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Reichshoffen

48° 56′ 06″ nord, 7° 40′ 01″ est
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Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède unparonyme, voirEichhoffen.

Reichshoffen
Reichshoffen
Reichshoffen, rue de la Liberté.
Blason de Reichshoffen
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
Collectivité territorialeCollectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementaleBas-Rhin
ArrondissementHaguenau-Wissembourg
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays de Niederbronn-les-Bains
Maire
Mandat
Hubert Walter
2020-2026
Code postal67110
Code commune67388
Démographie
GentiléReichshoffenois
Population
municipale
5 407 hab.(2022en évolution de +0,26 % par rapport à 2016)
Densité307 hab./km2
Population
agglomération
14 696 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées48° 56′ 06″ nord, 7° 40′ 01″ est
AltitudeMin. 170 m
Max. 301 
m
Superficie17,6 km2
TypePetite ville
Unité urbaineReichshoffen-Niederbronn-les-Bains
(ville-centre)
Aire d'attractionReichshoffen
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Reichshoffen
(bureau centralisateur)
LégislativesHuitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Reichshoffen
Géolocalisation sur la carte :France
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Reichshoffen
Géolocalisation sur la carte :Bas-Rhin
Voir sur la carte topographique du Bas-Rhin
Reichshoffen
Géolocalisation sur la carte :Alsace
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Reichshoffen
Liens
Site webwww.reichshoffen.frVoir et modifier les données sur Wikidata
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Reichshoffen (prononcé[ʁaiʃ(s)ofən] ou[ʁaiçsofən]) est unecommune française située dans le nord de lacirconscription administrative duBas-Rhin et, depuis le, dans le territoire de laCollectivité européenne d'Alsace, enrégionGrand Est, à 180 m d’altitude. La commune est située à 50 km au nord-ouest de Strasbourg, à mi-chemin entre Haguenau et Bitche, presqu’à la limite de la région historique et culturelle d'Alsace. Elle estbureau centralisateur du canton de Reichshoffen. Elle compte 5 407 habitants[1] et s'étend sur1 760 ha. Ses habitantssont appelés les Reichshoffenois.

En 1972, Reichshoffen fusionne avec le village de Nehwiller, petite commune rurale de 402 habitants et de 273 ha, qui est devenu commune associée[2]. Depuis le 5 août 1961, Reichshoffen est jumelée avec la ville allemande deKandel (Palatinat).

La ville de Reichshoffen est connue pour la bataille éponyme, la célèbrebataille de Reichshoffen, défaite française de laguerre de 1870 qui ouvrit aux coalisés allemands la route de Paris[3].

Berceau de l'entrepriseDe Dietrich, Reichshoffen a connu dès leXVIIIe siècle un rapide essor industriel qui laisse aujourd'hui encore son empreinte par la présence de grandes entreprises commeAlstom, groupeVossloh sous le nom Vossloh Cogifer,Tréca[2]… La ville garde de nombreux témoins de son passé, notamment trois monuments historiques :église Saint-Michel, lechâteau De Dietrich,l’Altkirch, ainsi que des remparts et des tours de guets médiévaux. L'histoire de la ville est relatée dans leMusée historique et industriel (dit « Musée du Fer »). C'est un des 10 musées fonctionnant en réseau au sein duparc naturel régional des Vosges du Nord[4].

Géographie

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Localisation

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La commune de Reichshoffen est située à 3 km[5] deNiederbronn-les-Bains, 3,3 deGundershoffen et 18,3 deHaguenau.

Communes limitrophes deReichshoffen
Niederbronn-les-BainsWindsteinLangensoultzbach
OberbronnReichshoffenFrœschwiller
GumbrechtshoffenGundershoffen

Géologie et relief

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La commune se compose de400,05 hectares de territoires artificialisés (23,41 %),850,69 hectares de territoires agricoles (49,78 %),432,49 hectares de forêts et milieux semi-naturels (25,31 %) et25,58 hectares de surfaces en eau (1,50 %)[6].

Espaces naturels[7] :

Vosges Du Nord : Réserve de Biosphère, zone centrale ; Réserve de Biosphère, zone tampon ; Réserve de Biosphère, zone de transition ; Parc naturel régional.
L'Eiblen Et L'Illfeld : Réserve naturelle régionale[8].
Plan D'Eau De Reichshoffen : Réserve naturelle régionale[9].
La Moder et ses affluents[10].
Paysage de collines avec vergers du Pays de Hanau[11].
Prairies et vergers du piémont vosgien à Niederbronn et Reichshoffen[12].
Cours amont de la Moder et de ses affluents[13].

Commune membre duparc naturel régional des Vosges du Nord, à 50 kilomètres au nord deStrasbourg, entreHaguenau etBitche[14].

Reichshoffen est située à la frontière entre la forêt des Vosges du Nord et les vergers qui ouvrent sur la plaine d'Alsace.

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Réserve naturelle régionale de Reichshoffen

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Réserve naturelle régionale du plan d'eau de Reichshoffen.

Leplan d'eau de Reichshoffen, situé à 2 km au nord de la ville, au lieu-dit Wohlfahrtshoffen, en direction de Jaegerthal, est une retenue d'eau artificielle classée réserve naturelle régionale en 1992. Propriété de la ville de Reichshoffen, elle occupe une surface de24,16 hectares au sein duparc naturel régional des Vosges du Nord.

Le plan d'eau a été creusé en 1982 pour régulariser le débit duSchwarzbach et sécuriser le centre ancien contre les inondations[15]. Cours d'eau sur grès, leSchwarzbach appartient au site classéNatura 2000 "laModer et ses affluents". Site naturel remarquable, leplan d'eau de Reichshoffen est entouré de forêts, notamment les massifs de l’Eyler et du Neuwald[16].

Peu à peu, le site a été a aménagé pour le tourisme de proximité : chemin de promenade autour du plan d’eau, aire de pique-nique et de repos, sentier botanique dans la forêt voisine… Un poste d’observation des oiseaux a été installé en 2020.

La présence de nombreuses espèces naturelles a conduit à la création d'une réserve naturelle volontaire en 1992. Le reclassement enréserve naturelle régionale intervient en novembre 2014.

