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Red Star Football Club

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Pour les articles homonymes, voirRed Star (homonymie).

Red Star FC
Logo du Red Star FC
Généralités
Nom completRed Star Football Club
SurnomsL'Étoile Rouge[1], les Audoniens
Noms précédentsRed Star Club(1897-1901)
Red Star Club français(1901-1907)
Red Star Amical Club(1907-1920)
Red Star Club(1920-1926)
Red Star Olympique(1926-1946)
Red Star Olympique audonien(1946-1967)
Association sportive du Red Star(1978-1984)
Association sportive Red Star 93(1984-2003)
Red Star Football Club 93(2003-2012)
Fondation
(128 ans, 1 mois et 8 jours)
Statut professionnel1932-1948,1952-1960
1961-1978,1992-2001
2015-
CouleursVert et blanc
StadeStade Bauer
(5 600[2] places)
Siège92rue du Docteur-Bauer
93400Saint-Ouen-sur-Seine
Championnat actuelLigue 2
Propriétaire A-Cap[3]
Président Patrice Haddad
EntraîneurGrégory Poirier
Joueur le pluscapéJean-Luc Girard (243)
Meilleur buteurSamuel Michel (71)
Site webredstar.fr
Palmarès principal
National[note 1]Coupe de France (5)
Championnat de France D2 (2)
Championnat de la LFA (2)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Ligue 2 2024-2025
0

Dernière mise à jour : 8 août 2024.

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LeRed Star Football Club, abrégé enRed Star FC et couramment appeléRed Star, est un club defootballfrançais fondé en1897 àParis et installé àSaint-Ouen-sur-Seine, dans la banlieue nord de la capitale, depuis1909.

L'entité actuelle est issue de multiples changements de nom et fusions, dont la plus importante a lieu en1926 avec l'Olympique, son rival de l'époque, qui lui lègue ses couleurs, le vert, alors que le club jouait initialement avec un maillot rayé bleu marine et blanc.

Créé notamment parJules Rimet, futur président de laFédération française de football puis de laFédération internationale de football, le Red Star joue austade Bauer depuis1909. Vainqueur de laCoupe de France à cinq reprises entre1921 et1942, il s'impose comme l'un des principaux clubsparisiens etfrançais de l'entre-deux-guerres.

Les résultats du club deviennent plus irréguliers à partir de l'instauration duprofessionnalisme en France en 1932. Il intègre en effet le nouveau championnat professionnel national avant de transférer définitivement son siège parisien du7e arrondissement de Paris austade de Paris de Saint-Ouen (actuel stade Bauer) et malgré uneéphémère fusion avec leStade français deParis à la fin des années 1940, le club banlieusard oscille entre Division 1 et Division 2, jusqu'en1978, lorsqu'un dépôt de bilan le contraint à repartir en championnat régional (Division d'Honneur).

Le Red Star remonte endeuxième division en1982 et retrouve le statut professionnel en1992. Après que ses dirigeants ont nourri l'ambition d'en faire le club résident duStade de France, il entame une lourde chute à l'orée desannées 2000, au point de retrouver le niveau régional (DH) en2003. Le club remonte ensuite progressivement la hiérarchie du football français et retrouve leChampionnat National (troisième division) en2011, puis laLigue 2 en2015. Dès lors, le club effectue l'ascenseur entre leNational et laLigue 2, qu'il retrouve à l'issue de lasaison 2024.

Carte

Historique

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Le Red Star de Jules Rimet (1897-1910)

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La France des années 1890 connaît un attrait croissant et inédit pour le sport, qui devient un enjeu d'éducation de la jeunesse. Parmi ces sports, le « football-association » commence à se faire connaître. Unchampionnat de France initialement réservé aux clubs parisiens, est organisé par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) à partir de1894[m 1].

Photographie en noir et blanc d'un homme vu de face, croisant les bras et souriant.
Jules Rimet, cofondateur du Red Star

Dans le7e arrondissement de Paris naît le« Gros-Caillou Sportif », un club lié auxradicaux socialistes. Le jeuneJules Rimet, ses beaux-frères Jean de Piessac etGeorges Delavenne, qui nourrissent quelques ambitions politiques dans le quartier, décident de réagir[m 2]. Avec d'autres connaissances, dontCharles de Saint-Cyr (en), ancien sociétaire duRacing Club de France,Ernest Weber (en), cofondateur duClub français, le premier club de football parisien dirigé par des Français, et Modeste Rimet, le jeune frère de Jules, ils fondent le leur propre club omnisports : le Red Star Club français. Le café où se tient la réunion, le bistrot Villiermet situé à l'angle de l'avenue de La Bourdonnais et de larue de Grenelle, est choisi comme siège. Jean de Piessac est nommé président et Modeste, secrétaire[m 3]. Jules Rimet remplace Jean de Piessac peu de temps après[m 4].

Les statuts du Red Star Club français sont déposés le 12 mars 1897 auprès de l'USFSA qui est unefédérationomnisports, puisque l'on pratique alors au club non seulement lefootball, mais aussi et surtout l'athlétisme et lecyclisme, ainsi que l'escrime, lalutte et lefootball-rugby. Les membres, qui sont une centaine après l'absorption par le Red Star d'un autre club sportif, l'Union pédestre de la rive gauche[m 4], doivent payer unfranc par mois[h 1],[4]. Le club se veut fidèle aux valeurshumanistes etchrétiennes de ses fondateurs, et s'ouvre notamment aux jeunes issus de familles pauvres[d 1]. Ses dirigeants sont proches de la revueLe Sillon, deMarc Sangnier[5], dont l'objectif est de rapprocher lecatholicisme de laRépublique, en offrant aux ouvriers une alternative aux mouvements de la gaucheanticléricale etmatérialiste[6],[7].

Au-delà du sport, qui l'intéresse avant tout pour ses vertus éducatives, Rimet est passionné par les arts. Il ouvre ainsi une « section littéraire et artistique » avec comme but la vulgarisation des sports athlétiques[8],[9]. Le Red Star se distingue alors surtout par les réussites de ses sections cyclisme et athlétisme, les deux sports-rois de l'époque[m 4]. Se révèlent au clubÉmile Georget, qui remporte plusieurs étapes duTour de France dans les années 1900 et qui fut le premier vainqueur ducol du Galibier en 1911, et Georges Clément, qui court le400 m auxJeux olympiques de 1900[m 4].

La section football, qui joue avec un maillot rayé bleu marine et blanc, peine à s'illustrer. Le Red Star est alors un club mineur, le football parisien étant alors dominé par leStandard Athletic Club, lesWhite Rovers et leClub français. L'équipe première intègre en 1898 lechampionnat de Paris de troisième série de l'USFSA[m 5]. Elle joue alors auChamp-de-Mars mais en est rapidement écartée par la spéculation immobilière[h 1]. Elle déménage alors àMeudon, située à une dizaine de kilomètres au sud de Paris, ville accessible par train depuis lagare des Invalides[m 5]. Après plusieurs saisons sans relief, Jules Rimet décide de se consacrer à cette section football. Le club obtient la promotion en deuxième série en1902, puis en première sériel'année suivante[m 5]. Pour sapremière saison en première série, le Red Star finit dernier de son groupe[note 2]. Il dispute un barrage de maintien le face auClub athlétique français, club de deuxième série, le perd et redescend en deuxième série[h 2]. Il remonte lasaison suivante, puis est de nouveau relégué en1906, pour ce qui sera la dernière saison du club en première série[d 1].

Photo d'une équipe de football.
L'équipe du Red Star le 20 décembre 1908 avant un match du championnat de Paris de deuxième série contre leStade français.

En 1907, le Red Star fusionne avec l'Amical Football Club, basé auChamp-de-Mars, et devient leRed Star Amical Club[m 6]. Il quitteMeudon et revient à Paris, où il a obtenu la location d'un terrain proche de la station de métro Grenelle (aujourd'huiBir-Hakeim), qu'il aménage rapidement[m 6]. Même s'il évolue en deuxième série de Paris, le Red Star est représenté lors desJeux olympiques de 1908 par deux de ses joueurs :René Fenouillère en équipe de France A[10] etÉtienne Morillon en équipe de France B[11],[note 3].

En 1909, le terrain du métro Grenelle est vendu par ses propriétaires[m 6], et le club déménage alors àSaint-Ouen, une ville industrielle au nord de Paris, qui abrite à l'époque unchamp de courses prisé et un célèbremarché aux puces. La présence dans la ville d'un autre club, laJeunesse athlétique de Saint-Ouen, n'inquiète pas le Red Star qui se considère comme un club parisien[m 7],[note 4]. Situé tout près de Paris, le « Stade de Paris » est inauguré le 24 octobre 1909 par un match de gala entre le Red Star et les Anglais d'Old Westminsters FC[d 2].

Parallèlement, le président du club Jules Rimet participe activement à des changements de grande envergure au sein des institutions françaises du football[13]. En 1907 leComité français interfédéral (CFI) est fondé afin de réunir les différentes fédérations françaises gérant des clubs de football, mais l'USFSA refuse alors d'y prendre part. Un an plus tard, l'USFSA, en désaccord avec les autres adhérents, décide de quitter laFédération internationale de football association (FIFA), et c'est le CFI qui la remplace. Inquiet de l'isolement de l'USFSA sur le plan national et international, Jules Rimet fonde le laLigue de football association (LFA), qui réunit plusieurs clubs dissidents de l'USFSA, dont le Red Star, et il en prend la présidence[14],[15],[16],[17]. S'étant éloigné des affaires courantes du Red Star depuis quelque temps et considérant qu'il ne peut représenter l'ensemble des clubs de football français tout en restant le président d'un club, Jules Rimet quitte la présidence de son club à la création de la LFA[13].

L'âge d'or du club (1910-1946)

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Quatre victoires en Coupe de France au temps du football « amateur » (1910-1932)

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Photographie de treize hommes, vus de face. Six d'entre eux sont assis devant, et les sept autres sont derrière, debout.
L'équipe du Red Star en 1910.
Le Red Star en 1920.

Jules Rimet laisse les rênes du club à Jean Lacôme, un homme d'affaires qui accompagne la montée en puissance du Red Star jusqu'à en faire une des places fortes du football français. Contrairement à la majorité des dirigeants du football français, Lacôme, comme Rimet avant lui, ne sont pas opposés au professionnalisme des footballeurs, une pratique alors interdite en France[m 8]. Dans le contexte du développement de l'amateurisme marron, une forme déguisée de professionnalisme, le club fait appel à quelques très bons joueurs venus d'autres équipes parisiennes, notamment le gardien de butPierre Chayriguès, le buteurEugène Maës, les attaquantsJulien Verbrugghe etJulien du Rhéart, le défenseurAlfred Gindrat, le demiEugène Nicolaï, la plupart étant des internationaux français ou en passe de le devenir[m 8],[d 3]. Entraînés par unmanagerappointé, Roland Richard, une pratique rare à l'époque[m 8], l'emblématique capitaineLucien Gamblin et ses partenaires remportent en 1912 lechampionnat de la LFA, mais s'inclinent en finale duTrophée de France, qui fait s'affronter les champions des différentes fédérations duCFI[d 3]. En 1912-1913, le club recrute plusieurs joueurs étrangers[m 8]. Le, le Red Star dispute un prestigieux match de gala contre les Londoniens deTottenham Hotspur[18],[19]. Les Audoniens terminent deuxièmes du championnat LFA en 1913 et 1914[4]. LaPremière Guerre mondiale met un point d'arrêt aux activités du club, d'autant que plusieurs de ses meilleurs joueurs sont tués au front[d 3].

L'équipe parisienne du Red Star le 3 avril 1921 auParc des Princes lors d'une rencontre deCoupe de France contre son voisin duRacing.

Le football reprend ses droits après-guerre. Une grande compétition annuelle et nationale est organisée à partir de 1917 sous l’impulsion d'Henri Delaunay : laCoupe de France. Le Red Star, encore en sommeil, manque la première édition[m 9]. En 1918, le club reprend ses activités, et renoue avec sa politique de recrutement des meilleurs joueurs dans les clubs de la région parisienne. En 1919, après lesJeux interalliés, Gamblin convainc notamment le jeune buteurPaul Nicolas, peut-être le grand talent français du moment, de le rejoindre au Red Star[m 10]. Le club remporte, en1919, la dernière édition duChampionnat de France LFA (Ligue de football association). Le club s'impose au début des années 1920 comme le meilleur club français du moment. Il remporte leChallenge de la renommée en 1919, puis trois des cinq premières éditions de la « Division 1 » de Paris, nouveau championnat régional sous l'égide de laLigue de Paris nouvellement créée : en 1920 et 1922 (après une victoire épique en finale face à l'Olympique, balayé 3-0[d 4])[20].

Finale de laCoupe de France 1922 austade Pershing àParis. Le Red Star jouant en maillot rayé.

Surtout, le Red Star gagne la Coupe de France trois fois consécutivement, un exploit inédit. En1921, les Audoniens battent leRacing Club de France en demi-finale auParc des Princes et retrouvent en finale, le austade Pershing deVincennes, l'Olympique, leur grand rival. Avec le renfort inattendu et décisif du célèbre gardien de butPierre Chayriguès, blessé de longue date, les Audoniens l'emportent 2-1, grâce à des buts deRobert Clavel etMarcel Naudin[d 4]. Lors de l'édition suivante de la Coupe de France, le Red Star accède en finale en battant l'US Tourquennoise et leFC Rouen. Le,Paul Nicolas etRaymond Sentubéry marquent en finale face auStade rennais, battu 2-0 devant près de 25 000 spectateurs. En1922-1923 enfin, le Red Star bat en demi-finale l'Olympique (1-0), puis, le, en finale face auFC Cette, il inscrit quatre buts lors des vingt premières minutes (Marcel Naudin par deux fois,Lucien Cordon etRobert Joyaut sont les buteurs) et réalise ainsi un triplé inédit (4-2)[d 4]. Dans l'équipe, bien que le football n'ait pas encore été officiellement professionnalisé, on ne compte qu'un seul ouvrier, un mécanicien[f 1].

