe du monde 1982 enEspagne. En 1988, il retrouve son club formateur, leNîmes Olympique évoluant alors enDivision 2. Il connaît une dernière épopée en tant que joueur, en permettant au club de remonter enDivision 1 en1991.
Après deux brèves expériences comme entraîneur àNîmes en1992 et en 1994, il faut attendre1998 pour le revoir sur le banc d'un club professionnel, celui duRC Strasbourg, dont l'expérience tournera court. Il est ensuite recruté par laFFF, d'abord comme entraîneur-adjoint deRoger Lemerre jusqu'en 2002, puis comme entraîneur desmoins de 19 ans, desmoins de 16 ans et desEspoirs jusqu'en 2008. Il rejoint alors leMontpellier Hérault Sport Club, qu'il mène au titre de champion de France en2012. Après son aventure montpelliéraine, il enchaîne les expériences à la tête duLille OSC, duFC Nantes et auWydad Casablanca.
En tant que joueur, il a remporté de nombreux titres.Champion de France à trois reprises en1984, en1985 et en1987 avec lesGirondins de Bordeaux, il réalise même le doublé coupe-championnat en1987 alors qu'il avait déjà remporté lacoupe de France lasaison précédente. Il est également vainqueur dutrophée des champions en1986.
En tant qu'entraîneur, René Girard n'a qu'un seul titre à son palmarès, celui dechampion de France obtenu en2012 avec Montpellier. Il participe également à la finale de laCoupe de la Ligue en2011.
Il entraîne enLigue 2 leParis FC de janvier 2020 à mai 2021.
C'est àVauvert, une petite commune duGard, qu'est né René Girard le. Fils d'un employé de mairie et d'une femme de ménage, il vit une adolescence partagée entre les vendanges avec ses parents, les coups de main à son frère qui est carreleur sur les chantiers et son amour pour le ballon rond :« Je travaillais le matin et j'avais entraînement le soir, à 18 heures. Je prenais ma pétrolette pour rentrer surNîmes. ». Déjà repéré par leNîmes Olympique, il profite des pauses déjeuner pour défier son frère avec un ballon« fait de fils de fer et de fines feuilles de papier ».
Déjà bosseur et téméraire dans la vie comme sur le terrain, le Vauverdois véhiculait déjà les mêmes valeurs qu'aujourd'hui :« Moi, je ne suis pas un fainéant. Si je n'avais pas été dans le monde du football, j'aurais été ailleurs et j'aurais bossé. Et ça n'aurait pas été très grave[3]. »

Repéré parMarcel Rouvière, il rejoint leNîmes Olympique en 1968. Milieu de terrain défensif accrocheur, originaire deVauvert, René Girard commence donc sa carrière dans sa région natale, en signant son premier contrat professionnel avec le NO en 1972[4]. Il passe huit saisons avec son club formateur qui évolue alors enDivision 1, et après quatre premières saisons où le club joue les trouble-fête dans le haut du classement, les quatre suivantes sont plus délicates, le club gardois étant sur le déclin. C'est ainsi qu'il décide de quitter sa région d'origine pour signer auxGirondins de Bordeaux, club beaucoup plus ambitieux, après avoir tout de même participé à 243 matchs et inscrit 43 buts pour son équipe de cœur[4].
Il s'impose alors rapidement comme un joueur incontournable dans le collectif bordelais, et est un des acteurs principaux de la grande période desGirondins de Bordeaux dans lesannées 1980. Ils remportent en effet trois titres dechampion de France, deuxcoupes de France et se qualifient chaque année pour lescoupes d'Europe. Ils manquent d'ailleurs de peu la consécration européenne par deux fois. En1985, lesGirondins de Bordeaux sont battus en demi-finale de lacoupe des clubs champions par leJuventus FC deMichel Platini[5]. Puis en1987, lesGirondins de Bordeaux sont éliminés en demi-finale de lacoupe des coupes par leLokomotive Leipzig lors de la séance destirs au but[5].
Le 30 avril1986, ils remportent laCoupe de France de football face à l'Olympique de Marseille qui est en pleine ascension au début des annéesBernard Tapie[6]. L'année suivante, Ils remportent le premier doublé desGirondins de Bordeaux en devançant l'Olympique de Marseille de quatre points en championnat et dominant les mêmes Marseillais (2-0) en finale de lacoupe de France.