Le plan d'eau de Reichshoffen présente en effet les caractéristiques spécifiques aux milieux humides : étang,cariçaie,phragmitaie,saulaie,aulnaie, qui ont permis le développement d'uneavifaune riche et diversifiée.130 espèces ont été recensées depuis 1982 sur le plan d’eau ou dans les zones humides du pourtour, dont une quarantaine d’espèces nicheuses qui s’y reproduisent (Grèbe huppé,Rousserolle effarvatte,Bruant des roseaux) – viennent pour hiverner (Fuligulesmorillon etmilouin, leCanard pilet, leGrèbe castagneux) – ou l’utilisent comme point d’étape dans leur migration vers le sud ou l’ouest (Chevalier guignette,Balbuzard pêcheur,Garrot à œil d'or,Milan noir etMouette rieuse)[16].

Le plan d'eau sert également de lieu de ponte pour plusieurs amphibiens : leCrapaud commun, laGrenouille rousse, laGrenouille verte ou leTriton palmé. DesSonneurs à ventre jaune ont été observés dans les mares environnantes[17].

Le plan d'eau présente un peuplement piscicole important :carpes,truites, mais aussibrochets qui trouvent à l’amont du plan d’eau des zones propices pour la fraie[18].

Parmi les mammifères remarquables présents sur le site, on peut observer leRat des moissons qui vit dans les friches, lePutois d'Europe qui fréquente les zones humides et leVespertilion de Daubenton (une chauve-souris) qui chasse sur l’étang[18].

Enfin, on peut y observer certains insectes dont lecuivré des marais, un papillon rare dans les Vosges du Nord et en déclin prononcé en Alsace[17].

Du point de vue de la flore, le plan d'eau de Reichshoffen abrite de nombreuses espèces dont lelychnis fleur de coucou, l’orchis de mai, l’orchis incarnat ou l’iris faux-acore.

Hydrographie et les eaux souterraines

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Hydrogéologie et climatologie :Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse:

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Réseau hydrographique

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La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Falkensteinbach, le ruisseau le Schwarzbach, le ruisseau la Lauterbach, le ruisseau le Gimbelsbrunnen et le ruisseau le Klamm[19],[Carte 1].

LeFalkensteinbach, d'une longueur totale de 27,2 km, prend sa source dans la commune deBitche et se jette dans laZinsel du Nord àGundershoffen, après avoir traverséhuit communes[20]. Les caractéristiqueshydrologiques du Falkensteinbach sont données par lastation hydrologique située sur la commune deGundershoffen. Le débit moyen mensuel est de 1,57 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 17,3 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 24 m3/s, atteint le[21].

LeSchwarzbach, d'une longueur totale de 23,8 km, prend sa source dans la commune deRoppeviller et se jette dans laFalkensteinerbach sur la commune, en limite avecKalhausen, après avoir traversésix communes[22].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Reichshoffen[Note 2].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de Wolfartshoffen (16,4 ha)[Carte 1],[23]. Ce plan d'eau est classé enréserve naturelle régionale[24].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Moder ». Ce document de planification concerne lebassin versant de laModer dont le territoire s'étend sur 1 720 km2. Le périmètre a été arrêté le. Lacommission locale de l'eau a été créée le, puis modifiée le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat des eaux et de l’assainissement Alsace-Moselle (SDEA)[25].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat du Bas-Rhin.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[26]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[27]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[28] et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de°C)[29]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[30],[31].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec10,2 jours de précipitations en janvier et10,1 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deUhrwiller à9 km àvol d'oiseau[32], est de10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[33],[34]. La température maximale relevée sur cette station est de38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18 °C, atteinte le[Note 3].

Statistiques 1991-2020 et records station UHRWILLER_SAPC (67)- alt : 217 m, lat : 48°53'01"N, lon : 7°34'53"E
Records établis sur la période du
1er août 2003 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,4−0,61,65,18,912,113,813,19,86,43,20,46,1
Température moyenne (°C)2,22,86,311,114,718,220,119,215,9116,3310,9
Température maximale moyenne (°C)4,86,21117,120,524,326,525,421,915,79,35,515,7
Record de froid (°C)
date du record
−14,4
11.01.09
−16,3
12.02.12
−15,1
01.03.05
−5,8
04.04.22
−0,8
07.05.19
2,7
08.06.05
5,8
31.07.15
4,5
26.08.18
0,8
20.09.12
−5,9
29.10.12
−7,9
30.11.10
−18
20.12.09
−18
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,6
01.01.23
19
27.02.19
24,6
31.03.21
29,6
21.04.18
34,2
27.05.05
37,7
09.06.14
38,3
03.07.15
38,7
07.08.15
33,4
15.09.20
29,3
13.10.23
22,6
02.11.20
19,3
31.12.22
38,7
2015
Précipitations (mm)62,246,750,943,179,367,972,974,148,864,959,170,1740
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
30
11.01.04
28
01.02.13
26,8
12.03.24
42,4
08.04.22
56
21.05.12
40,5
25.06.06
58
07.07.14
32
06.08.11
43,5
17.09.06
41,5
07.10.24
40
20.11.15
26
08.12.10
58
2014
Source :« Fiche 67498001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le1er novembre 2025)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,8
−0,4
62,2
 
 
 
6,2
−0,6
46,7
 
 
 
11
1,6
50,9
 
 
 
17,1
5,1
43,1
 
 
 
20,5
8,9
79,3
 
 
 
24,3
12,1
67,9
 
 
 
26,5
13,8
72,9
 
 
 
25,4
13,1
74,1
 
 
 
21,9
9,8
48,8
 
 
 
15,7
6,4
64,9
 
 
 
9,3
3,2
59,1
 
 
 
5,5
0,4
70,1
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Reichshoffen est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35].Elle appartient à l'unité urbaine de Reichshoffen-Niederbronn-les-Bains[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 5],[36],[37]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reichshoffen, dont elle est la commune-centre[Note 6],[37]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,3 %),terres arables (20,1 %), zones urbanisées (18,6 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), cultures permanentes (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), eaux continentales[Note 7] (1,5 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Sur le centre ancien unezone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) a été prévue.

Reichshoffen est par ailleurs partie prenante duplan local d'urbanisme intercommunal du Pays de Niederbronn-les-Bains[41],[42].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Autoroutes proches :

Gare de Reichshoffen-Ville.

