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Sont cités comme lieux, au cadastre de 1838 : Bois-de-la-Halle et celui de l'Église, de l'Abbé, de la Noquené et Sabotier ; Chitry, Courterie, les Forges, la Gravière, le Haut-Chemin, les Huttes-Gallée, la Pièté, le Pont-Adam, Saint-Jean.
La commune est dans larégion hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein dubassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, le Meldancon, le Puits, le Puits et le Puits[1],[Carte 1].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[7] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].
Au, Ramerupt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (69,2 %), forêts (23 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), prairies (1,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Des traces montrent une histoire ancienne du village : quatre cercueils de l'époque gallo-romaine trouvés en 1821 au lieu-ditDalibonne', un autre cimetière au lieu-ditles Routières, deniers de ROMERODO de la finVIIIe siècle y furent trouvés[20].
En 1789, le village était de l'intendance et de lagénéralité de Châlons, de l'élection de Troyes, du bailliage de Chaumont. Il était aussi le siège d'un bailliage seigneurial qui relevait du bailliage ducal de Piney.
Premièrement desaint Balsème, il fut ensuite de Notre-Dame, fondé vers 960[22]. Il est fondé parla comtesse Hersende, dame de Ramerupt et comtesse d'Arcis, en sa chapelle castrale lors du transfert des reliques du saint. En 1082,Ebles de Roucy et son frèreAndré ainsi que leurs épouses et Hugue, comte de Dammartin leur cousin soumirent l'église à l'abbaye de Marmoutier. L'église du prieuré devait être en mauvais état car la première demande de démolition fut faite en 1731, puis en 1766, le prieuré fut transféré en l'église paroissiale et en 1861, elle n'était plus que ruines et fut mesurée parHenri d'Arbois de Jubainville et avait 18,7 m de longueur par 9 m de largeur.
Il semble exister dès leXe siècle et fut la demeure de l'un des seigneurs de Ramerupt.Érard de Brienne-Ramerupt le fit reconstruire en 1239 avec fossés qui entourent tant le château que les maisons. Charles-Henri de Clermont-Luxembourg dans son aveu de 1636 le qualifiait de "vestiges et masure d'un vieux château, qui en est le lieu dominant". Il y avait en ce château deux chapelles qui semblent détruites en 1713 car les charges sont transférées en l'église paroissiale, une prison et une maison de garde-chasse sont élevés à leur place.
Elles devaient être anciennes car la mesure de Ramerupt était utilisée depuis 1185 etHenri le Libéral y avait un marché en 1177. En 1228 Érard avait une foire le jour de la Nativité-Notre-Dame et obtint deThibaut IV le droit de la prolonger de deux jours. En 1679 il en est cité deux : le jour de l'Invention,, et le jour de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix ().
La date de la création est incertaine, la mention sure est 1235 avec l'installation de nonains. Ils furent remplacés par les moines de la Piété qui le dirigeaient jusqu'en 1672 ; année où l'hôpital passait dans les mains de l'ordre de Saint-Lazare. En 1695, la direction et les revenus des hôpitaux de Trouan, Arcis, Herbisse et Ramerupt sont réunis ; l'hôpital avait une chapelle à la Maladière.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2022, la commune comptait 415 habitants[Note 4], en évolution de +2,98 % par rapport à 2016 (Aube : +0,7 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Église Saint-Roch élevée de1834 à1838. La paroisse était au diocèse de Troyes, au doyenné d'Arcis, la présentation était au chapitre Saint-Pierre de Troyes de 1191. L'église était alors sous le vocable de Saint-Martin. Son mobilier comporte unechaire[30] duXVIe siècle, un buste de saint Roch[31] une statue d'évêque[32] en chêne duXVe siècle. Une Marie à l'Enfant[33] duXVe siècle. Un triptyque représentant laVisitation, l'Annonciation ; laNativité,Assomption, Annonciation aux bergers ; l'Agnus Dei, Jésus parmi les Docteurs[34] avec des blasons de donateurs (?). Des dalles funéraires d'Armand Jean François Daulnay et dame Marie-Élisabeth de Bereyson de 1761[35] et de Jean de Guigne[36] de 1653.
Rabbenou Shmouel ben Meïr, plus connu sous l'acronyme deRashbam (רשב"ם) est un exégète biblique et tossafiste ayant vécu en Champagne auXIIe siècle (c.1085 - c.1158). Fils de Yokheved, la fille aînée deRachi, et de Rabbenou Meïr de Ramerupt, un illustre élève de Rachi, il est l'aîné de trois frères, dont le second, Isaac, meurt du vivant de son père, et dont le troisième, Jacob, deviendra le dirigeant du judaïsme ashkénaze[38].
Rabbi Jacob ben Meïr ditRabbenou Tam, frère du précédent, né et mort à Ramerupt (1100-1171) le plus illustre desTossafistes, fils de Rabbi Meïr ben Samuel et de Yocheved, fille aînée deRachi, par qui l’école française duTalmud connut un tel retentissement qu’elle imprima à jamais à l’étude talmudique une méthode de lecture qui rendit le texte simple et transparent. C’est Rabbenou Tam qui intronisa Rachi comme le maître à penser des Tossafistes.[réf. nécessaire]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)