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Raymond Goethals

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Raymond Goethals
Image illustrative de l’article Raymond Goethals
Raymond Goethals en 1977.
Biographie
NationalitéBelge
Naissance
Forest (Belgique)
Décès (à 83 ans)
Forest (Belgique)
Taille1,79 m (5 10)
PosteGardien de but puisentraîneur
Parcours junior
AnnéesClub
1933-1939Daring CB
Parcours senior1
AnnéesClub0M.0(B.)
1940-1949Daring CB0
1949-1952Racing CB0
1952-1953RFC Hannut0
1953-1957RAS Renaix0
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipeStats
1957-1959Stade Waremme34v 13n 13d
1959-1966Saint-Trond VV80v 55n 75d
1966-1976Belgique25v 8n 11d
1976-1979RSC Anderlecht88v 17n 33d
1979-1980Girondins de Bordeaux13v 5n 7d
1980-1981São Paulo FC13v 6n 4d
1981-1984Standard de Liège78v 27n 30d
1984-1985Vitória Guimarães9v 7n 15d
1985-1987Racing Jet Bruxelles(DT)
1987-1989RSC Anderlecht44v 11n 10d
1989-1990Girondins de Bordeaux25v 9n 10d
1991Olympique de Marseille16v 9n 3d
1991-1992Olympique de Marseille18v 8n 3d
1992-1993Olympique de Marseille22v 6n 5d
1 Ne sont comptabilisés que les matchs en compétitions officielles, quel que soit le statut (amateur et professionnel). Les matchs amicaux ne sont pas comptabilisés.
Dernière mise à jour :
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Raymond Goethals ([ʁɛmɔ̃ ɡutals]), né le dans la commune deForest (Bruxelles) enBelgique et mort le dans la même commune, est un entraîneur defootballbelge. Il a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter laLigue des champions avec un clubfrançais de football[1].

Raymond Goethals, surnommé « Raymundo », « Raymond-la-science », « le sorcier belge » ou encore « le magicien », est l'entraîneur belge de football le plus titré. Il est aussi connu pour son franc-parler, son accent « brusseleer », ainsi que son style rappelant le personnage deColumbo.

Il a un fils,Guy Goethals, qui fut arbitre de football, notamment lors l'Euro 1992 et de l'Euro 1996.

Biographie

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Carrière de joueur

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Avant d'être entraineur, il commence commegardien de but dans les années 1940 avec le club bruxellois duDaring Bruxelles, puis rejointaprès la guerre leRacing Bruxelles. Il raccroche les crampons en1952.

Débuts d'entraîneurs

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Il effectue alors une carrière d'entraîneur, débutant auRFC hannutois, puis auRS Waremme FC, avant d'avoir ses premières grandes réussites auSaint-Trond VV où il finit vice-champion de Belgique en1966, avec des moyens dérisoires[2].

Sélectionneur de la Belgique

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Raymond Goethals en 1972.

Déjà entraîneur depuis1966 sousConstant Vanden Stock, alors sélectionneur national, il est nommé à la tête de l'équipe nationale belge en1968, qu'il réussit à qualifier deux ans plus tard pour la phase finale de laCoupe du monde de football[3]. En1972, toujours sous sa direction, lesDiables rouges terminent à la troisième place duchampionnat d'Europe[4]. La sélection nationale a joué 44 rencontres sous sa direction[5].

Titres avec Anderlecht

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Revenant ensuite au football de club, Raymond Goethals succède àHans Croon pour conduire le club bruxellois d'Anderlecht en finale de laCoupe européenne des vainqueurs de coupe en1977, avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978, au Parc des Princes, en infligeant un cinglant 4-0 à l'Austria Vienne[6].

Premières expériences étrangères

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Arrivé en France, il relève lesGirondins de Bordeaux et les mène à la sixième place de laDivision 1 1979-1980[7]. Les Girondins domineront ensuite lefootball français desannées 1980 sous la direction d'Aimé Jacquet.

Il part ensuite auBrésil.

Le Standard au sommet

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Il revient en Belgique prendre en main les destinées duStandard de Liège, qu'il mène au titre de champion de Belgique en 1982 et 1983, et offre aux supporters une finale européenne (défaite 2-1 par leFC Barcelone), la seule de l'histoire du club.

En1984, il est impliqué dans une l'affaire de corruption Standard de Liège - Waterschei de la saison précédente et doit démissionner[8].

Guimaraes, Racing Jet et retour à Anderlecht

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En1986-1987, afin de maintenir leRacing Jet parmi l'élite, le club décide de s'appuyer sur un manager de renom et offre le poste à Goethals afin d'aiderDaniel Renders, le jeuneT1 de l'époque, dans sa tâche. Le club, via Goethaels se renforce avec des joueurs confirmés tels queJozef Barmoš ouMichel Ngonge, pour ne citer qu'eux, et obtient une confortable12e place.

La saison suivante, en1987, Goethals arrive à obtenir la signature deLászló Bölöni qui à 34 ans, venait de remporter laligue des champions avec leSteaua Bucarest. Cependant, malgré un recrutement de qualité, lematricule 4549 redescend à nouveau endivision 2 à la fin de lasaison.

Peu après, en1987, il reste dans la capitale belge et rejoint les voisins d'Anderlecht, et conquiert deuxCoupes de Belgique.

Second passage en France

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LesGirondins de Bordeaux, se trouvant en crise, rappellent une nouvelle fois Raymond Goethals en 1989. Il obtient avec ce club la deuxième place duchampionnat de France[7] mais est licencié l'année suivante.