Pendant ces années fastes, les joueurs du club bordelais sont particulièrement observés par les entraîneurs de l'équipe de France. René Girard est ainsi appelé parMichel Hidalgo pour participer à laCoupe du monde 1982, durant laquelle il joue cinq matchs et inscrit un but lors du match pour la troisième place face à laPologne (2-3)[7]. L'équipe de France s'incline cependant en demi-finale contre l'Allemagne, après prolongations (3-3) aux tirs au but (5 TAB 4), et René Girard observe depuis le banc de touche, l'agression de son partenairePatrick Battiston par le portier allemand[4].
Au-delà de ses qualités de récupérateur et de son influence sur l’entrejeu qui sont parmi les qualités qui lui sont attribués, c’est son tempérament sanguin qui forge sa réputation. Il est connu comme le genre de joueur qui ne se déplace pas pour rien et qui laisse plutôt traîner la jambe. Parmi ses autres qualités, le sélectionneur de l'équipe de France retient aussi son sens du tacle, sa pugnacité et son endurance qui en font un joueur complet[4]. Cependant René Girard se vexe souvent lorsque l'on évoque son tempérament rugueux et le fait qu'il était avant tout un joueur « physique ».
« Si on veut retenir que j'étais un joueur engagé, très bien, mais j'étais un milieu qui a mis 50 buts et pas n'importe comment. Des reprises de volée, des retournés... »
— René Girard, So Foot[3]
En 1988, après avoir pris part à 280 rencontres et avoir marqué 23 buts avec lesGirondins de Bordeaux, il retourne dans le club qui l'a fait connaitre, leNîmes Olympique. Le club gardois évolue alors enseconde division, et après deux échecs lors des barrages d'accession dans l'élite, René Girard va connaitre une dernière épopée en terminant premier du groupe A de seconde division, synonyme pour le club d'une remontée enpremière division. Cependant, il décide de prendre sa retraite de joueur professionnel, souhaitant s'arrêter en beauté[4].
René Girard se reconvertit immédiatement en tant qu'entraîneur et prend la tête duNîmes Olympique à l'agonie enDivision 1. Mais l'expérience est de courte durée, et après plusieurs années de chômage, il semble se résoudre à abandonner le monde du football puisqu'il ouvre un bureau de tabac àNîmes.
« Ce n'était pas pour rigoler, hein. On était ouverts du lundi matin, à six heures, jusqu'au dimanche midi. »
— René Girard[3]
Profitant de cette période pour passer ses diplômes d'entraîneur, il relance sa carrière auPau FC en 1996, puis auRC Strasbourg, qu'il sauve de la relégation au printemps 1998[4]. À nouveau sans club durant l'été, il est contacté par son ancien entraîneur bordelaisAimé Jacquet, fraîchement champion du monde et nouveau Directeur technique national qui lui propose d'intégrer la DTN[8].
Dans la foulée, il devient même l'adjoint du nouveau sélectionneur nationalRoger Lemerre, poste qu'il occupera durant quatre ans, avec comme point d'orgue la victoire des Bleus à l'Euro 2000. Après la déconfiture de l'équipe de France lors de laCoupe du monde2002, il quitte son rôle d'adjoint tout en restant à la DTN et se souvient de cette période comme d'un moment fort de sa carrière.
« Tant qu'on l'accepte et qu'on y met du cœur, le rôle d'adjoint n'est pas ingrat, bien au contraire. J'ai vraiment vécu des moments fabuleux »
— René Girard[3]
Après avoir entraîné les sélections des moins de 19 ans et moins de 16 ans, René Girard succède en juillet 2004 àRaymond Domenech en tant que sélectionneur de l'équipe de France espoirs. Après dix ans au sein d'uneFédération française de football qui se trouve sur le déclin, il est remercié « sans explication », dans l'incompréhension la plus totale en 2008.
« Pour des gens qui donnent des leçons de communication... Houllier voulait mettre Mombaerts à ma place. Je suis allé voir les trois intéressés, Escalettes, Houllier et Domenech. Ils savent ce que j'en pense. Quand Houllier m'a emmerdé, je lui ai dit “va te faire...” »
— René Girard, So Foot[3]
En, il devient l'entraîneur duMontpellier Hérault Sport Club pour le retour du club enLigue 1[9] après cinq ans d'absence. Sous sa direction, l'équipe pailladine réalise, de façon tout à fait inattendue, une des meilleures saisons de son histoire en terminant à la cinquième place, se qualifiant ainsi pour laLigue Europa[10]. Au cours de lasaison suivante, il poursuit sa tâche en développant le collectif et en intégrant les jeunes pousses victorieuses de laGambardella 2009[10]. En championnat, le club se place au niveau de2009-2010, après un raté enLigue Europa. Néanmoins, la participation à cette coupe offre un parcours raccourci enCoupe de la Ligue qui aide le club de se hisser jusqu'en finale de cette édition2010-2011[11]. La défaite face à l'Olympique de Marseille sonne le glas pour une équipe fatiguée, qui dégringole finalement à la14e place du championnat.
