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Rambouillet

48° 38′ 37″ nord, 1° 49′ 48″ est
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Rambouillet
Rambouillet
L'hôtel de ville.
Blason de Rambouillet
Blason
Rambouillet
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementYvelines
(sous-préfecture)
ArrondissementRambouillet
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Rambouillet Territoires
(siège)
Maire
Mandat
Véronique Matillon (DVD)
2020-2026
Code postal78120
Code commune78517
Démographie
GentiléRambolitain
Population
municipale
27 145 hab.(2022en évolution de +3,6 % par rapport à 2016)
Densité771 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 38′ 37″ nord, 1° 49′ 48″ est
AltitudeMin. 140 m
Max. 177 
m
Superficie35,19 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineRambouillet
(ville isolée)
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Rambouillet
(bureau centralisateur)
LégislativesDixième circonscription
Localisation
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Rambouillet
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Rambouillet
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Rambouillet
Liens
Site webwww.rambouillet.fr
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RambouilletÉcouter est unecommune française située dans le sud dudépartement desYvelines, en régionÎle-de-France. C'est l'une des trois sous-préfectures du département.

Géographie

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Position de Rambouillet dans les Yvelines.

Localisation

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La commune de Rambouillet se situe dans le sud-ouest de la régionÎle-de-France, à 45 km deParis[1] et à 29 km deVersailles[2],préfecture du département desYvelines.


Carte
Les limites communales de Rambouillet et celles de ses communes adjacentes.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deRambouillet
Poigny-la-ForêtLes Bréviaires
Le Perray-en-Yvelines
Vieille-Église-en-Yvelines
RambouilletClairefontaine-en-Yvelines
GazeranOrcemontSonchamp

Géologie et relief

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La superficie de Rambouillet est3 519 hectares ; son altitude varie entre 140 et 177 mètres[3]. La commune, clairière au sein de laforêt de Rambouillet, appartient, pour sa partie non urbaine, auparc naturel régional Haute Vallée de Chevreuse[4].

Hydrographie

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La commune de Rambouillet se trouve sur un plateau boisé où prennent naissance de nombreux ruisseaux alimentant les cours d'eau qui rayonnent autour du massif de Rambouillet. C'est notamment le cas de laGuéville, affluent de laDrouette long de 16,6 kilomètres, qui prend sa source dans le parc du château[5]. Le cours de la Drouette, issu de l'étang de la Tour, draine le territoire de la commune dans sa partie est jusqu'à l'étang d'Or, au sud. Au nord de la commune lesétangs du Coupe-Gorge, duGruyer et duMoulinet alimentent les bassins du château via le ru du Moulinet.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat des Yvelines.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSaint-Léger-en-Yvelines à 10 km àvol d'oiseau[8], est de11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 706,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Rambouillet est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine de Rambouillet[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols

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Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu16,5 %592
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques3,7 %132
Équipements sportifs et de loisirs2,3 %81
Terres arables hors périmètres d'irrigation7,1 %255
Prairies et autres surfaces toujours en herbe8,1 %292
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants10,6 %382
Forêts de feuillus42,5 %1524
Forêts de conifères5,0 %180
Forêts mélangées2,5 %89
Forêt et végétation arbustive en mutation1,4 %52
Source :Corine Land Cover[17]

Morphologie urbaine

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Carte de la commune de Rambouillet dans son environnement géographique.

Le centre-ville ancien compte de nombreuses maisons de ville traditionnelles[4]. L'urbanisation, bloquée à l'ouest par la présence duchâteau et de son domaine, s'est étendue vers le sud le long de lanationale 10, où habitats collectifs et individuels coexistent avec une zone d'activité, et vers l'est, entre la nationale 10 et laDrouette, avec d'importantes zones pavillonnaires (quartiers la Clairière, le Pâtis, Château-Bazin, la Grange-Colombe, la Villeneuve, les Éveuses) et quelques zones commerciales. Au nord du centre-ville (quartiers Groussay, la Providence, Estienne, Grenonvilliers) se trouvent des petits ensembles d'habitat collectif[4].

Vue aérienne de la ville de Rambouillet.

Lieux-dits, écarts et quartiers

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La commune compte un certain nombre delieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[18].

Quartiers

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  • Centre-ville, centre historique avec le château, l'ancienne église et le bailliage royal aujourd'hui mairie
  • Groussay
  • Grenonvilliers
  • Foch
  • Beau-Soleil
  • la Louvière
  • les Éveuses
  • l'Étang-d'Or
  • le Racinay
  • le Bel-Air
  • le Pâtis
  • la Clairière
  • Château-Bazin
  • la Villeneuve

Logement

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En 2020, Rambouillet comptait 13 916 logements, dont 90,9 % de résidences principales, 2,5 % de résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) et 6,6 % de logements vacants.

