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Raymond Poincaré

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Pour les articles homonymes, voirPoincaré.

Raymond Poincaré
Illustration.
Portrait officiel de Raymond Poincaré
en tant que président de la République.
Fonctions
Président de la République française

(7 ans)
Élection17 janvier 1913
Président du ConseilAristide Briand
Louis Barthou
Gaston Doumergue
Alexandre Ribot
René Viviani
Alexandre Ribot
Paul Painlevé
Georges Clemenceau
Alexandre Millerand
PrédécesseurArmand Fallières
SuccesseurPaul Deschanel
Sénateur français

(14 ans, 8 mois et 24 jours)
Élection
Réélection6 janvier 1924
CirconscriptionMeuse
Groupe politiqueUnion républicaine
PrédécesseurCharles Humbert
SuccesseurArthur Mirouel
Président du Conseil des ministres français
etministre des Finances jusqu'au 11 novembre 1928

(3 ans et 3 jours)
PrésidentGaston Doumergue
GouvernementPoincaré IV etV
LégislatureXIIIe etXIVe
CoalitionCentre droit
(AD-RI-RRRS-PRS-FR)
PrédécesseurÉdouard Herriot
SuccesseurAristide Briand
Henry Chéron
Président du Conseil des ministres
etministre des Affaires étrangères

(2 ans, 4 mois et 17 jours)
PrésidentAlexandre Millerand
GouvernementPoincaré II etIII
LégislatureXIIe
CoalitionBloc national
(ARD-FR-RI-dis.radicaux-DVD)
PrédécesseurAristide Briand
SuccesseurFrédéric François-Marsal
Président du Conseil des ministres français
etministre des Affaires étrangères

(1 an et 7 jours)
PrésidentArmand Fallières
GouvernementPoincaré I
LégislatureXe
CoalitionGauche
(RRRS-RI-SI-PRD-UR)
PrédécesseurJoseph Caillaux
SuccesseurAristide Briand
Ministre des Finances

(2 ans, 3 mois et 19 jours)
PrésidentGaston Doumergue
Président du ConseilLui-même
GouvernementPoincaré IV
PrédécesseurAnatole de Monzie
SuccesseurHenry Chéron

(7 mois et 11 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilFerdinand Sarrien
GouvernementSarrien
PrédécesseurPierre Merlou
SuccesseurJoseph Caillaux

(7 mois et 27 jours)
PrésidentSadi Carnot
Jean Casimir-Perier
Président du ConseilCharles Dupuy
GouvernementDupuy II etIII
PrédécesseurAuguste Burdeau
SuccesseurAlexandre Ribot
Ministre des Affaires étrangères

(2 ans, 4 mois et 24 jours)
PrésidentAlexandre Millerand
Président du ConseilLui-même
GouvernementPoincaré II etIII
PrédécesseurAristide Briand
SuccesseurEdmond Lefebvre du Prey

(1 an et 7 jours)
PrésidentArmand Fallières
Président du ConseilLui-même
GouvernementPoincaré I
PrédécesseurJustin de Selves
SuccesseurCharles Jonnart
Ministre de l'Instruction publique,
des Beaux-Arts et des Cultes

(9 mois et 6 jours)
PrésidentFélix Faure
Président du ConseilAlexandre Ribot
GouvernementRibot III
PrédécesseurGeorges Leygues
SuccesseurÉmile Combes

(7 mois et 29 jours)
PrésidentSadi Carnot
Président du ConseilCharles Dupuy
GouvernementDupuy I
PrédécesseurCharles Dupuy
SuccesseurEugène Spuller
Titulaire du fauteuil 34 de l'Académie française

(25 ans, 6 mois et 27 jours)
PrédécesseurÉmile Gebhart
SuccesseurJacques Bainville
Sénateur français

(14 ans, 9 mois et 4 jours)
Élection11 janvier 1920
Réélection6 janvier 1924
16 octobre 1932
CirconscriptionMeuse
PrédécesseurCharles Humbert

(10 ans, 9 mois et 21 jours)
Élection22 février 1903
CirconscriptionMeuse
SuccesseurRené Grosdidier
Député français