Transports en commun

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Gares et réseau ferré
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Article détaillé :Gare de Reichshoffen-Ville.
Article détaillé :Gare de Haguenau.

Transports aériens

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Deux aéroports existent à proximité, à 55 minutes : l'Aéroport de Strasbourg-Entzheim et l'Aéroport de Karlsruhe-Baden-Baden appelé également Baden-Airpark, en Allemagne.

Risques majeurs

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  • Dossier départemental des risques majeurs[45],[46].
Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de laModer[47]
Risque sismique : Commune située dans une zone de sismicité modérée[48].

Toponymie

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Le nom de « Reichshoffen » est composé de « Reich » (Empire en allemand) et « hoffen » (le domaine, la cour). Reichshoffen signifie donc « domaine d'Empire », ou « cour d'Empire ». Historiquement, Reichshoffen était en effet une terre appartenant à l'Empereur duSaint Empire Romain Germanique.

Histoire

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Préhistoire

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Les premières traces de la présence de l'Homme à Reichshoffen datent du bronze final entre 1050 et 950 av. J.-C[49]. Cependant, des découvertes archéologiques laissent supposer une occupation plus ancienne du site[50].. Des silex taillés ont été retrouvés dans le sol, témoins des outils utilisés au paléolithique (couteau, faucille…)[51]. Des outils dunéolithique ainsi que des traces de poteries ont été mises au jour, témoignant d'une activité artisanale de 6000 à 1500 avant notre ère. La présence de tessons de poteries ratées laisse à penser que ces poteries étaient réalisés sur place. Cependant, il n'existe aucune preuve formelle d'une habitation durable sur le territoire, puisqu'aucune sépulture n'a été découverte.

Les plus anciennes sépultures mises au jour datent de l'âge debronze ancien : une sépulture avec trois urnes à incinération, contenant un objet cultuel particulièrement rare a été découverte.

Époque gallo-romaine

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La construction de la voie ferrée Haguenau - Niederbronn a permis de découvrir de nombreux vestiges de l'époque gallo-romaine. De même, à l’emplacement de l’actuelle usined’Alstom ont été retrouvées200 urnes funéraires : une nécropole importante qui témoigne d’une occupation réelle et conséquente du territoire. Ces urnes, découvertes auXIXe siècle, ont toutes disparu aujourd’hui. Les archéologues de l’époque les conservaient dans la bibliothèque dominicaine, àStrasbourg, qui a été intégralement détruite pendant laguerre de 1870, faisant disparaître, entre autres, les vestiges trouvés à Reichshoffen. Nous n’en avons de traces que dans les archives historiques. Ces traces permettent d’envisager l’existence d’une agglomération importante, peut-être étendue jusqu’à la cité thermale deNiederbronn-les-Bains.

Les fouilles sur Reichshoffen démontrent l’existence d’un artisanat bien ancré dans la région. Des traces de hauts fourneaux attestent la présence d’un artisanat du fer à Reichshoffen dès l’époque romaine. De nombreuses pièces de monnaie ont été retrouvées, signe d’un commerce dynamique. Enfin, des ratés de cuissons permettent de savoir que des potiers étaient installés auIIe siècle[52].

La ville de Reichshoffen reste façonnée par son histoire : les délimitations cadastrales actuelles reprennent en partie les limites du cadastre romain. De même, les principales voies romaines sont les routes qu’on utilise encore aujourd’hui[53].

L'artisanat de métaux à Reichshoffen

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La présence de bois et de minerais sur place permet le développement d'un artisanat dufer. Le minerai (hématite Fe2O3) provenait probablement de mines locales, exploitées à ciel ouvert ou dans des galeries. Lecharbon de bois, seul combustible capable d'obtenir la température nécessaire à la production de fer, était produit avec le bois des forêts environnantes.

Leminerai de fer était déposé dans unbas-fourneau, un four dont la hauteur était limitée par l'écrasement des charges qui empêchait l'air de circuler. On obtenait ainsi des températures avoisinant les1 200 °C, ce qui provoque la réduction duminerai de fer (loupe). Ce processus est long et difficile à obtenir et les résultats sont souvent aléatoires : si l'acier n'est pas assez carburé, la loupe obtenue est trop douce ; s'il est trop carburé, elle est dure est cassante, impropre au travail de la forge[54].

La loupe des bas-fourneaux était chauffée et battue par les forgerons afin d'en chasser les impuretés. Une fois épuré, le lopin de métal obtenu était martelé, étiré, plié et soudé sur lui-même afin de rendre le métal plus homogène. Les forgerons pouvaient alors réaliser des lames de couteaux ou d'épées, des outils de tout genre (haches, houe, ciseau de charpentier, clous…). Pour obtenir un acier de meilleure qualité, les forgerons soudaient des couches d'acier à haute et à basse concentration de carbone, afin de combiner la souplesse et la solidité des deux aciers[55].

Les objets mis au jour révèlent que les artisans travaillaient beaucoup lebronze à Reichshoffen. Le bronze est un alliage decuivre (généralement 80 %) et de d'étain. Les fondeurs gallo-romains y ajoutaient duzinc, duplomb ou de l'argent pour confectionner outils, pièces de monnaie, armes ou objets d'art. Le bronze est facile à couler (il fond à900 °C), il était notamment apprécié pour les armes car son tranchant est résistant et réaffûtable. De plus, les outils cassés ou usées peuvent être refondus. Les minerais utilisés à Reichshoffen étaient issus du commerce : l'étain venait des mines deCornouailles en Grande-Bretagne et le cuivre de l'île deChypre ou du Proche-Orient[55].

Vie religieuse à l'époque gallo-romaine

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Le dieu le plus vénéré à Reichshoffen, comme dans la région, estMercure. LesGaulois le voyaient comme l'inventeur des arts, le guide des voyageurs, le protecteur des marchands, des biens agricoles et domestiques. De nombreuses stèles dédiées à Mercure ont été retrouvées à Reichshoffen et dans les environs, notamment visibles dans les contreforts del'Altkirch où d'anciennesstèles ont été réutilisées en maçonnerie. Les Romaines étaient persuadées de l'unité du divin sous la diversité des appellations, ils pratiquaient donc l'assimilation de leurs dieux avec les dieux des populations conquises. Leculte de Mercure s'est ainsi rapidement répandu dans la région. Mercure était tantôt assimilé au dieu gauloisTeutatès, tantôt àÉsus[56].