52,8 % des ménages étaient propriétaires de leur résidence principale[19].

Voies de communication et transports

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Réseau routier

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La commune est desservie par :

Desserte ferroviaire

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La gare de Rambouillet.
Lagare de Rambouillet.

Sur le plan ferroviaire, elle dispose d'unegare desservie par les réseauxTransilien Paris-Montparnasse etTER Centre-Val de Loire sur la ligne de Paris (gare de Paris-Montparnasse) àChartres. Le trajet semi-direct Paris-Montparnasse-Rambouillet dure entre 28 et 35 minutes (28 allers-retours par jour). Les 42 trains omnibus quotidiens prennent entre 50 et 65 minutes.

Elle est desservie par :

un train tous les quarts d'heure en heures de pointe, un train toutes les demi-heures aux heures creuses et le dimanche, et d'un train toutes les heures en soirée.

Quatre trains par heure (environ tous les quarts d'heures) en heures de pointe et de un à deux trains par heure le reste du temps.

Bus

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La commune est desservie par les lignes1,4,5,8,Express 10,Express 11,Express 12,20,24,30,79,60,89,A,B,C,D,E,39.003,39.203 et39.303 duréseau de bus Centre et Sud Yvelines, par la ligne82 du réseauTransbeauce et par la ligneN145 du réseauNoctilien.

Sentier de randonnée

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Lesentier de grande randonnéeGR 1 traverse le territoire de la commune, de Vieille-Église-en-Yvelines à l'est jusqu'à Gazeran à l'ouest.

Itinéraire cycliste

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L'itinéraire cyclisteLa Véloscénie, reliantParis aumont Saint-Michel traverse la commune[20].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesRumbelitto en 768[21],[22],[23],[24], puisRaimboleto en 1052-1053,Rambullet en 1142,Ranbulet en 1153,Rambolhet en 1160,Rambolet en 1199,Ramboilleto en 1230,Remboullet en 1262,Ramboullet en 1344,Rambouillet en 1617, etPlein-Bois en 1793[25].

Un certain nombre de théories, aujourd'hui obsolètes, ont d'abord été formulées sur les origines du nomRambouillet par les érudits du passé, avant les travaux méthodiques et scientifiques sur la toponymie parAuguste Longnon.

En réalité le nom deRambouillet, comme le montrent les formes anciennes, est une forme diminutive en-itto, suffixe d'origine latine et signifie « petitRambeil » ou « petitRambeuil », lieu qui est mentionné pour la première fois entre 1224 et 1227 dans leScriptum feodorum du comté de Montfort et que les textes médiévaux nous permettent de situer entre l'actuel faubourg de Groussay et l'ancien fief de Montorgueil où se trouve la bergerie nationale. Il y a accord de l'ensemble des toponymistes et des linguistes pour reconnaître dans la terminaison-euil deRambeuil, une évolution phonétique régulière de[-o]-ialo latinisé en[-o]-ialum et qui été employé dans ce sens jusqu'auIVe siècle pour désigner une clairière, un lieu découvert, un essartage ancien, puis un endroit, un village[30]. Selon toute vraisemblance-ialo, ou plutôt-ialon n'est à l'origine pas un suffixe mais un substantif quePierre-Yves Lambert et Xavier Delamarre à sa suite rapprochent du galloisial,tir ial « espace découvert, clairière »[30].

Rambeuil est ainsi une ancienne clairière naturelle, un défrichement humain ou tout simplement un village qui doit se décomposer enRumb- ouRamb-o-ialo/-ialum. La racineRumb- / Ramb- par suite antérieure auVe siècle fait l'objet de plusieurs hypothèses[31].

La racineRumb/Ramb, en raison de l'emploi du suffixeo-ialo/o-ialum, est antérieure auVe siècle. Par suite, les linguistes ont proposé plusieurs racines soit gauloises ou gallo-romaines.

En 1867, le professeurJules Quicherat de l'école des chartes reconnaît déjà une origine celtique[32], suivi en 1904 par Alfred Holder[33], mais les deux sans autres précisions.

Albert Dauzat suggère pour expliquer le premier élémentRamb-, l'anthroponyme germanique *Rambo (non attesté) ouRampo dans lequel, en 1985, Jean-Marie Ricolfis « voyait unlète (membres decertaines tribus notamment germaniques épargnés par l'armée romaine après leur défaite et installés comme colons). ». Rambouillet serait alors « la propriété, le village de *Rambo / Rampo ».Ernest Nègre penche pour un substantif, à savoirramulus « petite branche, tige ». Dans ce cas, il s'agirait d'« une clairière ou subsisteraient des tiges » (après un brûlis ?). Aucune de ces conjectures n'emporte la conviction, comme le soulignait la fondatrice du Centre d'onomastique (science des noms de personne et de lieux) aux archives nationales,Marianne Mulon, dans sa conférence du 31 janvier 1998 tenue à Rambouillet.

