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René Dinkel

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René Dinkel
Description de cette image, également commentée ci-après
René Dinkel en octobre 2015.
Données clés
Naissance(82 ans)
Saint-Étienne-lès-Remiremont
NationalitéFrançais
Pays de résidenceFrance
Profession
Activité principale
Autres activités
Enseignant à l'École d'architecture de Paris-la-Villette et au Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine architectural rural, techniques d'identification et de restauration)
Distinctions

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René, Richard, CamilleDinkel, né le àSaint-Étienne-lès-Remiremont (Vosges), est unconservateur régional des monuments historiques etingénieur des services culturels et du patrimoine honorairefrançais.

Carrière et activités

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Après avoir obtenu son certificat d’études primaires le, un CAP d’ajusteur le, puis un CAP d’aide-comptable le, il entre le dans l’entreprise familiale de bâtiment et travaux publics, menant les chantiers d’un bout à l’autre (étude, financement, élaboration des projets, suivi jusqu’à la réalisation finale) jusqu’au, date à laquelle il est admis par concours au Centre des agents techniques du bâtiment à Colmar le.

Par ces expériences et ses différentes fonctions en entreprise et les formations au Centre de Colmar, il acquiert une formation complète qui lui permettra d’être sélectionné, le, comme Agent contractuel dans l’Agence des Bâtiments de France deStrasbourg (Bas-Rhin) (aujourd’huiService territorial de l'architecture et du patrimoine) comme Technicien. Reçu premier au concours de Réviseur des travaux d’architecture le, il sera nommé responsable du Service technique àVersailles à partir du. Il est promu Contrôleur des travaux d’architecture (Réviseur principal), puis intégré dans le corps desIngénieurs des services culturels et du patrimoine de classe supérieure.

Parallèlement à son activité professionnelle au Ministère de la culture et de la communication, il milite pendant près de 30 ans comme secrétaire général du syndicat national des affaires culturellesForce ouvrière (entre 1973 à 2000)[1],[2],[3].

Affecté en Franche-Comté, le, il exerce différentes fonctions d'assistance technique, juridique et administrative du personnel techniques des "Conservations régionales des monuments historiques deFranche-Comté -Bourgogne etRhône-Alpes".

Nommé, à compter du en qualité de conservateur régional des monuments historiques enProvence-Alpes-Côte d'Azur puis, à partir du, enAlsace.

Le, il est nommé membre du conseil ministériel de la recherche au ministère de la culture, de la communication et des grands travaux en qualité de représentant désigné par les organisations syndicales[4],[5].

Il rejoindra l’administration centrale à compter du, comme chargé de mission auprès du Sous-directeur des monuments historiques pour notamment mettre en place un « observatoire économique des travaux sur les monuments historiques[6]» et représentant suppléant du ministre chargé de la culture, à la commission des marchés de bâtiment et de génie civil[7].

Il suit, en 1992, les cycles de perfectionnement[8] pour l’encadrement supérieur de l’ENA, avant d’être chargé, avec Peter Rupp, par leConseil de l’Europe, de l’analyse des politiques nationales du patrimoine culturel dans 27 pays, analyse qui débouchera sur l’établissement d’un « Rapport sur les politiques du patrimoine culturel en Europe », repris ultérieurement pour constituer leRéseau européen du patrimoine[9].

René Dinkel est également l’auteur de l’Encyclopédie du patrimoine, publiée en septembre1997, fruit de 35 années d’expérience, synthèse de ses publications et de celles qu’il a initiées avec le concours de nombreux acteurs du patrimoine (associations, laboratoires, artisans et entreprises spécialisées, experts, institutions publiques et privées…).

Il termine sa carrière en qualité d’enseignant pour la formation d’architectes du patrimoine architectural rural, mission qu’il assume à partir du, pour le compte de l'École d'architecture de Paris-La Villette et le Centre européen de formation PARTIR[10], fonction qu’il exercera jusqu’à son départ à la retraite le.

Aujourd’hui, il contribue, au sein de plusieurs associations et sites (dontWikipédia[11]), aux actions de protection, conservation et mise en valeur du patrimoine.

Les formations dispensées

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Dans le cadre de ses diverses activités professionnelles, il a animé de nombreuses formations sur les procédures de protection et conservation du patrimoine.

Distinctions

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Vie privée

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Il est le3e d’une famille de 9 enfants, de Dinkel Antoine, René, Alphonse et de Madeleine, née Gérard. Il est marié à Denise Olivetto avec qui il a eu 3 filles.

Bibliographie

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Le glissement de terrain et les solutions techniques.
Anciennes Glacières de Strasbourg.
  • Contributions à des réflexions et ouvrages collectifs
    • Coordination générale d'un « "Monuments Historiques Provence-Alpes-Côte d'Azur, Suivez le Guide" » , qui sera traduit en Allemand et anglais.
    • Débats sur la réutilisation du patrimoine : restauration desruines (projetJean-Michel Wilmotte) : philosophie et conditions de restauration-réutilisation de ce type de patrimoine. Les Entretiens du patrimoine[18] consacrent un vaste échange, sur le thème « Faut-il restaurer les ruines ? » en à Caen[19].
    • Maintien desAnciennes Glacières de Strasbourg. Plusieurs équipements industriels ont été conservés dans le cadre du projet d’aménagement en hôtel et ont été inscrits en 1991 sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, selon les termes de l'arrêté : « en tant qu'enveloppe de protectionin situ d'un ensemble technique indissociable ». L'ensemble des machines et de leurs annexes, quant à elles, est protégé par unClassement aux Monuments Historiques (en date du)[20].
    • À l'origine d'un projet de guide des monuments historiques d'Alsace ouverts au public en Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui initiera un « Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace » ouverts ou non au public et un »Manuel « Patrimoine Alsace, mode d'emploi » édité par les ÉditionsLa Nuée bleue, / DNA en.
    • Contributions aux réflexions et à l'élaboration de documents pédagogiques sur lasécurité des travailleurs et des bénévoles avec l'inspection générale des affaires culturelles, à la suite d'un accident mortel sur un chantier de fouilles archéologiques de jeunes bénévoles, et des incendies dans les monuments historiques[21].

