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Relocalisation économique

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Unerelocalisation économique désigne le retour dans leur pays d'origine d'unités productives antérieurement délocalisées. Par extension, la relocalisation apparaît comme le ralentissement du processus dedélocalisation des activités économiques vers les pays à bassalaire.

Histoire

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On distingue plusieurs phases de relocalisation. La première vague aurait commencé à la fin desannées 1970, lorsque lesmultinationales américaines, surtout dans l'industrie électronique et lessemi-conducteurs, relocalisent sur le territoire nord-américain. Se serait ensuivi celle des firmesallemandes, dans lesannées 1980-1990, motivées par des facteurs symétriquement inverses à ceux qui ont motivé lesdélocalisations : réduction des coûts unitaires grâce à l'automatisation et larobotisation des segments de fabrication et d'assemblage d'une part et la réduction des coûts de transports et de transaction en général d'autre part. LeJapon relocalise également des emplois situés enCorée du Sud et àSingapour[1].

Une vague de relocalisation aurait eu lieu au milieu des années 1990, correspondant à des stratégies d'optimisation du cycle du produit dans les industries informatiques, des télécommunications et de la téléphonie mobile. Enfin, la dernière vague aurait émergé dans lesannées 2000 dans lesservices et l'industrie manufacturière. Ces cas restent marginaux par rapport à l'ampleur des délocalisations[2].

En 2005, le gouvernement deJean-Pierre Raffarin met en place un crédit d'impôt à la relocalisation. En 2009, le ministre de l'IndustrieChristian Estrosi envisageait de créer une prime à la relocalisation[3]. Seuls 107 cas de relocalisation d’activités d’entreprises ont été officiellement recensés en France entre 2005 et 2013[4].

Facteurs de relocalisation

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Les relocalisations peuvent répondre à plusieurs logiques :

  • les problèmes de qualité du produit final. Dans lesservices (centre d'appel par exemple), peuvent apparaître un besoin de proximité avec leclient.
  • des questions de coût. L'intérêt économique de la délocalisation se modifie en fonction de l'évolution dessalaires des pays dans lesquels les activités ont été délocalisées, du coût detransport directement liés auprix de l'énergie, des modifications des techniques deproduction notamment l'automatisation, des aides des pouvoirs publics qui prennent en compte les coûts pour la collectivité des obligations sociales, du chômage, etc.
  • les logiques de rationalisation de la production des grands groupes qui se recentrent sur leurs marchés d'origine.

Certains distinguent trois facteurs déterminants de la relocalisation[réf. nécessaire] :

  1. la diffusion du changement technologique à travers les nouvelles technologies de procédés (technologies flexibles) et les innovations de produits ;
  2. les innovations organisationnelles ;
  3. l'incertitude de lademande.

La volonté pour certains dirigeants d'insérer leurmodèle économique dans une approchebilan carbone ouRSE, voireISO 26000 pourront constituer dans les prochaines années, un nouveau facteur de relocalisation.

Conséquences

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Réaction des prix

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Une relocalisation massive peut poser un problème d'augmentation des coûts, et conséquemment un repli de la demande intérieure, et donc une baisse de la production[5].

Renforcement de l'autonomie stratégique

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LeConseil d'analyse économique se positionne en faveur d'une relocalisation de la production d'un certain nombre de biens considérés comme stratégiques et particulièrement exposés. Il recommande une stratégie de relocalisation à l'échelle européenne[6].

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Revue d'économie politique, Sirey.,(lire en ligne)
  2. EliškaŠulcová,L'externalisation et la Délocalisation: Un choix Stratégique pour les Organisations: Décisions stratégiques, Pierot s.r.o,(ISBN 978-80-7353-557-5,lire en ligne)
  3. LahsenAbdelmalki, Jean-PierreAllegret, FlorencePuech et Mustapha SadniJallab,Développements récents en économie et finances internationales: Mélanges en l'honneur du Professeur René Sandretto, Armand Colin,(ISBN 978-2-200-28695-8,lire en ligne)
  4. DGCIS / DATAR / PIPAME Relocalisations d’activités industrielles en France, juin 2013, 12 p., 2014,http://www.economie.gouv.fr/files/synthese-relocalisations-juin2013.pdf
  5. (en) International Monetary Fund ResearchDept,World Economic Outlook, October 2019: Global Manufacturing Downturn, Rising Trade Barriers, International Monetary Fund,(ISBN 978-1-5135-2272-2,lire en ligne)
  6. Xavier Jaravel etIsabelle Méjean, « Quelle stratégie de résilience dans la mondialisation ? », surwww.cae-eco.fr(consulté le)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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