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Ranunculaceae

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Ranunculaceae
Description de cette image, également commentée ci-après
Pulsatilla vulgaris
72.2 –0 Ma
121 collections
Lancien duCrétacé supérieur auprésent[1].
Classification de Cronquist (1981)
RègnePlantae
Sous-règneTracheobionta
DivisionMagnoliophyta
ClasseMagnoliopsida
Sous-classeMagnoliidae
OrdreRanunculales

Famille

Ranunculaceae
Juss. (1789)

Classification APG III (2009)

"Représentation graphique de la classification phylogénétique"
Classification APG III (2009)
CladeAngiospermes
CladeDicotylédones vraies
OrdreRanunculales
FamilleRanunculaceae

LesRanunculaceae (en français lesRanunculacées ou plus traditionnellement lesRenonculacées), sont unefamille deplantes à fleurs de l'ordre desranunculales. Ce sont des plantes voisine desDicotylédones vraies. Celle-ci comprend environ 2 500espèces réparties en une soixantaine degenres[2].

Étymologie

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Le nom de la famille vient du genreRanunculus (« petite grenouille »), diminutif du latinrana (cfrainette), car plusieurs espèces sont aquatiques et plusieurs autres affectionnent les endroits humides que fréquentent cesamphibiens[3].

Description

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Diagrammes floraux de Renonculacées.

LesRanunculaceae sont une famille par enchaînement[4], montrant plusieurs tendances évolutives, ce qui explique la diversité de l'appareil végétatif (grande variabilité morphologique) etreproducteur, ce dernier montrant plusieurs directions évolutives[5].

Appareil végétatif

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Ce sont des plantes herbacées (quelquesligneuses, arbustes tel queXanthorhiza, lianes etplantes grimpantes telles que lesClématite), annuelles ou pérennes,rhizomateuses outubéreuses, des régions froides à tropicales, avec un maximum dans les régions tempérées de l'hémisphère Nord. Les feuilles généralement sansstipules (exception :Thalictrum) et à pétioles élargis à la base (feuillesengainantes) montrent toutes les tendances évolutives : simples, entières (Caltha) ou souvent très découpées, parfois composées ; alternes, opposées (plus rarement, comme dans le genreClematis) ou/et enrosettes basales ; l'hétérophyllie est marquée chez lesespèces aquatiques. Chez certaines espèces, le pétiole est transformé envrille (Clematis) ou ce sont les 3 folioles apicales qui sont réduites à des vrilles (Naravelia)[5].

Les renonculacées sont des plantes toxiques de par leur production d'alcaloïdes, d'hétérosides, delactones telles que laproto-anémonine, principe âcre et irritant qui est unecardiotoxine. Ces composés toxiques constituent unedéfense chimique contre les herbivores[2].

Appareil reproducteur

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L'appareil reproducteur montre les directions évolutives suivantes :périanthe non différencié (Helleborus) mais le plus souvent différenciation en sépales et pétales selon deux voies : par sépalisation de l'involucrebractéen (Anemone) ou par pétalisation progressive desnectaires ou des étamines (les pétales chezRanunculus sont ainsi appelés feuillesnectarifères)[6] ;gamocarpellie (Nigella) ; apparition de lazygomorphie (Aconitum) ; cyclisation par fragmentation de la spirale (Helleborus) ; évolution vers lasuperovarie ; réduction progressive du nombre d'étamines et de verticilles d'étamines (en lien avec la zygomorphie et des contraintes spatiales) puis polyandrie secondaire (polystémonie interprétée comme un moyen d'offrir une plus grande quantité depollen auxpollinisateurs)[7].

La fleur est parfois solitaire, comme chez certaines espèces des genresAnemone etPulsatilla. Mais en général les fleurs sont groupées en inflorescences variées : généralement terminale (rarement axillaire), elle est de typegrappe (Aconitum),panicule (Thalictrum) oucyme (Helleborus). Elle regroupe des fleursbisexuées spiralo-cycliquesdialytépales oudialypétales,actinomorphes ouzygomorphes (parfoiséperonnées),polystémones (souvent avec les stades intermédiaires entre les spirales denectaires et d'étamines àanthères àdéhiscence longitudinale),hypogynes. La pollinisation estentomophile (anémophile chezThalictrum). Lescarpelles généralement libres sont surmontés destigmates souvent bilobés, àplacentation marginale ou axile[5].

Formule florale[5] : S(T)5nP05nE510nSt;C(2n)_{\displaystyle \ S(T)_{5-n}\;P_{0-5-n}\;E_{5-10-nSt};C_{\underline {(2-n)}}}

Les fruits sont desakènes (Ranunculus,Clematis),follicule (Helleborus) oucapsule (Nigella), rarement desbaies (Actaea) à dispersionornithochore. Ils contiennent des graines à albumen oléagineux[2].

Classification APG

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Ranunculus peltatis : une renoncule aquatiquehétérophylle au milieu de lentilles d'eau.