(15 ans, 6 mois et 26 jours)
Élection
Réélection22 septembre 1889
20 août 1893
8 mai 1898
27 avril 1902
CirconscriptionMeuse
LégislatureIre,IIe,IIIe etIVe(Troisième République)
PrédécesseurHenri Liouville
SuccesseurRené Grosdidier
Biographie
Nom de naissanceRaymond Nicolas Landry Poincaré
Date de naissance
Lieu de naissanceBar-le-Duc (France)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décèsParis16e (France)
Nature du décèsEmbolie pulmonaire
SépultureCimetière deNubécourt (Meuse)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueARD-PRD-PRDS-AD
MèreNanine Marie Ficatier
FratrieLucien Poincaré
ConjointHenriette Benucci
FamilleHenri Poincaré(cousin germain)
Jean Landry Gillon(arrière-grand-père maternel)
Diplômé deUniversité de Paris
Université de Nancy
ProfessionAvocat
ReligionCatholicisme

Signature de Raymond Poincaré

Image illustrative de l’article Raymond Poincaré
Présidents de la République française
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Raymond Poincaré, né le àBar-le-Duc (Meuse) et mort le àParis, est unavocat ethomme d'Étatfrançais. Il est leprésident de la République française du au.

Ministre à plusieurs reprises,président du Conseil puis président de la République de 1913 à 1920, Raymond Poincaré fut l'une des plus grandes figures politiques de laIIIe République. Il fut également, en tant que président de la République, l'un des personnages centraux de laPremière Guerre mondiale, conflit durant lequel il appelaGeorges Clemenceau à la présidence du Conseil, en 1917. Après son mandat présidentiel, il est à nouveau président du Conseil de 1922 à 1924 et de 1926 à 1929.

Enfance, études, vie privée et familiale

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Raymond Nicolas Landry Poincaré naît dans une famille aisée deBar-le-Duc, le. Il est le fils de Nicolas Anthony Poincaré (1825-1911),polytechnicien (1845), ingénieur, puis inspecteur général desPonts et Chaussées. En remontant sa généalogie paternelle aussi loin que le permettent les archives, on trouve auXVIIe siècle un Jean Poincaré natif deLandaville, près deNeufchâteau (Vosges)[1]. Sa mère,Nanine Marie Ficatier (1838-1913), apparentée au général baronFlorentin Ficatier, est profondément croyante[2]. Raymond Poincaré passe son enfance dans la maison bourgeoise des grands-parents Ficatier, rue du docteur Nève, à Bar-le-Duc ; ces derniers avaient fait fortune àNeuilly-sur-Seine dans le commerce du bois[3].

Par ailleurs, par sa mère, il est l'arrière-petit-fils deJean Landry Gillon, député sous le règne deLouis-Philippe[1].

Il est aussi le neveu d'Émile Poincaré, doyen de lafaculté de médecine de Nancy, le frère aîné deLucien Poincaré, physicien et vice-recteur de l'Académie de Paris, et le cousin germain du savant et mathématicienHenri Poincaré[4], ce dernier étant l'arrière-grand-père du journalisteNicolas Poincaré[5].

Comme beaucoup de Français de sa génération, il est marqué par ladéfaite de 1870[6]. La maison parentale est réquisitionnée par l'occupantprussien[7]. À la suite de cet épisode, en 1871, il donne à son chien le nom deBismarck, en référence au chancelier impérial d'Allemagne[3]. Après des études àNancy, il termine sa scolarité aulycée Louis-le-Grand à Paris avant de poursuivre des études de droit à lafaculté de droit de Paris. Licencié en droit et en lettres, il devient avocat stagiaire et finit major de laconférence du barreau[2].

  • Poincaré enfant avec son père Nicolas et son chien.
    Poincaré enfant avec son père Nicolas et son chien.
  • Caporal Poincaré lors de son service militaire.
    Caporal Poincaré lors de sonservice militaire.

Parcours politique

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Débuts

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Raymond Poincaré avant 1900.

Il devient secrétaire de MeHenry du Buit, célèbre avocat d'affaires. En 1883, il prononce un discours à l'ouverture de la Conférence des Avocats dans lequel il fait l'éloge du républicainJules Dufaure, ancienbâtonnier et ex-président du Conseil décédé deux ans auparavant :

« S'il est à souhaiter que l'éloge d'un mort illustre éveille chez nous le désir de l'imiter, le simple récit de la vie de Dufaure contiendra, je crois, pour notre génération, un précieux exemple de travail, d'indépendance et de dignité. »

— Éloge de Dufaure à l'ouverture de la Conférence des Avocats 1883, Barreau de Paris

Formé à la politique parJules Develle, dont il est pendant dix-huit mois directeur de cabinet auministère de l'Agriculture en 1886, élu ensuiteconseiller général ducanton de Pierrefitte dans laMeuse, Poincaré se forge une réputation derépublicain modéré et conciliant dès son premier mandat de député pour laMeuse en 1887. Cela n'empêche pas ce fils de polytechnicien, entré avec réticence sur la scène politique, de s'y imposer rapidement.