En 2011,Pierre-Henri Billy, dans leDictionnaire des noms de lieux de la France, a proposé un composé derumpus « sarment entrelacé aux branches d'un arbre » attesté chez l'auteur latin Varron.

Remarque : l'hypothèse d'Albert Dauzat reposant sur l'utilisation d'un nom de personne germanique, associé à l'appellatif-ialon a été formulée également par lui-même à propos deVascœuil (Seine-Maritime,Wascoilus 876) avec davantage de certitude sur un emploi du nom de personne germaniqueWasco, Wasgo que l'on retrouve par ailleurs.

Les habitants de Rambouillet sontnommés Rambolitains et Rambolitaines.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Rambouillet.

Antiquité

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La commune actuelle de Rambouillet est traversée par la voieBeauvais-Orléans. Sept sites d'occupation antique (Ier – IIIe siècle) ont été identifiés sur le territoire de la commune[34].

Moyen Âge

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Donation de septembre 768.

Du fisc carolingien à l'abbaye de Saint-Denis

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La première mention de l'existence de Rambouillet est en septembre 768. Elle figure dans la donation de la« forêt Yveline » faite parPépin le Bref, à l'abbaye de Saint-Denis, où il expire. Dans cet acte,Rumbelitto est une des limites de la forêt Yveline (silva Aequalina)[35]. Pour autant, cette donation qui inscrit Rambouillet dans la dépendance de l'abbaye de Saint-Denis n'a pas été suivie d'effets durables. Rambouillet rentre dans le domaine royal dès leIXe siècle puis dans la mouvance des seigneurs de Montfort dès leXIe siècle.

Rambouillet sous les Montfort

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Entre avril 1052 et juillet 1053,AmauryIer de Montfort, donne, avec le prieuré de la Trinité de Seincourt situé àÉpernon, « tout ce qui en dépend » et notamment lacasam ecclesie de Raimboleto, c'est-à-dire le presbytère de l'église de Rambouillet ainsi que les droits d'autel, –altare –, à l'abbaye de Marmoutier[36]. Les droits d'autel désignant la nomination du curé et le revenu des messes[37]. Épernon etMontfort furent assiégés lors de l'expédition menée en 1097-1098 parGuillaume le Roux roi d'Angleterre. Le pays fut ravagé[Note 4]. Rambouillet ne fut, sans doute, pas épargné.

Amaury III, frère deSimon II de Montfort, devint à la mort de ce dernierseigneur de Montfort et d'Épernon. Son héritage passa successivement à ses deux fils,Amaury IV etSimon III dit le Chauve. Le séjour de ce dernier à Rambouillet est établi par un acte qu'il signe avec sa femme, Mathilde. Il s'agit d'une donation que l'un et l'autre font en 1153 à laléproserie du Grand-Beaulieu, près de Chartres, de terres situées à Rambouillet même et à la Louvière. Cet acte fut scellé dans l'« aula Rambuleti », c'est-à-dire la grande salle où se tenaient les plaids du manoir de Rambouillet.

Comte d'Évreux et seigneur deMontfort, Simon IV, fils deSimon III reçut, en novembre 1159, des garnisons anglaises. Celles-ci, parties de Montfort, d'Épernon et deRochefort, poussèrent au loin deschevauchées rendant dangereuses les communications entre Paris etÉtampes. Rambouillet dut souffrir de leur passage.Louis VII demanda une trêve. Au mois de mai 1160, la paix se fit. Dans ce traité de paix[38] signé entreHenri II, roi d'Angleterre, etLouis VII, ce dernier pardonnait à son vassal révolté. Il reçut de nouveau son hommage et reconnut ses droits degruyer sur la forêt Yveline et la garde du château royal deSaint-Léger[28].

Sceau de Simon V de Montfort.