Moyen Âge

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La ville comporte quelques vestiges médiévaux (tours et remparts[57] ainsi que des maisons àpan de bois datant duXVIe siècle),l'église Saint-Michel dont le clocher mesure 72 mètres de haut (construite en 1772) et le château de lafamille de Dietrich.

Construction du village médiéval : entre l'Altkirch et le château

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Pour leHaut Moyen Âge, nous ne disposons d'aucune trace historique de Reichshoffen. Les troupes romaines se sont définitivement retirées au début duVe siècle, sous l'Empereur Arcadius. La région avait été dévastée : d'épaisses couches de cendres ont été retrouvées dans les sous-sols, signe d'importants incendies[52]. LesFrancs ont habité la région, puisqu'on a retrouvé un cimetière franc àNiederbronn-les-Bains[52]. Mais nous ne savons pas si le territoire de Reichshoffen était habité à l'époque.

Il faut attendre 994 pour retrouver une trace de la ville dans les archives historiques. À cette date, l'Empereur duSaint-Empire,Otton III, fait don de la "chapelle de Reichshoffen" (capella in Richeneshoven) et des terres environnantes à l'abbaye de Seltz[58]. Otton III (980 - 1002) était le petit fils d'OttonIer et d'Adélaïde, fondatrice de l'abbaye de Seltz[58].

Le village historique de Reichshoffen était donc probablement construit autour de la chapelle, l'Altkirch, qui existe encore aujourd'hui. L'Altkirch était alors une chapelle romane. On peut imaginer qu'elle a été construite sur un ancien temple romain dédié àMercure, puisque des stèles romaines ont été réemployées dans sa construction, mais aucune trace historique ne le prouve[59]. L'Altkirch a ensuite été reconstruite en style gothique[60]. Seule la nef gothique a été conservée.

En 1232, le ducMathieu II de Lorraine (1193-1251) fait don des terres de Reichshoffen (à l'exclusion du château) àBerthold de Teck, évêque de Strasbourg, afin d'obtenir le salut de son âme. En retours, l'évêque de Strasbourg confie la gestion des terres au même duc de Lorraine, qui devient donc vassal de l'évêque pour la seigneurie de Reichshoffen. Mathieu II entreprend la construction d'un château en 1232-1233[61].

Le château est construit à la confluence entre deux rivières et leurs vallées, leFalkensteinbach et leSchwarzbach[58], en plein marécage pour le protéger des attaques. Il s'agissait tout d'abord d'unemotte féodale entourée de palissade. Les populations serviles viennent s'installer à proximité, créant un deuxième village, à quelques centaines de mètres du premier. Deux villages coexistent donc, bien que celui de l'Altkirch reste dominant. Cependant, la motte féodale est peu à peu transformée en château maçonné[62], créant ainsi une place forte qui attire les villageois car ils peuvent se réfugier dans le château en cas d'attaque. AuXIIIe siècle etXIVe siècle, de nombreux villages sont abandonnés dans les campagnes alsaciennes, notamment celui de Wohlfahrtshoffen. On peut donc penser que sa population est venue grandir les rangs du village fortifié autour du château[60]. Peu à peu, le village près du château prend donc l'ascendant sur celui autour de l'Altkirch, jusqu'à l'abandon de celui-ci après la construction de remparts autour du village. L'église paroissiale reste cependant l'Altkirch, située en dehors des remparts[62].

Elévation de Reichshoffen au rang de ville

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En 1286, Reichshoffen est dirigée par deux seigneurs qui cohabitent sur un territoire restreint : l'évêque de Strasbourg, Conrad III deLichtenberg, possède l'Altkirch et les terres autour du village ; le duc de Lorraine,Frédéric III, possède le château et le village. Frédéric III conteste les possessions deConrad III sur certaines terres dont la répartition n'a pas été clairement définie. Pour régler le litige, les deux seigneurs se font la guerre, remportée par l'évêque de Strasbourg.Frédéric III de Lorraine renonce à tous ses droits sur Reichshoffen. L'évêque de Strasbourg fait alors don de la seigneurie de Reichshoffen à son vassal,Otto IV d'Ochsenstein, grand bailli d'Alsace, qui lui a apporté son aide lors de la guerre[52].

La même année, l'Empereur du Saint-Empire,RodolpheIer de Habsbourg, élève Reichshoffen au rang de ville (charte du 15 juin 1286). Reichshoffen gagne donc les prérogatives des villes, au même titre qu'Haguenau : elle est "libéré de l'hégémonie royale", elle obtient le droit de tenir un marché hebdomadaire le lundi, dont "tous les acheteurs ou vendeurs bénéficient de la protection du royaume". Reichshoffen peut désormais organiser son propre développement économique, son administration et la protection des habitants : cette prérogative permet la construction de remparts autour des habitations[61].

Une première rangée de fortification est construite en 1286, un second niveau est ajouté auXVe siècle. L'enceinte de la ville comportait deux portes : l'une versWoerth, l'autre versNiederbronn (situées aux extrémités de l'actuelle rue du général Leclerc). Les remparts permettaient de protéger les habitants contre d'éventuelles attaques de brigands, mais aussi contre les épidémies (pestes bubonique,typhus,dysenteries,choléra,lèpre,grippes,tuberculose). Ces maladies étaient portées par les voyageurs ou vagabonds, d'où l'intérêt de pouvoir contrôler les entrées des villes[63].

Un fief catholique en terre protestante

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La ville de Reichshoffen a appartenu à l'évêque de Strasbourg pendant plus de 400 ans, de 1232 à 1664. Or la religion du seigneur était souvent celle de ses sujets. LaRéforme ne s'est donc pas enracinée à Reichshoffen, alors qu'elle était très présente dans les villages autour, gouvernés par des seigneurs protestants. En 1664, lecomte de Hanau-Lichtenberg embrasse la Réforme. Ce revirement pousse l'évêque de Strasbourg à revendre la terre de Reichshoffen, dernier bastion catholique en terre protestante. Cependant, cette présence historique du catholicisme dans la ville a perduré, la deuxième religion étant lejudaïsme, avant leprotestantisme. L'église du Reichshoffen n'a jamais été ensimultaneum et ce n'est qu'à la fin duXXe siècle qu'untemple protestant est construit.