En 1895, il ouvre son cabinet, qui obtient rapidement un grand succès et détient une clientèle très prestigieuse pour les affaires depresse — il est avocat du Syndicat de la presse parisienne —, les affaires littéraires — il est notamment l'avocat de l'écrivainJules Verne[8] — et ledroit des sociétés — il compte parmi ses clients les plus grandes entreprises industrielles et financières du moment.

Il enseigne également à l'École libre des sciences politiques[9].

Parlementaire

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Raymond Poincaré dans sonhabit vert.

Il entre en politique en 1887, en se faisant éliredéputé dans ledépartement de la Meuse ; il est alors lebenjamin de l'hémicycle. En 1892, il est rapporteur de la commission des Finances, au moment duscandale de Panama, et estréélu l'année suivante.

À trente-six ans, il a déjà été trois fois ministre : de l'Instruction publique (1893), sousDupuy, puis desFinances dans lesecond cabinet Dupuy, après la victoire électorale des modérés (1894-1895), et de nouveau chargé de l'Instruction publique, dans lecabinet Ribot, en 1895. Il est partisan de lalaïcité mais éloigné de l'anticléricalisme radical. Il prône en effet une « école neutre », dont la vocation serait de produire de vraispatriotes. Poincaré devient alors l'un des chefs de file en vue des modérés, qui arborent l'étiquette « progressiste » qui a remplacé l'ancienne appellation d'« opportunisme » utilisée parGambetta etJules Ferry. Au fil du temps, ces « républicains progressistes » évoluent du centre gauche vers le centre droit, suivant le phénomène dusinistrisme.

Durant l’affaire Dreyfus, il adopte une attitude prudente. Il fait d'abord partie de ceux qui souhaitent étouffer un scandale qu'ils jugent contraire à la raison d'État. Il se rallie finalement au camp dreyfusard, plus par légalisme (attitude consistant à s’en tenir strictement à la lettre de la loi) que par conviction[Quoi ?] .

Bien que républicain et laïque — signe sûr, à laBelle Époque, d'une appartenance à lagauche — Poincaré demeure cependant prudent envers les gauches, et reste très modéré. En juin 1899, le président de la RépubliqueÉmile Loubet le pressent comme président du Conseil[10]. Mais il n'arrive pas à mettre d'accord les différentes tendances républicaines pour composer un gouvernement, tandis queClemenceau déclarait :

« Le don de Poincaré n'est pas à dédaigner : c'est l'intelligence. Il pourrait faire remarquablement à côté de quelqu'un qui fournirait le caractère[10] »

Aussi Poincaré conseille-t-il à Loubet d'appeler plutôtWaldeck-Rousseau[10], qui forme uncabinet de Défense républicaine. Néanmoins, Poincaré s'oppose à celui-ci[réf. nécessaire], et plus encore, après la victoire duBloc des gauches auxélections de 1902 (où il a été réélu député face àLudovic Beauchet et Paul Salmon-Legagneur), à la politique anticléricale d’Émile Combes. En tant que membre de l'Alliance libérale démocratique (centre-droit), il soutient cependant, de façon générale, le cabinet combiste.

Plus tard, c'est auSénat que Poincaré décide de se présenter. Il est élu sénateur dans laMeuse en 1903. À la chambre haute, il se fait connaître par la qualité de ses discours et sa vaste culture classique[2]. Il quitte le Sénat en 1913, date à laquelle il est élu à l'Élysée, puis reprend ses fonctions en 1920 et ce jusqu'en 1929 où il démissionne à cause de son état de santé.

En 1906,Clemenceau, qui juge pourtant Poincaré un peu trop mou — c'est lui qui aurait inventé l'expression « poincarisme » dans son hebdomadaireLe Bloc du[11] — lui propose néanmoins d'entrer dans songouvernement. Poincaré, peut-être par animosité, s'y refuse[11].

Bien davantage du fait de sa proximité avec le milieu littéraire qu'en raison de sa notoriété littéraire (il n'a jusqu'alors publié que trois modestes études), il est élu à l’Académie française en 1909[12]. Il est également professeur aux écoles HEI-HEP dans les années 1900[13].