Lors de la saison2011-2012, le bon travail de René Girard permet à l'équipe qu'il entraîne depuis trois saisons de remporter le titre dechampion de France[12]. Il démontre que ses choix sont les bons en faisant pratiquer à ses joueurs un football offensif avec des passes courtes et des petites remises[13], mais également en leur demandant d'être présent dans les duels et défendre quel que soit leur poste sur le terrain[14]. Il prouve ainsi que le collectif et le travail dans la durée peuvent surpasser les gros moyens de clubs plus fortunés[10]. C'est une saison historique pour le club, avec une équipe qui prend 50 points à domicile, 32 à l'extérieur (meilleur total pour un champion après l'Olympique lyonnais en2005-2006) et René Girard obtient la reconnaissance de ses pairs en étant élu meilleur entraîneur deLigue 1 lors desTrophées UNFP du football[15] 2012.
Le, René Girard est engagé auLille OSC pour trois saisons. Il y remplaceRudi Garcia parti à l'AS Rome. Sa venue est contestée par certains supporters des dogues[16].
Sa première saison est pourtant une réussite puisqu'il amène le club à la troisième place du championnat derrière leParis SG et l'AS Monaco. Le LOSC réalise le troisième meilleur total de points de son histoire (71) grâce notamment à une défense de fer (26 buts encaissés) et un grand gardien (Vincent Enyeama). Il est à nouveau élu meilleur entraîneur de Ligue 1 lors desTrophées UNFP du football 2014.
Le club se qualifie pour le troisième tour préliminaire de laLigue de champions 2014-2015 où il élimine leGrasshopper Zurich (2-0 1-1) avant de chuter en barrage contre leFC Porto (0-1 0-2), futur quart de finaliste de la compétition. Reversé enLigue Europa, l'équipe ne parvient pas à sortir de son groupe, battue sèchement 3-0 à domicile parWolfsburg lors du dernier match décisif.
En, après une saison difficile pour Girard (critiques de la part des supporters, des journalistes...), il quitte le nord de la France à un an de la fin de son contrat. Son classement (8e à la fin de la saison), alors que les dirigeants lillois visaient le top 5, est aussi considéré comme une déception. Il est alors remplacé parHervé Renard[17].
Le, leFC Nantes officialise la venue de René Girard pour la saison 2016-2017[18] au poste d'entraîneur du club, en remplacement deMichel Der Zakarian. Il y paraphe un contrat de deux ans. Celui-ci est rompu le après une défaite 0-6 face à l'Olympique lyonnais, la pire de l'histoire du club en Ligue 1, alors que le FCN occupe la19e place du classement[19].
Le, René Girard s'engage avec leWydad de Casablanca[20]. Le, il est démis de ses fonctions après avoir passé six semaines sur le banc.
Le, l'entraîneur est nommé à la tête duParis FC, alors relégable enLigue 2. Il y remplaceMécha Baždarević[21]. Le 18 juin 2021, le club se sépare de son entraîneur au terme d'une saison qui s'est achevée sur une cinquième place deLigue 2 et un échec en matches de barrages d'accession à la Ligue 1[22].
