Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Remungol

47° 56′ 05″ nord, 2° 53′ 52″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecMoustoir-Remungol ouRumengol.

Remungol
Remungol
L'église Sainte-Julitte.
Blason de Remungol
Blason.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementMorbihan
ArrondissementPontivy
IntercommunalitéLocminé communauté
StatutCommune déléguée
Maire déléguéAndré Guillemet
Code postal56500
Code commune56192
Démographie
GentiléRemungolais, Remungolaise
Population955 hab.(2013)
Densité35 hab./km2
Géographie
Coordonnées47° 56′ 05″ nord, 2° 53′ 52″ ouest
Altitude80 m
Min. 42 
m
Max. 125 
m
Superficie26,93 km2
Élections
DépartementalesGrand-Champ
Historique
Fusion
Intégrée àÉvellys
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Remungol
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Remungol
Géolocalisation sur la carte :Morbihan
Voir sur la carte topographique du Morbihan
Remungol
Géolocalisation sur la carte :Morbihan
Voir sur la carte administrative du Morbihan
Remungol
modifier 

Remungol[ʁəmœ̃gɔl] est une anciennecommune française située dans ledépartement duMorbihan, enrégion Bretagne, devenue, le, unecommune déléguée de lacommune nouvelle d'Évellys.

Géographie

[modifier |modifier le code]
  • Carte de l'ancienne commune de Remungol et des communes avoisinantes.
    Carte de l'ancienne commune de Remungol et des communes avoisinantes.

L'ancienne commune de Remungol possède un relief assez bosselé, l'altitude la plus élevée (125 mètres) se trouvant à la limite sud dufinage communal, au sud de Lann Gonifec ; l'altitude approche aussi 110 mètres dans la partie sud-est de cette ancienne commune, aux alentours des hameaux de Kermadec et Kerogard ; au nord-ouest du finage, le Bois de Kergroix atteint 103 mètres (l'altitude atteint même 107 mètres à proximité de ce bois, aa lieu-dit Corn er Houët, juste au nord du bourg) et domine d'une cinquantaine de mètres la vallée de l'Ével par un versant en pente forte ; la butte d'Er Hastel a servi de site à un camp retranché ; l'altitude la plus basse se trouve dans la vallée de l'Ével, là où ce cours d'eauaffluent derive gauche duBlavet, quitte le territoire communal à son extrême ouest. Le bourg, en position assez centrale au sein du finage, est vers une centaine de mètres d'alttude.

Le réseau hydrographique est constotué par l'Ével, qui coule est-ouest dans sa traversée de la partie nord du territoire communal, avant que son cours ne s'oriente du nord-est vers le sud-ouest plus enaval, là où cette rivière sert de limite communale avecPluméliau et forme alors desméandres très accentués, par exemple au niveau de Pont-Saint-Claude. Plusieurs affluents de l'Ével longent ou traversent la commune : à l'est le Ruisseau du Moulin du Fou forme la limite avecMoréac avant de confluer avec le Ruisseau du Moulin du Breuil qui traverse la partie sud-orientale du finage ; coulant vers le nord, ce ruisseau, plus en aval, alimente l'étang de Kergroix avant de confluer en rive gauche avec l'Ével. Au nord du territoire de cette ancienne commune, les parties aval du Ruisseau de Coëthuan et du Ruisseau de Kergouët, affluents de rive droite de l'Ével, le traverse (pour le premier cité) ou le longe (pour le second cité). Le sud de son territoire communal est traversé par deux modestes affluents de rive gauche, qui confluent avec l'Ével à proximité du Pont Saint-Claude.

Le paysage agraire traditionnel de cette ancienne commune est celui dubocage avec unhabitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées. Éloignée des grandes villes, Moustoir-Remungol n'est guère concerné par larurbanisation et lapériurbanisation, même si quelques modestes lotissements existent au sud et à l'est du bourg traditionnel.