La guerre de Trente Ans : destruction de Reichshoffen

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Laguerre de Trente Ans (1618-1648) est à la base un conflit d'origine religieuse, interne auSaint-Empire, qui s'est rapidement transformé en conflit politique généralisé à l'échelle européenne[64]. Elle a été particulièrement dévastatrice pour l'Alsace, qui perd sur cette période un tiers de sa population, et pour Reichshoffen en particulier. En 1632 et 1633[65], les Suédois font le siège de la ville et bombardent les remparts. Des boulets de canons de la guerre de Trente Ans ont été retrouvés dans les fortifications[66] et sont aujourd'hui exposés au Musée Historique et Industriel de Reichshoffen[63]. La population de Reichshoffen a résisté longtemps au siège, s'illustrant notamment près de la tour qui porte aujourd'hui le nom de "Tour des Suédois". Prise en juin 1633, Reichshoffen est détruite, sa population exécutée, comme le raconte Asher Levy dans son manuscrit :

"À deux reprises, le 30 janvier et le, les troupes deGustave II Adolphe (en suédois : Gustav II Adolf), dit « le Grand » ou « le Lion du Nord » tentèrent un assaut sur Reichshoffen. Par deux fois, les habitants prirent les armes et forcèrent les assaillants à se retirer sous les quolibets des assiégés. Le, les Suédois se présentèrent une nouvelle fois devant Reichshoffen. Le lendemain, la ville fut sévèrement bombardée. La milice locale, renforcée par les paysans des alentours, défendit âprement et courageusement la cité, mais sous l'effet de la canonnade leur courage fléchit et les assiégés ouvrirent les portes de la ville, espérant ainsi pouvoir échapper à la fureur de la soldatesque. Les maisons furent forcées et pillées, les femmes et les filles violées. Qui ne payait pas de rançon était tué. L'écoutète ou Schultheiss fut pendu à un tilleul à l'extérieur de la ville. "C'était un spectacle malheureux à ne voir qu'en pleurant" écrit Jean-Jacques Mock, un témoin oculaire. D'après lui, les Reichshoffenois devaient leur triste sort à la garnison impériale, qui pillait les localités protestantes du voisinage.

Le, les impériaux, partis de Haguenau, attaquèrent la ville de Reichshoffen occupée par des troupes suédoises et des soldats fournis par lescomtes de Hanau et deLinange. Les assaillants se partagèrent en deux corps. Pendant que les uns se présentaient devant les portes, les autres, grâce à la glace qui remplissait les fossés, escaladaient les murs près du château avec le concours des habitants et surprirent l'ennemi par derrière.

Cinq ans après la reprise par les impériaux, "le bailliage de Reichshoffen est absolument ruiné et n'est plus habité" écrit à la date du 16 février 1638, le législateur de la chancellerie épiscopale Nicolas Vogel[67]."

"Description de la guerre de Trente Ans, manuscrit de Ascher Levy"[61]

Au début de la guerre de Trente Ans, Reichshoffen comptait450 feux (foyers), soit entre 1300 et1500 habitants. En 1641, Asher Levy dresse la liste des habitants survivant : six bourgeois, deux jeunes gens, cinq veuves et deux jeunes filles adultes, soit quinze personnes. La ville a donc été complètement détruite et la quasi-totalité de sa population est morte, massacrée par les Suédois ou victime des famines ou maladies qui accompagnent souvent les guerres.

Reichshoffen sera progressivement repeuplée au cours du siècle suivant.

La famille de Dietrich : de la forge à l'industrialisation

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La forge de Jaegerthal a été construite par Adam Jaeger et ses associés, les frères Schwarzwerden, en 1612. Détruite en 1631, pendant laguerre de Trente Ans, elle est reconstruite en 1672 par le comte de Hanau, qui octroie un bail à perpétuité à Joachim Ensinger. Après la mort de ce dernier,Jean II de Dietrich, riche banquier de Strasbourg et fils de l'Ammeister Dominicus Dietrich, rachète la forge pour la somme de 8 000 florins[68].

Le fils de Jean II de Dietrich, Jean III, fut anobli parLouis XV en 1761 pour service rendu au royaume. Un noble ne pouvant exercer des activités de banquier, il abandonne la finance et se consacre à la forge. En août 1761, Jean III de Dietrich achète la seigneurie de Reichshoffen àFrançoisIer, Empereur duSaint-Empire romain germanique, ancienduc de Lorraine. Anobli par Louis XV et par FrançoisIer, Jean III de Dietrich développe considérablement la ville de Reichshoffen, qui vit une véritable renaissance après un siècle d'effacement[69].

Jean III de Dietrich développe considérablement les forges sur le territoire : rachat de l'usine de Zinswiller en 1766-1767, construction de la forge de Reichshoffen en 1767, construction de la forge de Niederbronn-les-Bains en 1769, installation dehauts-fourneaux dans les différents sites… La région de Reichshoffen était propice au développement de lasidérurgie : de nombreuses mines de fer se trouvent dans la région (Mertzwiller, Nothweiler), les carrières de calcaire près de Reichshoffen et Niederbronn fournissent lacastine nécessaire aux hauts-fourneaux, la présence de nombreux cours d'eau permet de créer des retenues d'eau pour faire tourner les roues qui actionnent les soufflets et les martinets, la forêt autour fournit le charbon de bois… Des hauts-fourneaux sont installés à Jaegerthal. Pour obtenir50 kg de fer ou de fonte, il faut200 kg de minerai, 80 à100 kg de calcaire (castine) et25 stères de bois[68].

Jean de Dietrich fait construire lechâteau de Reichshoffen en 1770. Il avait étudié cinq projets ambitieux et retenu celui deJoseph Massol, architecte du Palais Rohan. La construction d'un « corps de logis flanqué de deux ailes en retour, façades ajourées de hautes baies à petits carreaux, toitures à mansarde » est confiée à Christian Gstyr, maître maçon à Reichshoffen[70].

