Pour les articles homonymes, voirMoretti.
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Raymond Moretti est unartiste peintre etsculpteur français duXXe siècle, né le àNice et mort le àParis 13e[1].
Parmi ses réalisations, on trouve desaffiches et des grands formats, ainsi que desillustrations. Il conçoit aussi desmonuments comme le mémorialRachi àTroyes, ou le pendule ducentre commercial des Quatre-Temps dans le quartier d'affaires deLa Défense. Il illustre aussi une trentaine detimbres pourla poste française. À partir du début desannées 1970, ses œuvres illustrent régulièrement les couvertures duMagazine littéraire. Il est également le créateur dulogo de laDirection centrale de la Police Judiciaire française.

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Raymond Moretti est né de parents italiens, d'origine modeste ; son père — athée — est uncharpentieranarchiste deToscane et sa mère — fervente catholique — est unefemme de ménageombrienne, ayant fui l'Italie fasciste deMussolini.À Nice, en 1942-43, il suit les cours de dessin au Conservatoire Municipal de Dessin et de Musique de la Villa Thiole, où il glane déjà les meilleures notes et les appréciations les plus élogieuses[2]. En 1947 à 16 ans, il peintMoïse brisant les Tables de la Loi qui entre au Musée de l'Université de Jérusalem. Durant son service militaire au Maroc, il découvre lejudaïsme et pendant deux ans prend des cours d’hébreu dans le quartier juif deMeknès. Il étudie laTorah, ce qui contribuera à enrichir son vocabulaire graphique pendant de longues années.
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En 1959 il obtient du maireJean Médecin un des ateliers disponibles à laVilla Paradiso. La même année, le peintre réalise un portrait de profil deDalida, ainsi que deMartine Carol et dePhilippe Clay.En 1962, auxStudios de la Victorine à Nice, en duo avecJean Cocteau, il peint de nombreusesgouaches et unehuile sur le thème de « L'Âge du Verseau », comme le relateLouis Nucera (L'Âge du Verseau, Cocteau - Moretti). En 1963 il rencontrePablo Picasso et une grande amitié naîtra entre le jeune artiste et le vieux maître. Picasso suivra ensuite Moretti le long de sa carrière et sera présent dans les moments difficiles.
En 1965, l'exposition des « Cris du Monde » àParis regroupe douze huiles de 12 mètres carrés chacune, dontHolocauste maintenant exposée au Musée deTel Aviv. En 1967, l'exposition àLa Courneuve de l'ensemble de son œuvre reçoit un accueil triomphal.
En 1966, en collaboration avec l'éditeurJoseph Pardo, il illustre de 36 compositionsLe Bateau Ivre deRimbaud.
En 1967, il illustre lePoème Mécanique, deRobert Einbeck, qui résume l'esprit du monde mécanique dans lequel l'homme contemporain est prisonnier.