Remungol n'est desservi que par des axes routiers secondaires, le principal étant la D 1, qui vient côté sud deVannes etLocminé et se poursuit vers le nord en direction dePluméliau.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formesRemugol,Remungol etReguincol en 1264,Remulgot etRemungol en 1263,Remungol en 1296 et 1306,Remengol en en 1373,Remungol en en 1453,Remulgol en 1461[1].

Remungol est à mettre en relation avec le toponymeRumengol dans le Finistère[2]. (Remengol enbreton).Remungol est mentionné sous les formesRemugol aliàs Remungol en 1264 , puisRemungol parrochia en 1273.

Le sens du toponyme Remungol est resté mystérieux et a donné naissance à des interprétations aussi nombreuses que fantaisistes[3] : certaines propositions, édifiantes, datent duXVIIe siècle. Uneétymologie populaire fait notamment référence à Notre-Dame de Remet-Oll (cadran solaire du porche sud de l'église, datant de 1638, traduit aux fonts baptismaux en 1660 : « A Notre-Dame de Tout Remède »)[4]. Des hypothèses issues ducelticisme duXIXe siècle proposent comme origine "Ru mein goll"[5] (pierre rouge de lumière), ayant pu faire évoquer des sacrifices païens. On trouve aussiRu mein guenol (pierre rouge de Guénolé) ou"Ruz men goolou deiz" (pierre rouge à la lumière du point du jour)[6].

Le nom de la commune estRemengol en breton[1].

Engallo, le nom de la localité estRmingol, prononcé [rmɛ̃gɔl][7].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Moyen-Âge

[modifier |modifier le code]

Des vestiges d’un camp retranché datant duXIe siècle environ subsistent à Her-Hastel.

Remungol dépendait autrefois de la paroisse dePluméliau.

La seigneurie de Kergrois (ou Kergrois) appartenait en 1280 à lafamille d'Avaugour, avant de passer à la suite d'un mariage aux mains de la famille Marchecoul.En juin 1296 Henri de Kergouet, seigneur deNaizin, vendit au vicomteAlain de Rohan toutes les rentes qu'il possédait à Remungol[8].

En 1400 le manoir de Kergrois appartenait à M. de Kergrois, un descendant de la famille d'Avaugour ; le Polsan, à Jean Guillard ; le manoir du Breil, à Jean Le Godec ; le manoir de Keresequel à Jean de Keraudren et Coët-Hardenion à Jean Le Beaudoin[8].

Selon unaveu de 1471, Remungol était, au sein de laVicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[9].

Temps modernes

[modifier |modifier le code]
Carte de Cassini de la future commune nouvelle d'Évellys (paroisses deNaizin et Remungol ettrève duMoustoir) datant de 1789.

En 1651 la seigneurie et le château de Kergrois sont achetés par la famille de Lambilly [Lambily] qui en resta propriétaire jusqu'à la fin duXIXe siècle. Kergrois était initialement unebaronnie etjuveigneurie de la maison de Rohan, comprenant « le manoir, avec cour, portail, chapelle, prison, fuye[Note 1], jardin,futaie, forges, trois viviers, deux étangs, droits de chasse et de pêche ;haute justice avecfourches patibulaires à quatre pôts (piliers), sept et collier ;prééminences ,enfeu, banc, lizière armoriée etécussons dans l'église de Remungol ; droit de quatrefoires annuelles dans ce bourg, au lieu-dit "du Bâtiment" les 28 avril, 16 juin, 27 août et 12 novembre ; rôle, tenues,bailliages etdixmes à la onzième gerbe »[10].

Le Pierre-Joseph de Lambilly[Note 2] réunit en son château de Kergrois les principaux membres de laconspiration de Cellamare, dont il était l'un des chefs depuis l'"Acte d'Union" signé à Rennes le par des gentilshommes bretons, dont lemarquis de Pontcallec[11].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Remungol en 1778 :

« Remungol, à 7lieues au Nord-Nord-Ouest deVannes, son évêché ; à 20 lieues deRennes et à 4 lieues dePontivi, sasubdélégation. Cetteparoisseressortit àPloërmel, et compte2 000 communiants[Note 3], y compris ceux duMoustoir, satrève. Lacure est à l'alternative. Le territoire, arrosé de la rivière d'Évelle, est un pays plat et couvert d'arbres et de buissons. (...). Les terres de Kerveno, Meneguen et Keraaron ont chacune unebasse justice, et appartiennent à M. de Lambili [Lambily], qui possède encore dans la même paroisse une verrerie qui fut construite sur les ruines d'une forge à fer[8]. »