Le château est pillé sous laRévolution Française. Le fils de Jean III de Dietrich,Philippe-Frédéric de Dietrich, a été le premier maire constitutionnel de Strasbourg. C'est dans son salon que laMarseillaise a été chantée pour la première fois. Accusé de soutenir la monarchie constitutionnelle, il est arrêté et condamné à mort sous laTerreur. Son père est alors arrêté à son tour et incarcéré àStrasbourg en 1793. Ses biens, dont les forges de Jaegerthal et Reichshoffen, sont mises sous séquestres. Les forges sont détruites par les armées autrichiennes en 1793. En 1795, Jean-Albert de Dietrich, fils de Philippe-Frédéric, obtient la réhabilitation de son père à titre posthume et la levée du séquestre sur les forges. Jean-Albert de Dietrich remet alors l'entreprise sur pied. Pour payer ses dettes et relancer les forges, il vend lechâteau de Dietrich à François Jacques Antoine Mathieu de Faviers[70]. Jean-Albert meurt en 1806. C'est sa veuve,Amélie de Berckheim, qui reprend l'affaire alors même que la tenue d'une entreprise par une femme est impensable pour l'époque. Amélie redonne à l'entreprise son autonomie financière et l'engage sur la voie de la construction mécanique.

L'entreprise De Dietrich s'engage en faveur de ses ouvriers. Ces derniers bénéficient d'un logement et d'un lopin de terre, dans la logique de l'ouvrier-paysan. En 1827, la société crée une caisse de pension, imposée à tous les ouvriers à partir 1856. Une caisse de secours permet aux ouvriers de bénéficier gratuitement de soins, d'une consultation chez le médecin, de médicaments et d'une indemnité en cas de maladie. En 1867, à l'occasion de l'exposition universelle, la firme De Dietrich reçoit le prix « Harmonie sociale et bien-être des populations » en l'honneur de sa politique sociale[71].

À partir de 1830, les usines de Reichshoffen produisent desmachines à vapeur. En 1848, elles se mettent aumatériel ferroviaire roulant : wagon, voitures de voyageurs, tramways. En 1870, l'usine de Reichshoffen est le premier fournisseur des réseaux ferroviaires français[72].

La guerre de 1870 et la bataille de Reichshoffen

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Mais la célébrité de cette ville tient surtout à labataille dite de Reichshoffen, évoquée dans lachansonC'était un soir à la bataille de Reichshoffen.

Pour réaliserl'unification de l'Allemagne,Otto von Bismarck pousseNapoléon III à lui déclarer la guerre (dépêche d'Ems) : c'est le début de laguerre de 1870, une cuisante défaite française. L'Alsace et la Moselle retournent à l'Allemagne, leSecond Empire est renversé,Napoléon III fait prisonnier. Cette guerre marque le début de latroisième République en France. La bataille dite de Reichshoffen marque un jalon de l'avancée allemande versParis.

Après ladéfaite de Wissembourg, le, legénéral Mac-Mahon se replie sur les hauteurs deFroeschwiller et installe son État Major auchâteau de Dietrich, à Reichshoffen. Il dispose de 45 000 hommes[73]. Le 6 août, versh du matin, débute la célèbrebataille dite de Reichshoffen. Elle commence sans qu'aucun ordre ne soit donné.

Tableau "La charge des cuirassiers".

L'armée française est peu à peu repoussée par les troupes coalisées allemandes, aux alentours deMorsbronn-les-Bains[74]. Pour éviter un encerclement, le général Michel lance sescuirassiers à l'assaut contre lesPrussiens, embusqués dans les maisons de Morsbronn. C'est une charge héroïque et suicidaire : les Allemands mitraillent les Français sans défense. Lescuirassiers s'engagent dans la grand'rue de Morsbronn où ils sont littéralement exterminés. Pour l'armée française, c'est la débandade. Legénéral Mac-Mahon décide alors de se replier. Pour couvrir le retrait des troupes, le général Bonnemain lance une seconde charge des cuirassiers, près deWoerth. Les cuirassiers chargent au milieu des champs de houblon, dans des conditions similaires à la charge de Morsbronn. Eux aussi sont décimés. Ces deux charges sont devenues un symbole d'héroïsme français, mais elles n'ont pas permis d'enrayer l'avancée allemande et ont causé de nombreuses victimes[3].

En une journée, la bataille fait 20 000 morts des deux côtés. La défaite est annoncée àNapoléon III depuis le télégraphe de Reichshoffen, ce qui a donné son nom à la bataille[75]. Après la bataille, lechâteau de Dietrich a servi d'ambulance pour les officiers blessés[3]. Les soldats sont soignés dans les écoles, l'église Saint-Michel, dans les maisons des particuliers… La population locale a été très investie : de nombreux habitants ont recueilli et soigné les blessés qui arrivaient par centaines, ils ont aussi dû enterrer les morts. Ce souvenir, combiné au patriotisme français desDe Dietrich, a entraîné le développement d'un sentiment francophile important à Reichshoffen[76].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Reichshoffen est membre de lacommunauté de communes du Pays de Niederbronn-les-Bains[77], unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est àNiederbronn-les-Bains. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[78].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg, à la circonscription administrative de l'État duBas-Rhin, en tant quecirconscription administrative de l'État, et à larégionGrand Est[77].

Sur le plan électoral, elle dépendait jusqu'en 2020 ducanton de Reichshoffen pour l'élection des conseillers départementaux au sein duconseil départemental du Bas-Rhin. Depuis le, elle dépend du même canton pour l'élection des conseillers d'Alsace au sein de lacollectivité européenne d'Alsace[79].