Le Red Star a alors la particularité d'avoir un effectif entièrement français, qui compte une dizaine de joueurs ayant été sélectionné enéquipe de France[21]. Ses principales vedettes sontLucien Gamblin, le capitaine, érigé en héros de laPremière Guerre mondiale[22] et qui deviendra journaliste,Paul Nicolas, futur sélectionneur de l'équipe de France, etPierre Chayriguès, également combattant pendant la guerre[22] et gardien de but qui révolutionne son poste[d 4]. Le prestige du club lui permet d'organiser des matchs de gala contre des équipes réputées venues de l'étranger, comme leDaring Club de Bruxelles, leBeerschot d'Anvers, les Anglais d'Huddersfield Town FC, les Argentins deBoca Juniors[d 4] ou encore leReal Madrid CF. Le stade de Paris est agrandi avec la construction de deux tribunes et inauguré dans son nouveau format en octobre 1922 face auRacing[d 3]. En janvier 1924, le Red Star, réduit à dix, s'incline en huitièmes de finale de laCoupe de France contre leFC Cette (0-1), après une série record de vingt matchs sans défaite. Les années suivantes sont plus difficiles avec les retraites sportives de Gamblin, Meyer, Brouzes et Chayriguès, même si le club conserve une renommée internationale qui lui permet d'organiser de lucratives tournées à l'étranger[d 5].

Dans un match de football, un joueur saute et fait un contrôle de la tête.
Finale de laCoupe de France 1928 austade olympique de Colombes opposant le Red Star Olympique, en blanc, auCA Paris.
Red Star en 1930.

Le 28 avril 1926, les dirigeants du Red Star et de l'Olympique, exproprié de sonterrain des Buttes-Chaumont, annoncent la fusion des deux clubs au sein du « Red Star Olympique »[d 5]. Le maillot rayé marine et blanc disparaît au profit d’une chemisette blanche, plus neutre. Malgré la colère des supporteurs, la fusion redonne de l'allant au club. Après avoir écrasé leStade français (8-2) en demi-finale de laCoupe de France, le Red Star Olympique remporte le son quatrième trophée dans cette compétition en battant en finale leCercle athlétique de Paris (3-1) austade de Colombes devant 30 000 spectateurs, grâce à des buts dePaul Wartel, du NorvégienEgil Brenna Lund et deJuste Brouzes. L'équipe comprend notammentPaul Nicolas, le premier joueur à remporter quatre fois la Coupe de France avec le même club[23], etPaul Baron, futur entraîneur duRacing. Lors de l'édition suivante de la Coupe, le Red Star est exclu administrativement par laFédération française de football (FFF) pour avoir fait jouer contre laStella Cherbourg son défenseur uruguayenOrestes Díaz, dont la licence n'avait pas été renouvelée. Cette décision ouvre une grande polémique, le club étant soutenu par la Ligue de Paris contre la FFF[d 6]. Le président Lacôme, démissionnaire, est remplacé par Guy de Bazillac[m 11].

Durant cette période, en ce qui concerne le championnat de division d'Honneur de Paris (nouveau nom depuis 1925 du championnat organisé par la Ligue de Paris), le Red Star est dominé par les autres clubs parisiens que sont : leStade français, leClub français ou leRacing. Il n'arrive pas non plus à remporter de nouveaux trophées, terminant souvent à la deuxième place.

Entre gloire et deuxième division (1932-1946)

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En janvier 1931, l’avènement du football professionnel en France est validé. Unchampionnat de France est créé avec deux poules, appelées « Division nationale ». Le Red Star Olympique, qui dispose avec l'entrepreneur Le Corre d'un nouveau président-mécène, est un des premiers clubs à obtenir le statut professionnel[m 12] et s'inscrit à lapremière édition du championnat en 1932-1933. Le club dispute son premier match austade Élisabeth de laPorte d'Orléans àParis (le stade de Paris étant en travaux), perdu face à l’Olympique d'Antibes (2-3) devant 5 000 spectateurs[24],[25]. En octobre 1932, le Red Star se fait remarquer en battant l'Athletic Bilbao, doublechampion d'Espagne dans les années 1930 et vice-champion en titre, à Paris[26]. Malgré cette victoire symbolique, le club, huitième sur dix, est relégué en fin de saison.

Le Red Star remporte cettepremière édition de laDivision 2, en battant en finale l'Olympique d'Alès (3-2)[27], et retrouve donc l'élite, réorganisé en poule unique en1934-1935. Malgré un effectif de qualité, composé d'internationaux français et de professionnels venus d'Écosse, d'Amérique du Sud ou d'Europe centrale[d 6], le club ne parvient cependant pas à retrouver le sommet, ni en championnat où il ne dépasse pas la neuvième place en 1937, ni en Coupe de France où il s'arrête deux fois la demi-finale, en1935 face à l'Olympique de Marseille et en1936 face auFCO Charleville, pourtant pensionnaire de D2. Les Audoniens, malgré leurs deux fameux ailiersAlfred Aston etAndré Simonyi, sont relégués en D2 en1938. Une nouvelle fois, ils remontent directement l'année suivante[d 7].

Red Star Club Français
(1897-1906)
 
Amical FC
(?-1906)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Red Star Amical Club
(1906-1926)
 
Olympique
(1908-1926)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Red Star Olympique
(1926-1946)
 
Sports Olympiques Audoniens
(1945-1946)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Red Star Olympique Audonien
(1946-1967)
 
Stade français
(1900-)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Stade français-Red Star
(1948-1950)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Toulouse FC
(1937-1967)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Red Star FC (1967-1978 †)
 
 
 
 
 
 
 
 
AS Red Star (1978-1984)
AS Red Star 93 (1984-2003 †)
 
 
 
 
 
 
 
 
Red Star FC 93 (2003-2012)
Red Star FC (2012-)

† : dépôt de bilan / liquidation.
  • Fusion des sections professionnelles uniquement.
Sections professionnelles :1932-1948,1952-1960,1961-1978,1993-2001.
Fusions et dénominations successives du Red Star FC[28]

En 1940, à la suite du déclenchement de laSeconde Guerre mondiale, le nord de la France est occupé par l'Allemagne nazie. Bien que perturbées, les compétitions nationales se poursuivent et le Red Star parvient à maintenir un effectif de qualité dont Aston et Simonyi font encore partie, mais aussi le gardien de butJulien Darui,Helenio Herrera etGeorges Meuris, le capitaine de l'équipe[d 7]. En 1941, les Audoniens remportent lechampionnat de la « Zone occupée »[4] et atteignent la finale enCoupe de France, où ils sont battus par lesGirondins de Bordeaux (3-1). L'année suivante, toujours enCoupe de France ils prennent leur revanche sur Bordeaux, battent leStade de Reims (1-0) en finale de la Zone occupée, puis leRC Lens en finale interzone (1-1 àSaint-Ouen puis 5-2 auParc des Princes). Le 17 mai le Red Star Olympique remporte sa cinquième Coupe de France en battant leFC Sète àColombes devant 44 654 spectateurs (2-0, buts deRoger Vandevelde et Aston)[29].

Le Red Star 1941

En1943-1944, les clubs professionnels sont démantelés, les joueurs du Red Star envoyés dans différentes « équipes fédérales », notamment celle deParis-Capitale. En septembre 1944, juste après lalibération de Paris, un match de charité est organisé par le Red Star et leRacing au profit des familles desForces françaises de l'intérieur morts au combat[d 7].

En1946, le Red Star atteint une sixième fois la finale de la Coupe de France, mais il s'incline le26 mai contre le tout nouveauLille OSC (4-2) austade olympique de Colombes devant 59 692 spectateurs[30] — c'est sa première défaite en finale dans cette compétition.

Un irrémédiable déclin (1946-1978)

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Le temps des scandales (1946-1967)

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En 1945, le club est menacé de devoir abandonner son stade, poussant le président Le Corre à la démission[m 13]. Son successeur Pierre Leroy trouve un accord avec la municipalité communiste, le Red Star fusionnant avec les autres clubs deSaint-Ouen au sein du« Red Star Olympique Audonien », qui devient omnisports. Le, le club fête son cinquantenaire en recevant les Hongrois duKispest[d 7].

Photographie du logo du « Red Star Olympique Audonien », écrit en vert.
Panneau du « Red Star Olympique Audonien » sur la façade duStade Bauer

Un an plus tard, le club doit faire face à une situation difficile : l'équipe est reléguée en D2 après une saison terrible, et la municipalité revient sur son engagement. Sans stade, le Red Star fusionne son équipe professionnelle avec celle duStade français, restée en D1. Après un premier exercice prometteur, avec notamment une demi-finale de Coupe de France, le « Stade français-Red Star » échappe de peu à la relégation en1950. Les deux clubs se séparent ; la Fédération refusant de l'inscrire en D2, le Red Star met entre parenthèses son statut professionnel[d 8].

En 1952, le Red Star OA fait son retour enDivision 2 grâce aux défections des clubs d’Amiens et du Mans, et retrouve le Stade de Paris[d 8]. Il bénéficie alors de l'énergie de son président Gilbert Zenatti, qui fait en sorte de trouver les fonds nécessaires à ses ambitions[d 8],[m 14], par exemple en recrutant en 1953 le SuédoisBror Mellberg, qui inscrit72 buts en trois saisons de championnat. En1955, le club pense obtenir sa promotion enDivision 1 en terminant deuxième de D2. Mais leGroupement des clubs professionnels, dirigé parPaul Nicolas, ouvre une enquête sur des soupçons de corruption : le Red Star, avéré coupable, est privé de montée, son entraîneurCharles Nicolas radié à vie et son président Zenatti, bien qu'officiellement innocent, suspendu trois ans[31].

Malgré les sanctions, le club reste ambitieux, d'autant que Charles Nicolas et Gilbert Zenatti restent dans le giron du club. Le club se renforce sensiblement en 1959, notamment auprès duStade de Reims d'où viennent deux internationaux français,Armand Penverne etRené Bliard. L'équipe réalise une saison à la hauteur des attentes, et doit pour assurer sa promotion remporter son dernier match à domicile face àTroyes. Devant 16 000 spectateurs, le Red Star mène longtemps d'un but deBruat jusqu'à l'égalisation deKeller à quelques minutes de la fin. La déception est immense[32]. Pendant l'été, le journalL'Équipe dévoile que le club est visé par une nouvelle enquête pour tentative decorruption, à l'occasion du match perdu àNantes en avril[33]. Le gardien de but nantaisSomlay déclare avoir été contacté par un inconnu, qu'il reconnaît ensuite comme étant le trésorier du Red Star[31],[note 5]. Le Groupement, devenu « Ligue de football professionnel » en 1959, exige la formation d'un nouveau comité directeur. Zenatti ne souhaitant pas céder sa place, le club est exclu du championnat de D2 au cours du mois d'août, à quelques jours de la reprise[33].

Après une année en Division d'honneur, le Red Star retrouve la2e division en 1961, avec une nouvelle équipe dirigeante soutenue par la municipalité[31], et un effectif à reconstruire[d 9]. L'entraîneurJean Avellaneda s'y consacre les huit années suivantes[4]. Avec une équipe jeune, comprenant notamment le futur internationalDaniel Rodighiero, et renforcée de quelques joueurs d'expérience, lesVerts parviennent en1964-1965 à obtenir leur retour au plus haut niveau, quitté quinze ans plus tôt. Derniers, avec seulement cinq victoires en38 matchs[34], ils en sont relégués l'année suivante et retombent enDivision 2 en 1966-1967[d 9]. Le Red Star s'inscrit alors dans un mouvement plus général dufootball en France, qui voit tout au long des années 1960 des clubs historiques baisser de niveau ou disparaître, à l'instar duFC Sète, duHavre AC, duCercle athlétique de Paris ou duCO Roubaix-Tourcoing[f 2].

De la fusion avec le Toulouse FC au dépôt de bilan (1967-1978)

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Photographie en noir et blanc d'un homme avec des lunettes, portant une cravate.
Le présidentDoumeng (ici en 1983) est à l'origine de la fusion avec leToulouse FC.

En 1967, le Red Star bénéficie d'un coup de pouce inespéré : le président duToulouse FCJean-Baptiste Doumeng, surnommé le « milliardaire rouge » en raison de ses liens avec l'Union soviétique[35], entre en conflit avecLouis Bazerque, le mairesocialiste de sa ville. Nourrissant de bonnes relations avec les dirigeants du Red Star et la municipalitécommuniste deSaint-Ouen, il offre la fusion de son équipe professionnelle avec celle du Red Star. Concrètement, joueurs et entraîneurs toulousains déménagent au sein du Red Star, rebaptisé « Red Star Football Club », qui prend la place de Toulouse en Division 1[d 9],[35]. Devant le tollé provoqué par cette affaire, la Fédération française limitera par la suite considérablement les possibilités de fusion entre clubs[note 6].

La fin des années 1960 et le début des années 1970 voient un football francilien assez moribond, avec pour seuls représentants dans les deux premières divisions, le Red Star et le nouveauParis FC, tous deux oscillant entreD1 etD2 et n'attirant pas grand monde[14]. Ainsi, le club fusionné dispute six saisons consécutives en première division — six saisons difficiles puisque le meilleur classement obtenu est treizième[36]. L'équipe est finalement reléguée en fin desaison 1972-1973, alors que ses présidents Doumeng et Zenatti se retirent définitivement[d 9]. Paul Sanchez, premier adjoint du maire de Saint-Ouen, les remplace. Grâce à un recrutement réussi mais coûteux, le clubremonte immédiatement en devançant leParis SG et l'US Toulouse[d 9]. La saison dans l'élite est une nouvelle fois difficile, les résultats se dégradent et l'entraîneur argentinJosé Farías, ne parvient plus à maintenir l'unité de son groupe[m 15]. Dernier, le Red Star est relégué en fin desaison 1974-1975. Cet exercice reste le dernier disputé par le club en première division.

La municipalité de Saint-Ouen, à laquelle le club coûte très cher, le confie à un jeune entrepreneur, Jean-Claude Massot, qui s'engage à investir dans le club. Sous la houlette deRoger Lemerre, l'équipe réalise une excellentesaison et manque de peu la montée, après une défaite à domicile lors de la dernière journée et un barrage perdu face auStade lavallois[d 10]. Massot, dont la gestion est mise en doute, est écarté par la mairie. La situation du club se dégrade, et la mairie de Saint-Ouen annonce son désengagement financier à l'été 1977. Alors que la saison qui suit démarre bien sur les terrains, le club est placé en liquidation judiciaire pendant la trêve hivernale. L'équipe poursuit cependant le championnat et termine à la troisième place de son groupe, à deux points duParis FC, promu en D1. Malgré la mobilisation des supporteurs, la mairie annonce le dépôt de bilan du club le[d 10].