Grâce à l'héritage de sa mère, Amicie,Simon V se trouva à la tête d'un domaine comprenant notamment Montfort,Rochefort et la forêtYveline. Il s'embarqua pour laquatrième croisade en 1202. Au retour, il ne s'était pas enrichi mais il rapportait un morceau du bois de laVraie Croix qui se trouve aujourd'hui dans un reliquaire conservé dans l'église de Rambouillet. En 1209, il rejoignait l'ost des croisés en terresalbigeoises devantBéziers. Après une croisade qu'il mena impitoyablement et labataille de Muret qui vit son triomphe, il fut tué le 25 juin 1218 sous les remparts deToulouse. Son fils aîné Amaury ne pouvant maintenir les conquêtes de son père céda ses droits sur lecomté de Toulouse et la terre d'Albigeois àLouis VIII roi de France en février 1224[39]. À son retour dans ses terres d'Yveline, il fit dresser un état complet des fiefs et des vassaux de son comté : leScriptum feodorum de Montis fortis[Note 5]. Ce document cite Guy de Foynard comme homme lige du comte qui assure auprès de ce dernier les maisons fortes de Grenonvilliers (Guernonvillier) et de l'étang, sans doute de Groussay. Il jouit également de droits coutumiers dans la forêt. Il a pour vassaux Jean de Becheraulle pour Grenonvilliers et Goulet (lieu-dit d'Épernon) et Simon de Grenonvilliers. Il cite également Philippe de Vieze comme seigneur (dominus) tenant un fief à Rambouillet. Enfin, il y est notifié que les hommes de Rambouillet (Ramboulletum) doivent la corvée de fossé au château d'Épernon. En ceXIIIe siècle, le terroir de Rambouillet avec son manoir au milieu des marais, ses deux maisons fortes, ses fiefs et ses habitants dépendait de la châtellenie d'Épernon et du même doyenné. Il connut plusieurs défrichements. Ceux de la haie de Blairon, entrepris vers 1210, donnèrent lieu à des contestations relatives auxdîmes novales entre les abbayes deMarmoutier de laquelle dépendait le prieuré Saint-Thomas d'Épernon, de Saint-Magloire et Onfroy curé de Rambouillet. Ces procès se conclurent par deux accords, en 1230 puis en 1240, aux termes desquels l'abbaye de Marmoutier et Onfroy recevraient chacun la moitié des dîmes, ce dernier reversant une rente de 6 muids moitié blé moitié avoine à l'abbaye de Saint-Magloire.Amaury VI assignait, en juin 1239, deux cents livres de rente à Raoul Tesson « sur sa terre de Rambouillet » en raison de son mariage avec sa nièce Peronnelle de Bigorre.Jean, son fils aîné hérita du comté de Montfort.

Blason Tesson.

En 1248, il accordait à son cousin Raoul, seigneur de la Roche-Tesson, le droit de prendre «le bois en sa forêt d'Yveline proche sa maison de Rambouillet ». Il mourut en 1249 laissant une unique héritière :Béatrix de Montfort. Dans le cadre de cette succession, les deux sœurs de Jean, Marguerite et Lore, précisèrent dans un acte établi vers 1249-1250 les limites de chacune des châtellenies qui composaient le comté de Montfort. Dans cet acte, Rambouillet se trouve à la limite des châtellenies de Saint-Léger et de Rochefort. Vers 1250, la paroisse Saint-Lubin de Rambouillet (Ramboilletum) compte 150 paroissiens[40],[Note 6]. En 1267, Béatrix de Montfort épousait en premières nocesRobert IV,comte de Dreux. Ce dernier mourut en 1282 et sa veuve reçut le 9 mars 1283 les hommages de ses vassaux du comté de Montfort. Parmi ceux-ci, figure Guillaume Tesson, vraisemblablement fils de Raoul Tesson, et qui rend sans doute hommage pour Rambouillet.

Naissance de la seigneurie de Rambouillet

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Ce dernier acte marque la naissance de la seigneurie de Rambouillet. À la suite du décès de Béatrix de Montfort ses deux filles, Yolande, duchesse de Bretagne et Jeanne, comtesse de Roussy, se partagèrent le comté de Montfort. Cet acte du 27 mai 1317 nous indique notamment que la part de Jeanne comprend les fiefs du seigneur de Rambouillet, de Montorgueil (situé au niveau de l'actuelle bergerie nationale), de Groussay et de Grenonvilliers, qui furent de la châtellenie de Montfort, ainsi que les fiefs de la Villeneuve de Blairon (une partie de la Villeneuve) et du Pâtis, qui furent de la châtellenie de Saint-Léger. En février 1344, Jacques Boileau, clerc, donne au prieuré d'Épernon unegrange à dîmes située en face du cimetière de l'église de Rambouillet. À partir de 1348, lapeste noire fait son apparition et sévit pendant dix-huit mois environ; puis il y eut les mauvaises récoltes de 1360 et une seconde épidémie de peste de juillet à octobre 1363. Mais l'année la plus tragique fut celle de 1358, particulièrement marquée par le ravage desgrandes compagnies qui s'emparèrent d'Épernon, d'où elles partirent ensuite rançonner l'ouest et le sud-ouest de l'Île-de-France. Rambouillet dût être singulièrement éprouvé.

Blason de Jehan Bernier
Blason de Jehan Bernier.