Liste des maires

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Liste des maires successifs à partir de 1945[80],[81]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
ComteJean de Leusse  
Comte Pierre de Leusse  
François GrussenmeyerUDRpuisRPRIngénieur
Député de la7e circonscription du Bas-Rhin(1958 → 1986)
Député duBas-Rhin(1986 → 1988)
Député de la8e circonscription du Bas-Rhin(1988 → 1993)
Conseiller général de Wœrth(1961 → 1992)
Charles ZimmerDVGEnseignant
en coursHubert Walter
Réélu pour le mandat 2020-2026
UMP-LRProfesseur de religion
Conseiller régional duGrand Est(2015 → )
Vice-président de laCC du Pays de Niederbronn-les-Bains
Liste des maires de1790 à1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
????1790Joseph Millet "Millet Senior" premier maire de Reichshoffen
17901800François Schleininger  
18001800J Geiger[82]  
18001811François Antoine Heberlé[83]  
18111830Peter Sattler  
18301837François André Blum  
18371840Athanase Paul Vicomte Renouard de Bussière  
18401843VicomteMarie-Théodore de Bussière  
18431848Joseph Steuerer  
18481854Jean-Baptiste Geiger  
18541865Antoine Millet "Millet Junior"  
18651871ComtePaul de LeusseDroite Bonapartiste 
18711874Michel Fleischel  
18741888Joseph Schaller  
18881906Jules Senentz  
19061914Joseph Wackermann  
19141919Jacques Iffland  
19201940ComteJean de LeusseUPR 
19401941Eugène Eibel  
19411945Albert Mai  
Les données manquantes sont à compléter.
 

Le, la commune fusionne avecNehwiller-près-Wœrth, qui devientcommune associée.

Budget et fiscalité 2023

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Hôtel de ville. L'ancienne horloge de l'église Saint-Michel, a été restaurée et remontée dans le hall de l'hôtel de ville.
L'ancienne horloge de l'église Saint-Michel, deJean-Baptiste Schwilgué

En 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[84] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 940 [85].

Jumelages

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Drapeau de l'Allemagne Kandel (Allemagne) depuis 1961.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[86]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[87].

En 2022, la commune comptait 5 407 habitants[Note 8], en évolution de +0,26 % par rapport à 2016 (Bas-Rhin : +3,17 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 5422 0222 2442 5922 6612 6782 5422 8282 737
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187118751880188518901895
2 6422 7132 8852 8802 8623 0843 0143 0562 800
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190019051910192119261931193619461954
2 9032 8873 0083 0553 0953 2073 1983 2813 458
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
4 0304 2835 0295 0345 0925 1835 4705 6125 505
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
5 4255 4025 407------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[88] puisInsee à partir de 2006[89].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Enseignement

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École du Centre (1886-1912)[94].

Établissements d'enseignements[95] :

  • Écoles maternelles et primaires,
  • Collèges à Reichshoffen, Niederbronn-les-Bains,
  • Lycées à Walbourg, Haguenau.

Santé

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Professionnels et établissements de santé[96] :

  • Médecins,
  • Pharmacies à Reichshoffen, Niederbronn-les-Bains,
  • Hôpitaux à Niederbronn-les-Bains.

Vie associative

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La commune bénéficie d'un ensemble d'associations couvrant tous les domaines : patrimoine, culture, sports, animation[97]... :

  • Association Carnaval des Vosges du Nord,
  • Association Culturelle de Reichshoffen,
  • Association De Dietrich[98],
  • APPL (Association de parents Pierre de Leusse),
  • Les rendez-vous créatifs de Reichshoffen,
  • Reichshoffen Animation,
  • Société d’Histoire et d’Archéologie de Reichshoffen et Environs (SHARE)[99],
  • Théâtre Alsacien de Reichshoffen-Nehwiller (TARN),
  • Kirscheknibber,
  • Rencontres créatives,
  • ...

Cultes

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Économie

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Entreprises, services et commerces

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Agriculture

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  • Élevages de vaches laitières.
  • Agriculteurs.
  • Association desarboriculteurs.

Tourisme

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Commerces

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Outre les commerces et services de proximité[106], la ville accueille plusieurs entreprises industrielles :

  • CAF, anciennementAlstom Transport, anciennementDe Dietrich Ferroviaire, conçoit et construit des composants (notamment les éléments de sécurité passive) et matériels ferroviaires. De la fabrication de remorques d'extrémités deTGV, d'autorails TER X73500/73900 pour la France et l'Allemagne, de caisses intermédiaires d'AGC, d'automotrices pour la Finlande ou detramway à la rénovation de matériels ferroviaires, le site de Reichshoffen vient de présenter les nouvelles ramesTER Regiolis destinées aux régions françaises. En 2016, leSénégal a acheté une quinzaine de trains régionaux dont la fabrication permet au carnet de commandes d'être rempli jusqu'à mi-2019[107].
  • Lafamille de Dietrich possédait également une filiale spécialisée dans le domaine des appareils de voie pour les réseaux ferrés, intégrée depuis 2002 au groupeVossloh sous le nomVossloh Cogifer.
  • Fondés en 1922, les ateliers de transformation de l'acier de l'entrepriseTréca ont été transférés dePuteaux à Reichshoffen dans les locaux de l'ancienne brasserie construite en 1890. Au départ spécialisée dans les fils d'acier à haute résistance, l'entreprise se diversifie dans la fabrication de fils d'acier pour ressorts, de câbles métalliques et enfin de matelas à ressorts. En 1935 naissent les premiers matelas Treca (abréviation de TREfilerie-CAblerie). La câblerie cesse son activité en juillet 1985 mais l'entreprise continue alors la fabrication de matelas haut de gamme cousus à la main.
  • FEHR Groupe SAS, spécialisée dans les matériaux de construction en béton, est basée route de Frœschwiller[108]. Ses produits innovants, sélectionnée parmi les 125 produits des 2 500 entreprises participantes, ont été présentés au Palais de l'Élysée les 1et et 2 juillet 2023.
  • Ancienne tuilerie[109].
  • Ancienne malterie[110].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Galerie : Patrimoine architectural de Reichshoffen

Le patrimoine civil

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Le château de Dietrich
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Château de Dietrich.

Lechâteau de Dietrich est classé au titre desmonuments historiques depuis 1940[111]. Il comprend un parc de 11 hectares[112],[113].

Un premier château est construit en1232 pourle duc de Lorraine. Il est confié après1286 aux comtes d'Ochsenstein et démoli en1769. Il comportait une enceinte approximativement circulaire flanquée de quatre tours rondes. Il est détruit pendant laGuerre de Trente Ans.