La renaissance et la chute de l'AS Red Star (1978-2003)

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Le club renaît sous le nom d'« Association sportive du Red Star » et repart enDivision d'honneur de Paris, par la volonté de son ancien joueurJean-Claude Bras, devenu président, qui revendique son indépendance à l'égard de la mairie de Saint-Ouen[d 11]. Après une première année de transition, le Red Star réussit trois promotions successives qui lui permettent de retrouver laDivision 2 à l'été 1982, sous la conduite deGeorges Eo. En 1984[d 11],[37] (d'autres sources indiquent 1982[33] ou 1987[38]), le club est renommé en « Association sportive Red Star 93 » après la signature d'un accord avec ledépartement de la Seine-Saint-Denis, devenu son principal partenaire financier, en échange d'une politique de formation« originale et volontariste » des jeunes du département[39].

Relégué en 1987 alors qu'il était en passe d'obtenir le statut professionnel[40], le Red Star remonte en2e division en1989 et obtient son maintien de justesse en 1990. Les affluences sont cependant faméliques (la moyenne d'affluence en 1989-1990, en D2, est de l'ordre de 1 000 spectateurs, contre 9 000 lors de la dernière saison en D1, en 1974-1975[41]), et le budget difficile à boucler dans ces conditions[d 11].

L'arrivée en 1991 deRobert Herbin, l'emblématique entraîneur du grandSaint-Étienne, donne un second souffle au club. La saison 1991-1992 est marquée par un beau parcours enCoupe de France, avec une élimination en quart de finale contre l'AS Cannes (1-0). Lasaison suivante, alors que le club a finalement récupéré le statut professionnel, il termine aux portes de la promotion enDivision 1, à la quatrième place. Le club s'appuie alors sur une belle génération de jeunes joueurs, commeMarlet,Michel, ouAgasson[d 11]. Le Red Star reste solidement ancré en deuxième division les saisons suivantes. En 1995-1996, alors qu'Herbin a pris sa retraite, le président Bras annonce publiquement que le club vise la montée[42]. Les Audoniens restent dans la course jusqu'en avril, puis décrochent. Le début de saison 1996-1997, plus décevant qu'attendu, coûte sa place àPierre Repellini, remplacé parAbdel Djaadaoui en cours de saison.

Durant l'été 1998, la Ligue exige du club qu'il quitte le stade Bauer, trop éloigné des normes en vigueur. Le Red Star s’installe austade Marville duparc de La Courneuve, et en profite alors pour déposer un dossier de candidature pour devenir club résident duStade de France, récemment inauguré[43]. Il y organise début 1999 un match de championnat face à l'AS Saint-Étienne, qui bat le record d'affluence en Division 2[44], ainsi qu'un derby face auRacing pour célébrer le centenaire du club en mars 2000[45].

En 1999, le club est relégué enNational et laDNCG s'oppose à l'installation du Red Star au Stade de France. Loin de ses ambitions de remontée immédiate, le club brille néanmoins encore dans les coupes nationales. Durant la saison 1999-2000, il est éliminé en huitièmes de finale de laCoupe de France contreLyon (2-1) puis en demi-finale de laCoupe de la Ligue contre le futur vainqueurGueugnon (2-2 après prolongation et 9 tirs au but à 8)[46].

La saison suivante, le club termine dernier de National et perd à nouveau son statut professionnel[47]. Sa chute ne s'arrête pas là puisque ses problèmes financiers (la SEM du club dépose le bilan en 2002[48]) entraînent une relégation administrative en CFA 2 en 2002, puis en Division d'honneur en 2003. Le club revient le auStade Bauer, où aucune autre rénovation n'a été entreprise que la réparation des importants dégâts de latempête de 1999[49].

La reconstruction en National (2003-2014)

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Dans un stade de football, des photographes vont sur le terrain pour photographier une équipe au maillot vert.
Avant-match en National face àFréjus-Saint-Raphaël en 2011.

En 2003, Éric Charrier monte un projet de reprise de l’association (avec apurement du passif de 1,5 M€) en y adossant une Société Anonyme (Red Star 1897) pour structurer financièrement le projet avant même la décision du tribunal. Il va convaincre plusieurs amis dont Benoît Delanoe et Bruno Davoine de le suivre dans l'aventure. La SASP Red Star 1897 est créé avec 8 associés. Il ouvre aussi le capital de la SASP à Luis Fernandez qui lui apporte un plus pour le projet.Le, le TGI de Bobigny attribue le club du Red Star 93 au projet d'Eric Charrier qui devient le Red Star FC 93 (nouvelle association sportive nouveau statut). Après six mois de préparation, un tour de table et une levée de fonds, le "Red Star FC 93" est né adossé à la SASP Red Star 1897 pour former un groupement sportif. Eric Charrier prendra légitimement à la demande de ses associés la Présidence de l'association sportive pour la première saison et lancer le projet. Il cédera sa place à Bruno Davoine en 2005 lors de la montée en CFA2, pour raison professionnelle tout en gardant la Vice-Présidence, où il supervise la partie sportive, et les relations institutionnelles ; il reste également actionnaire de la SASP Red Star 1897.Le club est alors en CFA depuis deux saisons avec Bruno Naidon comme coach, mais en fin de saison 2008-2009 intervient une cession de la majorité de la SASP à Patrice Haddad, qui devient alors le Président à l’orée de la saison 2009-2010. Eric Charrier cédera son siège lors de la montée en L2.

Le Red Star végète deux ans en DH, puis remonte enCFA 2 en 2005 avant de retrouver leCFA en2006. En2009, le club frôle la relégation mais un point de pénalité infligé par la FFF à la suite d'incidents de supporteurs est annulé par letribunal administratif, après le refus initial de la FFF de suivre l'avis en ce sens duCNOSF[50]. Le Red Star recrute alors Alain Mboma, l’entraîneur à succès deVillemomble. En2011, l'équipe parisienne termine seconde du championnat et profite des relégations administratives duGrenoble Foot 38, duGap Foot 05 et de l'Association sportive de Cannes football pour être promue en National[51].

Un joueur de football parle avec un micro, à côté de dizaines de supporters, près d'un but.
Steve Marlet au soir de l'accession du club en Ligue 2, près des supporters du club.

Mais cette annonce tardive de montée, l'adaptation compliquée à la pelouse synthétique[52] et le départ d'Alain Mboma auParis FC rendent le début de saison très difficile. Dès octobre, le nouvel entraîneur,Athos Bandini, est remercié au profit deVincent Doukantié[53]. À mi-saison, le club, revenu dans la course pour le maintien, s'offre un match de gala auStade de France en32e de finale de laCoupe de France face à l'Olympique de Marseille, large vainqueur devant plus de 40 000 spectateurs[54]. À la faveur d'un sprint final de cinq victoires en six rencontres, le Red Star assure son maintien en National et termine à la11e place. La saison suivante est également difficile mais les Audoniens sauvent encore leur place en National[55].

Le retour dans le monde professionnel (2014-)

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En 2014, le club est septième duchampionnat National, à douze points du podium alors qu'il était vu comme un candidat à la montée enLigue 2. Le club se renforce sensiblement pour la saison suivante[56] avec l'ambition d’accéder à laLigue 2 en 2015[57]. Le club, aux avant-postes durant toute la saison, est promu à deux journées du terme duchampionnat, mettant ainsi fin àseize ans d'absence à ce niveau[58],[59]. Le club accède également aux huitièmes de finale de laCoupe de France, où il est battu par l'AS Saint-Étienne (2-1) austade Jean-Bouin de Paris.

En 2017, le club est relégué enNational 1 après une défaite face à l'AJ Auxerre. En 2018, le club devient champion de National, et remonte en Ligue 2 pour la saison 2018-2019. Néanmoins, les Audoniens n'arrivent pas à se pérenniser enLigue 2 et sont relégables durant toute la première partie de saison, terminant bons derniers du championnat. En 2020, le club termine quatrième du National, même si la saison n'a pas été terminée à cause duCOVID-19. En 2021, le club élimine leRC Lens, alors cinquième de Ligue 1, en16es de laCoupe de France.

En mai 2022, le club est racheté par777 Partners[60].

Identité du club

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Couleurs et maillot

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Le Red Star Club français adopte rapidement un maillot à larges bandes bleu marine et blanches[61]. Après avoir fusionné en 1926 avec l'Olympique, le Red Star Olympique adopte la tenue de l'Olympique : maillot vert à manches blanches, short blanc et chaussettes noires[62]. Le vert était la couleur de l'Olympique de Paris, qui l'avait lui-même héritée du Sporting Club de Vaugirard après une fusion en 1918[63]. Le club va jouer dans ces couleurs jusque dans lesannées 1960, abandonnant ensuite progressivement ses manches blanches pour un maillot entièrement vert dans lesannées 1970[64]. Dans le même temps, le Red Star arrête aussi peu à peu d'utiliser ses traditionnelles chaussettes noires, optant pour des chaussettes blanches desannées 1980 auxannées 2000[65],[66],[67],[68],[69]. Dans lesannées 2010, le Red Star s'est éloigné de ses couleurs historiques. Le club change régulièrement de tenue, optant pour des maillots à divers motifs vert foncé et blanc, et des shorts et des chaussettes vertes ou blanches. Lors de la saison 2014-2015, le club joue ainsi dans une tenue blanche avec de simples liserés vert sur le maillot[70]. Depuis, il rejoue avec ses couleurs classiques que sont le maillot vert avec un short blanc et des chaussettes blanches et vertes.

Historique des maillots à domicile du Red Star[61],[63],[71]

années 1900-1920

années 1930-1960

années
1970

années 1980-2000

Saison 2014-2015

Saison 2018-2019

Équipementiers

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Dans lesannées 1950 et1960, et comme pour la plupart des clubs de l'élite, l'équipementier françaisLe coq sportif[72] spécialisé dans le textile destiné aux sportifs de haut niveau, fournit les maillots du club[73], jusqu'au début desannées 1970[74]. De 1972 à 1980, l'allemandAdidas réalise les maillots duRed Star FC, rebaptisé en 1978,AS Red Star[75].Puma prend le relais d'Adidas à partir du début des années 1980 et devient son fournisseur officiel pendant presque une décennie[76].

Dans lesannées 1990, le Red Star change régulièrement d'équipementiers en signant des contrats tour à tour avecAdidas, l'anglaisMitre Sports International, le néerlandaisMasita notamment, avant de finir la décennie avec l'allemandUhlsport[77]. À partir de 1999 et cela jusqu'en 2004, les maillots sont signésPuma qui marque à nouveau son partenariat avec les Audoniens[78]. En 2004, le club signe avec l'américainNike[79]. Pour la saison 2009-2010 en CFA, le Red Star FC 93 signe avecLotto pour être son équipementier[80].

En 2010, le Red Star FC 93 signe un contrat de deux ans avec l'équipementier françaisPatrick[81]. Le club brise ensuite cet accord pour signer en 2011, année durant laquelle le Red Star réintègre leNational, avecAdidas pour être l'équipementier du club, et ainsi réaliser les maillots domicile et extérieur du club francilien[82]. En 2021, le club annonce sa collaboration avecKappa pour 3 saisons[83].

Le tableau suivant liste les équipementiers du club depuis1972 :

Équipementiers du Red Star FC
PériodeNom
Années 1960-1972Le coq sportif
1972-1980Adidas
1980-1988Puma
1988-1990Adidas
1991-1992Mitre Sports International
1992-1993Masita
1993-1999Uhlsport
1999-2004Puma
2004-2009Nike
2009-2010Lotto
2010-2011Patrick
2011-2021Adidas
Depuis2021Kappa

Dénomination du club

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Logo de la Red Star Line. Il s'agit d'un drapeau blanc avec une étoile rouge au milieu.
Drapeau de laRed Star Line.

Le club est fondé en février1897 sous le nom de Red Star Club. Il fusionne en1898 avec le Club sportif parisien, puis change son nom en1901 en Red Star Club français pour diminuer l'anglomanie du nom. Il fusionne en1907 avec l'Amical Football Club, fondé en1904 et qui absorbe en1905 le Sporting Club de la Plaine Monceau, pour former le Red Star Amical Club[84].

Le club change son nom en Red Star Club en1920 et fusionne avec l'Olympique en1926 pour former le Red Star Olympique[d 5]. En 1946, à la demande de la municipalité deSaint-Ouen, il fusionne avec les « Sports Olympiques Audoniens », un club omnisports créé à la Libération[d 7]. Enfin, de 1948 à 1950, les dirigeants fusionnent l'équipe professionnelle avec celle duStade français, au sein du « Stade français-Red Star »[d 8]. Enfin en 1967, il fusionna avec leToulouse FC[d 9].

Plus récemment, en2012, le Red Star FC 93 choisit de changer son nom enRed Star Football Club, nom déjà porté par le club francilien entre1967 et1978[85]. Ce changement a pour but de« renouer avec [l']histoire et [la] longue tradition » du Red Star, selon un communiqué officiel[85].

Le choix du nom « Red Star » est semble-t-il — cette thèse est avancée par Jules Rimet lui-même[86],[1] — le fait de Miss Jenny, la jeune gouvernante anglaise de la maison des frères Rimet et première marraine de l'association sportive, en référence à la compagnie transatlantiqueRed Star Line, qui l'amenait de l'Angleterre jusqu'à la France[4],[87],[h 3],[88]. Selon d'autres sources, il s'agit d'une référence àBuffalo Bill[88],[1].

Le nom de Red Star a été donné à plusieurs reprises à d'autres clubs de football que celui deSaint-Ouen. Ainsi, enAlgérie, durant lapériode coloniale française, on note unRed Star Algérois, qui occupe une place importante dans le paysage footballistique local, avec notamment comme figure majeurePierre Ponsetti[89],[90]. ÀLimoges, le Red Star Limoges, un club omnisports[91], est créé par Georges Verju, ancien joueur du Red Star original, en 1917 ; il fusionnera en 1947 pour créer leLimoges FC[92],[93]. En1945,Pierre Chayriguès s'installe àAvranches et y ouvre un café. Toujours passionné de football, l'ancien international audonien fonde leRed Star d'Avranches mais l'expérience est un échec et le club disparaît peu de temps après[94].

Logos

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Le blason du club est souvent représenté comme ayant plus de valeur qu'un simple logo de communication, mais comme un véritable symbole de l'équipe[95],[62]. Cetteétoile rouge est même devenu l'un des surnoms du club, l'Étoile rouge[96].

Sous la mandature d’Éric Charrier, en 2003, le club change de logo pour avoir l’identité actuelle, à quelques nuances de couleur. Certains supporters regrettent que le Red Star soit directement associé à la couleur rouge et aux idées communistes, et non aux couleurs verte et blanche, couleur du cercle sur le blason et des maillots du club, donnant également un autre surnom au club, lesVerts et Blancs[96].

