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Reliquaire de la Sainte Épine (British Museum)

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Pour les articles homonymes, voirreliquaire de la Sainte Épine.

Le reliquaire de la Sainte Épine.

Lereliquaire de la Sainte Épine conservé auBritish Museum, à Londres, a probablement été créé à Paris dans les années 1390 pour le ducJean de Berry afin d'abriter une relique de laSainte Couronne. Il est conservé depuis 1898 au British Museum, grâce à un don de la part deFerdinand de Rothschild[1]. C'est un des rares joyaux de la très richeCour des Valois de la fin du quatorzième et du début du quinzième siècles à avoir été conservé jusqu'à nos jours. Le reliquaire est richement décoré d'or, de pierres précieuses et de personnagesémaillés en ronde bosse pour créer un total de vingt-huit personnages en relief, principalement en émail blanc, une technique récemment développée.

Sauf à sa base, le reliquaire est mince, avec deux faces, la vue de face montre la fin du monde et le Jugement dernier, avec laTrinité et des saints au-dessus et la résurrection des morts au-dessous et une épine réputée provenir de la couronne d'épines portée par Jésus quand il a été crucifié. La face arrière est décorée de façon moins extravagante, pour la plus grande part unbas-relief en or et avec des portes qui, ouvertes, laissaient voir un objet plat, aujourd'hui disparu, qui était vraisemblablement une autre relique.

Le reliquaire a été dans les collections des Habsbourg depuis au moins leXVIe siècle jusqu'aux années 1860, quand il a été remplacé par un faux lors d'une restauration par un marchand d'art, Salomon Weininger. La fraude est restée inaperçue, jusqu'à bien après que le reliquaire d'origine fut arrivé auBritish Museum. Le reliquaire a été présenté dans une émission de la BBCUne histoire du monde en cent objets (Une histoire du monde en 100 objets), et Neil MacGregor l'a décrit comme « sans aucun doute l'une des réalisations majeures de l'orfèvrerie médiévale européenne »[2] et une des pièces essentielles de l'expositionTreasures of Heaven: Saints, Relics, and Devotion in Medieval Europe (Trésors du ciel : Saints, reliques et dévotion en Europe médiévale) au British Museum, de juin à[3].

Histoire

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Saint Louis, roi de France, a racheté la véritable Couronne d'Épines àConstantinople en 1239, et nombre d'épines ont été distribuées comme cadeaux par les rois de France ultérieurs[4].Jean, duc de Berry (1340-1416), frère du roiCharles V, avait fait fabriquer ce reliquaire pour abriter une seule épine et il l'a probablement fait faire quelques années avant de commander ses célèbresTrès Riches Heures du duc de Berry et quelques années après avoir commandé laCoupe de sainte Agnès, également au British Museum. On pensait autrefois que le reliquaire avait été fabriqué entre 1401 et 1410, mais le livre de John Cherry de 2010 suggère, sur la base des formes héraldiques utilisées, qu'il a été fait avant 1397 et le musée le date maintenant de 1390 à 1397[5]. On a aussi pensé que le reliquaire avait été la possession deLouis Ier, duc d'Orléans[6], mais tous les écrivains récents préfèrent son frère, le duc de Berry[7].

Son lieu de détention est inconnu jusqu'à un inventaire de 1544 où on constate qu'il appartient àCharles Quint, empereur duSaint-Empire romain germanique, par peut-être un héritage de ses ancêtres Valois, lesducs de Bourgogne. Il est vraisemblablement passé à la branche autrichienne desHabsbourgs à la mort de Charles Quint, car il figure ensuite dans plusieurs inventaires duTrésor impérial, la « chambre du trésor impérial » de Vienne à partir de 1677. Il est resté à Vienne jusqu'après 1860, où il est apparu dans une exposition. Quelque temps après, il est envoyé pour être restauré à Salomon Weininger, un marchand d'art en relation avec des artisans qualifiés, qui en fait secrètement faire un certain nombre de copies[1]. Il a été par la suite reconnu coupable de faux dans d'autres affaires et est mort en prison en 1879, mais il n'a jamais reconnu avoir rendu une copie de lachâsse à la collection impériale au lieu de l'original. La famille Rothschild de Vienne a acheté le vrai reliquaire en 1872, en ignorant sa provenance;. Il a été hérité par Ferdinand de Rothschild qui a déménagé enAngleterre et a construitWaddesdon Manor dans leBuckinghamshire[8]. Une copie est restée dans la chambre du Trésor de la famille impériale d'Autriche à Vienne, où la tromperie est passée inaperçue pendant plusieurs décennies[9].

Le reliquaire d'origine est arrivé au British Museum dans le cadre du Legs Waddesdon en 1899, époque à laquelle ses origines avaient été « complètement perdues » et il a été décrit comme « une œuvre espagnole duXVIe siècle[1] » . Sa véritable histoire a dû être reconstituée à travers des recherches historiques ; la signification des plaques héraldiques sur la base de l'œuvre ayant été perdue à Londres et à Vienne. La première publication à affirmer que le reliquaire de Londres était celui enregistré dans les premiers inventaires viennois a été un article de Joseph Destrée en 1927. La question n'a été définitivement réglée qu'en 1959, lorsque l'exemplaire viennois a été apporté àLondres pour une comparaison côte à côte des deux œuvres. Les experts réunis par le British Museum, leVictoria and Albert Museum et leKunsthistorisches Museum de Vienne sont convenus que le reliquaire de Londres était bien l'original[10]. Selon les termes du legs Waddesdon, le reliquaire ne peut quitter le musée et, en 2011, il n'a pas été inclus dans les prêts àCleveland etBaltimore pour l'exposition « Trésors du Ciel : saints, reliques et dévotion en Europe médiévale[11] » Normalement, il est exposé dans la salle 45, salle consacrée au Legs Waddesdon, comme spécifié dans les termes du legs[12].

Description

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Références

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  1. ab etc"British Museum Collection Database"
  2. Transcript: Episode 66 -Holy Thorn Reliquary, BBC, accessed May 27, 2011
  3. Treasures of Heaven: Saints, Relics, and Devotion in Medieval Europe, British Museum, accessed May 26, 2011
  4. Cherry, 19–23; Tait, 37–38 - at least six thorns were owned by Berry, at least two of which he gave to foreign royalty, one to theDuke of York
  5. British Museum Collection Database. The case for the later date is set out at length by Tait (pp 36–41), but a note by "DFT" (Dr. Dora Thornton, the current curator) on the database (in the middle of the Tait extract) suggests Cherry's dating fits the style of the work better.
  6. Evans, Joan. "The Duke of Orléans' Reliquary of the Holy Thorn", 1941,The Burlington Magazine for Connoisseurs, Vol 78, issue 459, pp 196, 200–201JSTOR
  7. Tait, 36 discusses and rejects Evan's theory; Cherry and the British Museum sources do not mention it.
  8. Cherry, 50
  9. Tait, 35–36;Ekserdjian, David, "The art of lying",The Independent, 16 September 1995, accessed 5 June 2010
  10. Tait, 34–36, though his date of 1944 for the comparison meeting is incorrect—see the "British Museum Highlights" and Collection database.
  11. Exhibition website, with large zoomable image, accessed May 9, 2011
  12. British Museum, Waddesdon Bequest, accessed May 26, 2011
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