Révolution française

[modifier |modifier le code]

L'an VII, un prêtre deLocminé, Jean-Marie Le Dastumer, qui lisait son bréviaire dans les environs du village de Kerascouët en Remungol, fut surpris par quatre soldats républicains qui le tuèrent à coups debaïonnette[12].

Émile Sageret écrit que vers 1798 « depuis Pontivy jusqu'à Locminé, tous les jeunes gens étaient auxchouans, disait-on, sauf àNoyal-Pontivy où les royalistes ne comptaient encore aucune recrue et au Moustoir-Remungol où il n'y en avait que deux »[13].

LeXIXe siècle

[modifier |modifier le code]

Un nouveau château de Kergrois est construit en 1840 par Thomas-Hippolyte, marquis de Lambilly et baron de Kergrois[Note 4].

Le trois gendarmes de la brigade de Moustoir-Remungol tentèrent d'arrêter troisréfractaires dans le village de Briero (probablement Bréguéro, en Remungol) ; ces derniers tuèrent d'un coup de fusil l'un des gendarmes et parvinrent à prendre la fuite[14]. Le une bande d'une quarantaine d'hommes armés de fusils ou de pistolets (plusieurs venant de la région dePlumelin,Auray etSainte-Anne-d'Auray), se rassembla dans le bois de Coëthuan, entre Saint-Thuriau et Moustoir-Remungol : ces « bandits » (probablement deschouanslégitimistes) avaient auparavant envahi des maisons et rançonné leurs habitants, principalement à Saint-Thuriau[15]. Les habitants étaient majoritairement royalistes , par exemple le les paroissiens de Remungol firent célébrer un service solennel pour le repos de l'âme deJoseph de Cadoudal, frère deGeorges Cadoudal, qui venait de décéder[16].

Article du journalLa Lanterne évoquant le sort fait à une concitoyenne décédée partisane de la République par le maire clérical de Remungol, Mathurin Onno, en 1884.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, ont ainsi décrit Remungol en 1853 :

« Remungol (commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, moinsLe Moustoir, sa trève, devenue commune ; aujourd'huisuccursale ; chef-lieu de perception. (...) Superficie totale2 698 hectares, dont (...) terres labourables 918 ha, prés et pâturages 193 ha, bois 209 ha, vergers et jardins 60 ha, landes et incultes1 233 ha, étangs 19 ha (...). Il y afoire au village du Bâtiment le 28 avril, le mercredi de Pâques, le 17 juin, le 11 novembre et le 27 décembre. On parle lebreton[17]. »

Lors desélections législatives de 1876 « dans la commune de Remungol, au lieu de voter à la manière ordinaire, on faisait voter les électeurs par la fenêtre (...). Chaque électeur apportait son bulletin, le bulletin était pris par l'un des membres du bureau, lequel était composé d'amis deM. le comte de Mun, et on déposait le bulletin dans l'urne. Vous voyez que la sincérité du scrutin n'était pas garantie » déclare à laChambre des députés le député républicainCharles-Ange Laisant[18].

En 1882 le maire de Remungol, Mathurin Onno, fut un temps suspendu par le préfet du Morbihan, ce qui provoqua une vigoureuse protestation du conseil municipal, lequel écrivit « qu'on peut suspendre les maires comme on détruit la liberté, mais que faire plier des catholiques et des Bretons, c'est au-dessus des forces de la République. Catholiques et Bretons toujours, et vive la liberté ! »[19]. Ce même maire fit enterrer sous le sentier public menant à l'église le corps d'une républicaine décédée « de telle sorte que tout passant puisse marcher sur le cadavre, le fouler aux pieds »[20].