  • Premier blason sur les maillots du Red Star dans les années 1910 avec le sigle RS écrit en blanc sur une étoile rouge.
    Red Star AC (Années 10)
  • Cercle vert foncé. Les lettres, R, S, O et A entourent une étoile rouge.
    Red Star Olympique Audonien (1946-1978)
  • Étoile rouge symbolisant un supporter du Red Star aux couleurs du club. Le vert et le blanc.
    AS Red Star (1978-1984)
  • Cercle vert foncé en forme de ballon avec une étoile rouge en dégradé.
    AS Red Star 93 (1984-2003)
  • Cercle vert avec écrit « Red Star FC 93 » en haut et « 1897 » en bas. Dans ce cercle, il y a une grande étoile rouge.
    Red Star FC 93 (2003-2012)
  • Cercle vert avec écrit « Red Star FC » en haut et « 1897 » en bas. Dans ce cercle, il y a une grande étoile rouge.
    Red Star FC (2012-2014)
  • Nouveau logo depuis 2014
    Nouveau logo depuis 2014

Palmarès et résultats

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Article détaillé :Bilan saison par saison du Red Star.

Titres et trophées

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Le Red Star remporte ses premiers titres au sein de laLFA, dont il est membre fondateur. En1912, son titre de champion de LFA lui donne le droit de participer auTrophée de France, dont il est finaliste. Après laPremière Guerre mondiale, le Red Star domine le football hexagonal en remportant trois fois laDH Paris Île-de-France et quatre fois la prestigieuseCoupe de France de football.

Deux fois champion deDivision 2 dans lesannées 1930, le Red Star remplit son palmarès d'après-guerre avec une finale de Coupe de France disputée en1946, trois titres de vice-champion de D2 respectivement obtenus en1955,1965 et1974, et un titre de vainqueur de groupe deCFA 2 obtenu en2006. Par ailleurs, le Red remporte un nouveau titre de DH en1980. Le Red Star remporte son premier titre national depuis 1939 en2015, année où il termine champion deNational, un titre à nouveau remporté en2018.

Le tableau suivant, actualisé en mai 2018, liste le palmarès du club dans les principales compétitions officielles auxquelles il participe.

Palmarès de l'équipe première du Red Star FC
Compétitions nationalesCompétitions régionalesAnciennes compétitions

Parcours en championnat

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Le Red Star FC compte dix-neuf saisons enDivision 1 et trente-quatre saisons enDivision 2. Il se place en 2015 à la30e place du classement de première division toutes saisons confondues établi par laLigue de football professionnel[98].

De plus, le club audonien totalise neuf saisons au troisième niveau national, dont six enNational et trois enDivision 3. À cela il faut ajouter sept saisons au quatrième niveau, dont six enCFA et une enDivision 4, et deux saisons au cinquième échelon national, enCFA 2.

Le Red Star FC dispute également douze saisons enDivision d'Honneur entre1919 et1932. Il en dispute encore six en 1950-1951, en 1960-1961, entre 1978 et 1980, puis entre 2003 et 2005.

Bilan du Red Star FC dans les compétitions officielles[98],[99]
ChampionnatSaisonsTitresJGNPBpBcDiff
Division 1 (1932-1975)1906421681693058651211-346
Division 2 / Ligue 2 (1933-1999)342122647033042617521678+74
Division 3 (1981-1989)309058171515663+93
National (1999-2015)51186584979201241-40
Division 4 (1980-1981)10261745532924
CFA (2001-2011)6020269726122421014
CFA 2 (2002-2006)20602115246571-6

Mise à jour : novembre 2017

La frise chronologique suivante montre l'évolution des championnats de laFédération française de football et de laLigue de football professionnel auxquels le Red Star a participé au cours de son histoire[note 7].

Parcours en Coupe de France

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Les succès des années 1920

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Le Red Star est l'un des clubs les plus titrés enCoupe de France, remportant ses cinq titres durant la première moitié duXXe siècle, dont quatre dans lesannées 1920, à une époque où leChampionnat de France de football n'existe pas[100]. Lors de l'édition 1920-1921, le Red Star remporte aisément son premier match contre le Lutetia SC (6-0), puis gagne plus difficilement contre leStade briochin (3-1), avant de battre Belfort (3-0)[d 4],[101]. En quart de finale, le Red Star l'emporte face à l'AS Cannes (4-0), vainqueur précédemment de l'autre club deSaint-Ouen, laJA Saint-Ouen[d 4],[101]. En demi-finale, opposé auRC France, le Red Star se voit mené plusieurs fois au score, avant de s'imposer en fin de rencontre (4-3)[d 4],[101]. Pour la finale, austade Pershing, les Audoniens sont opposés à l'Olympique de Paris ; menant deux buts à un,Lucien Gamblin arrête un tir parisien de la tête et de la main, forçant l'arbitre à désigner le point depenalty ; ce dernier nargue et vexe les joueurs de l'Olympique, qui ne savent pas qui doit tirer ce penalty décisif ; finalement, c'estJules Dewaquez, qui voit son tir arrêté par le gardien audonien emblématique de cette période,Pierre Chayriguès qui fait remporter à son club, sa première Coupe de France[d 4],[101].

Photo d'une action de jeu d'un match de football.
Dans un véritable derby, le Red Star affronte l'Olympique de Paris en demi-finale de laCoupe de France 1922-1923.Paul Nicolas, au centre, et ses coéquipiers s'imposent par 1-0.

Pour l'édition 1921-1922, les Audoniens dominent la compétition, marquant dix-huit buts pour seulement trois encaissés, battant notamment l'US Tourcoing (2-1), puis leFC Rouen (2-1)[d 4],[102]. En finale, le Red Star est opposé auStade rennais UC ; le club francilien remporte sa seconde Coupe de France auStade Pershing, devant 25 000 spectateurs, avec des buts dePaul Nicolas et deRaymond Sentubéry, alors que les attaques rennaises menées parJean Caballero restent sans suite[d 4],[102].

Pour l'édition 1922-1923, le Red Star élimine à nouveau l'US Tourcoing (1-0), puis leRC Roubaix (4-0)[d 4],[103]. En demi-finale, le Red Star bat l'Olympique de Paris (1-0), comme en finale en 1921, grâce à un but deJuste Brouzes[d 4],[103]. La troisième finale consécutive du Red Star oppose le club auFC Cette. Devant les 20 000 spectateurs du Stade Pershing, la première demi-heure est très prolifique, avec six buts inscrits : quatre en faveur du club audonien et deux pour le club sétois ; ce seront les seuls buts de la rencontre qui voit la troisième victoire du Red Star en Coupe de France (4-2)[d 4],[103].

Après des années moins fructueuses, le Red Star retrouve le succès lors de l'édition 1927-1928[d 6]. Le Red Star élimine notamment l'US Saint-Servan en huitièmes (5-1),Amiens SC (4-3) puis leStade français (8-2) au cours de matchs très riches en buts[104]. Lors de la finale austade olympique de Colombes contre leCA Paris devant 30 000 spectateurs : le Red Star mène rapidement de deux buts mais voit l'Olympique réduire le score avant la mi-temps ; le Red Star marque un dernier but à l'heure de jeu et remporte sa quatrième Coupe de France[104],[105].Paul Nicolas remporte ainsi sa quatrième Coupe avec le club audonien, etJuste Brouzes, sa troisième[104].

Bons résultats des années 1930 et 1940

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Durant lesannées 1930, le Red Star domine moins la compétition que dans la décennie précédente. Durant l'édition 1934-1935, le Red Star se fait remarquer en battant leSO Montpellier, mais surtout leFC Sète, champion de France professionnel et tenant du titre[106]. En demi-finale, àLyon, le Red Star ne démérite pas, mais doit s'incliner face à l'Olympique de Marseille (2-3)[106],[107],[108]. Lors de l'édition suivante, le Red Star élimine l'Amiens AC puis l'AS Brest, avant d'être éliminé en demi-finale par leFCO Charleville[109].

En1940-1941, sous l'Occupation, le Red Star élimineLe Havre AC (2-0), leRC Paris (0-0, 1-0), puis leStade de Reims (2-0), avant d'être éliminé en finale de la Zone occupée par lesGirondins de Bordeaux (3-1)[110],[111]. En1941-1942, le club audonien bat l'Espérance versaillaise (10-0),La Roche-Rigault (5-2), leFC Rouen (4-1) et les Girondins de Bordeaux (2-1)[111]. En finale de la Zone occupée, le Red Star bat leStade de Reims (1-0). L'équipe affronte alors leRC Lens (1-1, 5-2), vainqueur en Zone interdite[111] et se qualifie pour la finale nationale, face au FC Sète. Devant 40 000 spectateurs austade olympique Yves-du-Manoir,Roger Vandevelde etAlfred Aston marque les deux buts qui offrent au Red Star sa cinquième et dernière Coupe de France[112]. L'édition 1942-1943, abordée en tant que tenant du titre, voit le club éliminer leCA Montreuil (7-0) et l'US Le Mans (4-0), et être battu en demi-finale de la Zone occupée par les Girondins de Bordeaux (2-1)[111].

En1945-1946, le Red Star élimine notamment l'AS Cannes (3-1), et leLyon OU (2-0), puis leStade français (3-2), au terme d'un match se jouant dans les arrêts de jeu, qualifiant le Red Star pour sa sixième finale dans la compétition[111],[113]. Malgré des pronostics partagés, le Red Star s'incline auStade olympique Yves-du-Manoir devant près de 60 000 spectateurs, contre leLille OSC qui enregistre par ailleurs son premier titre en Coupe de France (4-2)[114].

Rares coups d'éclats (1946-)

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Depuis 1946, le Red Star n'a jamais atteint le stade des demi-finales, mais a atteint quatre fois le cap des quarts de finale. En1963-1964, le Red Star élimine leStade rennais UC (4-2), puisLB Châteauroux (1-1, 3-1), puis l'AS Vauban-Strasbourg (1-0)[115]. En quart de finale, le Red Star bute sur lesGirondins de Bordeaux (2-0), ces derniers partant favoris et arrêtant chaque attaque francilienne[116].

En1971-1972, après avoir éliminé leSC Toulon (3-1, 0-0), le Red Star est éliminé par leRC Lens en quarts de finale (1-0, 0-0)[117]. En1972-1973, le club bat leStade rennais UC (3-1), leSC Abbeville (2-0), puis leFC Sochaux (1-3, 3-1,t.a.b 5-4)[117]. En quart de finale, leNîmes Olympique élimine le club audonien, à l'issue d'un match retour se terminant dans une échauffourée générale (2-4, 2-1)[118].

En1991-1992, malgré des débuts hésitants où le Red Star se qualifie aux tirs-au-but aux septièmes et huitièmes tours, respectivement face à l'AS Beauvais (0-0,t.a.b 4-3) puis leCS Sedan (1-1,t.a.b 4-3)[119], le club francilien élimine ensuite l'AC Cambrai plus facilement (3-0), avant de, de nouveau, s'employer pour sortir l'Olympiques d'Alès (0-0,t.a.b 5-4)[119]. En huitièmes de finale, le Red Star élimine l'EA Guingamp en prolongations (2-1)[119]. Le quart de finale opposant le Red Star à l'AS Cannes, se déroule sur terrain neutre, àLyon, après un incident à Cannes ; dans un stade quasi-vide, les occasions sont rares et l'ASC élimine le Red Star en prolongations au cours d'un match marqué par la première apparition du jeuneZinédine Zidane sous le maillot de l'équipe première cannoise[119].

En 2012, le Red Star affronte l'Olympique de Marseille en32es de finale de laCoupe de France, auStade de France, attirant près de 45 000 spectateurs[120].

En2014-2015, le Red Star, alors en National, se fait remarquer en atteignant les huitièmes de finale de la compétition pour la première fois depuis la saison 1999-2000 et en battant notamment l'AC Arles-Avignon en trente-deuxièmes de finale, se faisant éliminer par l'AS Saint-Étienne (1-2), austade Jean-Bouin[121].

Parcours en Coupe de la Ligue

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Le Red Star participe à laCoupe de la Ligue française de football entre 1994 et 2001, puis à nouveau depuis 2015. Lors de la première édition de la Coupe en1994-1995, le Red Star échoue aux seizièmes de finale contre leMontpellier Hérault Sport Club[122]. L'édition suivante, le club va jusqu'en huitième de finale, après avoir vaincu auxtirs au but, lestade briochin, leFC Lorient et s'être finalement incliné face à l'AS Cannes[123]. Lors des deux éditions suivantes, le parcours s'arrête rapidement pour les audoniens qui sont battus par le FC Lorient en1996-1997 et en1997-1998[124].

Lors de laCoupe de la Ligue 1998-1999, le Red Star franchit de nouveau le premier tour mais bute sur l'OGC Nice au tour suivant, auxtirs au but[125]. Le Red Star réalise son meilleur parcours dans la compétition en atteignant le stade des demi-finales, lors de l'édition1999-2000. Alors club de National (D3), le Red Star perd austade Marville contre le futur vainqueur, leFC Gueugnon (D2), auxtirs au but (2-2, tab 8-9)[126]. Lasaison suivante, le Red Star ne parvient pas à se distinguer et est éliminé en16es de finale avec une défaite contre l'AJ Auxerre[127].

Personnalités du club

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Historique des dirigeants

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Jean de Piessac est l'un des fondateurs du Red Star et en devient le premier président en 1897[4]. Peu après, son beau-frèreJules Rimet, autre fondateur du club, le remplace[h 1],[4] et reste à la tête du club jusqu'en 1910[13]. Rimet quitte le club pour prendre la tête de laLigue de football association, une organisation qu'il crée à la suite de la décision de l'USFSA de quitter la FIFA. Il dirigera par la suite laFédération française de football, de 1919 à 1947, puis laFédération internationale de football association, de 1921 à 1954. Initiateur de laCoupe du monde, il donne son nom au premier trophée de la compétition.

Rimet laisse sa place au Red Star à Jean Lacôme, administrateur de laCompagnie internationale des wagons lits[m 8]. C'est notamment avec lui que le Red Star connaît son âge d'or, avec quatre victoires enCoupe de France. Après l'exclusion du club pour laCoupe de France 1928-1929, Lacôme démissionne et est remplacé par Guy de Bazillac[m 11]. En 1932, le Red Star Olympique change de président et est dirigé par son président-mécène, Le Corre[d 6]. En 1945, le Red Star est menacé de devoir abandonner son stade et Le Corre est contraint à la démission[m 13]. Pierre Leroy, percepteur du17e arrondissement de Paris et critique musical, prend la suite et parvient à trouver un accord avec la municipalité deSaint-Ouen, renommant le club enRed Star Olympique Audonien[m 13].