Président du Conseil (1912-1913)

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En janvier 1912, il est nommé président du Conseil et forme ungouvernement de républicains modérés avecBriand à la Justice ;Théophile Delcassé à la Marine ;Jules Pams à l'Agriculture ;Albert Lebrun aux Colonies etLéon Bourgeois au Travail et à la Prévoyance sociale. Il s'octroie le portefeuille des Affaires étrangères et se donne comme ligne diplomatique le rapprochement avec l'Angleterre, la consolidation de l'alliance avec l'empire des tsars et la fermeté avec l'Allemagne. La presse parisienne lui fait alors une réputation flatteuse de détermination[14].

Du 6 au, il est en visite officielle enRussie dans le cadre de l'alliance franco-russe et assiste à des revues militaires. Il y apprend plus en détail l'importance de la Russie auprès de laLigue balkanique[15].

Élection présidentielle de 1913

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Article détaillé :Élection présidentielle française de 1913.
Le Petit Journal annonçant l'élection de Raymond Poincaré.
Raymond Poincaré à Reims en 1913.

Alors que le mandat présidentiel d'Armand Fallières touche à sa fin, Poincaré se présente comme candidat à l'élection présidentielle de 1913. Le président du Conseil est en lice face au président de la Chambre,Paul Deschanel, et au président du Sénat,Antonin Dubost. AvecClemenceau, lesradicaux soutiennentJules Pams, le ministre de l'Agriculture, une personnalité considérée comme effacée et dont la candidature vise essentiellement à contrer Poincaré[11].

Selon la tradition républicaine, un scrutin préparatoire a lieu pour choisir le candidat du « camp républicain » ; les « modérés » (républicains de droite) d'un côté, de l'autre lessocialistes, refusent toutefois d'y participer. Au troisième tour, Pams l'emporte avec 323 voix contre 309 pour Poincaré, classé à gauche à l'époque (dreyfusard, laïc, il s'était mariécivilement, puis religieusement en 1912[11]). La discipline républicaine aurait voulu que, battu à ces primaires, il se retire, et c'est ce que lui demande une délégation conduite par Combes et Clemenceau[11].

Mais Poincaré refuse, sachant que lors du scrutin officiel, il serait soutenu par la droite républicaine : il se présente donc àVersailles, et est élu le au deuxième tour, avec 482 voix contre 296 à Pams et 69 pour le socialisteÉdouard Vaillant[11]. Clemenceau conservera une rancune tenace contre Poincaré pour n'avoir pas respecté la discipline républicaine, que lui-même respectera lors de l'élection présidentielle de 1920.

Président de la République (1913-1920)

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Article détaillé :Présidence de Raymond Poincaré.
Extrait d'une caricature deL'Humanité publiée le 27 mai 1913, montrantClemenceau et Poincaré réconciliés dans un soutien commun à laloi des trois ans.

Son mandat de chef de l'État va être marqué par laPremière Guerre mondiale, pendant laquelle il est l'artisan de l'Union sacrée politique et sociale, aux côtés deRené Viviani, d'Aristide Briand puis deGeorges Clemenceau.

Déclenchement de la Grande Guerre

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Il pousse à la fermeté laRussie lors de son voyage officiel du 13 au en Russie, afin de renforcer les alliances deux semaines après l'attentat de Sarajevo[16]. Avec Briand etClemenceau, et contreJaurès et laSFIO, Raymond Poincaré soutient laloi des trois ans, qui prolonge le service militaire à trois ans. En échange, il concède au Parlement hostile à la guerre unimpôt progressif sur le revenu dont le débat s'ouvre au Sénat le 3 juillet 1914, quelques jours après l'attentat de Sarajevo[17]. C'est cependant une mesure très peu appréciée jusque dans son propre parti[18]. Il a ainsi pu être surnommé« Poincaré la Guerre »[2], notamment parÉdouard Herriot[19].

Raymond Poincaré aurait déclaré vouloir préserver la paix en ordonnant un éloignement de 10 km de la frontière franco-allemande des troupes de couverture en juillet 1914[20]. Cependant, cet ordre sera qualifié de« purement diplomatique » et« pour l'opinion publique anglaise », et sera officiellement levé le 2 août 1914, 24 h avant la déclaration de guerre allemande[21].