En octobre 1882 legénéral de Charette, accompagné notamment de M. de Lambily, rendit visite à ses « zouaves deBignan et Remungol », déclarant notamment le ferme espoir que « la France touchait à sa délivrance », c'est-à-dire le retour de la monarchie[21].

En 1874 une épidémie dedysenterie fit 10 morts à Remungol pendant l'été 1873[22].

LeXXe siècle

[modifier |modifier le code]

La Belle Époque

[modifier |modifier le code]

Le plusieurs maires de la région, dont Mathurin Onno, maire de Remungol, réunis à Pontivy, signent un texte dans lequel ils refusent de surveiller si les prêtres de leur paroisse utilisent la langue française, et non lalangue bretonne, lors des leçons decatéchisme et des instructions religieuses[23].

La Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Le monument aux morts de Remungol.

Lemonument aux morts de Remungol porte les noms de 99 soldatsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale ; parmi eux, trois (Auguste Le Métayer, Pierre Le Strat et Mathurin Philippe) sont morts àMaissin (Belgique) dès le ; Toussaint Robin est mort de maladie enGrèce en mai 1918 ; tous les autres sont morts sur le sol français[24].

Le, Gratien Le Cornec, maire de Remungol, est condamné par le tribunal de Pontivy « pour avoir refusé d'obtempérer aux rdres de réquisition du président de la commission de ravitaillement de Vannes »[25].

L'Entre-deux-guerres

[modifier |modifier le code]
  • Remungol : chaumières de la rue du Bâtiment au début du XXe siècle.
    Remungol : chaumières de la rue du Bâtiment au début duXXe siècle.
  • Remungol : la rue principale et le cimetière vers 1920 (carte postale).
    Remungol : la rue principale et le cimetière vers 1920 (carte postale).
  • Noce bretonne à Remungol vers 1920 (carte postale Émile Gervais).
    Noce bretonne à Remungol vers 1920 (carte postale Émile Gervais).
  • Le programme de la fête locale du 23 août 1925.
    Le programme de la fête locale du.

En 1922 l'école laïque de Remungol accuillait 122 élèves et n'avait que deux instituteurs[26].

La Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Le monument aux morts de Remungol porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale, dont 4 soldats (Marcel Audo, Marcel Le Cam, Noël Le Jeune et Raymond Audo, ce dernier en Allemagne où il était prisonnier) tués au printemps 1940 lors de laBataille de France ; Louis Le Gallo est aussi mort en Allemagne, dans laSarre, dès le, de même qu'Alexis Offredo, ce dernier le alors qu'il était en captivité[24].

Le journal alors collaborationnisteLes Tablettes du soir évoque en août 1943 l'irruption chez un cultivateur de la commune, d'une dizaine d'individus armés qu'il qualifie de terroristes (des résistants ?) qui auraient volé6 000 francs et mis le feu à la ferme[27].

L'après Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Après la guerre, des prisonniers allemands ont été hébergés à Rumengol. Le journalL'Espoir du Morbihan, dans son numéro du, se plaint que le 25 mai ceux-ci « ont eu un comportement scandaleux et se sont livrés à de bruyantes manifestations »[28].

LeXXIe siècle

[modifier |modifier le code]

Remungol fusionne avec les communes deNaizin etMoustoir-Remungol au sein de lacommune nouvelle d'Évellys le.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 18201835Le Bouler  
18351843Guillouzo Conseiller d'arrondissement.
18441871François Le Guéhennec[Note 5] Cultivateur.
18711876Mathurin Jegouzo Cultivateur.
18761878Joseph Onno[Note 6] Cultivateur.
18781904Mathurin Onno[Note 7] Propriétaire cultivateur à Kerscomar.
19041906Gratien Le Cornec[Note 8]  
19061910Jean Pierre Le Cornec  
1911mai 1929Gratien Le Cornec Déjà maire entre 1904 et 1906.
mai 1929après 1938Jean Vincent Martin  
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1946février 1960
(décès)
Emmanuel de Lantivy[29](1903-1960) Propriétaire
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965mars 1989Jean Audo[30](1933-2012) Menuisier ébéniste, maire honoraire
mars 1989mars 2001Jo Kervarrec[31](1935-2012) Dirigeant d'une entreprise de produits du sol, maire honoraire
Adjoint au maire(1977 → 1989)
mars 200131 décembre 2015André Guillemet Retraité de l'agriculture

La création de lacommune nouvelle d'Évellys entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué :

Liste des maires délégués
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1er janvier 2016en coursAndré Guillemet
par dérogation du1er au 5 janvier[32]
confirmé par délibération municipale le 5 janvier[33]
- 
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du, lespopulations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35],[Note 9].

