Enseignant à l'École d'architecture de Paris-la-Villette et au Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine architectural rural, techniques d'identification et de restauration)
Après avoir obtenu son certificat d’études primaires le, un CAP d’ajusteur le, puis un CAP d’aide-comptable le, il entre le dans l’entreprise familiale de bâtiment et travaux publics, menant les chantiers d’un bout à l’autre (étude, financement, élaboration des projets, suivi jusqu’à la réalisation finale) jusqu’au, date à laquelle il est admis par concours au Centre des agents techniques du bâtiment à Colmar le.
Par ces expériences et ses différentes fonctions en entreprise et les formations au Centre de Colmar, il acquiert une formation complète qui lui permettra d’être sélectionné, le, comme Agent contractuel dans l’Agence des Bâtiments de France deStrasbourg (Bas-Rhin) (aujourd’huiService territorial de l'architecture et du patrimoine) comme Technicien. Reçu premier au concours de Réviseur des travaux d’architecture le, il sera nommé responsable du Service technique àVersailles à partir du. Il est promu Contrôleur des travaux d’architecture (Réviseur principal), puis intégré dans le corps desIngénieurs des services culturels et du patrimoine de classe supérieure.
Parallèlement à son activité professionnelle au Ministère de la culture et de la communication, il milite pendant près de 30 ans comme secrétaire général du syndicat national des affaires culturellesForce ouvrière (entre 1973 à 2000)[1],[2],[3].
Affecté en Franche-Comté, le, il exerce différentes fonctions d'assistance technique, juridique et administrative du personnel techniques des "Conservations régionales des monuments historiques deFranche-Comté -Bourgogne etRhône-Alpes".
Nommé, à compter du en qualité de conservateur régional des monuments historiques enProvence-Alpes-Côte d'Azur puis, à partir du, enAlsace.
Le, il est nommé membre du conseil ministériel de la recherche au ministère de la culture, de la communication et des grands travaux en qualité de représentant désigné par les organisations syndicales[4],[5].
Il rejoindra l’administration centrale à compter du, comme chargé de mission auprès du Sous-directeur des monuments historiques pour notamment mettre en place un « observatoire économique des travaux sur les monuments historiques[6]» et représentant suppléant du ministre chargé de la culture, à la commission des marchés de bâtiment et de génie civil[7].
Il suit, en 1992, les cycles de perfectionnement[8] pour l’encadrement supérieur de l’ENA, avant d’être chargé, avec Peter Rupp, par leConseil de l’Europe, de l’analyse des politiques nationales du patrimoine culturel dans 27 pays, analyse qui débouchera sur l’établissement d’un « Rapport sur les politiques du patrimoine culturel en Europe », repris ultérieurement pour constituer leRéseau européen du patrimoine[9].
René Dinkel est également l’auteur de l’Encyclopédie du patrimoine, publiée en septembre1997, fruit de 35 années d’expérience, synthèse de ses publications et de celles qu’il a initiées avec le concours de nombreux acteurs du patrimoine (associations, laboratoires, artisans et entreprises spécialisées, experts, institutions publiques et privées…).
Il termine sa carrière en qualité d’enseignant pour la formation d’architectes du patrimoine architectural rural, mission qu’il assume à partir du, pour le compte de l'École d'architecture de Paris-La Villette et le Centre européen de formation PARTIR[10], fonction qu’il exercera jusqu’à son départ à la retraite le.
Aujourd’hui, il contribue, au sein de plusieurs associations et sites (dontWikipédia[11]), aux actions de protection, conservation et mise en valeur du patrimoine.
Dans le cadre de ses diverses activités professionnelles, il a animé de nombreuses formations sur les procédures de protection et conservation du patrimoine.
Université du Maine (Le Mans), dans le cadre du DESS « Valorisation du patrimoine culturel et développement local »[13], de 1996 à 1999[14].
École nationale du patrimoine (ENP) et Direction de lArchitecture et du Patrimoine (DAPA)[15], sur les thèmes « Conserver – restaurer : les orgues, connaissance, conservation et restauration de l'instrument et du buffet », et « Lesorgues : création et animation », en 1994 et 1995.
Centre européen de formation PARTIR (architectes à former au patrimoine architectural rural et aux techniques d'identification et de restauration) et chargé de cours sur le bâti ancien et sa restauration par l'école nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette de 2001 à 2003.
Articles spécifiques aux techniques et l’archéologie des murs
René Dinkel,La confortation des maçonneries par injection de coulis de liant, revue Monumental revue scientifique et technique de la Sous-direction des monuments historiques
revue scientifique et technique de la Sous-direction des monuments historiques, n° 3 juin 1993
René Dinkel,Des murs médiévaux consolidés par injection de coulis, Paris, Le Moniteur,
René Dinkel,La consolidation des murs médiévaux en Alsace, réflexions sur les conditions de restauration en fonction des techniques de construction, Strasbourg, Cahiers alsaciens d’archéologie, d’art et d’histoire,
René Dinkel,La restauration des murs médiévaux duXIe au XVe siècle, Paris,
Communication écrite à l’occasion des Entretiens du patrimoine
Articles sur les mécanismes des savoir-faire et les procédures de restauration
Introduction de René Dinkel,Les mécanismes des savoir-faire, Poitiers, Cahiers de la section française de l'ICOMOS
Bâtiment - Patrimoine – emploi, introduction bulletin de liaison n°34-35, novembre 1994
Les procédures d’instruction des dossiers de travaux de restauration des monuments historiques, Paris, Demeure historique,
La protection des instruments, par René Dinkel, Paris, Ariam,
dans « Guide de l’orgue et de l’organiste en Île-de-France »
Publications et communications sur le patrimoine en Europe
Peter Rupp et René Dinkel,Analyse des politiques nationales du patrimoine culturel. Rapport sur les politiques du patrimoine culturel en Europe (27 pays),Conseil de l’Europe,, 600 p.