À la moitié de lasaison 1990-1991, Goethals est appelé parBernard Tapie, président de l'Olympique de Marseille, pour succéder àFranz Beckenbauer sur le banc marseillais. Il dirige son premier entraînement le et dirige son premier match trois jours après, lors d'un amical contre Nîmes (3-3). La première saison du Belge est marquée par le parcours en Coupe d'Europe. Après l'élimination du grandAC Milan d'Arrigo Sacchi en quarts de finale de laC1 (1-1 ; 1-0), l'OM perd en finale auxtirs au but face à l'Étoile rouge Belgrade (0-0 tab 3-5)[9]. Goethals obtient cette année-là le Banc d'or, trophée récompensant le meilleur entraîneur européen.

Pour débuter l'exercice 1991-1992, Raymond Goethals devient directeur technique de l'OM,Tomislav Ivic étant nommé entraîneur. Le Belge remplace le Croate au bout de quatre mois de compétition[9]. Son OM de 1992 est l'équipe la plus imperméable de l'histoire du Championnat de France, avec seulement 21 buts encaissés[7].

À l'orée de la saison 1992-1993, à 71 ans, le Belge laisse à nouveau sa place sur le banc, cette fois à son adjointJean Fernandez. Goethals reste toutefois dans l’encadrement technique chargé de l'observation des futurs adversaires[10]. Mais il redevient dès novembre 1992 l'entraîneur principal du club et en fin de saison, il remporte avec l'OM la finale de laLigue des champions face auMilan AC, accomplissant le plus haut fait d'armes de sa carrière. Il quittera le club à l'intersaison[9]. Raymond Goethals est alors le plus vieil entraîneur à diriger un match en Ligue des champions, seulement battu fin 2017 parJupp Heynckes[11].

Fin de vie

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Il meurt le, à l'âge de 83 ans, des suites d'un cancer[12]. Des hommages lui sont rendus tant à Anderlecht qu'au Standard ou à Marseille où il remplit son palmarès[13].

En2005, un autre hommage lui est rendu parPhilippe Moureaux en baptisantTribune Raymond Goethals la tribune 2 duStade Edmond Machtens duBrussels (ancien stade duRacing White Daring de Molenbeek).

Style de jeu et personnalité

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Raymond Goethals est reconnu pour sa forte personnalité. Avec son accent « brusseleer » prononcé, il s'attire la sympathie du public français. Il avait notamment la faculté d'écorcher les noms de ses joueurs, faute de pouvoir les épeler correctement tels que « Omleta » pourPascal Olmeta, « Boszik » pourAlen Bokšić ou encore « Tzigana » pourJean Tigana[14]. Goethals déclare à son arrivée sur laCanebière :« Marseille ? J'y suis venu parce qu'ici les gens sont aussi fous que moi ».Bernard Tapie, son président à l'OM se rappelle :« Il plaisantait tout le temps avec les joueurs, ce qui prouve qu'il avait une grande autorité, parce qu'il arrivait à se faire respecter tout en déconnant avec eux »[7].

Notamment surnommé « Raymond-la-science », Goethals est l'entraîneur de l'Olympique de Marseille qui bat l'AC Milan en C1 en 1991 puis 1993, alors que les Italiens sont vus comme une des plus fortes équipes du moment. Le Belge s’appuie à l'époque sur unedéfense de trois joueurs, avec unlibéro et deux stoppeurs avec une préférence pour ladéfense en zone. Il fait évoluer son schéma du3-5-2 au5-3-2 et le positionnement de ses joueurs latéraux en fonction des circonstances du match. Le Belge laisse de la liberté aux joueurs techniques commeAbedi Pelé ouWaddle, rampes de lancement pour les attaquantsJean-Pierre Papin puis Alen Bokšić[7].

Palmarès d'entraîneur

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En club

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Raymond Goethals remporte deux titres dechampion de Belgique en1982 et en1983 avec leStandard de Liège, trois titres de champion de France en1991,1992 et en1993 avec Marseille, ainsi que deux coupes d’Europe : laCoupe des coupes en1978 avec leRSC Anderlecht et laLigue des Champions en1993 avec l'Olympique de Marseille.

En sélection

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Distinctions personnelles

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Fin 2016, Raymond Goethals est élu le meilleur entraineur étranger de l'histoire de laLigue 1 avec 57% des voix[7].

Publication

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Dans la fiction

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Notes et références

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  1. Un palmarès incomparable, sur le site dhnet.be, le 7 décembre 2004
  2. M. Football, tout simplement, sur le site dhnet.be, le 7 décembre 2004
  3. Quand Raymond Goethals devient Raimundo, sur le site dhnet.be, le 7 décembre 2004
  4. Le bronze à l'Euro 72!, sur le site dhnet.be, le 7 décembre 2004
  5. matches de l'entraîneur de la sélection belge sur le site de l'URBSFA
  6. Institut National de l’Audiovisuel-Ina.fr, « Portrait de Raymond GOETHALS », surIna.fr(consulté le)
  7. abcde etf« Raymond Goethals est le meilleur entraineur étranger de l'histoire de la Ligue 1 selon vous », surFrance Football(consulté le)
  8. L'affaire de corruption Standard - Waterschei, sur le site standard.be
  9. ab etc« Portfolio : les trois saisons de Raymond Goethals à l'OM - Foot - L1 - OM », surL'Équipe(consulté le)
  10. Institut National de l’Audiovisuel-Ina.fr, « Raymond Goethals », surIna.fr(consulté le)
  11. « Bruxelles vie », surSOFOOT.com(consulté le)
  12. Raymond Goethals est mort, sur le site lalibre.be
  13. Décès de Raymond Goethals sur le site lequipe.fr Ce lien ne marche pas
  14. OM : ces coachs étrangers qui ont enflammé le Vélodrome… ou pas, lefigaro.fr, 9 février 2021, par Sasha Beckermann
  15. a etb(it)« Panchine di valore », surassoallenatori.it(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Depuis 1910
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