| Saison | Club | Championnat | Coupe(s) nationale(s) | Supercoupe | Compétition(s) continentale(s) | Total | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Division | M. | B. | M. | B. | M. | B. | Comp. | M. | B. | M. | B. | ||
| 1972 – 1973 | Division 1 | 4 | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 4 | 0 | |
| 1973 – 1974 | Division 1 | 3 | 0 | 1 | 0 | - | - | - | - | - | 4 | 0 | |
| 1974 – 1975 | Division 1 | 35 | 5 | - | - | - | - | - | - | - | 35 | 5 | |
| 1975 – 1976 | Division 1 | 34 | 4 | 2 | 0 | - | - | - | - | - | 36 | 4 | |
| 1976 – 1977 | Division 1 | 25 | 3 | 5 | 1 | - | - | - | - | - | 30 | 4 | |
| 1977 – 1978 | Division 1 | 34 | 4 | 3 | 0 | - | - | - | - | - | 37 | 4 | |
| 1978 – 1979 | Division 1 | 34 | 5 | - | - | - | - | - | - | - | 34 | 5 | |
| 1979 – 1980 | Division 1 | 34 | 6 | 3 | 1 | - | - | - | - | - | 37 | 7 | |
| 1980 – 1981 | Division 1 | 22 | 1 | 3 | 1 | - | - | - | - | - | 25 | 2 | |
| 1981 – 1982 | Division 1 | 34 | 1 | 6 | 0 | - | - | C3 | 3 | 0 | 43 | 1 | |
| 1982 – 1983 | Division 1 | 20 | 0 | 4 | 1 | - | - | C3 | 2 | 0 | 26 | 1 | |
| 1983 – 1984 | Division 1 | 29 | 2 | 3 | 1 | - | - | C3 | 2 | 1 | 34 | 4 | |
| 1984 – 1985 | Division 1 | 32 | 4 | 2 | 1 | - | - | C1 | 7 | 0 | 41 | 5 | |
| 1985 – 1986 | Division 1 | 31 | 2 | 10 | 2 | - | - | C1 | 1 | 0 | 42 | 4 | |
| 1986 – 1987 | Division 1 | 34 | 2 | 7 | 0 | 1 | 0 | C2 | 8 | 1 | 50 | 3 | |
| 1987 – 1988 | Division 1 | 38 | 5 | - | - | 1 | 0 | C1 | 5 | 0 | 44 | 5 | |
| 1988 – 1989 | Division 2 | 25 | 1 | 3 | 0 | - | - | - | - | - | 28 | 1 | |
| 1989 – 1990 | Division 2 | 33 | 1 | 3 | 0 | - | - | - | - | - | 36 | 1 | |
| 1990 – 1991 | Division 2 | 34 | 3 | 2 | 0 | - | - | - | - | - | 36 | 3 | |
| Total sur la carrière | 535 | 49 | 57 | 8 | 2 | 0 | - | 28 | 2 | 622 | 59 | ||
| Date | Adversaire | Score | Compétition | Lieu | Commentaires |
|---|---|---|---|---|---|
| 2-3 | Élim. CM 1982 | Lansdowne Road,Dublin,Irlande | Titulaire[25] | ||
| 4-0 | Match amical | Parc des Princes,Paris,France | Remplaçant (entre à la76e minute)[26] | ||
| 1-3 | Coupe du monde 1982 | Stade San Mamés,Bilbao,Espagne | Titulaire[27] | ||
| 4-1 | Coupe du monde 1982 | Stade José Zorrilla,Valladolid,Espagne | Remplaçant (entre à la84e minute)[28] | ||
| 1-1 | Coupe du monde 1982 | Stade José Zorrilla,Valladolid,Espagne | Remplaçant (entre à la88e minute)[29] | ||
| 1-0 | Coupe du monde 1982 | Stade Vicente Calderon,Madrid,Espagne | Remplaçant (entre à la85e minute)[30] | ||
| 2-3 | Coupe du monde 1982 | Stade José Rico Pérez,Alicante,Espagne | Titulaire et buteur à la14e minute[31] |
| Saison | Club | Championnat | Coupes nationales | Coupes continentales | Total | ||||||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Div. | M | V | N | D | Bp | Bc | M | V | N | D | Bp | Bc | Type | M | V | N | D | Bp | Bc | M | V | N | D | Bp | Bc | ||
| 11/1991–1992 | Nîmes Olympique | 21 | 4 | 8 | 9 | 15 | 24 | 2 | 1 | 1 | 0 | 5 | 3 | - | - | - | - | - | - | - | 23 | 5 | 9 | 9 | 20 | 27 | |