L'historiographie récente a montré que Poincaré porte une part de responsabilité réelle dans la mort du « concert européen » tel qu'il avait existé auXIXe siècle et souligne les responsabilités de la France dans le déclenchement du conflit, estimant que l’alliance franco-russe a été le « facteur déterminant » dans le processus conduisant à la guerre[22],[23],[24],[25],[26], alors que d'autres historiens soulignent que l'Autriche-Hongrie soutenue par l'Allemagne a en déclenchant la guerre à la Serbie, marqué le début de la Première Guerre mondiale.

Pendant la guerre

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Déclaration du Gouvernement à la Chambre des députés et au Sénat, lue par René Viviani, président du Conseil. Paris, 4 août 1914.Archives nationales de France.
Raymond Poincaré etJoseph Joffre sur le front de la Somme, 1916.

Le 4 août, son message est communiqué aux Chambres parRené Viviani : la France« sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l’ennemi, l'Union sacrée, et qui sont aujourd’hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l’agresseur, et dans une même foi patriotique ». Il participa à la cérémonie du transfert des cendres deRouget de Lisle auxInvalides le, durant laquelle il prononça un discours célèbre où il explique sa vision du déclenchement de laPremière Guerre mondiale.

Il n'hésite pas, parfois au péril de sa vie, à venir au front (essentiellement dans laMeuse et dans laSomme) afin de juger du moral des troupes et des populations déplacées. Il visite à plusieurs reprises la partie de l'Alsace redevenue française dès le : aucol de la Schlucht, àThann,Masevaux,Saint-Amarin etDannemarie entre le et le. Il visite leBois-le-Prêtre le et le. Il dira par la suite :

« De toutes les visions d’horreur que la guerre m’a offerte, c’est au Bois-le-Prêtre que j’ai peut-être vu les plus effroyables. J’y suis allé plusieurs fois, et j’y ai vu aux premiers jours d’hiver nos soldats merveilleux d’endurance au milieu de l’humidité et de la boue… »

Fin 1917, il nomme le radical-socialisteClemenceau, qu'il n'apprécie guère mais dont il admire la fermeté de caractère, comme président du Conseil. Son rôle devient alors plus discret, et il se plaint même, dans ses écrits, d'être mis de côté. Il conserve toutefois une certaine influence : selon l'historienMichel Winock, une certaine forme decohabitation se met en place entre les deux hommes.

Dans les dernières semaines de la guerre, il est partisan avecPétain de poursuivre les Allemands jusque chez eux alors que Clemenceau qui estime que la guerre a été suffisamment meurtrière veut obtenir un armistice dans les meilleurs délais[2]. Il ne participe pas autraité de Versailles où la France est représentée par Clemenceau. Il sera toutefois très critique à son égard[2].

Après la guerre

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Sa présidence nous est bien connue notamment par ses mémoires en dix volumesAu service de la France qu'il publie entre 1926 et 1934. On y découvre un chef d'État désabusé par les limitations de sa fonction. À la différence de ses prédécesseurs, il s'efforce de dépasser le rôle de représentation et de magistère moral qui est alors celui du président de la République, en faisant connaître son avis personnel et en agissant par des intermédiaires. Il doit néanmoins rester dans le cadre contraint auquel l'interprétation dominante de la Constitution le limite[2].

Après la présidence (1920-1934)

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Retour au Sénat et présidence du Conseil : deuxième et troisième gouvernements (1922-1924)

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Dès 1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait éliresénateur de laMeuse sur la demande d'André Maginot dans le but d'empêcher la prise d'un siège par les conservateurs, puis accède à la présidence de lacommission des Affaires étrangères du Sénat.Aristide Briand ayant démissionné de la présidence du Conseil à la suite des critiques subies du fait de ses prises de position en matière de politique étrangère à laconférence de Cannes, Poincaré accepte de redevenir président du Conseil en, à la demande du président de la République,Alexandre Millerand.

Il n'est pas apprécié par la gauche. Le, dans un discours àCharenton,Paul Vaillant-Couturier l'attaque :« Il est l'homme du militarisme et de la petite-bourgeoisie. Il est le défenseur des petits-bourgeois porteurs de valeurs russes. Il est surtout celui qui, par sa diplomatie secrète, déchaînera demain sur le pays une nouvelle guerre. »[27]. C'est dans ce contexte queL’Humanité, reprenant une photographie prise lors de la visite d'un cimetière de Verdun aux côtés de l'ambassadeur des États-Unis, prétend y voir un rictus et le surnomme, en juin 1922,« l'homme qui rit dans les cimetières »[28].