En 1952, le club est de nouveau sauvé grâce aux fonds d'un seul homme, Gilbert Zenatti[d 8],[m 14]. Homme au passé plutôt trouble, il gère des entreprises de textiles, des cercles de jeu parisiens, et, au Red Star, se distingue lors desmercatos, recrutant de nombreux joueurs[m 14]. Toutefois, il est mêlé dans plusieurs scandales de corruption avec le club francilien, comme lors de la saison 1954-1955, où le club donne de l'argent à des joueurs ou des entraîneurs des équipes adverses, en lutte pour la promotion enDivision 1[128]. Zenatti est suspendu pour une durée de trois ans[129]. Malgré cette suspension, Zenatti reste président, et voit une nouvelle affaire de corruption pour la saison 1959-1960 : un « inconnu » tente de corrompre le gardiennantaisLehel Somlay, qui refuse et qui rapporte l'affaire à la Ligue[128]. Peu avant la reprise, la Ligue exige la formation d'un nouveau comité directeur du club audonien : Zenatti refuse de partir, le Red Star est exclu du championnat[128]. Il reste en place malgré les scandales et dirige le club audonien seul jusqu'en 1967[130].

En 1967, le « milliardaire rouge »Jean-Baptiste Doumeng est l'auteur d'une fusion controversée de son club, leToulouse FC avec le Red Star : leRed Star Olympique Audonien est renommé enRed Star Football Club[d 9]. En effet, les relations difficiles de l'homme d'affairescommuniste avec le maireSFIO de Toulouse persuadent Doumeng à fusionner son club avec le Red Star de Gilbert Zenatti ; àToulouse, le football est quasiment éteint et ne revit qu'au début des années 1970, sous le nom d'Union sportive de Toulouse[d 9],[131]. Les coprésidents Zenatti et Doumeng démissionnent à la fin de la saison 1972-1973 qui voit la relégation du club enDivision 2[96]. En 1973, la municipalité deSaint-Ouen nomme Paul Sanchez, personnalité communiste, alors premier adjoint du maire, et fait remonter le club enDivision 1[96],[m 15]. Toutefois, le club perd beaucoup d'argent dans les recrutements et se retrouve de nouveau en crise, en étant relégué en 1975[96]. Jean-Claude Massot, alors entrepreneur de 29 ans, est nommé président du club, avec de nombreuses promesses qu'il ne pourra pas tenir[96]. Il est écarté par la mairie en 1977[d 10],[96]. Le club est placé en liquidation judiciaire fin 1977, et dépose le bilan en 1978[d 10].

Après le dépôt de bilan du Red Star en 1978, Claude Gontier devient président de l'AS Red Star. Mais trois semaines après, Gontier avoue qu'il n'est« pas suffisamment disponible pour tenir ce poste » et présente sa démission[132]. Alors vice-président,Jean-Claude Bras devient le président de l'AS Red Star tout en continuant sa carrière de joueur[133]. Mais en 2001, les problèmes financiers et les résultats sportifs accablent Bras qui quitte le club après23 ans de présidence, lequel subit un dépôt de bilan en 2002[134].

Jean-Michel Roussier, ancien dirigeant de l'Olympique de Marseille succède à Bras, avec pour ambition de redevenir professionnel[135]. Mais quelques mois après, en janvier 2002, Roussier démissionne[136] et laisse sa place au Franco-Britannique Nigel Atkins, ami de Jean-Claude Bras[137].

Menacé de liquidation, le club est cédé en par leTGI deBobigny à Éric Charrier[138]. Un an plus tard, Bruno Davoine lui succède[139]. Après avoir failli être renversé de la présidence du club en 2006[140], Davoine fait appel àPatrice Haddad, actionnaire très minoritaire de l'Entente SSG, proche du Red Star, qui prend un rôle de médiateur et résout le conflit[141]. Le, le mêmePatrice Haddad devient président du club après la démission de Davoine, n'étant plus assez disponible pour rester président[142].

Présidents du Red Star FC
PériodeNom
1897 Jean de Piessac
1897-1910Jules Rimet
1910-1929 Jean Lacôme
1929-1932 Guy de Bazillac
1932-1945 Le Corre
1945-1952 Pierre Leroy
Historique des présidents du Red Star FC
PériodeNom
1952-1967 Gilbert Zenatti
1967-1973 G. Zenatti &Jean-Baptiste Doumeng
1973-1975 Paul Sanchez
1975-1977 Jean-Claude Massot
1978 Claude Gontier
1978-2001Jean-Claude Bras
Présidents du Red Star FC
PériodeNom
2001-2002Jean-Michel Roussier
2002-2003 Nigel Atkins
2003-2004 Éric Charrier
2004-2008 Bruno Davoine
Depuis2008 Patrice Haddad

Historique des entraîneurs

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Sur une pelouse de football, un homme debout habillé en noir, est vu de profil.
Georges Eo, sur le banc du Red Star durant cinq saisons, en est l'un des entraîneurs emblématiques.

Lors des cinq victoires du club en Coupe de France, entre 1921 et 1928 puis en 1942, aucun entraîneur n'est officiellement appointé : le premier entraîneur professionnel connu du Red Star estPaul Baron en 1934[143]. Depuis l’avènement du professionnalisme, la meilleure performance du club en championnat - la septième place de 1947 - est l’œuvre de Georges Villemin, un entraîneur dont on ne sait que peu de choses[144].

En 2009, le Red Star honore sur son site Internet six entraîneurs ayant« laissé une marque indélébile » : Roland Richard,Jean Avellaneda,Roger Lemerre,Georges Eo,Philippe Troussier etPierre Repellini[145].

Sur le plan de la longévité, les trois entraîneurs les plus remarquables de l'histoire du Red Star sont l'ArgentinGuillermo Stábile (quatre saisons à la fin des années 1930),Jean Avellaneda (huit saisons dans les années 1960),Roger Lemerre (quatre saisons, en deux fois, à la fin des années 1970) etGeorges Eo (cinq saisons au début des années 1980). Dans les années 1990 et 2000,Robert Herbin,Pierre Repellini etJean-Luc Girard notamment se sont succédé à plusieurs reprises[143].

Premiers entraîneurs (1911-1949)

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Roland Richard est le premier entraîneur connu du Red Star, au début des années 1910. Il est notamment à la tête de l'équipe qui gagne lechampionnat de la LFA en 1912[146],[147].Paul Baron, ancien joueur du Red Star entre 1926 et 1930, etinternational français entraîne le club durant la saison 1934-1935[148]. De 1935 à 1939, le prestigieuxinternational argentinGuillermo Stábile occupe les fonctions de joueur et d'entraîneur au sein du club audonien[149],[150]. Alors que laSeconde Guerre mondiale se prépare, Stábile fuit la France et rejoint son pays natal ; l'international français et joueur du Red Star depuis cinq ansAugustin Chantrel lui succède pour le reste de la saison 1938-1939[149]. En 1940,Jules Vandooren, joueur depuis un an au Red Star[151], devient entraîneur de toutes les équipes du club[152].

Après la Seconde Guerre mondiale, c'est l'international françaisEdmond Delfour qui devient entraîneur-joueur du Red Star[153]. Georges Villemin prend sa suite pour la saison 1946-1947, réalisant la meilleure performance du club en championnat[144]. Il est remplacé en 1947 par l'international français d'origine autrichienneAuguste Jordan, personnalité emblématique duRC Paris[154],[155].André Riou entraîne leStade français-Red Star de 1948 à 1949[156]

Entre Division 1 et Division 2 (1952-1978)

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Après la séparation avec leStade français, le club passe deux ans en DH Paris, puis retrouve laDivision 2 en 1952, avec pour entraîneur l'ancien joueurAndré Simonyi. Plus tard, en 1993, c'est lui qui donnera le coup d'envoi du1000e match du Red Star[157].Eugène Proust prend brièvement les rênes du club, tout en étant joueur[143],[158]. L'ancien entraîneur desSports réunis Colmar et duRC StrasbourgCharles Nicolas lui succède en 1953, avec pour objectif de monter enDivision 1 ; il semble y arriver en 1955, mais le Red Star est impliqué dans une affaire de corruption qui entraîne la radiation à vie de Nicolas[128]. Le Franco-ItalienAngelo Grizzetti le remplace donc pour la saison 1955-1956[159],[160].

Paul Baron, entraîneur du club il y a plus de vingt ans, et, après une expérience de dix ans auRC Paris, revient au Red Star et entraîne les joueurs de 1956 à 1958[161].Jean Prouff, passé par de nombreux clubs, joue pour le Red Star entre 1957 et 1959 et l'entraîne de 1958 à 1959[162],[163]. L'international tchécoslovaqueGeorges Hanke entraîne les joueurs pour la saison 1959-1960[143].André Simonyi fait son retour au sein du club, et l'entraîne durant une partie de l'année 1960[157], etPaul Baron lui succède durant le reste de la saison 1960-1961[161].Jean Avellaneda entraîne le club de 1961 à 1969[155], et recrute des joueurs emblématiques du club commeJean-Claude Bras[164].

Après huit saisons sous Avellaneda,Ladislas Nagy lui succède en 1969, opérant de nombreux changements dans l'effectif[165],[166].Marcel Tomazover lui succède en 1970[128], et reste en place jusqu'en 1972[167]. Joueur du Red Star de 1967 à 1970, l'ArgentinJosé Farías, l'un des inventeurs de la roulette, devient entraîneur du club de 1972 à 1974[168],[169].André Merelle lui succède en tant qu'intérimaire, au cours d'un mandat qui durera six mois, qui sera brisé par Merelle lui-même, préférant rester simple joueur du Red Star[170]. Marcel Tomazover fait ensuite son retour pour le reste de la saison 1974-1975[167]. À partir de 1975,Roger Lemerre entraîne les joueurs audoniens, tout juste relégués enDivision 2 ; très proches de la promotion, Lemerre reste en place jusqu'en 1978, année de la faillite du club[171].

Remontée et maintien en Division 2 (1978-1999)

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Le ParaguayenCarlos Monín, joueur du Red Star de 1967 à 1974[172] puis entraîneur de l'équipe réserve, reprend la responsabilité de l'équipe première de la nouvelle AS Red Star, en DH Paris, à la suite du dépôt de bilan Red Star FC[173]. La saison suivante,Claude Dubaële prend les commandes du club et réussit son objectif, faire monter le Red Star enDivision 4[174].Georges Eo est le grand artisan de la remontée du Red Star en Division 2 avec deux montées consécutives ; entraîneur-joueur de 1980 à 1983, il ne se consacre plus qu'à son poste d'entraîneur jusqu'en 1985[175].Roger Lemerre revient au club audonien pour la saison 1985-1986[171]. Ancien joueur du Red Star,Gérard Laurent succède à Lemerre, mais le club se voit relégué à la fin de la saison[176].Philippe Troussier, ancien joueur du club, fait ses débuts d'entraîneur avec le Red Star en 1987 ; pour sa première saison, il manque de peu la promotion, chose qu'il réussit la saison suivante[177].Bernard Maligorne lui succède seulement pour quelques semaines[178].Patrice Lecornu prend sa suite pour seulement treize matchs de la saison 1989-1990[179]. Lecornu restera au club en tant que directeur du centre de formation, révélant notammentSteve Marlet[180]. Le Red Star termine la saison avec l'international belgeHenri Depireux, qui sauve le club de la relégation[143],[181].

La saison 1990-1991 se déroule sous la houlette deMichel Rouquette[182]. L'ancien entraîneur de l'AS Saint-Étienne,Robert Herbin, par ailleurs très attaché au club pour avoir assisté régulièrement aux matchs durant sa jeunesse, lui succède en 1991[183]. Il y reste jusqu'en 1995, accompagné parPierre Repellini depuis 1993 ; ce dernier devient entraîneur unique pour la saison 1995-1996[143]. Pendant la saison 1996-1997, le Red Star est dirigé par l'AlgérienAbdel Djaadaoui, futur sélectionneur de l'équipe algérienne[184],[185].Jean Sérafin prend sa suite pour la saison 1997-1998[143],[186]. Ancien entraîneur adjoint,Jean-Luc Girard devient entraîneur principal du Red Star pour la saison 1998-1999, qui verra le relégation du club, et le début de sa descente aux enfers[187].

Une baisse de niveau corrélée à une instabilité du poste d'entraîneur (1999-2015)

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Relégué enNational en 1999, l'AS Red Star 93 est entraînée par le duoJean-Luc Girard-Pierre Repellini[188]. En 2000, le duo est remplacé parJacky Lemée[189]. Redevenu entraîneur adjoint,Jean-Luc Girard remplace Lemée en novembre de la même année pour deux mois[187]. Le responsable du centre de formation et ancien entraîneurPierre Repellini revient aux commandes du club pour le reste de la saison, mais ne peut pas éviter la relégation enCFA[190]. Girard reprend de nouveau les rênes de ce club en perdition pour la saison 2001-2002, qui voit le club relégué enCFA 2[187]. L'ancien joueurMustapha Ousfane dirige le club pour la saison 2002-2003, mais ne peut pas redresser le club qui est relégué enDH Paris[191].

Le Franco-AlgérienAzzedine Meguellatti entraîne les joueurs audoniens pour la saison 2003-2004[192].Jean-Luc Girard redevient une nouvelle fois entraîneur principal, entre 2004 et 2006, et fait le monter le club en CFA 2 puis en CFA[187]. Lors des saisons 2006-2007 et 2007-2008, le club est entraîné par Bruno Naidon[193]. Il est licencié à l'issue de cette deuxième saison[194].François Ciccolini lui succède pour la saison 2008-2009[195]. En mars, Ciccolini est licencié et remplacé par David Giguet, qui sauve le club de la relégation[196]. À l'intersaison, le Camerounais Alain Mboma rejoint le Red Star[197]. Après deux ans et la promotion enNational, Mboma rejoint leParis Football Club, équipe rivale[198].

Athos Bandini rejoint le club en 2011[199]. Licencié après dix matchs, Bandini se sent« abusé » et« exploité »[200].Vincent Doukantié, alors joueur du club, prend sa retraite et devient entraîneur de l'équipe première pour les saisons 2011-2012 et 2012-2013[201]. En 2013, il est remplacé parLaurent Fournier[202],[203]. Après seulement quelques mois, il est remplacé par Sébastien Robert, ancien entraîneur de la réserve et directeur technique[204]. Après deux années et la promotion enLigue 2, Sébastien Robert est démis de ses fonctions, mais redevient directeur technique en 2015[205].