Répertoire européen des politiques du patrimoine : 27 rapports[17]
Le glissement de terrain et les solutions techniques.
René Dinkel, B. Griveaux et G. Tilmant,Protection de l’Abbaye du Thoronet contre les glissements de Terrain, Var, Sud de la France, Athènes, Paul G. Marinos, Georges C. Koukis Editors/rRédacteurs,
Communication audiovisuelle, orale et écrite au Symposium d’Athènes : La géologie de l’ingénieur appliquée aux travaux anciens, monuments et sites historiques – Préservation et protection, volume 1. L’exposé sur leGlissement de terrain affectant l’Abbaye du Thoronet a été précédé de la présentation d’un film de 13 minutes réalisé, par Yves Gautier réalisateur & producteur. Une émission sur l’Abbaye du Thoronet, intitulée « Pierres en sursis » a par la suite été présentée surFR3 national le 15 mai1990
Peter Rupp et René Dinkel,Intentions analogues procédant en ordre dispersé : Les systèmes de protection des monuments historiques en vigueur dans dix-neuf pays d’Europe et hors d’Europe, Paris, Monuments Historiques,
René Dinkel,Analyse des politiques européennes du patrimoine, Ferrara (Italie),
René Dinkel,La conservation des monuments et le tourisme, La coopération franco-allemande en matière de conservation des monuments, Weimar (Allemagne),
René Dinkel,Procédures de dévolution des marchés dans l’Europe des Douze et Information sur les procédures de protection des orgues et sur le déroulement administratif d’un projet de restauration d’orgue classé, Strasbourg,
Contributions à des réflexions et ouvrages collectifs
Coordination générale d'un « "Monuments Historiques Provence-Alpes-Côte d'Azur, Suivez le Guide" » , qui sera traduit en Allemand et anglais.
Débats sur la réutilisation du patrimoine : restauration desruines (projetJean-Michel Wilmotte) : philosophie et conditions de restauration-réutilisation de ce type de patrimoine. Les Entretiens du patrimoine[18] consacrent un vaste échange, sur le thème « Faut-il restaurer les ruines ? » en à Caen[19].
À l'origine d'un projet de guide des monuments historiques d'Alsace ouverts au public en Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui initiera un « Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace » ouverts ou non au public et un »Manuel « Patrimoine Alsace, mode d'emploi » édité par les ÉditionsLa Nuée bleue, / DNA en.
Contributions aux réflexions et à l'élaboration de documents pédagogiques sur lasécurité des travailleurs et des bénévoles avec l'inspection générale des affaires culturelles, à la suite d'un accident mortel sur un chantier de fouilles archéologiques de jeunes bénévoles, et des incendies dans les monuments historiques[21].
↑Obtention de reclassements indiciaires pour les agents du corps du contrôle des travaux d’architecture, puis dedommages et intérêts, motivés par le paiement tardif des sommes dues dans le reclassement dans le corps du contrôle des travaux d’architecture. Une première dans la fonction publique qui débouchera sur les instructions n° 76-162-B du 20 décembrel976 et n° 79-146-13 du 13 octobre 1979, puis sur une circulaire du ministère du budget n°B-2B-140 du 24 octobre 1980
↑Le Quotidien du Maire Hebdo, Le journal de la décentralisation, ISSN 1155-2042, n°11, Semaine du 21 au, pages 9 et 10 :Conservation du patrimoine et un transfert de charges de plus ! Page 10. Entretien : René Dinkel, Conservateur régional d’Alsace, Secrétaire général du syndicat FO des Affaires culturelles : « Nous allons vers une délégation systématique de la maîtrise d’ouvrage. S’il y a transfert de charges, ce ne peut être, pour l’instant, que par l’intermédiaire des Conservateurs régionaux des monuments historiques, qui officient dans lesDirections régionales des affaires culturelles (DRAC). Ils y sont prêts, assure René Dinkel, conservateur régional d’Alsace et secrétaire général des affaires culturelles. Mais ils demandent que les élus en soient informés ». Page 11 et 12 : Entretien Hervé Quélin, Président duGroupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques ( Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GNERMH) « Les entreprises préparent la transition en montant des structures régionales ». Page 12 :Benjamin Mouton, Président de la Compagnie des Architectes en chef des monuments historiques « Je suis pessimiste, c’est le départ d’un mouvement qui ira très loin »
↑Arrêté du 18 janvier 1991 relatif à la composition du conseil ministériel de la recherche
↑Observatoire économique dont la création est évoquée par M. Bruno Bourg-Broc dans son avis au nom de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales sur le projet de Loi de finances pour 2012, Assemblée Nationale le, rapport au Parlementno 2256
↑Arrêté du 29 avril 1991, journal officiel du 7 mai 1991, p.6108
↑Perspectives économiques européennes et coopération avec les États d’Europe centrale et orientale ; décentralisation et déconcentration ; management et gestion des ressources humaines ; management et changement dans la Fonction publique
↑Le ministre chargé de la culture (service de l'Inspection générale) a adressé le 13 octobre1994 aux préfets et aux services départementaux de l'architecture un ensemble de documents relatifs à l'hygiène et la sécurité des activités intéressant le patrimoine Encyclopédie du patrimoine, Sécurité des travailleurs et des bénévoles sur les chantiers, pp 1148 à 1159