Lechâteau actuel est construit pourJean de Dietrich (1719-1795) parJoseph Massol,architectestrasbourgeois. Le gros-œuvre est érigé de1770 à1771 sous la direction de Christian Gstyr. Sur la lucarne sud-est se trouvait avant la guerre l'inscription aujourd'hui disparue :IFD HANVER 1779. Vers1807,Mathieu de Faviers supprime le corps de passage qui reliait les communs au nord ; l'aile est des communs est démolie par lesRenouard de Bussière[114] en1811 et en1812, l'aile ouest subsiste en partie, complètement réaménagée. L'une des tours de l'ancien château qui avait subsisté est reconstruite en1807 pour servir d'élévateur hydraulique[115]. En limite nord du parc sont situés des dépendances agricoles et une ancienne maison de jardinier sous toit à croupes figurant déjà sur le plan cadastralnapoléonien vers1840[116],[117].

Le château, gravement endommagé pendant laSeconde Guerre mondiale, a été soigneusement restauré en 1951. Il a servi de siège administratif à laSociété De Dietrich de 1967 à 2016[118]. Il est aujourd'hui mis à disposition pour l’organisation d’événements d’entreprises, culturels et privés.

Restaurant de la Gare[127].
Restaurant le Nautique[128].
Restaurant L'Arbre Vert[129].
Maison, Restaurant[130].
Maison, restaurant à la Rose[131].
Maison, Restaurant de Garde dit Foyer Notre-Dame[132].
Brasserie, usine[133].
Brasserie Au Romain ou brasserie Moritz[134].

Le patrimoine religieux

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La méridienne de l'église Saint-Michel[140].
LaGrotte de Lourdes[141], adossée à l'église Saint-Michel.
La Vierge noire, ex-voto du choléra[142] sur le parvis de l'église.
Galerie : Église Saint-Michel (Reichshoffen)
  • Lachapelle depèlerinage Notre-Dame-du-Bon-Secours[143] dédiée à laVierge et àsaint Wolfgang, au lieu-ditWohlfahrtshoffen. Lechœurgothique voûté d'ogives daterait duXIVe siècle, ainsi que lasacristie dont la porte intérieure est cependant datée1770. Lanef néo-gothique a été reconstruite en1851. Une inscription enallemand sur la porte extérieure de la sacristie commémore son agrandissement et embellissement par le curé Lehmann de Reichshoffen en1852. À côté de la chapelle se situe la maison des gardiens, construite probablement dans la deuxième moitié duXVIIIe siècle. Devant la chapelle se dresse une croix monumentale datée de1812[144]. La cloche est de 1732[145].
Galerie : Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours de Reichshoffen

Le village

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Bas-Rhin.
Blason de ReichshoffenBlason
D'azur à la tour d'or, ouverte du champ, maçonnée de sable, au chef d'argent chargé de trois fleurs de lys de gueules[170].
Détails
Le terme « maçonné de sable » signifie que le motif de la tour d'or (de couleur jaune) est détourée par une autre couleur, le « sable » représentant le noir.

Le chef d'un blason est le tiers supérieur de l'écu. Le mot « gueules » signifie « rouge ».

La tour rappelle l'ancienne ville fortifiée (dont on voit encore des traces) et la présence d'un château. Les fleurs de lys soulignent l'appartenance à la France[171].

Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 266 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/03/2002 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Reichshoffen-Niederbronn-les-Bains comprend trois villes-centres (Gundershoffen,Niederbronn-les-Bains et Reichshoffen) et une commune de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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  7. Biodiversité
  8. L'Eiblen Et L'Illfeld
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  11. Paysage de collines avec vergers du Pays de Hanau
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  95. Établissements d'enseignements
  96. Professionnels et établissements de santé
  97. Vie associative
  98. Association De Dietrich
  99. Société d’Histoire et d’Archéologie de Reichshoffen et Environs
  100. Paroisse Catholique Saint Michel
  101. Paroisse protestante
  102. L’église évangélique
  103. Reichshoffen et les Juifs : un demi-millénaire d'histoire, par Raymond Lévy
  104. Restaurants
  105. Chambres d'hôtes
  106. Commerces et services de proximité
  107. Le site alsacien d'Alstom boosté par une commande surprise,France Bleu, 15 décembre 2016
  108. FEHR Groupe
  109. « Tuilerie », noticeno IA00123486, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
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  127. « Restaurant de la Gare », noticeno IA00123471, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
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  130. « Maison, Restaurant », noticeno IA00123432, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  131. « Maison, restaurant à la Rose », noticeno IA00123354, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  132. « Maison, Restaurant de Garde dit Foyer Notre-Dame », noticeno IA00123510, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  133. « Brasserie, usine », noticeno IA00123476, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
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  138. Noticeno IA00123481, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Michel
  139. Noticeno IA00123274, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture Cimetière
  140. La méridienne de l'église Saint-Michel
  141. Liste de répliques de la grotte de Lourdes
  142. La Vierge noire
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  148. Noticeno IM67007650, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture orgue (grand orgue) (1)
  149. Reichshoffen, St-Michel, inventaire du grand orgue
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  152. Noticeno IM67007651, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture orgue de choeur
  153. Reichshoffen, St-Michel (Choeur) : inventaire de l'orgue
  154. Noticeno IA00123488, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture église paroissiale Sacré-Cœur-de-Jésus de Nehwiller
  155. Noticeno IA00123489, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture Temple
  156. Noticeno IA00123279 IA00123279, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture école, temple dite Église Évangélique Luthérienne
  157. Noticeno PA00085274, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture Ancienne léproserie
  158. Église de l'ancienne léproserie
  159. Noticeno IA00123482, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture Église dite Altkirch
  160. Synagogue
  161. « synagogue », noticeno IA00123483, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  162. « synagogue », noticeno IA00123484, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  163. Reichshoffen et les Juifs : un demi-millénaire d'histoire, par Raymond Lévy
  164. Le monument des Cuirassiers, le centenaire à Reichshoffen
  165. Noticeno IM67011991, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture Monument commémoratif des cuirassiers de Reichshoffen
  166. Le monument aux morts des ambulances de 1870
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  169. Noticeno IM67007666, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture monument aux morts : Jeanne d'Arc
  170. Bernard Schmitt, « Les armoiries du canton de Niederbronn-les-Bains », surreichshoffen.free.fr(consulté le).
  171. « La grande ville de Reichshoffen », surreichshoffen.free.fr(consulté le).

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Concernant le patrimoine de la ville :

v ·m
Plus de 200 000 habitantsBlason de l'Alsace
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
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