Le 6 mai 1368[41], devant deux notaires du châtelet, Jeanne de Breucourt, héritière du fief de Rambouillet, et son époux vendent àJehan Bernier lemanoir-hébergement et les droits sur le village de Rambouillet ainsi que 880 arpents de bois le tout pour 700 livres, le marché était excellent. Comme le souligne Jacques Maillard, nous ne sommes plus devant Jehan Bernier avec un seigneur ou un homme qui souhaite le devenir. Nous avons en lui un « noble homme », riche et en possession de plusieurs charges significatives. Son acquisition est simplement l'achat d'un « manoir », à proximité de Paris et dans des conditions avantageuses. Jehan Bernier obéissait à la mode des riches Parisiens duXIVe siècle pour les « maisons de campagne ». Au lieu de se ruiner à acquérir des terres et à construire, il profitait du désir de lafamille de Tournebu de se défaire d'un manoir sans doute peu entretenu et d'un village dont les droits et bénéfices étaient de peu de rapport.

Jehan Bernier devenu seigneur de Rambouillet transforme le manoir-hébergement enchâteau[42]. Son fils Guillaume lui succède. Il n'éprouve aucun attrait pour cette résidence et l'échange avecRegnault d'Angennes contre « l’Ostel de Bouzonval en la paroisse de Rueil en Parisis… » et trois mille francs d'or le 12 mai 1384[43]. Cette différence de prix permet d'apprécier l'importance des travaux effectués par Jehan Bernier entre 1368 et 1384.

Regnault d'Angennes ou le développement de la seigneurie de Rambouillet

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Blason d'Angennes.
Blason Jean de Craon.

Regnault d'Angennes avait un but fort différent de celui de Jehan Bernier. Seigneur ambitieux, il voulait se constituer un grand domaine. En possession de la seigneurie de Rambouillet il acquiert en 1389 les fiefs de la Bruyère, d'Ymer et de Betonsart, Grenonvilliers en 1392, l'hôtel de Montorgueil en 1395 et Groussay entre 1385 et 1398. Mais il doit rendre unhommage et un dénombrement séparés pour chacun de ces fiefs qui ne forment pas encore un ensemble. Quant à la seigneurie de Rambouillet, elle dépendait encore de la seigneurie des Essarts, dont Jean de Craon était le seigneur. Aussi, dans son hommage et dénombrement rendu le 6 juin 1399 pour la seigneurie de Rambouillet, Regnault d'Angennes décrit ainsi cette dernière : « un hostel fort cloux de fouces (…) contenant un arpent de terre (…) assis au bout de la ville de Ramboillet, devant ledit hostel une bassecourt en laquelle a une grange, II cours d'estables et un portail (…), une cohue pour tenir les plais et les assises en laquelle sont les prisons dudit lieu de Ramboillet (…) au-dessoubs de ladite bassecourt un jardin contenant II quartiers (…) au-dessus dudit jardin une cave et une galerie couverte de tuille, au-dessoubs dudit jardin un servoir à poisson clos de bois (…) au-dessus desdits servoirs un quartier de pré (…) lequel doit estre fené à corvée par les hostes et habitans dudit lieu de Ramboillet, (…) de l'autre par dudit hostel un jardin avec les allées à aller autour dudit hostel (…) au-dessoubs dudit hostel un estang appelé l'estang de Ramboillet contenant cent arpens (…) et garenne par tout ledit estang et s'il avient par aucune fortuite que l'eaue grève la chaussée dudit estang tous les hostes et justiciables dudit lieu de Ramboillet sont tenus de venir au secours de ladite chaussée si tost comme le cry a esté fait (…) au-dessoubs dudit estang un moulin bannier (…) un arpent et demy de terre assis auprès du cimetière de Ramboillet jouxte le chemin par où l'on va à la Louver (…) un arpent (…) assis sur la carrière (…) un clos de vignes contenant cinq quartiers jouxte le chemin par où on va dudit lieu de Ramboillet à Garnonvillier (…) un four bannier à tous les manans (…) un moulin à vent et un moulin à chevaux (…) assis au-dessus de ladite ville de Ramboillet, (…) un fournel à chaux (…) assis auprès de ladite vigne (…) » suivent le détail des 1 100 arpents de bois en huit pièces, l'acte poursuit « la garenne dudit lieu de Rambouillet (…) jouxte les bois de la louve d'une part et les terres d'emprès le cimetière ».

XVIe siècle

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Le roiFrançoisIer meurt d’une septicémie le au château de Rambouillet[44].

Révolution française et Empire

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Au, la population communale – bourg et hameaux environnants – s'élève à 2 227 personnes, d'après un recensement ordonné parLouis-Jean-Marie de Bourbon,duc de Penthièvre[45].