Retour au professionnalisme (depuis 2015)

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À l'occasion du retour enLigue 2 et auprofessionnalisme, le Red Star recrute le PortugaisRui Almeida comme entraîneur[206],[207].

Le club est relégué en National à la fin de la saison 2016-2017, puis champion de National en 2017-2018, avant d'être à nouveau relégué la saison suivante.

Le stade Bauer est racheté en 2021 par le groupe nantais Réalités[208]. En février 2022, le projet de rénovation du stade est adopté[209]. En mars 2022, un projet de rachat par un fonds d'investissement américain est annoncé[210].

Liste des entraîneurs

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Voir la catégorie :Entraîneur du Red Star.

Le tableau suivant liste les entraîneurs de l'équipe première du Red Star FC depuis 1934.

Historique des entraîneurs du Red Star FC
PériodeNom
1932-1933Robert Fischer
1934-1935Paul Baron
1935-1939Guillermo Stábile
1939Augustin Chantrel
1940-1941Jules Vandooren
1945-1946Edmond Delfour
1946-1947 Georges Villemin
1947-1948Auguste Jordan
1948-1949André Riou
1952-1953André Simonyi
1953Eugène Proust
1953-1955Charles Nicolas
1955-1956Angelo Grizzetti
1956-1958Paul Baron
1958-1959Jean Prouff
1959-1960Georges Hanke
1960André Simonyi
1960-1961Paul Baron
1961-1969Jean Avellaneda
1969-1970Ladislas Nagy
1970-1972Marcel Tomazover
1972-1974José Farías
1974André Merelle
Historique des entraîneurs du Red Star FC[143]
PériodeNom
1974-1975Marcel Tomazover
1975-1978Roger Lemerre
1978-1979Carlos Monín
1979-1980Claude Dubaële
1980-1985Georges Eo
1985-1986Roger Lemerre
1986-1987Gérard Laurent
1987-1989Philippe Troussier
1989Bernard Maligorne
1989-1990Patrice Lecornu
1990Henri Depireux
1990-1991Michel Rouquette
1991-1993Robert Herbin
1993-1995Robert Herbin &Pierre Repellini
1995-1996Pierre Repellini
1996-1997Abdel Djaadaoui
1997-1998Jean Sérafin
1998-1999Jean-Luc Girard
1999-2000Jean-Luc Girard &Pierre Repellini
2000Jacky Lemée
2000-2001Jean-Luc Girard
2001Pierre Repellini
2001-2002Jean-Luc Girard
Historique des entraîneurs du Red Star
PériodeNom
2002-2003Mustapha Ousfane
2003-2004Azzedine Meguellatti
2004-2006Jean-Luc Girard
2006-2008 Bruno Naidon
2008-2009François Ciccolini
2009 David Giguet
2009-2011 Alain Mboma
2011Athos Bandini
2011-2013Vincent Doukantié
2013Laurent Fournier
2013-2015 Sébastien Robert
2015-2016Rui Almeida
2017Claude Robin
2017-2018Régis Brouard
2018-2019Faruk Hadžibegić
2019Vincent Doukantié
2019Christian Caminiti
2019-2021 Vincent Bordot
2021-2024Habib Beye
Depuis2024Grégory Poirier

Joueurs emblématiques

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Photographie en noir et blanc d'un joueur de football posant de face. Il a les cheveux bruns et porte un vêtement blanc.
Pierre Chayriguès, la « première star du foot français ».
Voir la catégorie :Joueur du Red Star.
Article détaillé :Liste des joueurs du Red Star.

Au début des années 2010, le Red Star honore sur son site Internet quarante-cinq « grands noms » passés par le club[211]. Cette liste rassemble les vedettes du Red Star des années 1920, vainqueur à quatre reprises de laCoupe de France. Dans les buts,Pierre Chayriguès, la « première star du foot français »[212], est un gardien de but de renommée internationale, adoré par le public pour son jeu moderne et spectaculaire. Il joue au Red de 1911 à 1925, parfois épisodiquement mais en se montrant souvent décisif, comme l'illustre sa performance en finale de la Coupe en 1921. En défense,Lucien Gamblin en est le capitaine emblématique : défenseur fidèle au Red Star de 1907 à 1925, il dispute les trois finales de 1921, 1922 et 1923 et porte également le brassard en sélection. Il se reconvertit en journaliste sportif avec un certain succès[213]. Dans l’entre-jeu on trouveJuste Brouzes, qui manque la finale victorieuse de 1922 mais pas les trois autres. Joueur du Red Star de 1913 à 1929, il brille particulièrement par sa longévité. En 1928, à 34 ans, il honore quatre sélections en équipe de France, dont le match de premier tour desJeux olympiques au cours duquel il inscrit deux buts face à l'Italie (3-4). Enfin en attaque,Paul Nicolas, le meilleur buteur français de l'entre-deux-guerres, est le seul à disputer les quatre finales de 1921, 1922, 1923 et 1928. Il préside par la suite leGroupement des clubs autorisés puis dirige l'équipe de France lors de laCoupe du monde de 1958[214].

Parmi leurs compagnons d'époque, souvent internationaux également, on trouve le demiFrançois Hugues, au Red Star de 1913 à 1927 mais qui manque le succès de 1922, étant parti jouer une saison auStade rennais UC, adversaire malheureux du Red Star en finale,Philippe Bonnardel, un des cadres de l'équipe au milieu de terrain entre 1920 à 1925,Robert Joyaut, arrivé enfant au Red Star et dont la carrière prometteuse est interrompue en 1924 par une blessure en Coupe de France,Maurice Meyer, le compagnon de Gamblin en défense, l'ailierMarcel Naudin, et plus tard le milieuMarcel Domergue, capitaine vainqueur en 1928, ainsi que l'arrièreAugustin Chantrel[211].

Photographie en noir et blanc d'un joueur de football avec un maillot rayé, portant la moustache.
Eugène Maës sous le maillot du Red Star.

Plusieurs autres joueurs présents dans la liste du club sont reconnus pour avoir été sélectionnés enéquipe de France pendant leur carrière au Red Star[211], commeAlfred Aston,Jean Baeza,Pierre Bernard, le gardien de butJulien Darui, élu « gardien de but français du siècle » en 1999 parl'Équipe Magazine,Émilien Devic,René Fenouillère (mort au combat en 1916),Marcel Langiller,Lucien Leduc,Eugène Maës, quinze buts en onze sélections,Jacques Mairesse (mort prisonnier en 1940),Georges Meuris,Louis Mistral,Henri Roessler ou encoreAlexis Thépot.

La liste est complétée par les joueurs suivants[211] :Jean-Claude Bras,Claude Chazottes, Max Richard, le buteur argentinNestor Combin, Roger Magnusson, Fleury Di Nallo, l'ArgentinJosé Farías,René Fenouillère,Jean-Luc Girard, le défenseur argentinHelenio Herrera, vainqueur de la dernière Coupe de France du club en1942,Charles Itandje,Sylvain Kastendeuch,Christian Laudu,Patrice Lecornu,Steve Marlet, attaquant formé au club devenu international français au début des années 2000, l'IvoirienAbdoulaye Meïté, le ParaguayenCarlos Monín,Armand Penverne,Marcel Pinel, l'ArgentinAlejandro Scopelli,Jacky Simon,André Simonyi, l'ArgentinGuillermo Stábile, recruté quelques années après avoir été meilleur buteur de laCoupe du monde 1930, le YougoslaveSafet Sušić.

En 2012, le magazineSo Foot publie un « top 10 des joueurs du Red Star », qui se limite aux années professionnelles, particulièrement les dernières décennies. Les trois premiers sontHelenio Herrera,Nestor Combin etSteve Marlet[215]. Le site allezredstar.com liste également dans sa « Galerie des grands joueurs » une centaine de joueurs[216].

Joueurs en équipe de France

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Joueurs du Red Star FC comptant plus de dix sélections enéquipe de France[217]
NomDeÀSél.Buts
Alfred Aston19341946285
Paul Nicolas192019282818
Alexis Thépot19291935240
Steve Marlet20002004236
Pierre Chayriguès19111925210
Philippe Bonnardel19211925200
François Hugues19191924181
Lucien Gamblin19111923170
Eugène Maës191119131115

Le Red Star compte 37 joueurs à avoir été sélectionné en équipe de France[217]. Parmi eux, plusieurs ont disputé des tournois internationaux. Le tout premier estRené Fenouillère, à l'occasion desJeux olympiques d'été de1908. Il faut attendre lesJeux olympiques de 1920 pour retrouver avecFrançois Hugues etPaul Nicolas des joueurs du Red Star en équipe de France olympique. Jusqu'en 1928, l'équipe de France olympique compte à chaque fois des joueurs du Red Star :Philippe Bonnardel,Pierre Chayriguès et Paul Nicolas en1924 àParis;Juste Brouzes,Augustin Chantrel,Marcel Domergue,Jules Monsallier et Paul Nicolas en1928.

Marcel Pinel et le gardien de butAlex Thépot participent à la premièreCoupe du monde de football, en1930.Alfred Aston,Jacques Mairesse et Alex Thépot participent à laCoupe du monde de football 1934. À laCoupe du monde 1938, seul Alfred Aston représente le Red Star.

Le 28 janvier1923, l'équipe de France, en déplacement àSan Sebastián pour un match amical contre l'Espagne, aligne sept joueurs du Red Star (Chayriguès, le gardien de but, Gamblin, capitaine, Joyaut, Hugues, Bonnardel, Brouzes et Nicolas[218]), qui disputent tous l'intégralité du match. Cette performance est unique dans l'histoire de la sélection[219].

Bilan joueurs

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Au cours de son histoire, le club audonien a compté dans ses rangs plusieurs joueurs qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du club.

Le milieu françaisJean-Luc Girard est le joueur le plus capé sous le maillot audonien avec 282 apparitions suivi par le latéral droit françaisGuy Garrigues avec 251 apparitions.

Au rayon des meilleurs buteurs, c'est l'attaquant suédoisBror Mellberg qui occupe la première place avec 76 réalisations suivi de l'attaquant françaisSamuel Michel auteur de 72 réalisations sous le maillot du Red Star FC.

Joueurs les plus capés du Red Star FC[220]
RangNomMatchsCarrière au club
1Jean-Luc Girard2821986–1997
2 Guy Garrigues2511967–1975
3 Robert Loubière2301952–1953
1954 - 1960
1961 - 1963
4 Christophe Fiatte2131988–1998
5Fabien Valéri2011992–2000
Meilleurs buteurs du Red Star FC[220]
RangNomButsMatchsCarrière au club
1Bror Mellberg761091953–1956
2Samuel Michel721911989–1994
1997–1999
3Roger Quenolle541301953–1957
4Steve Marlet471691991–1996
2011–2012
5 Yvon Robinet471571958–1959
1961–1964
1965–1967

Effectif professionnel actuel

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Le tableau ci-dessous recense l'effectif professionnel actuel du Red Star FC pour la saison 2024-2025[221].

Effectif professionnel du Red Star FC de la saison 2024-2025
JoueursEncadrement technique
No P.Nat.[note 8]NomDate de naissanceSélection[note 9]Club précédentContrat
1GDrapeau de la FranceBeunardeau, QuentinQuentin Beunardeau une croix27/02/1994 (31 ans)France -20 ansLeixões SC2023-2025
16GDrapeau de la FranceAvognan, WilliamWilliam Avognan16/05/1995 (29 ans)AF Bobigny2019-2025
30GDrapeau de la république démocratique du CongoBonet, PépéPépé Bonet13/02/2003 (22 ans)Stade rennais2022-2025
40GDrapeau de la Franceflèche vers la droite Risser, RobinRobin Risser02/12/2004 (20 ans)France -20 ansRC Strasbourg2024-2025
2DDrapeau du CamerounMeyapya, BlondonBlondon Meyapya10/02/2001 (24 ans)CamerounFauve Azur2022-2025
4DDrapeau de la FranceMendy, BissentyBissenty Mendy15/08/1991 (33 ans)FC Annecy2023-2025
5DDrapeau de la FranceEscartin, JosuéJosué Escartin21/03/2003 (22 ans)Stade brestois 292024-2027
6DDrapeau de la GuinéeDoucouré, RayaneRayane Doucouré30/03/2001 (23 ans)GuinéeGirondins de Bordeaux rés.2024-2026
13DDrapeau du MaliDoucouré, FodéFodé Doucouré03/02/2001 (24 ans)Mali -23 ansStade de Reims2022-2025
20DDrapeau de la FranceDurivaux, DylanDylan Durivaux18/06/2001 (23 ans)France -19 ansChamois niortais2024-2027
27DDrapeau de la FranceDanger, BradleyBradley Danger29/01/1998 (27 ans)France -20 ansRodez AF2024-2027
28DDrapeau de la FranceKouagba, LoïcLoïc Kouagba09/06/1994 (30 ans)USL Dunkerque2022-2025
93DDrapeau de la FranceEl Hriti, AnissAniss El Hriti28/07/1989 (35 ans)FC Chambly Oise2021-2025
98DDrapeau de la FranceHachem, RyadRyad Hachem26/05/1998 (26 ans)SO Cholet2022-2027
8MDrapeau de la FranceEickmayer, JoachimJoachim Eickmayer11/01/1993 (32 ans)FC Bourg-Péronnas2023-2026
10MDrapeau de la FranceIfnaoui, MerwanMerwan Ifnaoui22/10/1998 (26 ans)Racing CF2023-2026
12MDrapeau de la FranceKany, VincentVincent Kany29/09/2002 (22 ans)Formé au club2024-2026
14MDrapeau de la FranceSlimani, RayanRayan Slimani03/08/2003 (21 ans)Formé au club2022-2026
26MDrapeau de la république du CongoDembi, FredFred Dembi21/02/1995 (30 ans)CongoUS Orléans2022-2025
97MDrapeau de la MartiniqueRenel, SamuelSamuel Renel03/11/2001 (23 ans)MartiniqueChamois niortais2024-2027
7ADrapeau de la FranceDurand, DamienDamien Durand16/09/1995 (29 ans)Sainte-Geneviève FC2020-2026
9ADrapeau du SénégalFall, AliouneAlioune Fall24/12/1994 (30 ans)Beroe Stara Zagora2022-2025
11ADrapeau de la FranceCissé, KémoKémo Cissé15/12/1996 (28 ans)Paris 13 Atletico2022-2027
17ADrapeau de la FranceBotella, IvannIvann Botella28/06/1999 (25 ans)RWD Molenbeek2023-2026
21ADrapeau du SénégalBadji, AliouAliou Badji10/10/1997 (27 ans)Sénégal -20 ansGirondins de Bordeaux2024-2025
29ADrapeau de l'AlgérieBenali, HacèneHacène Benali14/10/1999 (25 ans)US Concarneau2021-2025
77ADrapeau de la Côte d'IvoireAnani, AchilleAchille Anani27/12/1994 (30 ans)Grenoble Foot 382022-2026
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Rodolphe Rothe-Boll
  • Thomas Verpeaux
Entraîneur(s) des gardiens
  • Faouzi Amzal

Entraîneur(s) des attaquants

Analyste vidéo

  • Brahim Merad

Responsable Pôle Performance

  • Randy Fondelot
Kinésithérapeute
  • Timothy Dumoulin
  • Théo Labaume
  • Thavisouk Chanthaboun
  • Yannick Tourlourat

Coordinateur sportif

  • Valentin Ries

Responsable recrutement

  • Kévin Lesportes
Médecin(s)
  • Alain Frey

Légende

Mise à jour de l'effectif le 25 mai 2024

Joueurs prêtés
P.Nat.NomDate de naissanceSélectionClub en prêtContrat
17ADrapeau de la FranceBotella, IvannIvann Botella28/06/1999 (25 ans)RAAL2023-2026
23ADrapeau de la FranceIkanga, JovaniJovani Ikanga24/03/2002 (23 ans)Dijon FCO2021-2026

Structures du club

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Stades

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Article détaillé :Stade Bauer.
Photographie d'un scène d'un match de football, vu des tribunes.
Vue depuis la tribune principale dustade Bauer du match Red Star-FC Istres, officialisant l'accession du Red Star en Ligue 2 en 2015.