En 2013, la commune comptait 955 habitants, en évolution de +0,53 % par rapport à 2008 (Morbihan : +3,47 %,France horsMayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
179318001806182118311836184118461851
9551 0009741 1441 0131 3041 0831 3431 377
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 3081 2611 3251 2301 2881 3241 4111 4221 486
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5111 4661 5221 5121 4021 4051 3021 2481 112
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
196219681975198219901999200520102013
1 1071 026951949890863925959955
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puisInsee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
  • L’église Sainte-Julitte très remaniée, n'offre pas d'unité de style, et la tour carrée et massive du clocher lui donne un air austère. Mais l'intérieur est intéressant : le chœur est très décoré, les vitraux sont de styleArt déco et le baptistère demeure très original. Une double statue évoque la sainte patronne de l'église, drapée d'une robe aux plis majestueux,sainte Julitte protégeant son enfant, et le futursaint Cyr.
Article détaillé :Cyr de Tarse.
  • L'église paroissiale Sainte-Julitte de Remungol : vue extérieure d'ensemble.
    L'église paroissiale Sainte-Julitte de Remungol : vue extérieure d'ensemble.
  • Fontaine Sainte-Julitte : vue d'ensemble.
    Fontaine Sainte-Julitte : vue d'ensemble.
  • Fontaine Sainte-Julitte : vue d'ensemble.
    Fontaine Sainte-Julitte : vue d'ensemble.
  • Fontaine Sainte-Julitte : vue partielle.
    Fontaine Sainte-Julitte : vue partielle.
  • Fontaine Sainte-Julitte : un détail.
    Fontaine Sainte-Julitte : un détail.
  • Calvaire de Remungol : vue générale.
    Calvaire de Remungol : vue générale.
  • Calvaire de Remungol : vue d'ensemble.
    Calvaire de Remungol : vue d'ensemble.
  • Calvaire de Remungol : partie sommitale.
    Calvaire de Remungol : partie sommitale.
  • Le château de Kergroix (il ne se visite pas) et sa belle allée forestière.

Héraldique

[modifier |modifier le code]

Les armoiries de Remungol seblasonnent ainsi :