Face à l’Allemagne, qui refuse de payer lesréparations de guerre, Raymond Poincaré recourt à la force, faisantoccuper la Ruhr par les troupes françaises, décision fortement critiquée par les alliés[6]. De plus, sa politique de rigueur budgétaire le rend impopulaire. En 1924, après la victoire duCartel des gauches, il doit présenter sa démission, tout comme le président Millerand[29].

Président du Conseil : quatrième et cinquième gouvernements (1926-1929)

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Tract pour les élections législatives de 1932 faisant référence à la « prophétie » de Raymond Poincaré.

On le rappelle à la tête du gouvernement en 1926, devant l’ampleur de la crise financière[30]. Il forme alors un cabinet d’union nationale, en conservant Aristide Briand aux Affaires étrangères, et en revenant à une politique d’austérité financière ; lefranc germinal est remplacé par lefranc Poincaré d’une valeur cinq fois moindre, dévaluation qui se borne à entériner le change réel[30]. Il parvient cependant à présenter un budget de l'État en équilibre, ce qui n'arrivera plus qu'en 1965 ensuite[31]. Malade et fatigué, il démissionne en 1929[30].

En, il est élu bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris, mais démissionne dès le mois d'octobre suivant[32].

Mort et obsèques

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Redevenu sénateur, de santé fragile, il est bouleversé par la mort de son amiLouis Barthou, dans l'attentat du 9 octobre 1934[33],[34]. Il meurt le, vers 3 h 30, à son domicile, situé 26rue Marbeau, dans le16e arrondissement, des suites d'uneembolie pulmonaire. En raison de la situation financière précaire du couple, le Parlement dut voter une pension àsa veuve[35].

Obsèques de Raymond Poincaré.

Sesobsèques nationales ont lieu à Paris le 20 octobre en présence du présidentAlbert Lebrun, deGaston Doumergue, des membres du gouvernement et des missions étrangères dontNicolas de Roumanie.

La tombe de Raymond Poincaré et de son épouse Henriette au cimetière de Nubécourt (Meuse).

Il est inhumé dans l'intimité familiale, le 21 octobre dans l'enclos privé de la famille Gillon au cimetière deNubécourt, dans son département natal de la Meuse, après des funérailles en l’église Saint-Martin du village célébrées par MonseigneurGinisty, évêque de Verdun. Sont présents dans l'église l'amiralLe Bigot, qui représente Albert Lebrun,André Tardieu etÉdouard Herriot, ministres d'État,Alexandre Millerand, ancien président de la République, tous accueillis par MM. Catusse,préfet du département, Charlet, maire du village et le généralGuitry, commandant le1er corps d'armée[36].

Détail des mandats et fonctions

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Présidence de la République

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  • - : président de la République

Fonctions gouvernementales

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Mandats parlementaires

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Mandats locaux

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Décorations

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Œuvres

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Postérité

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De nombreuses voies de circulation (324 en septembre 2023) et bâtiments publics ont été baptisés au nom de Raymond Poincaré[41].