Le, le roiLouis XVI achète le domaine de Rambouillet pour 16 millions de livres, acquisition à laquelle il songe depuis quelque temps déjà[46]. Il nomme lecomte d'Angiviller gouverneur et administrateur général du domaine de Rambouillet[47]. En 1785, il fait construire pour la reineMarie-Antoinette une laiterie dans le parc[44]. En 1786 démarre la construction du bâtiment destiné à servir de siège aubailliage de Rambouillet par l'architecteJacques-Jean Thévenin. En 1809 l'empereurNapoléonIer en fit don auxhabitans de la ville. Une plaque gravée, apposée sur la façade du bâtiment, l'hôtel de ville actuel, atteste de ce don.

Époque contemporaine

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SousNapoléon III, lechemin de fer relie Rambouillet à la capitale en 1849 et permet un développement rapide de la ville. Sa démographie évolue promptement durant tout leXIXe siècle[44].

Durant laSeconde Guerre mondiale, Rambouillet est libéré dans la nuit du 18 au par les forces américaines (Combat Command Reserve, 17e bataillon de chars). Le 23 août, une partie de la2e DB arrive à Rambouillet. À 19h, legénéral de Gaulle et legénéral Leclerc se rencontrent au château pour achever la stratégie de l'entrée dans Paris[48],[49].

Lechâteau de Rambouillet fut le siège de plusieurs rencontres internationales, dont lesommet économique et monétaire initiateur duG6 (États-Unis,Grande-Bretagne,Italie,Japon,Allemagne fédérale et France) en 1975[44]. Laconférence de Rambouillet, cycle de négociations entre lesindépendantistes kosovars de l'UÇK et laSerbie, sous l'égide de l'OTAN s'est tenue entre janvier et mars 1999 au château. L'ancien domaine de chasse présidentiel a accueilli nombre de personnalités de la politique, de la finance, de l'industrie, ainsi que des membres de familles régnantes, tels leduc d'Édimbourg, leprince Rainier de Monaco, et des hommes d'État, entre autresMouammar Kadhafi, lequel y a effectué une partie de chasse[50] le. À côté se trouve la Caserne des Gardes.

Son commissariat est le lieu d'uneattaque terroriste le 23 avril 2021. Une policière est tuée.

Politique et administration

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Le tribunal d'instance de Rambouillet.
La sous-préfecture.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs et judiciaires

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[51], la commune faisait partie du département deSeine-et-Oise. Laréorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département desYvelines et est lechef-lieu de sonarrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au.

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de Rambouillet de Seine-et-Oise puis des Yvelines[52]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La ville possède également un tribunal d'instance et un conseil des prud'hommes au 56, rue Gambetta[53].

La caserne Estienne de Rambouillet a abrité le501e régiment de chars de combat, de 1946 jusqu'à son départ pour Mourmelon en 1994. La direction centrale ducommissariat de l'armée de terre l'a remplacé jusqu'au, date à laquelle cet organisme a été arrêté. Aujourd'hui, c'est le Centre d'expertise du soutien du combattant et des forces (Cescof) qui occupe ses locaux et gère l'intendance de l'armée de terre, de l'armée de l'air et de la marine nationale.

Rattachements électoraux

Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur d'un nouveaucanton de Rambouillet.

Articles détaillés :Liste des cantons des Yvelines,Conseil départemental des Yvelines etListe des conseillers départementaux des Yvelines.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladixième circonscription des Yvelines.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives des Yvelines etListe des députés des Yvelines.

Intercommunalité

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Rambouillet était le siège de lacommunauté de communes Plaines et Forêts d'Yveline, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité devient unecommunauté d'agglomération en 2015 sous le nom de Rambouillet Territoirescommunauté d’agglomération Rambouillet Territoires (RTCA).

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la petitecommunauté de communes Contrée d'Ablis-Porte des Yvelines et lacommunauté de communes des Étangs pour former, le, la communauté d'agglomération dénomméeRambouillet Territoires dont Rambouillet est le siège.

Tendances politiques et résultats

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Lors du second tour desélections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste UMP-UDI menée par Marc Robert — soutenu par le maire sortant Gérard Larcher, qui ne se représentait pas — a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 4 994 voix (46,55 % , 26 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[54] :

  • Jean-Luc Trotignon (DVG, 2 022 voix 18,84 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
  • Grégoire Leclercq (DVD, 1 418 voix, 13,21 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
  • David Jutier (EELV, 1 175 vioix, 10,95 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
  • Philippe Chevrier (FN, 1 119 voix, 10,43 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;

Lors de ce scrutin, 38,81 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Yvelines.

Lors du second tour desélections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste DVD menée par Véronique Matillon — soutenue par le maire sortant Marc Robert qui ne se représentait pas — a obtenu la majorité des suffrages exprimés, avec 3 291 voix (46,84 %, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[55] :

  • David Jutier (EÉLV - G·s - PA - GÉ, 2 604 voix, 37,06 %, 6 conseillers municipaux élus dont3 communautaires) ;
  • Gilles Schmidt (LREM - MoDem - UDE - MRSL - Agir, 1 131 voix, 16,09 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).

Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 61,46 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Yvelines.

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Rambouillet.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[56]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
20 septembre 194426 octobre 1947Henri Petit  
26 octobre 19471983Jacqueline Thome-PatenôtreMRG
puisUDF
Sénatrice de Seine-et-Oise(1946 → 1959)
Députée de Seine-et-Oise(1958 → 1967)
Députée des Yvelines (8e circ.)(1967 → 1978)
19837 juillet 2004[57]Gérard LarcherRPR
puisUMP
Vétérinaire
Sénateur des Yvelines(1986 → 2004 et 2007 → )
Ministre délégué au Travail[Note 7](2004 → 2007)
Démissionnaire le après sa nomination comme ministre du Travail
7 juillet 2004[57]18 juin 2007[58]Jean-Frédéric Poisson[59]PCDChef d'entreprise
Président de laCC Plaines et Forêts d'Yveline(2009 → 2014)
Président deRambouillet Territoires Communauté d’Agglomération(2015 → 2016)
Démissionnaire
18 juin 2007[60],[58][61]Gérard Larcher[62]UMPVétérinaire
Sénateur des Yvelines(1986 → 2004 et 2007 → )
Président du Sénat(2008 → 2011 et 2014 → )
4 avril 2014[63]juillet 2020[64]Marc RobertUMP[65]
puisLR
Consultant en assurances[65]
Président deRambouillet Territoires(2017[66] → 2020)
juillet 2020[67]En cours
(au 10/12/2020)
Véronique MatillonDVDInfirmière en gérontologie[68]
Vice-présidente de la CARambouillet Territoires(2020 → )

Démocratie participative

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La ville possède un conseil consultatif des jeunes (CCJ), rattaché à la mairie et composé d'une vingtaine de jeunes de 11 à 22 ans environ. Celui-ci prend des initiatives pour améliorer le quotidien des jeunes, et a par exemple mis en place à partir de 2007 une nocturne des jeunes annuelle[69],[70].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 8].

En 2022, la commune comptait 27 145 habitants[Note 9], en évolution de +3,6 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 1052 6572 5972 9493 1473 0063 8354 0894 130
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 3634 2583 9714 7254 7505 1865 6335 8976 090
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
6 1766 1656 4846 2236 7207 0017 2677 4468 923
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
11 38714 50518 94121 43824 34324 75825 66125 86026 202
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
26 81627 145-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puisInsee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 12 770 hommes pour 14 163 femmes, soit un taux de 52,59 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,2 
7,1 
75-89 ans
10,0 
14,9 
60-74 ans
16,8 
20,1 
45-59 ans
18,8 
19,4 
30-44 ans
19,0 
18,5 
15-29 ans
16,5 
19,5 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Enseignement

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Voici les différentes structures d'enseignement de la commune[76] :

  • École maternelle et élémentaire d'Arbouville ;
  • École maternelle Bel-Air ;
  • École maternelle du Centre ;
  • École maternelle et élémentaire Clairbois ;
  • École élémentaire Foch ;
  • École élémentaire Gambetta ;
  • École maternelle La Gommerie ;
  • École maternelle Les Jardins ;
  • École maternelle et élémentaire La Louvière ;
  • École élémentaire La Prairie ;
  • École maternelle La Ruche ;
  • École élémentaire Saint-Hubert ;
  • École élémentaire Vieil-Orme ;
  • Institution Sainte-Thérèse (établissement privé sous contrat) : maternelle, primaire, collège et lycée ;
  • École maternelle et élémentaire Jacinthe-et-François (établissement privé hors-contrat) ;
  • Cours Saint Jean-Paul II (établissement privé hors-contrat) : maternelle et primaire ;
  • Collège Saint Jean Bosco (établissement privé hors-contrat) ;
  • Collège Catherine-de-Vivonne ;
  • Collège Le Racinay ;
  • Collège Le Rondeau ;
  • Lycée Louis-Bascan (enseignement général, technologique et professionnel - BTS) ;
  • Centre de formation d’apprentis ;
  • Centre d’enseignement zootechnique (CEZ) ;
  • IFA chambre de commerce et d’industrie Val d’Oise-Yvelines ;
  • Institut de formation en soins infirmiers du centre hospitalier ;
  • SUP de V ;
  • Institut universitaire de technologie de l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • Chambre de métiers et de l’artisanat des Yvelines, antenne Sud-Yvelines.