À ses débuts, le Red Star évolue près duchamp-de-Mars, puis déménage àMeudon en 1900. Elle y joue d'abord sur un terrain en terrasse dominant laSeine, puis au petit stadevélodrome local[m 5]. En 1907, le club obtient la location d'un terrain à Paris, situé à proximité de lastation de métro de Grenelle[222]. Mais il en est chassé en 1909 à la suite de la vente de l'emplacement, destiné à accueillir leVélodrome d'Hiver[m 6].

Le club obtient alors la location d'un ensemble de jardins situé rue de la Chapelle àSaint-Ouen, à proximité du18e arrondissement deParis. Il y aménage progressivement un terrain, d'abord connu comme le « Stade de la rue de la Chapelle »[223]. Bientôt le stade est connu comme le stade de Paris, puis comme lestade Bauer après laSeconde Guerre mondiale, après que la rue bordant le stade ait été rebaptisée en hommage aurésistantcommunisteJean-Claude Bauer (1910-1942). L'enceinte sera la résidence du Red Star sans discontinuité jusqu'en 1998.

Le stade est inauguré le24 octobre1909 à l'occasion d'un match amical entre les Audoniens et Old Westminsters FC, un club amateur deLondres. Il accueille deux matchs de l'équipe de France dès le printemps 1911[d 1]. 4 000 spectateurs assistent au match France-Belgique en janvier 1912[m 7]. Le stade se trouve sérieusement agrandi au début des années 1920 mais reste assez rudimentaire pour un club de cette envergure, et se trouve entouré d'usines[224]. Après laSeconde Guerre mondiale, la municipalité deSaint-Ouen organise de grands travaux de rénovation[224]. Quelques années plus tard, en 1955, Saint-Ouen y installe les éclairages nécessaires aux matchs nocturnes, à la demande du président Zenatti[d 8]. En 1975, dernière année du Red Star en Division 1, une troisième tribune de 7 500 places est construite, le long de larue du Docteur Bauer. Cependant le stade devient vite vétuste avec les difficultés sportives du club. En 1996, le principe d'une rénovation est actée par la mairie après de longs débats[225], mais ne se concrétise pas. Le début d'une vingtaine d'années de tergiversations autour de l'avenir du stade Bauer[226].

Présentation d'équipes de football sous un ciel nocturne et des éclairages
Lestade Marville accueille les matchs du Red Star de 1998 à octobre 2002.

Durant l'été 1998, la Ligue exige du club qu'il quitte le stade Bauer, trop éloigné des normes en vigueur. Le Red Star s’installe austade Marville duparc de La Courneuve, et dépose un dossier de candidature pour jouer ses matchs à domicile auStade de France, récemment inauguré[43]. En outre, laFédération française de football et le consortium de gestion recherchent activement un club résident pour le stade, destiné originellement à accueillir les rencontres de laCoupe du monde de 1998, de façon à éviter qu'il ne se transforme en« vaste navire abandonné le long du périphérique parisien »[f 3]. La FFF envisage un temps la création d'un nouveau clubex nihilo puis ouvre les candidatures aux clubs franciliens existants[f 3]. À la suite du retrait de la candidature duParis SG enavril 1998[f 3], le Red Star se retrouve en position de force face auRC France et auSaint-Denis Saint-Leu football club[f 4]. Ainsi, enjuin 1998, le club est officiellement choisi comme club résident du Stade de France[f 4]. Il y organise début 1999 un match de championnat face à l'Association sportive de Saint-Étienne, qui bat le record d'affluence enDivision 2[44], ainsi qu'un derby face auRacing pour célébrer le centenaire du club en mars 2000[45].

La relégation en National et l'opposition de laDirection Nationale de Contrôle de Gestion empêchent le Red Star de s'installer au Stade de France et le contraignent à rester au Stade Marville[43],[f 4]. Le club revient le austade Bauer, où aucune autre rénovation n'a été entreprise que la réparation des importants dégâts de latempête de 1999[49].

Dans lesannées 2010, le stade Bauer se trouve au cœur d'un débat opposant les partisans de sa rénovation d'une part, et les soutiens d'une délocalisation du club vers une nouvelle enceinte, jugée mieux adaptée aux exigences du « football moderne » d'autre part[227]. Un projet de nouveau stade sur lesDocks de Saint-Ouen, défendu par la direction du club, est envisagé à l'horizon 2018-2025[228]. Ce projet de nouveau stade aux Docks pour 2020 intéresse des entreprises qui veulent investir dans le club, à condition que ce stade soit réalisé[229]. Lestade Jean-Bouin est également envisagé pour la saison 2015-2016, car le stade Bauer n'est pas conforme aux normes de la Ligue 2[58], mais les deux projets ne satisfont pas les supporters qui ne veulent pas la délocalisation de leurs matchs à domicile[230].

Une quarantaine de personnes regroupées dans une tribune. Devant eux, une banderole est déployée.
Supporters du Red Star exprimant leur attachement au stade Bauer

Les défenseurs du stade Bauer, en plus d'avoir engagé des études de faisabilité indépendante sur la possibilité d'une rénovation du stade (compatibilité avec le tissu urbain, exigences de sécurité...)[231], tentent d'intégrer la question du stade Bauer dans le débat local (auprès des riverains, de la municipalité et des associations de quartier). En réponse, la mairie de Saint-Ouen confirme en juillet 2013 le lancement d'une étude urbaine sur le sujet[232].

Photographie d'une scène d'un match de football vu des tribunes.
Un match du Red Star délocalisé auStade Pierre-Brisson deBeauvais, le contreTours.

En juin 2015, la ville deSaint-Ouen rend public les différents scénarios envisagés pour la rénovation et l’agrandissement dustade Bauer[233]. En attendant que ce projet se concrétise, l'équipe première, promue en Ligue 2, doit disputer ses matchs à domicile dans d'autres stades, qui répondent aux normes exigées par la LFP. Pour lasaison 2015-2016, lestade Pierre-Brisson, situé àBeauvais dans l'Oise, est la solution privilégiée. Le très grandStade de France, situé àSaint-Denis, à proximité de Saint-Ouen, est envisagé pour accueillir plusieurs matchs[234], mais les différentes parties ne s'accordent pas. Fin mars 2016, alors que le Red Star joue aux avant-postes en Ligue 2, le maireUDIWilliam Delannoy refuse la potentielle subvention municipale à la réhabilitation de l'historiquestade Bauer, accentuant le doute sur un possible retour du club dans son fief mythique[235].

Lors d'une interview auParisien du, la maire deParis,Anne Hidalgo, annonce le déménagement du Red Star austade Jean-Bouin, situé juste à côté duParc des Princes dans le16e arrondissement, et offrant une capacité de 20 000 places[236]. Pour un loyer de 1,35 million d'euros par an, le Red Star joue la saison2016-2017 dans cette enceinte, en cohabitation avec leStade français[237],[238]. Néanmoins, le club retourne dans son antre deSaint-Ouen l'année suivante, après sa relégation enNational 1[239], pour y disputer la saison2017-2018.

Promu enD2 au terme de cette saison, le Red Star s'exile à nouveau àBeauvais, pour la saison2018-2019 deD2.

Centres de formation et d'entraînement

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Près de 20 ans après son dernier centre de formation sur l'Ile-des-Vannes àSaint-Ouen, le Red Star est choisi en pour ouvrir un nouveau centre de formation àLa Courneuve accompagné ensuite d'un centre d'entraînement pour le club, sur lesite de Marville, actuel parc interdépartemental des sports. Le site, qui comprend un stade de 10 000 places, est réaménagé suivant trois phases de travaux en trois ans, pour un coût de 1,85 million d'euros, ouvre à la rentrée 2019[240].

Aspects juridiques et économiques

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Statut juridique et légal

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Le Red Star Football Club est affilié à laFFFA le 2 juin 1919 sous leno 3[241]. Le club a aujourd'hui la particularité de posséder le plus petit numéro d'affiliation (500002[242],[243],[note 10]) encore existant, depuis la radiation duno 1, le Racing Stade roubaisien, en 1990[241], et celle plus ancienne du n° 2, le Groupement Sportif de Reims[244]. Le Red Star FC est rattaché à laLigue de Paris Île-de-France et au District de Seine-Saint-Denis. Le club avait à l'origine son siège social àParis. Il le transfère officiellement àSaint-Ouen austade Bauer en mai 1937[245], où il est toujours situé[243]. La directrice générale est depuis 2011Pauline Gamerre[246].

Depuis juillet 2003, le Red Star est géré par uneSociété anonyme sportive professionnelle (SASP), nommée « Red Star 1897 », immatriculée auRCS deBobigny sous le numéro B 449 385 939[247], dontPatrice Haddad est l'actionnaire majoritaire. Cette SASP est adossée à l'association loi de 1901 « Red Star FC 93 », créée également en 2003 et renommée en 2012 « Red Star Football Club ».

Une précédente SASP, « RED STAR 93 », avait été fondée en janvier 2002 et dirigée par Nigel Atkins, à la suite d'uneSociété anonyme à objet sportif (SAOS), dont les dettes étaient telles qu'elles ont entraîné le dépôt de bilan du club quelques mois plus tard[248].

Éléments comptables

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EnDivision 2 1985-1986, le Red Star a un budget d'environ 4 800 000 FRF[40]. En1997-1998, toujours en D2, le budget du club audonien s'élève à 28 millions de Francs[249]. La saison suivante, il reste stable, à 27 millions de Francs[250]. Deux ans plus tard, enNational 2000-2001, dont le Red Star terminera dernier, le budget s'élève à 30 millions de Francs[47], ou 25 millions selon les sources[251]. La saison suivante, le Red Star est en pleine crise et le budget n'est plus que de 10 millions de Francs[252].

Lors de la saison2004-2005, le Red Star possède un budget de 370 000 euros, en augmentation de 30 % par rapport à la saison précédente[139]. Le président Davoine déclare que son budget est composé de 56 % de subventions venant des collectivités locales et territoriales, 25 % dusponsoring, 15 % des cotisations et 4 % des entrées et de la buvette[139]. 75 % du budget est consacré au sportif, 9 % aux équipements, 11 % aux déplacements et aux locations de terrain et enfin 5 % pour les frais administratifs[139].

Pour la saison2005-2006, disputée enCFA 2, le budget s'élève à 500 000 [253], ou 550 000 [254]. La saison suivante, le budget monte à 750 000 [255]. Deux ans plus tard, pour la saison 2008-2009, le budget du club est quasiment doublé, avec 1,3 million d'euros[256] EnCFA 2010-2011, le Red Star prévoit un budget d'1 400 000 d'euros[257]. Pour la saison suivante disputée enNational, il est augmenté à hauteur de 2 millions d'euros, ce qui constitue, selon le présidentPatrice Haddad,« un petit budget de National »[257] (d'autres sources indiquent 2,3 millions d'euros[258]). Ce budget est maintenu pour la saison suivante[259], et poussé à environ 3 millions d'euros à partir de 2013 pour nourrir les ambitions de montée en Ligue 2[260]. Ce budget reste de 3 millions d'euros pour la saison 2014-2015[230] (ou à 2,9 millions d'euros selon les sources[261]). Pour lasaison 2015-2016, le budget du club audonien est proche de tripler, après sa promotion enLigue 2 et son passage au professionnalisme[262].

Historique du budget prévisionnel du Red Star FC
Saison1997-19981998-19991999-20002000-20012001-20022002-20032003-20042004-20052005-20062006-2007
Budget28 MF27 MFNC~25-30 MF10 MFNCNC370 k€~500-550 k€750 k€
Saison2007-20082008-20092009-20102010-20112011-20122012-20132013-20142014-20152015-20162016-2017
BudgetNC1,3 M€NC1,4 M€M€M€~3 M€~3 M€8,3 M€7,5 M€
Saison2017-20182018-20192019-20202020-20212021-20222022-2023
Budget7,5 M€7,5 M€[263]5,5 M€4 M€5,5 M€4 M€
Légende :M€ = millions d'euros.

Sponsors

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En 2015, le club a pour partenaires majeurs, « Première Heure »,Bouygues Bâtiment Île-de-France,Geodis,Dailymotion etE.Leclerc[264]. Le club est soutenu par les autorités locales comme la mairie deSaint-Ouen, le département de laSeine-Saint-Denis et la régionÎle-de-France[264]. Le club a pour partenaires officielsPeugeot et l'équipementierAdidas par le biais de sa société de distribution en Île-de-France[82], Casal Sport[264]. Le club possède également des partenaires média commeLe Parisien etFrance 3 Paris Île-de-France Centre ou plus récemment la magazine branchéVice, catalogué à gauche[264].