Équipements

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Musée

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Scolaires

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Notes et références

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  1. a etb« Ascendants de Raymond Poincaré : jusqu'à la 13e génération », surroglo.eu(consulté le).
  2. abcdef etgMaximeTandonnet,Histoire des présidents de la République, Éditions Perrin,(ISBN 978-2-262-06915-5,DOI 10.3917/perri.tando.2017.01),chap. 10 (« Raymond Poincaré, président de guerre. 1913-1920 »),p. 219-259
  3. a etbFrançois Rothe, « Raymond Poincaré: L'homme politique et l'homme privé »,Horizons d'Argonne,no 89,‎,p. 49-60(ISSN 0441-2303,lire en ligne)
  4. Le patronymePoincaré désigne celui qui avait le « poing carré », surnom d'un homme fort ou bagarreur (dans le même esprit, on trouve les patronymes Poindefer et Poindefert (pour « poing de fer ») enNormandie et enPicardie). On trouve aussi des variantes du patronyme avec la même signification : Poincarré, Poincarret (Sources :Généanet.org/onomastique).
  5. Jean-LouisBeaucarnot,Le tout politique, L'Archipel,(ISBN 978-2-8098-0725-7,lire en ligne)
  6. a etb« Raymond Poincaré », surFrance Culture(consulté le)
  7. ArnaudTeyssier,« 12. Poincaré, l'homme de droite idéal ? », dansLes grandes figures de la droite, Perrin,(DOI 10.3917/perri.buiss.2020.01.0215,lire en ligne),p. 215-236
  8. « Jules Verne : Les thèmes », surlarousse.fr(consulté le).
  9. GisèleBerstein et SergeBerstein,Dictionnaire historique de la France contemporaine: 1870-1945, Editions Complexe,(ISBN 978-2-87027-549-8,lire en ligne)
  10. ab etcMichel Winock,Clemenceau, éd. Perrin, 2007,p. 283.
  11. abcde etfWinock, 2007,op. cit.,p. 388.
  12. SophieDulucq,Écrire l'histoire de l'Afrique à l'époque coloniale, Éditions Karthala,(ISBN 978-2-8111-0290-6,lire en ligne),p. 61-84
  13. « Découvrez l'historique de l'école HEIP depuis 1899 », surheip.fr(consulté le)
  14. FrançoisRoth,Raymond Poincaré, Fayard,(ISBN 978-2-213-64809-5,lire en ligne)
  15. Jean-JacquesBecker,La Grande Guerre, Presses universitaires de France,coll. « Que sais-je ? »,(ISBN 978-2-13-079232-1,DOI 10.3917/puf.becke.2017.01),p. 5-21
  16. (en) Sean McMeekin,The Russian Origins of the First World War,Harvard University Press,, 344 p.(ISBN 978-0-674-06320-4,présentation en ligne).
  17. « L'impôt sur le revenu, une marche vers la guerre », surherodote.net,(consulté le).
  18. ÉpisodeL'été 1914 de la sérieL'autre avant-guerre par Henri Guillemin, d'une durée de 29 minutes.Visionner l'épisode en ligne.
  19. Les grands discours parlementaires de la Troisième République.
  20. général Legrand-Girarde,Opérations du21e corps d’armée,.
  21. Gustave Dupin,M. Poincaré et la guerre de 14, Aviso éditions,.
  22. Georges-Henri Soutou,La grande illusion. Quand la France perdait la paix, 1914-1920, Paris, Tallandier,, 384 p.(ISBN 9791021010215),p. 89-132
  23. Dominic Lieven,La fin de l'empire des tsars. Vers la Première Guerre mondiale et la Révolution., Genève, Éditions des Syrtes,, 504 p.(ISBN 978-2940523177,lire en ligne)
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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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v ·m
Député (1887-1903)
Sénateur (1903-1913)
Président
du Conseil
Ier gouvernement
(1912-1913)
Président
de la République

(1913-1920)
Gouv. Briand IV
Gouv. Barthou
Gouv. Doumergue I
Gouv. Ribot IV
Gouv. Viviani I
Gouv. Viviani II
Gouv. Briand V
Gouv. Briand VI
Gouv. Ribot V
Gouv. Painlevé I
Gouv. Clemenceau II
Gouv. Millerand I
Sénateur (1920-1934)
Président
du Conseil
IIegouv. (1922-1924)
IIIegouv. (1924)
IVegouv. (1926-1928)
Vegouv. (1928-1929)
Famille
Hommages
v ·m
IIe République
IIIe République
IVe République
Ve République
v ·m
Présidence de
Adolphe Thiers
Patrice de Mac Mahon
Jules Grévy
Sadi Carnot
Jean Casimir-Perier
Félix Faure
Émile Loubet
Armand Fallières
Raymond Poincaré
Paul Deschanel
Alexandre Millerand
Gaston Doumergue
Paul Doumer
Albert Lebrun
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Troisième République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
GPRF
(1944-1946)
Quatrième République
(1946-1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
Précédé parSuivi par
Émile Gebhart
Raymond Poincaré
1909-1934
Jacques Bainville
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(18 mars 1909)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(15 octobre 1934)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
Gouvernements dont Raymond Poincaré fut membre
v ·m
GouvernementsPoincaré IV etV (23 juillet 1926 - 26 juillet 1929)
Sous laprésidence de Gaston Doumergue
Affaires étrangèresAristide Briand (1926-1929)