Notes et références

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  1. Obtention de reclassements indiciaires pour les agents du corps du contrôle des travaux d’architecture, puis dedommages et intérêts, motivés par le paiement tardif des sommes dues dans le reclassement dans le corps du contrôle des travaux d’architecture. Une première dans la fonction publique qui débouchera sur les instructions n° 76-162-B du 20 décembrel976 et n° 79-146-13 du 13 octobre 1979, puis sur une circulaire du ministère du budget n°B-2B-140 du 24 octobre 1980
  2. Circulaire Ministère du budget Direction du budget , n°B-2B-140 du 24 octobre 1980 relative aux conditions d'octroi des intérêts de retard, demandés par les agents de l'État à la suite de décomptes erronés de leur rémunération d'activité ou de leur pension, réclamation recevable dans les limites de la déchéance quadriennale. Les intérêts de retard seront calculés sur la base du taux de l’intérêt légal fixé en application des dispositions de la loi n" 75-619 du 11 juillet 1975
  3. Le Quotidien du Maire Hebdo, Le journal de la décentralisation, ISSN 1155-2042, n°11, Semaine du 21 au, pages 9 et 10 :Conservation du patrimoine et un transfert de charges de plus ! Page 10. Entretien : René Dinkel, Conservateur régional d’Alsace, Secrétaire général du syndicat FO des Affaires culturelles : « Nous allons vers une délégation systématique de la maîtrise d’ouvrage. S’il y a transfert de charges, ce ne peut être, pour l’instant, que par l’intermédiaire des Conservateurs régionaux des monuments historiques, qui officient dans lesDirections régionales des affaires culturelles (DRAC). Ils y sont prêts, assure René Dinkel, conservateur régional d’Alsace et secrétaire général des affaires culturelles. Mais ils demandent que les élus en soient informés ». Page 11 et 12 : Entretien Hervé Quélin, Président duGroupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques ( Groupement Français des Entreprises de Restauration de Monuments Historiques (GNERMH) « Les entreprises préparent la transition en montant des structures régionales ». Page 12 :Benjamin Mouton, Président de la Compagnie des Architectes en chef des monuments historiques « Je suis pessimiste, c’est le départ d’un mouvement qui ira très loin »
  4. Arrêté du 18 janvier 1991 relatif à la composition du conseil ministériel de la recherche
  5. Schéma stratégique de la recherche au Ministère de la culture 1997-2000
  6. Observatoire économique dont la création est évoquée par M. Bruno Bourg-Broc dans son avis au nom de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales sur le projet de Loi de finances pour 2012, Assemblée Nationale le, rapport au Parlementno 2256
  7. Arrêté du 29 avril 1991, journal officiel du 7 mai 1991, p.6108
  8. Perspectives économiques européennes et coopération avec les États d’Europe centrale et orientale ; décentralisation et déconcentration ; management et gestion des ressources humaines ; management et changement dans la Fonction publique
  9. (mul)Réseau européen du patrimoine : Rapports nationaux « Politiques nationales du patrimoine »
  10. Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d’Identification et de Restauration)
  11. Page utilisateur de René Dinkel, certifiée viaOTRS
  12. Stage animé avec Eric Brottier, Technicien-Conseil en patrimoine campanaire
  13. Université du Maine : offres de formations DESS « Valorisation du patrimoine culturel et développement local »]
  14. Depuis la réforme Réforme Licence-Master-Doctorat (2003-2006) et l'harmonisation européenne des grades universitaires, les diplômes de DESS, DEST et DEA ont été remplacés par le diplôme de master, également de niveau bac+5. Les titulaires d'un DESS ont de plein droit le grade deMaster (France)
  15. Stages avec Loïc Métrope et des techniciens conseils en orgues[1].
  16. Décret du 3 avril 1987 portant promotion et nomination, Journal officiel du 5 avril 1987, Présidence de la Républiquep. 3822. Insignes au grade de Chevalier de l'Ordre National du Mérite remis à René Dinkel le 17 juillet 1987, par Jean-Pierre Bady, Directeur du patrimoine
  17. Éditeur responsable des rapports initiaux (1996) : service du Patrimoine culturel du Conseil de l’Europe. Chargés d’études des rapports initiaux (1996) : Peter Rupp, chargé de mission honoraire département des Affaires internationales, ministère de la Culture et de la Communication, France, et René Dinkel, Conservateur régional des monuments historiques, Chargé de mission honoraire à l’École d’architecture de Paris La Villette, Direction de l’architecture et du patrimoine, ministère de la Culture et de la Communication, France. Documentation / information : Joëlle Bouteiller.
  18. Les Entretiens du patrimoine et de l'architecture
  19. À cette occasion une communication de René Dinkel « Lumière sur la consolidation des murs médiévaux en Alsace », est publiée pp. 82 à 90
  20. Anciennes glacières
  21. Le ministre chargé de la culture (service de l'Inspection générale) a adressé le 13 octobre1994 aux préfets et aux services départementaux de l'architecture un ensemble de documents relatifs à l'hygiène et la sécurité des activités intéressant le patrimoine Encyclopédie du patrimoine, Sécurité des travailleurs et des bénévoles sur les chantiers, pp 1148 à 1159

Liens externes

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