Angiosperm Phylogeny Website(23 avr. 2010)[8] détermine 5 sous-familles :

Liste des genres

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Trollius chinensis, dite 'Golden Queen' (reine d'or), en Hollande.

Les principaux genres sontRanunculus (400 espèces),Delphinium (250 espèces),Aconitum (245 espèces),Clematis (200 espèces),Anemone (150 espèces),Thalictrum (100 espèces)[9]. La flore française est riche d'une vingtaine de genres et environ 160 espèces, avecRanunculus (80 espèces),Anemone (11 espèces),Aquilegia (9 espèces d'Ancolies),Thalictrum (9 espèces de Pigamons),Delphinium (8 espèces),Consolida (8 espèces de Pieds-d'Alouette),Pulsatilla (7 espèces),Aconitum (5 espèces),Adonis (5 espèces)[10].

En France, on peut citer les genres :

Dans les jardins des régions tempérées, un grand nombre de variétés ornementales appartiennent à cette famille.

SelonNCBI(23 avr. 2010)[11], la liste complète des genres est :

SelonAngiosperm Phylogeny Website(18 mai 2010)[12] :

SelonDELTA Angio(23 avr. 2010)[13] :

SelonITIS(23 avr. 2010)[14] :

Record

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Larenoncule des glaciers est une des plantes à fleurs européennes poussant à la plus hautealtitude puisqu'elle se rencontre jusqu'à plus de 4 000 mètres (en Suisse)[15]. Avec labrassicacéeSolms-laubachia himalayensis (en),Ranunculus lobatus peut être trouvée à 7 756 mètres de hauteur dans l'Himalaya, la plus haute altitude jamais atteinte par une plante à fleur[16].

Notes et références

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  1. K. B.Pigg et M. L.DeVore, « Paleoactaea gen. nov. (Ranunculaceae) fruits from the Paleogene of North Dakota and the London Clay »,American Journal of Botany,vol. 92,no 10,‎1er octobre 2005,p. 1650–1659(PMID 21646082,DOI 10.3732/ajb.92.10.1650)
  2. ab etcPhilippe Martin,Familles des plantes à fleurs d'Europe. Botanique systématique et utilitaire, Presses universitaires de Namur,(lire en ligne),p. 89.
  3. François Couplan,Les plantes et leurs noms. Histoires insolites,Quae,,p. 84.
  4. Une grande différence existe entre les espèces, mais de nombreux intermédiaires les relient les unes aux autres. Elles ont en effet tenté toute une palette de lignes évolutives, si bien qu'elles possèdent des caractéristiques archaïques différant fortement de celles plus évoluées, mais sont reliées entre elles par de nombreux intermédiaires caractérisés par des transitions graduées et observables.
  5. abc etdRodolphe Edouard Spichiger, Vincent V. Savolainen, Murielle Figeat, Daniel Jeanmonod,Botanique systématique des plantes à fleurs : une approche phylogénétique nouvelle des angiospermes des régions tempérées et tropicales, Presses polytechniques et universitaires romandes,,p. 158.
  6. (en) Claudia Erbar, Stephanie Kusma, Peter Leins, « Development and interpretation of nectary organs in Ranunculaceae »,Flora,vol. 194,no 3,‎,p. 317-332(DOI 10.1016/S0367-2530(17)30920-9).
  7. (en) Uwe Jensen et Joachim W. Kadereit,Systematics and Evolution of the Ranunculiflorae, Springer Science & Business Media,,p. 62.
  8. Stevens, P. F. (2001 onwards). Angiosperm Phylogeny Website. Version 14, July 2017 [and more or less continuously updated since]." will do. http://www.mobot.org/MOBOT/research/APweb/, consulté le 23 avr. 2010.
  9. (en) Gurcharan Singh,Plant Systematics : An Integrated Approach, Science Publishers,(lire en ligne),p. 387.
  10. Michel Botineau,Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs, Lavoisier,,p. 280.
  11. NCBI, consulté le 23 avr. 2010.
  12. Stevens, P. F. (2001 onwards). Angiosperm Phylogeny Website. Version 14, July 2017 [and more or less continuously updated since]." will do. http://www.mobot.org/MOBOT/research/APweb/, consulté le 18 mai 2010.
  13. DELTA Angio, consulté le 23 avr. 2010.
  14. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 23 avr. 2010.
  15. L. Persici et B. Charpentier,Fleurs du Mercantour, éd. Dromadaire, Parc National du Mercantour,(ISBN 2-909518-02-7), DL juillet 1992
  16. (en) Maarten J. M. Christenhusz, Michael F. Fay, Mark W. Chase,Plants of the World : An Illustrated Encyclopedia of Vascular Plants,University of Chicago Press,(lire en ligne),p. 222.

Bibliographie

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  • Les Renonculacées de France, par A. GONARD édité en 2011 par la[1] (fr)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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