Raymond Poincaré
Président du Conseil
Finances
GuerrePaul Painlevé (1926-1929)
JusticeLouis Barthou (1926-1929)
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
MarineGeorges Leygues (1926-1929)
AirLaurent Eynac (1928-1929)
Commerce et Industrie
Travaux publics
Agriculture
Colonies
Travail, Hygiène, Assistance et Prévoyance sociale
Pensions
Liste des sous-secrétaires d’État
(← HERRIOT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND XI →)
v ·m
GouvernementsGouvernement Poincaré II etIII (15 janvier 1922 -1er juin 1924)
Sous laprésidence d'Alexandre Millerand
Affaires étrangèresRaymond Poincaré (1922-1924)


Raymond Poincaré
Président du Conseil
Guerre etPensionsAndré Maginot (1922-1924)
Justice
Instruction publique et Beaux-Arts
Intérieur
Marine
Commerce et Industrie
Finances
Travaux publics
Agriculture
Colonies
Travail
Régions libérées
Hygiène, Assistance et Prévoyances sociales
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BRIAND VII) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FRANÇOIS-MARSAL →)
v ·m
Gouvernement Poincaré I (14 janvier 1912 - 21 janvier 1913)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
Affaires étrangèresRaymond Poincaré


Raymond Poincaré
Président du Conseil
JusticeAristide Briand
IntérieurThéodore Steeg
FinancesLouis-Lucien Klotz
Guerre
MarineThéophile Delcassé
Instruction publique et Beaux-ArtsGabriel Guist'hau
Travaux publics,Postes et TélégraphesJean Dupuy
Commerce et IndustrieFernand David
AgricultureJules Pams
Colonies
Travail et Prévoyance socialeLéon Bourgeois
Liste des sous-secrétaires d’État
(← CAILLAUX) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND III →)
v ·m
Gouvernement Sarrien (14 mars 1906 - 20 octobre 1906)
Sous laprésidence d'Armand Fallières
JusticeFerdinand Sarrien


Ferdinand Sarrien
Président du Conseil
Affaires étrangèresLéon Bourgeois
IntérieurGeorges Clemenceau
FinancesRaymond Poincaré
GuerreEugène Étienne
MarineGaston Thomson
Instruction publique, Cultes et Beaux-ArtsAristide Briand
Travaux publics,Postes et TélégrapheLouis Barthou
Commerce, Industrie etTravailGaston Doumergue
AgricultureJoseph Ruau
ColoniesGeorges Leygues
Liste des sous-secrétaires d’État
(← ROUVIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CLEMENCEAU I →)
v ·m
Sous la présidence deFélix Faure
FinancesAlexandre Ribot


Alexandre Ribot
Président du Conseil
JusticeLudovic Trarieux
Affaires étrangèresGabriel Hanotaux
IntérieurGeorges Leygues
GuerreÉmile Zurlinden
MarineArmand Besnard
Instruction publique et Beaux-Arts et CultesRaymond Poincaré
Travaux publicsLudovic Dupuy-Dutemps
Commerce, Industrie,Postes et TélégraphesAndré Lebon
AgricultureAntoine Gadaud
ColoniesÉmile Chautemps
(← DUPUY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BOURGEOIS →)
v ·m
GouvernementsDupuy II etIII (30 mai 1894 - 18 janvier 1895)
Sous la présidence deSadi Carnot puisJean Casimir-Perier
Intérieur et CultesCharles Dupuy


Charles Dupuy
Président du Conseil
JusticeEugène Guérin
Affaires étrangèresGabriel Hanotaux
FinancesRaymond Poincaré
Instruction publique et Beaux-ArtsGeorges Leygues
GuerreAuguste Mercier
MarineFélix Faure
Travaux publicsLouis Barthou
Commerce, Industrie,Postes et TélégraphesVictor Lourties
AgricultureAlbert Viger
ColoniesThéophile Delcassé
(← CASIMIR-PERIER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RIBOT III →)
v ·m
Gouvernement Dupuy I (4 avril 1893 - 23 novembre 1893)
Sous la présidence deSadi Carnot
IntérieurCharles Dupuy


Charles Dupuy
Président du Conseil
JusticeEugène Guérin
Affaires étrangèresJules Develle
FinancesPaul Peytral
GuerreJulien Loizillon
MarineHenri Rieunier
AgricultureAlbert Viger
Instruction publique et Beaux-ArtsRaymond Poincaré
Commerce, Industrie etColoniesLouis Terrier
Travaux publicsJules Viette
Liste des sous-secrétaires d’État
(← RIBOT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CASIMIR-PERIER →)
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