De sinople à la fasce cousue d’azur, à la croix brochante, formée de quatre tours de sable maçonnées d’argent, celle du chef couverte ; à l’écu en losange d’or chargé de sainte Julitte d’argent, brochant en cœur sur le tout et accompagné en chef dextre d’un feu au naturel, en chef senestre d’un bouchon de verre d’argent, en pointe dextre d’une corde tortillée d’or et en chef senestre de deux clochers d’argent, essorés de sable, rangés en bande, celui de la pointe brochant sur l’autre.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Une fuye est une petite volière, comprenant notamment quelques pigeons.
  2. Pierre-Joseph de Lambilly, né le au château de Lambilly enTaupont, réfugié en Espagne en 1719, condamné à mort par contumace en 1720, nommé gentilhomme de la Chambre du roi d'Espagne Philippe V en 1720, mort le à Taupont.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Thomas-Hippolyte de Lambilly, né le àAltona (Danemark), décédé le au château de Kergrois en Remungol.
  5. François Le Guéhennec, né le à Le Hayo enNoyal-Pontivy, décédé le àLocminé.
  6. Joseph Onno, né le à Remungol, décédé le au bourg de Remungol.
  7. Mathurin Onno, né le au Moustoir-Remungol, décédé après 1906.
  8. Gratien Le Cornec, né le à Remungol, décédé le à Pembo en Remungol.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbErwanVallerie,Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez, an Here,(ISBN 978-2-86843-153-0),p. 174
  2. Le Patrimoine Des Communes Du Morbihan - Volume 2 - page 494
  3. Hervé Abalain,Noms de lieux bretons,Éditions Jean-Paul Gisserot,,p. 102.
  4. Pierre Larousse, « Notice sur Notre-Dame de Rumengol »,L'Émulation,‎, page 171(lire en ligne, consulté le).
  5. Cambry,Voyage en Finistère en 1794, Quimper, rééd Société archéologique du Finistère,, 503 p.(ISBN 2-906790-04-4,lire en ligne)
  6. Christophe-Paulin de la Poix de Fréminville (chevalier de),Antiquités de Bretagne : Finistère, Le Fournier et Deperiers,,p. 280
  7. Chubri, « ChubEndret »
  8. ab etcJean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,vol. 4, Nantes, Vatar Fils Aîné =,(lire en ligne), pages 14 et 15.
  9. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable »,Revue critique de législation et de jurisprudence,‎,p. 257-258(lire en ligne, consulté le).
  10. Comtesse Mouësan de La Villirouët,Victoire de Lambilly,,Une femme avocat, épisodes de la Révolution à Lamballe et à Paris : mémoires de la comtesse de La Villirouët, née de Lambilly (1767-1813),(lire en ligne), pages 286 à 288.
  11. Arthur de la Borderie,La Bretagne aux temps modernes, 1491-1789, Rennes, J. Plihon et L. Hervé,(lire en ligne).
  12. Émile Sageret,Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat,vol. 1,(lire en ligne), pages 235-236.
  13. Émile Sageret,Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat,vol. 1,(lire en ligne), page 306.
  14. « Intérieur. Paris. 22 juillet »,JournalLe Constitutionnel,‎(lire en ligne, consulté le).
  15. « On lit dansLa Vigie du Morbihan »,L'Écho du Midi,‎(lire en ligne, consulté le).
  16. « Sans titre »,JournalLe Constitutionnel,‎(lire en ligne, consulté le).
  17. A. Marteville et P. Varin,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne,vol. 2, Rennes, Deniel,(lire en ligne), page 79.
  18. « Chambre des députés. Séance du vendredi 15 décembre 1876 »,Journal officiel de la République française,‎, page 9382(lire en ligne, consulté le).
  19. « Sans titre »,JournalL'Univers,‎(lire en ligne, consulté le).
  20. « Respect aux morts ! »,JournalLe Petit Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  21. « Sans titre »,JournalLe Radical,‎(lire en ligne, consulté le).
  22. Dr Alfred Fouquet,Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan,(lire en ligne), page 11.
  23. « La langue bretonne dans le Morbihan »,JournalLa Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎, page 2(lire en ligne, consulté le).
  24. a etb« Monument aux Morts [Remungol] (Relevé n° 37064) », surMémorialGenWeb,(consulté le).
  25. « Le ravitaillement civil. Trois maires condamnés »,JournalLa Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎, page 3(lire en ligne, consulté le).
  26. « La défense laïque. Les instituteurs du Morbihan et la suppression des 1600 postes »,JournalLe Rappel,‎(lire en ligne, consulté le).
  27. « En Bretagne »,Les Tablettes du soir,‎(lire en ligne, consulté le).
  28. « Scandales des PGA »,L'Espoir du Morbihan,‎(lire en ligne, consulté le).
  29. Fiche généalogique Emmanuel de LANTIVY de TRÉDION, sur le siteGeneanet
  30. « Nécrologie : Jean Audo, ancien maire »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  31. « Nécrologie : décès de Jo Kervarrec, maire honoraire »,Ouest-France,‎(lire en ligne).
  32. « Arrêté portant création de la commune nouvelle d’Évellys », surPréfecture du Morbihan,(consulté le)
  33. « Gérard Corrignan élu maire de la commune nouvelle Évellys », surOuest-France,(consulté le)
  34. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  35. Calendrier départemental des recensements, surle site de l'Insee.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années20062007200820092010201120122013.
  38. « http://91.121.124.202/fontaine-remungol »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Remungol&oldid=224277314 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp