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Jeanne Ire de Naples | |
![]() Jeanne Ire de Naples (1326-1382), dite la Reine Jeanne, miniature deRobinet Testard tirée d'un manuscrit duDe mulieribus claris deBoccace, vers 1488-1496,BNF, Fr.599. | |
Titre | |
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Reine de Naples | |
– (39 ans, 3 mois et 22 jours) | |
Prédécesseur | Robert |
Successeur | Charles III |
Comtesse de Provence | |
– (39 ans, 3 mois et 22 jours) | |
Prédécesseur | Robert |
Successeur | Louis Ier |
Princesse d'Achaïe | |
– (8 ans) | |
Prédécesseur | Philippe II de Tarente |
Successeur | Jacques des Baux |
Biographie | |
Dynastie | Maison capétienne d'Anjou-Sicile |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Naples (Naples) |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Muro Lucano (Naples) |
Père | Charles de Calabre |
Mère | Marie de Valois |
Conjoint | André de Hongrie Louis de Tarente Jacques IV de Majorque Othon IV de Brunswick-Grubenhagen |
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Souverains de Naples | |
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Jeanne Ire de Naples, ditela Reine Jeanne, est née vers 1326[1] àNaples et morte le[2],[3] àMuro Lucano (Naples), assassinée sur ordre de son cousinCharles de Duras.
Fille deCharles d'Anjou-Naples (1298-1328),duc de Calabre, et deMarie de Valois, elle devientreine de Naples,comtesse de Provence etprincesse d'Achaïe.
Jeanne Ire de Naples était la fille deCharles, duc de Calabre, et de Marie de Valois (demi-sœur du roi de FrancePhilippe VI ; fille deCharles de Valois et deMahaut de Châtillon-St-Pol). Par son père, Jeanne était la petite-fille deRobert le Sage et l'arrière-petite-fille deCharles II le Boiteux, deux rois de Naples,comtes d'Anjou,du Maine etde Provence qui descendaient du roi de FranceLouis VIII le Lion (par le père de Charles II,Charles Ier d'Anjou, 1227-1285, frère puîné desaint Louis).
Elle eut une seule sœur,Marie de Calabre.
Son père, Charles de Calabre, mourut le[4] alors qu'elle avait moins de deux ans. Son grand-père Robert, qui avait déjà perdu Louis, son deuxième fils, en 1310, se vit confronté au grave problème de sa succession, son royaume étant convoité par ses neveux. Ceux-ci avaient été écartés parCharles II le Boiteux du trône de Naples, avec tous les descendants deCharles Martel de Hongrie, au profit de Robert. Celui-ci désigna Jeanne pour lui succéder.
La mère de Jeanne, Marie de Valois, mourut à son tour le, au cours d'un pèlerinage[5]. Charles Martel, décédé en 1295, fils de Charles II le Boiteux, avait un filsCarobert (ou Charles Robert) qui, marié à Élisabeth de Pologne, avait eu deux enfants : Louis et André. Pour se réconcilier avec cette branche hongroise de sa famille, le roi Robert décida de marier, malgré leur jeune âge, Jeanne etAndré de Hongrie. La cérémonie eut lieu à Naples le alors que les époux n'avaient que huit ans[6].
Lorsque son grand-père, le roi Robert, mourut le[7], Jeanne hérita du royaume de Naples, charge imposante pour laquelle elle était très mal préparée. Afin de la libérer de la tutelle pontificale, son grand-père avait mis en place un conseil de régence avec lareine Sancia, son épouse, le vice-chancelierPhilippe de Cabassolle,évêque de Cavaillon, et legrand sénéchal de Provence Fillipo di Sanginetto[8]. Devant l'inefficacité de ce conseil, le pape, en sa qualité de suzerain, décida d'imposer sa direction effective en envoyant sur place un légat, le cardinalAymery de Châlus[9].
La cour de Naples fut rapidement divisée par les intrigues et rivalités des descendants des trois frères du roiRobert le Sage (1277-1343 ; le grand-père paternel de Jeanne), dont :
Lafamille de Duras prit l'avantage en obtenant le mariage deCharles de Duras (1323-1348 ; fils deJean de Duras et oncle deCharles III) avecMarie de Calabre (1328-1366), la sœur puînée de Jeanne. Par cette alliance lesDuras se plaçaient en première position pour la succession au trône[10]. Jeanne atteignant sa majorité, il était nécessaire de procéder au couronnement officiel de la souveraine. Conformément aux dispositions du testament de son grand-père, Jeanne s'opposait au couronnement de son mariAndré, réclamé avec insistance par sa famille hongroise. Le papeClément VI, en sa qualité de suzerain, décida de faire couronner ensemble les époux[11]. Un terme tragique fut mis à ce différend par l'assassinat d'André de Hongrie dans la nuit du 18 au àAversa près deNaples. Les avis sont partagés sur l'implication réelle de la reine dans cet assassinat. Pour certains elle serait l'instigatrice de ce meurtre, pour d'autres, telÉmile-G. Léonard, l'implication de la reine n'est pas démontrée[12].
Louis le Grand de Hongrie, frère aîné d'André, ne pouvait que saisir cette occasion pour tenter une annexion du royaume de Naples. Il entreprit donc une expédition militaire et les premières troupes firent leur entrée àL'Aquila le[13]. Au cours de ces événements tumultueux, le, Jeanne épousa à Naples son cousinLouis de Tarente. Certains[Qui ?] affirment qu’elle avait été la maîtresse de Louis et de plusieurs autres. Le Louis de Hongrie était àBénévent prêt à envahir le royaume de Naples[14]. Devant cette menace, Jeanne qui s'était retirée auChâteau-Neuf et confiante en la fidélité de Marseille, avait préparé son évasion afin d'échapper à la vengeance de Louis. Sans attendre le retour de son mari Louis de Tarente elle s'embarque le sur deux galères du Marseillais Jacques de Galbert à destination de la Provence[15], emmenant avec elle son trop dévoué Enrico Caracciolo. Louis de Tarente arriva à Naples le lendemain et partit sur une autre galère[16].
Après avoir investi facilement la ville de Naples, Louis de Hongrie fit décapiter leCharles de Duras, époux de Marie de Calabre, sœur de Jeanne, sur les lieux mêmes où son frère André avait été assassiné[17].
Après une escale àBrégançon, Jeanne arriva àMarseille le où elle reçut un accueil chaleureux[18]. Elle jura d'observer les privilèges de la ville et recevait le serment de fidélité de ses habitants. Elle signait les lettres patentes qui unissaient la ville haute et la ville basse, assurant ainsi l'unité administrative. Elle se rendit ensuite àAix-en-Provence où l'accueil fut très différent, les barons deProvence lui manifestant clairement leur hostilité. Elle dut s'engager sous serment à ne rien aliéner de la Provence et à réserver tous les emplois du comté aux seulsProvençaux[19].
Elle arriva ensuite le enAvignon — véritable but de son voyage — pour y rencontrer le pape. Louis de Tarente étant arrivé de son côté àAigues-Mortes, le couple fut reçu parClément VI. Pour Jeanne cette rencontre avait un triple but : obtenir une dispense pour son mariage avec Louis de Tarente, recevoir l'absolution pour être disculpée du meurtre d'André et préparer la reconquête de son royaume. Le pape accorda les dispenses de parenté, nomma une commission pour examiner les accusations de participation à l'assassinat d'André et acheta la ville d'Avignon pour 80 000 florins, ce qui séparait cette ville de la Provence[20].
Ayant appris que Louis de Hongrie était parti de Naples, le couple quitta Avignon le, séjourna à Marseille du 24 au, passa àSanary le 30, au fort de Brégançon le 31 et arriva à Naples le[21]. Un mois après son arrivée, elle violait ses promesses en révoquant le lesénéchal Raymond d'Agoult et nommant à sa place le Napolitain Giovanni Barrili. Devant le mécontentement Jeanne dut rendre sa charge à D'Agoult[22].
Certains auteurs pensent que ce court séjour de Jeanne en Provence est à l'origine de la forte mythologie « de la Reine Jeanne » qui imprègne la Provence, et qui fit que l'on baptisa de son nom quantité de châteaux, ponts, tours et chemins. D'autres, plus nombreux, pensent que cette mythologie prend sa source chez la Reine Jeanne (Jeanne de Laval), seconde épouse du « bon roi René » (René d'Anjou), lesquels, un siècle plus tard, régnèrent plus de vingt ans sur la Provence, demeurant en Aix-en-Provence. On retrouve plusieurs lieux dénommés « au roi René et à la reine Jeanne » réunis. Au contraire de Jeanne Ire de Naples, tous deux étaient réputés pour leur règne intelligent, leur probité, leur générosité et leur simplicité et bonhomie. Une mythologie qui remonte auXVIe siècle, avec les écrits deCésar de Nostredame, fils deMichel de Nostredame — Nostradamus — qui vécut un demi-siècle plus tard, et qui furent repris par de nombreux érudits[19].
Très viteLouis de Tarente ne se préoccupa que de sa prise de pouvoir au détriment de la reine Jeanne. À la faveur des troubles provoqués par les combats avec les troupes hongroises restées dans différentes places, il réussit un véritable coup d'État : Enrico Caracciolo, le protégé de la reine, fut arrêté et mis à mort[23].Après une nouvelle offensive de Louis de Hongrie qui l'amena sous les murs de Naples, le pape Clément VI envoya un légatRaymond Saquet,évêque de Thérouanne avec une flotte commandée par Hugues des Baux[24]. Louis de Tarente promit de rendre à la reine son indépendance. Peu après Louis de Hongrie, grièvement blessé, rentrait dans son pays. Le la paix était proclamée entre Naples et la Hongrie.
L'exercice du pouvoir commun entre la reine et Louis de Tarente avait été réglé par un édit qui laissait à ce dernier la liberté de gouverner à son gré. Mais en fait le véritable maître était son conseiller,Niccolo Acciaiuoli[réf. nécessaire].
En 1356 les souverains organisèrent la reconquête de la Sicile. Après une victoire àMessine, il y eut une grave défaite navale face aux Catalans ()[25],[26].
Philippe II de Tarente, frère de Louis, avait épouséMarie de Calabre, veuve de Charles de Duras, et était envoyé en Provence en tant que vicaire général pour lutter contre les différentescompagnies qui ravageaient la Provence. Il acheta le concours des troupes du comte d'Armagnac qui se montrèrent aussi redoutables pour les populations locales. FinalementInnocent VI obtint l'éloignement de ces bandes contre rançon. Ces dangers montraient clairement la sous-administration de la Provence à partir de Naples[réf. nécessaire].
Louis de Tarente, ayant pris froid en prenant un bain, tomba malade. Son état empira durant un mois et il mourut le[27].
La mort de Louis de Tarente (1320-1362), mari autoritaire et brutal, rendait à la reine un pouvoir dont elle n'avait jamais pu disposer. Ce décès faisait disparaître un élément de discorde. Pendant trois ans, la reine allait prendre une série de mesures qui la rendirent populaire : pardon accordé à Raymond des Baux, remplacement du sénéchal de Provence Roger de San-Severino par Fouques d'Agoult ainsi que divers édits pour éviter les désordres.
Le, elle se maria pour la troisième fois avec un prince d'une bonne dizaine d'années plus jeune qu'elle,Jacques IV de Majorque, (1336 † 1375),roi titulaire de Majorque etprince titulaire d'Achaïe, mais n'eut pas d'enfants. Malheureusement ce troisième époux, qui avait été maintenu en prison pendant quatorze ans dans une cage de fer par son onclePierre IV, était pratiquement fou[28]. À toutes les tares physiques qui accablaient le pauvre prince, s'ajoutaient des prétentions à être associé au gouvernement[29]. Devant l'opposition résolue de la reine, Jacques IV finit par s'éloigner et partit pour l'Espagne soutenirHenri de Trastamare contrePierre le Cruel, roi de Castille. Emprisonné puis libéré il finit par mourir en[30].
Pour affirmer les droits de l'Empire sur leroyaume d'Arles, l'empereurCharles IV de Luxembourg,roi de Bohême, vint après son passage àAvignon, se faire couronner le roi d'Arles à l'église Saint-Trophime, mais garantit à Jeanne ses droits sur la Provence[31].
Par ailleurs les prétentions deLouis d'Anjou (1339-1384), frère puîné du roi de FranceCharles V et lieutenant duLanguedoc, s'affirmaient. Il se lança avec l'aide des compagnies deBertrand Du Guesclin à l'attaque de la Provence. Avignon fut rançonnée,Arles assiégée ainsi queTarascon qui fut reprise par les troupes de Provence après dix-neuf jours de siège infructueux[32]. Les troupes du sénéchalRaymond II d'Agoult furent battues àCéreste[33]. L'intervention d'Urbain V auprès de Charles V, l'excommunication de Du Guesclin le, amenèrent la retraite de celui-ci et la signature d'un traité de paix le qui fut suivi d'une trêve signée le.
Après ces périodes de troubles, Jeanne put connaître une période de calme relatif grâce à sa bonne entente avec leSaint-Siège aussi bien avec Urbain V qu'avecGrégoire XI. Durant cette période (1370‐74) il y eut lacanonisation de saintElzéar de Sabran ainsi que la visite deBrigitte de Suède à Naples (1372). Mais il y eut surtout, grâce à la médiation de Grégoire XI, le traité de paix définitive du avec Louis d'Anjou qui abandonna ses prétentions sur Tarascon[34]. De plus, la reine retrouvait son domaine piémontais grâce aux succès du chef de guerreOthon de Brunswick qu'elle épousa plus tard.
Sans enfants encore vivants, Jeanne avait pensé en 1373 résoudre son problème de succession en faisant s’épouser deux cousins germains de la branche de Durazzo,Marguerite de Durazzo (1347-1412), fille de sa sœurMarie et deCharles de Durazzo, etCharles III de Duras (1345-1386 ; fils deLouis de Gravina et neveu de Charles de Duras/de Durazzo ; futur roi de Naples et de Hongrie)[35]. Ce choix ne fut pas du goût de son beau-frèrePhilippe de Tarente-Constantinople ; celui-ci mourant en, avait légué ses prétentions à son beau-frèreFrançois des Baux (vers 1330-1422),1er duc d'Andria, et à son filsJacques (1354-1383 ; fils de Marguerite d'Anjou-Tarente). François des Baux revendiqua par les armes les biens du défunt réunis à la couronne. Mais Jeanne lui confisqua ses biens pour crime de lèse-majesté le[36].
Jeanne allait bientôt s'aliéner Charles III de Duras lui-même. En effet, avec l'accord du papeGrégoire XI, elle épousa le[37],[38] le vaillant capitaineOthon de Brunswick. Bien que ce dernier fût réduit à l'état de prince consort, Charles III s'en irrita et se rapprocha deLouis de Hongrie, ennemi de la reine Jeanne.
Il se produisit alors leGrand schisme (1378-1417), l'une des plus grandes fractures de la chrétienté de l'Occident médiéval. Deux papes furent élus : Bartolomeo Prignano archevêque de Bari qui prit le nom d'Urbain VI et Robert, cardinal deGenève qui devintClément VII. Le premier résida à Rome, le second à Avignon. Après avoir hésité, Jeanne se prononça pour Clément VII et lui avança 50 000 florin[39]. Urbain VI de son côté encouragea les ennemis de Jeanne : leroi de Hongrie, le duc d'Andria François des Baux, etCharles III de Duras. Se trouvant dans une situation critique, Jeanne fit appel à Clément VII qui lui conseilla d'avoir recours à Louis d'Anjou. En échange de son aide, elle l'adopta le[40] à la place de Charles III de Duras. Cet accord réalisait les ambitions que leduc d'Anjou nourrissait depuis longtemps. Charles III n'hésita alors plus et en descendit vers Naples à la tête d'une armée composée surtout de Hongrois.
Louis Ier d'Anjou-Valois (1339-1384 ; un arrière-petit-fils deCharles de Valois et deMarguerite d'Anjou, la sœur aînée deRobert le Sage et la fille héritière de leur pèreCharles II le Boiteux pour l'Anjou et leMaine), ne mesurant peut-être pas la gravité de la situation du royaume de Naples, n'intervint pas immédiatement car il avait à s'occuper également de son neveuCharles VI qui succédait à l'automne 1380 à son pèreCharles V sur le trône de France.
Othon de Brunswick, qui n'avait qu'un faible contingent, ne put arrêter les troupes de Charles III qui franchissaient le les frontières du royaume de Naples. Le vers 19 heures Charles III pénétrait dans Naples et assiégeait la reine retirée dans le Château-Neuf[41]. Ne recevant aucun secours, elle dut capituler le et fut placée en détention auchâteau de l'Œuf, puis à celui deNocera[42].
Louis d'Anjou se décida enfin à agir et partit d'Avignon à la tête d'une puissante armée le[43]. Il passa par Turin et Milan. Vers le début septembre, il se trouvait àAmatrice, proche de Rome. Mais celle qu'il venait secourir était déjà morte assassinée. En effet Charles III de Duras, pensant qu'il ne pourrait résister à Louis d'Anjou, avait fait transférer la reine au château deMuro où il la fit assassiner le[44]. Elle fut étouffée sous des oreillers afin de faire croire à une mort naturelle.
Ainsi se terminait de façon tragique la première maison d'Anjou-Provence-Sicile (Naples), d'autant plus que Louis Ier d'Anjou mourut àBari dès le sans avoir pu terminer la reprise du royaume de Naples[45]. Sa mort ouvrit une guerre de succession en Provence (1382-1386), dite guerre de l'Union d'Aix entre les partisans de Charles III de Duras (1345-1386) et ceux deLouis Ier (1339-1384) puisLouis II d'Anjou (1377-1417) ; elle eut pour conséquences l'installation de la deuxième maison d'Anjou-Provence-Naples sur lecomté de Provence (Louis II et ses filsLouis III (1403-1434) etRené (1409-1480), et ladédition de Nice à la Savoie en 1388. À Naples,Charles III mourut dès 1386 mais laissa le royaume à son filsLadislas (1377-1414) puis à sa filleJeanne II (1373-1435). Des guerres de succession opposèrent les héritiers des Anjou (Louis III et son frère René, leur petit-neveuCharles VIII ou leur petit-cousinLouis XII) et lesAragon-Sicile, qui finalement l'emportèrent (Alphonse V en 1442/1443 et son arrière-petit-filsFerdinand II en 1495 ; puisFerdinand II d'Aragon en 1503) : cf. les articlesNaples etGuerres d'Italie.
« Dater de la Reine Jeanne » : expression idiomatique de la langue française qui permet de présenter un fait comme étant très ancien[46],[47].
« Maison de mère Jeanne (pt) » : expression de la langue portugaise qui désigne un lieu ou une situation où tout est permis, désordonné, le tout est dominé par la confusion et la désorganisation. D'après l'historienLouis Câmara Cascudo (pt), l'expression provient de la reine Jeanne.
Jean Magnon lui consacre unetragédie,Jeanne de Naples, en1656.
Jeanne Ire de Naples figure dans la collection de biographies de femmes historiques et mythologiques écrites par l'auteur florentinBoccace,De mulieribus claris (1374), ainsi que dans la série de romans d'Alexandre Dumas,Crimes célèbres, parus entre 1839 et 1840.
La reine Jeanne est également le personnage principal dufilm muet italienGiovanna I d'Angiò, regina di Napoli, réalisé en1920 parGemma Stagno Bellincioni.
Sicile puis Sicile insulaire |
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Naples ou Sicile péninsulaire |
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Deux-Siciles |
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