Soutien et image

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Dimension sociale et politique du club

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Dès sa fondation parJules Rimet, le Red Star se veut fidèle aux valeurs humanistes, et s'ouvre notamment aux jeunes issus de familles pauvres[d 1],[265].

Dans les années 2000, des supportes du club mettent en avant l'italienRino Della Negra, membre du club à 19 ans pendant quelques mois lors de la saison 1942-1943, dans une démarche de « processus de construction mémorielle autour d'une figure mythique ».Résistant pendant laSeconde Guerre mondiale et membre duGroupe Manouchian, il est fusillé en février 1944 parmi les vingt-trois membres de l'Affiche rouge. Della Negra n'a néanmoins jamais joué avec l'équipe première, et il n'existe en réalité presque aucune archive sur son passage au club. Une plaque à sa mémoire est posée en 2004 aux abords du stade, tandis que certains supporters rebaptisent officieusement une des tribunes du stade à son nom[266],[267],[268].

Selon certains médias commeL'Express, le Red Star incarnerait l’utopie d’un autre football àParis, à l’opposé duParis Saint-Germain[88], ou plus anciennement duRC Paris[62]. Il est considéré comme l'un des derniers clubs« populaires », avec une identité forte et des supporters typiques, très impliqués socialement et culturellement[269],[267].

Dans lesannées 1980 et1990, le Red Star se veut vecteur d'intégration et est tourné vers les jeunes issus de l'immigration[p 1]. De nos jours, le Red Star apparait comme fortement ancré dans ledépartement deSeine-Saint-Denis. En 2010, son présidentPatrice Haddad affirme que« le club est naturellement àgauche, il doit être solidaire de son environnement, de la banlieue[270] ». Cinq ans plus tard, il définit les supporters comme« traditionnellement d'extrême gauche »[271]. Selon le périodiqueMarianne, le club serait proche de valeursantiracistes,antifascistes[272] ettolérantes. SelonL'Humanité, au Red Star,« l'antiracisme et l'antifascisme sont une réalité »[273]. Aussi, l'association du club aucommunisme est analysée comme une exagération et une conséquence du fait queSaint-Ouen, située dans laCeinture rouge de Paris, ait voté majoritairement communiste de 1945 à 2014[274].

Rivalités et amitiés

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Article connexe :Rivalités dans le football à Paris.

Au début desannées 1970, et notamment à la suite des derbys de lasaison 1973-1974, le Red Star entretient une éphémère rivalité avec leParis Saint-Germain FC[275]. À l'issue de laDivision 1 1974-1975, le Red Star est relégué en D2 tandis que le PSG se maintient. De ce fait, plus aucune rencontre officielle n'a été disputée depuis1975[276]. Les deux clubs sont souvent considérés comme antithétiques, notamment dans lesannées 2010, où le Paris SG financé par lefonds d'investissement souverainQatar Investment Authority contraste avec un Red Star degauche plus authentique et populaire[277],[272].

Dans lesannées 2010, le principal derby est celui opposant le Red Star auParis Football Club. En outre, les deux clubs se sont rencontrés à18 reprises entre1972 et2014, dont maintes fois enDivision 1 etDivision 2[278]. Le, le derby est marqué par des incidents entre supporters, donnant notamment lieu à trente-six gardes-à-vue de supporters des deux camps. Quatre blessés et des dégâts matériels sont à déplorer[279]. Quelques mois plus tard, de nouveaux affrontements ont lieu entre des supporters des deux clubs[280]. Les affrontements entre supporters se limitent souvent à des rixes ou des accès de violence entre des hooligans réputés proches des milieux d'extrême gauche pour le Red Star, et des groupes hétéroclites de hooligansultra-droite et de supporters du PSG interdits de stade pour le Paris FC[281],[282]. Ce derby est souvent considéré comme le derby francilien majeur[283].

Un des motifs de rivalités entre les clubs de la région parisienne est la revendication duqualificatif de« deuxième club deParis ». Malgré ces prétentions individuelles, de nombreuses négociations ont eu lieu entre le Red Star et le Paris FC[284], sans toutefois concrétiser ces négociations[284]. En 2011, Jean Vuillermoz, alors adjoint au maire de Paris chargé des sports estime qu'une hypothétique fusion est la seule chance de voir naître un deuxième club d'envergure dans la capitale[285]. Néanmoins, bien que la question continue de se poser, trois ans plus tard, alors que les deux clubs sont tous deux proches d'une montée en Ligue 2, les présidents déclarent conjointement que la fusion« n’est pas envisagée » puisqu'« il s’agit quand même de deux clubs rivaux »[286]. Toutefois, les présidents déclarent à l'époque être« prêts à discuter ensemble » et essayer de« travailler ensemble sur certains points » notamment en ce qui concerne la formation[286].

En 2012, un article desCahiers du football avance que, de manière générale, c'est l'omniprésence duParis Saint-Germain qui empêche l'éclosion d'un second grand club de football à Paris. D'après cette étude, le phénomène s'explique historiquement notamment par« la volonté des communes de se concentrer sur le développement d'un seul club au niveau local afin de le rendre compétitif au niveau national »[287]. En2015, Steve Marlet, directeur sportif du club, affirme« Le PSG est aujourd’hui la référence des clubs à Paris. Ce serait bien qu’il y ait plusieurs clubs parisiens en élite, qu’on soit l’égal des autres capitales européennes. On rêve forcément d’un derby Red Star-PSG. On peut aussi rêver d’un derby Red Star-Paris FC en L1 »[288].

Depuis 2008[289], les supporters du Red Star Football Club entretiennent une forte amitié avec les Red Kaos 1994, principal groupeultra duGrenoble Foot 38[290],[291].

Affluences et supporters

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Affluences

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Photographie d'un stade de football depuis les tribunes avec de nombreux supporters regardant les joueurs.
Du fait de la popularité et de l'histoire du club, les affluences restent toujours correctes pour le Red Star, même dans les matchs à faible enjeu.

Le Red Star est régulièrement considéré comme« un club mythique » avec des supporters très attachés à leur club et à leur stade[95]. La base populaire du club est relativement grande, et l'une des plus grandes de la régionÎle-de-France, derrière leParis Saint-Germain qui domine le football francilien depuis lesannées 1990. Le record d'affluence du Red Star lors d'un match à domicile se fait le auStade Bauer contre leFC Sochaux[292] avec 23 341 spectateurs.

Les affluences du Red Star durant la première moitié duXXe siècle sont méconnues[36], excepté pour la saison 1947-1948, où le Red Star évolue en moyenne devant 10 153 spectateurs auStade Bauer[293]. Les affluences desannées 1950 et1960, passées entreDivision 1 etDivision 2, oscillent fortement, entre 6 375 en1954 et 2 548 en1962[36]. À partir de1965, on constate un regain d'affluence au stade, malgré une corrélation certaine entre résultats et affluences : en Division 1, le club audonien reçoit entre 6 000 et 9 000 spectateurs ; en Division 2, les affluences n'oscillent qu'entre 1 000 et 4 500 spectateurs[36]. Dans lesannées 1980, après la faillite du club et le retour en Division 2, les affluences sont bien moindres que les années précédentes et tournent autour de 1 500 spectateurs[36]. Lesannées 1990 enDivision 2 voient les affluences moyennes augmenter régulièrement, de930 spectateurs en 1990 à 4 086 en 1999[36]. À partir desannées 2000, la baisse de niveau sportif de l'équipe première rend les statistiques d'affluences plus rares. Souvent à cette période, l'équipe joue ses matchs devant moins de500 spectateurs. Le retour du club enNational (D3) s'accompagne avec des moyennes au-delà du millier de spectateurs à domicile[36], se rapprochant peu à peu des 2 000 spectateurs en 2015[294]. En 2015, la délocalisation provisoire austade Pierre-Brisson deBeauvais voit une forte baisse des affluences, fortement attachés au stade Bauer et ne pouvant que rarement faire le trajet de Saint-Ouen jusqu'à Beauvais[295]. À partir de 2016, le club cherche à se rapprocher de ses bases parisiennes en attendant une future réfection de son stade historique, lestade Bauer. Des pourparlers sont engagés avec la mairie deParis. En juin 2016,Anne Hidalgo annonce qu'une convention est signée entre la ville, le département de laSeine-Saint-Denis et le club pour l'utilisation provisoire dustade Jean Bouin, dans le16e arrondissement.

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du Red Star depuis 1948

Supporters

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Chant des supporteurs le 4 mars 2022 face àBastia-Borgo.

Depuis son passage en National au début desannées 2010, le Red Star bénéficie du soutien de 1 000 à 2 000 personnes présentes à domicile (dont environ200 abonnés). Le Red Star compte toujours entre 10 et80 supporters en déplacement selon la distance et l'enjeu. Selon Patrick Mignon, sociologue du sport et chercheur à l’INSEP, le Red Star bénéficierait d'une forte base de supporteurs passifs, qui se déclarent fans du Paris Saint-Germain FC« faute de mieux » : le soutien apporté au PSG n'aurait aucun aspect affectif dans la mesure où ce dernier est trop ancré dans l'Ouest parisien pour vraiment rassembler l'intégralité des Franciliens et qui plus est, est loin d'être catalogué politiquement àgauche[296].

Le Red Star compte de nombreux supporters qui sont rassemblés sous la bannièreRed Star Fans qui englobe tous les supporters de la tribune Première Est (appeléetribuneRino Della Negra[297]) au stade Bauer. Il existe également une association loi de 1901, leCollectif Red Star Bauer[298] qui compte en 2015 une centaine de membres adhérents. Le collectif organise plusieurs manifestations dans la saison : déplacement en car, point d'information au stade, concert, repas, actions de solidarité avec leSénégal, collectes de vêtements et de denrées alimentaires, etc. et soutient le club en toute indépendance. Il place le combat pour la rénovation dustade Bauer au cœur de son action et organise plusieurs actions en ce sens.

Les supporteurs du Red Star se caractérisent également par une identité forte, associée à l'histoire du clubs et aux liens entretenus par certains groupes avec lagauche radicale[299]. Cette identité se manifeste notamment par des chants typiques, en particulier le célèbre« "Flic, arbitre ou militaire, qu'est ce qu'on ferait pas pour un salaire ?" » ou« "Hou, Ha ! Banlieue rouge !" »[299],[300]. Dans le passé, les supporteurs entonnaient également régulièrementL'Internationale[301].

Dans lesannées 2010, leprésident de la RépubliqueFrançois Hollande réaffirme son intérêt pour le Red Star, dont il dit« apprécier l'aspect authentique et populaire »[302]. Originaire deRouen et supporteur duFootball Club de Rouen 1899, François Hollande découvre le Red Star vers1979, après être monté àParis pour étudier à l'ÉNA. En2004, il explique son engouement pour le Red Star par« une communauté de pensée » et par des points communs entre le Red Star et le FC Rouen :« une équipe populaire, qui avait du mal, pas beaucoup d'argent »[p 2]. Selon lui, le Red Star est« un club de la banlieue, un club qui représente des quartiers qui ont envie aussi de donner le meilleur d'eux-mêmes ». Pendant sa présidence, il assiste à un match contre l'AS Saint-Étienne en huitième de finale de laCoupe de France 2014-2015[303]. Des observateurs, dont le journalisteClaude Askolovitch, ont toutefois remis en question cet engagement, accusant le Président de la République de« storytelling politique appliqué au champ sportif », le Red Star étant assimilé au foot populaire en opposition à« ladroite des milliardaires du foot business » alors représentée par leParis Saint-Germain FC[304].

D'autres personnalités politiques se sont déclarées supportrices du Red Star. Parmi elles, le communisteJean-Claude Gayssot,Ministre des Transports deLionel Jospin, qui a commencé à s'intéresser au club en1976 et assistait encore régulièrement à des matchs après son mandat de ministre, alors que l'équipe première était tombée en Division d'Honneur[p 1].Georges Marchais, qui a fait découvrir le club à Gayssot, s'intéressait également de très près au club. Son gendreXavier Perez y était gardien de but dans lesannées 1970[p 1]. À cette période, le président de laLigue de football professionnelJean Sadoul assistait également fréquemment aux rencontres du club[p 1].

Autres équipes

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Photographie d'un stade de football avec des supporters en premier plan et des joueurs à l'arrière-plan.
L'équipe réserve du Red Star FC en2015.

En1890, des élèves duLycée Michelet fondent un club sportif scolaire, l'Union Athlétique du Lycée Michelet, sous l'égide de l'USFSA[305],[306]. En1897, ils fondent leSporting Club de Vaugirard, club derugby à XV, qui fusionne avec ensuite avec l'Olympique de Pantin, avant devenir en1918, l'Olympique de Paris[305],[306]. En1926, ce dernier fusionne avec le Red Star, qui comporte notamment une section rugby[305],[306]. Elle joue ainsi ses matchs àSaint-Ouen, avant de partir pourSaint-Maur, faute de terrain, de 1948 à 1962, avant de revenir enterre audonienne[305],[306]. En 2007, la section rugby prend son émancipation et devient le Red Star Olympique Rugby ; il évolue notamment enFédérale 3 (cinquième division nationale) de 2008 à 2010[305],[306].

Notes et références

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Notes

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  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Le championnat de Paris est disputé cette saison en deux groupes de six équipes
  3. Selon le point 3 du règlement du football aux Jeux de 1908 (p. 457 du rapport officiel), chaque pays pouvait envoyer jusqu’à quatre équipes mais seule la France a utilisé ce point de règlement pour en avoir plus d’une (Each country competing shall be entitled to enter four teams.).
  4. En 1921, le siège du Red Star se trouve toujours dans le7e arrondissement de Paris[12].
  5. D'autres sources indiquent que cet inconnu est un simple supporter, qui a agi indépendamment du club. Cf.Coll.,p. 338
  6. L'article 39, alinéa 2 desrèglements généraux de laFédération française de football impose un maximum de quinze kilomètres dans le cadre d'une fusion entre clubs.
  7. Les noms des championnats et le nombre de niveaux ont évolué au cours des années. Pour les championnats nationaux, se reporter à l'articlefootball en France, pour les championnats régionaux, à l'articleLigue de Paris Île-de-France de football.
  8. Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  9. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  10. Le numéro complet est le 500002, le 5 étant une catégorisation. Ce numéro est issu du reformatage de 1947. Le numéro du Red Star Olympique était issu de celui du Red Star Amical Club, affilié à la FFF en 1919.

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  306. abcd eteAlain Allemandou et Flavien Testevuide,Cent quinze ans de rugby au Red Star Olympique,(lire en ligne).

Annexes

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Bibliographie

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