| 10/1994–12/1994 | Nîmes Olympique | 9 | 0 | 2 | 7 | 2 | 12 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | 10 | 0 | 2 | 8 | 2 | 14 | |
| 1997–01/1998 | Pau FC | ? | ? | ? | ? | ? | ? | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | |
| 01/1998 –07/1998 | RC Strasbourg | 13 | 4 | 4 | 5 | 17 | 14 | 2 | 1 | 0 | 1 | 3 | 5 | - | - | - | - | - | - | - | 15 | 4 | 4 | 7 | 20 | 19 | |
| 2009–2010 | Montpellier HSC | 38 | 20 | 9 | 9 | 50 | 40 | 2 | 1 | 0 | 1 | 5 | 7 | - | - | - | - | - | - | - | 40 | 20 | 9 | 11 | 55 | 47 | |
| 2010–2011 | Montpellier HSC | 38 | 12 | 11 | 15 | 32 | 43 | 5 | 3 | 0 | 2 | 5 | 3 | C3 | 2 | 1 | 0 | 1 | 1 | 1 | 45 | 16 | 11 | 18 | 38 | 47 | |
| 2011–2012 | Montpellier HSC | 38 | 25 | 7 | 6 | 68 | 34 | 5 | 3 | 1 | 1 | 10 | 4 | - | - | - | - | - | - | - | 43 | 28 | 8 | 7 | 78 | 38 | |
| 2012-2013 | Montpellier HSC | 38 | 15 | 7 | 16 | 54 | 51 | 2 | 1 | 0 | 1 | 4 | 4 | C1 | 6 | 0 | 2 | 4 | 6 | 12 | 46 | 16 | 9 | 21 | 64 | 67 | |
| 2013-2014 | Lille OSC | 38 | 20 | 11 | 7 | 46 | 26 | 5 | 2 | 1 | 2 | 9 | 7 | - | - | - | - | - | - | - | 43 | 22 | 12 | 9 | 55 | 33 | |
| 2014-2015 | Lille OSC | 38 | 16 | 8 | 14 | 43 | 42 | 4 | 1 | 1 | 2 | 1 | 5 | C1+C3 | 4+6 | 1+0 | 1+4 | 2+2 | 3+3 | 4+9 | 49 | 17 | 14 | 18 | 55 | 33 | |
| 2016 - 12/2016 | FC Nantes | 15 | 3 | 4 | 8 | 9 | 24 | 1 | 1 | 0 | 0 | 2 | 1 | 16 | 4 | 4 | 8 | 11 | 25 | ||||||||
| Total sur la carrière | 303 | 124 | 77 | 102 | 352 | 334 | 29 | 14 | 3 | 12 | 44 | 41 | - | 18 | 2 | 7 | 9 | 13 | 26 | 347 | 139 | 87 | 121 | 403 | 395 | ||
| Saison | Équipe | Compétitions Européennes | Matchs Amicaux | Total | ||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Type | Matchs | V | N | D | Bp | Bc | Matchs | V | N | D | Bp | Bc | Matchs | V | N | D | Bp | Bc | ||
| 2002 – 2003 | France -19 ans | QCE 2003 Euro 2003 | 6 3 | 5 0 | 1 2 | 0 1 | 19 4 | 1 6 | 7 | 2 | 3 | 2 | 7 | 5 | 16 | 7 | 6 | 3 | 30 | 12 |
| 2003 – 2004 | France -16 ans | - | - | - | - | - | - | - | 17 | 7 | 3 | 7 | 24 | 23 | 17 | 7 | 3 | 7 | 24 | 23 |
| 2004 – 2005 | France espoirs | QCE 2006 | 5 | 3 | 1 | 1 | 6 | 4 | 8 | 5 | 4 | 0 | 16 | 6 | 13 | 8 | 5 | 1 | 22 | 10 |
| 2005 – 2006 | France espoirs | QCE 2006 Euro 2006 | 5 4 | 4 4 | 1 0 | 0 1 | 10 8 | 3 3 | 4 | 3 | 1 | 0 | 8 | 3 | 13 | 11 | 2 | 1 | 26 | 9 |
| 2006 – 2007 | France espoirs | QCE 2007 QCE 2009 | 4 1 | 2 0 | 1 1 | 1 0 | 6 1 | 3 1 | 5 | 3 | 0 | 2 | 11 | 5 | 10 | 5 | 2 | 3 | 18 | 9 |
| 2007 – | France espoirs | QCE 2009 | 5 | 3 | 1 | 1 | 9 | 4 | 4 | 1 | 1 | 2 | 6 | 6 | 9 | 4 | 2 | 3 | 15 | 10 |
| Total sur la carrière | 33 | 21 | 8 | 5 | 63 | 25 | 45 | 21 | 12 | 13 | 72 | 48 | 78 | 42 | 20 | 18 | 135 | 73 | ||
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| Entre parenthèses, le nombre de trophées remportés par l'entraîneur. |
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| Entre parenthèses, le nombre de trophées remportés par l'entraîneur. |
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