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De 1968 à 1975, il est choisi pour illustrer deux affiches officielles ducarnaval de Nice.
En 1973, sa sculptureLe Monstre ainsi nommée parJoseph Kessel, se trouve à la Défense à Paris. Cette œuvre monumentale occupe une surface de 1 000 mètres carrés sur cinq étages.En 1979, il décore leForum des Halles de Paris d'une gigantesquefresque de 200 mètres carrés consacrée à l'histoire de l'Humanité. La fresque débute par l'homme de Tautavel dont le crâne vient d'être découvert (1971) et daté. Cette fresque est déplacée et installée à Tautavel (Pyrenées-Orientales) à proximité du Centre Européen de Préhistoire et inaugurée une nouvelle fois en 2002. Cette même année, Moretti illustre le livreDe Gaulle parAndré Malraux.
En 1980, avec legrand-rabbin d'IsraëlShlomo Goren, il illustre le « Haggadah de la Ve coupe » avec une traduction deLéon Ashkenazi et un texte dugrand-rabbin de FranceRené-Samuel Sirat.
En 1981, il réalise pour la télévision française (TF1), les décors des plateaux consacrés auxélections présidentielles, puislégislatives.
Avec leGrand maître Michel de Just, il illustre un livre sur lafranc-maçonnerieChemin Initiatique.
Il sculpteLe pendule des Quatre Temps qui ornait lagalerie marchande de la Défense.
Lors d'un hommage àDon Quichotte, il illustre lapremière de couverture de l'ouvrageDon Quijote, Profeta y cabalista.
En 1982, il crée le livre d'artLes Illuminations deRimbaud, qui recevra l'Aigle d'or : une des plus hautes récompenses internationales attribuées à unlivre d'art. Parution deMassada sur des textes du généralMoshe Dayan etUzi Narkis. Ce livre sera inauguré à Paris parFrançois Mitterrand, Président de la République française. LeMusée des beaux-arts de Carcassonne lui consacre une rétrospective de son œuvre durant l'été[3].
En 1983, il présente la version américaine deMassada àNew York, sous la présidence du docteurHenry Kissinger. Il dessine pourVacheron-Constantin, la « Kallista », alors la montre la plus chère du monde. Il participe au livreJazz avecFrank Tenot,Daniel Filipacchi,Michel Legrand,Claude Nougaro.
En 1984, Moretti crée les affiches de lacampagne électorale deShimon Peres en Israël. Deux timbres-poste consacrés à la commémoration duDébarquement et à laRésistance sont dessinés par Moretti. Il en fera plusieurs autres par la suite.
En 1985, paraît « L'Homme de la Mancha » deJacques Brel. Suivront en 1986, « Les Œuvres Poétiques » de Jacques Brel.
En, il est chargé de créer l'affiche de la plus importante manifestation d'art auxÉtats-Unis, « ART Expo » de New York, ce qui est exceptionnel pour un peintre français.
En 1987, il illustre l'albumPar Amour deNana Mouskouri. Les illustrations de cet album seront utilisées à de nombreuses reprises pour les pochettes des albums de Nana Mouskouri à travers le monde, jusqu'à sur son coffret « intégral » enGrèce, paru en 2003 sous le titreMia Phoni.
En 1988, « La Yona »,colombe biblique stylisée à l'aide des caractères de l'alphabet hébreu, orne le porche de deux sanctuaires jumelés : la grandesynagogue de la Victoire à Paris et la grande synagogue Hekhai-Schlomo àJérusalem.
En 1989, le peintre illustre, pour leBicentenaire de la Révolution Française, le « calendrier républicain » et conçoit « L'Arbre Lumières ». Il compose une fresque de feu de 60 mètres de large sur 20 mètres de haut destinée à être le clou duspectacle pyrotechnique duTrocadéro, le[4].
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En 1990, il décore, à la Défense, une triste cheminée d'aération qui culmine à 32 mètres. Il habillera l'excroissance inesthétique de 672 tubes defibre de verre. Il inaugure àTroyes le « Mémorial Rachi », une sphère enacier carbone de 2,80 m de hauteur gravée de signeshébraïques.
En 1992, on célèbre le300e numéro duMagazine littéraire qu'il illustre depuis vingt ans. Il réalise également une statue qui orne leCentre européen de préhistoire àTautavel.
La même année, il sculpte un monument en hommage aurabbin etlinguisteRachi de Troyes, symbolisant une goutte d'encre.
Encore en 1992, il crée le logo de laDirection centrale de la Police judiciaire française, qui intègre le profil deGeorges Clemenceau sur une tête detigre.

En 1993, il crée le trophée duDjangodor, une récompense pour les musiciens dejazz.
Il offre à l'office de tourisme parisien une affiche et une carte de vœux.
En 1997, on inaugure lesarcades de laplace du Capitole àToulouse dont les plafonds sont ornés de 29 tableaux de 2,5 m sur 3,10 m, composés par Moretti, illustrant l'histoire de la cité depuis plus de deux millénaires. Il y dessine également une gigantesquecroix occitane gravée sur le parvis du Capitole.
Il a également sculpté le décor de la première version de l'émissionC'est pas sorcier.
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En 2000, il réalise l'affiche de « La dernière tournée« » deCharles Aznavour.
En 2004, il réalise l'estampe duportfolio pour lePrix Jacques-Goddet (trophée LCL), prix qui récompense chaque année le meilleur article de la presse francophone publié durant leTour de France.
Toujours en 2004, il illustre également de cinqlithographies originales,Le Chant du peintre. Hommage à Bernard Hinault, un texte deChristophe Penot, paru chez Cristel Éditeur d'Art[5].
Le, à son domicile de La Défense, il signeJacques Goddet. Trois visages, sa dernière lithographie.
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À partir de 1984, il réalise une trentaine de timbres pourLa Poste française, dont quatre timbres sur laSeconde Guerre mondiale, un sur laGuerre 1914-1918, des portraits comme ceux deDjango Reinhardt ouGeorges Brassens.