Fêtes locales

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Fête du muguet

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Depuis 1906 au mois de mai, Rambouillet fête lemuguet, qui pousse en abondance dans la forêt, et dont les couleurs vert et blanc sont celles de la ville. La simple exposition florale des débuts est devenue rapidement une fête à la gloire du printemps, avec, le dimanche, un défilé de chars tous entièrement décorés de muguet. Depuis 1911, la fête commence par le couronnement de lareine du muguet.

Fête de la Saint Lubin

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Saint Lubin est le patron de Rambouillet. On trouve mention de l'existence de la foire de Saint-Lubin dès 1399 : elle a alors lieu en mars et septembre[77] ; elle se perpétue au fil des siècles, jusqu'en 1913. Depuis 1988, une année sur deux, son souvenir est commémoré par une grande fête, avec marché de bestiaux à l'ancienne, de nombreuses animations et un défilé costumé[78].

Ville fleurie

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La commune est classée « trois fleurs » auconcours des villes et villages fleuris[79].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Lerevenu fiscal médian par ménage s'élevait en 2011 à 36 701 euros, ce qui plaçait Rambouillet au 5 831e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[80]. En 2009, 4 327 (soit 29,7 %) des 14 545 foyers fiscaux que compte la commune n'étaient pas imposables[81].

Emploi

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La rue Charles-de-Gaulle, rue commerçante de Rambouillet.

Le taux de chômage de la commune[Note 10] s'élève en 2009 à 8,1 %, contre 8,3 % pour le département des Yvelines et 11,7 % pour la France[82]. Au troisième trimestre 2013, le nombre de demandeurs d'emploi descatégories A, B et C s'élève à 1 296[83] (contre 1 134 en 2011[84]). Pour la catégorie A seule, il est de 922[83] contre 764 en 2011[84].

Continental Automotive Rambouillet, important employeur (1 200 salariés en 2005, 780 en 2008), annonce le la délocalisation de l'usine et un plan social, faisant suite au précédent plan de 2006 qui a supprimé 184 emplois (l'usine appartenait alors partie au groupe Siemens VDO)[85],[86]. Début 2010, on estime que le nombre de ses salariés devrait passer en deçà de 400 d'ici la fin de l'année[87]. En 2011, l'entreprise est condamnée en justice pour le licenciement économique abusif de 38 salariés[88],[89]. En 2013, le nombre de salariés s'élève à 370[90].

Entreprises et commerces

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Au 31 décembre 2015, Rambouillet comptait 2 336 établissements, répartis ainsi : 1 598 dans lesservices, le commerce ou les transports, 434 relatifs au secteur administratif, 204 dans la construction, 90 dans l'industrie et 10 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[81].

En 2018, 296 entreprises ont été créées (pour 90 % d'entre elles dans le secteur tertiaire) ; beaucoup par desauto-entrepreneurs[81].

La ville fait partie dupôle de compétitivitéCosmetic Valley, avec notamment l'entrepriseGemey Maybelline (groupeL'Oréal)[91].

Médias

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Le Petit Rambolitain est le premier journal local d'information. Il est diffusé à 15 000 exemplaires sur la commune[92].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Château de Rambouillet

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Château de Rambouillet.

Logo monument historique Classé MH(1896)

Lechâteau de Rambouillet, dont la construction a eu lieu entre 1368 et 1384, reçut, parmi d'autres personnages de renom,François Rabelais, médecin du roi, etFrançoisIer, qui aimait y chasser et mourut, le, dans la tour qui a depuis gardé son nom. Il fut la propriété de la famille d'Angennes pendant trois siècles, de 1384 à 1699, puis deJoseph Fleuriau d'Armenonville,garde des sceaux de France, puis ducomte de Toulouse et duc de Penthièvre, fils naturel légitimé deLouis XIV et deMadame de Montespan et enfin de son filsLouis Jean Marie, duc de Penthièvre.Louis XVI l'acquit, avec son domaine, le et fit construire dans le parc lalaiterie de la Reine pour essayer (en vain) d'y intéresserMarie-Antoinette. Après larévolution de 1789,Napoléon la fit restaurer. En route pour le port deRochefort où il voulait s'embarquer pour l'Amérique, ce dernier passa la nuit du 29 au 30 juin 1815 au château, l'une de ses dernières nuits en France avant l'exil à Sainte-Hélène. Quinze ans plus tard, dans la nuit du 31 juillet au,Charles X, fuyant Paris à la suite de l'insurrection dite des « Trois Glorieuses », arriva à Rambouillet avec la plus grande partie de sa famille, sa cour, ainsi que les troupes royales encore fidèles au souverain. Ces dernières campèrent dans le parc. Le 2 août, dans une pièce du château, le roi, ainsi que ledauphin quelques minutes plus tard, abdiquèrent en faveur du jeuneduc de Bordeaux. Le présidentFélix Faure fit de Rambouillet sa résidence d'été en 1896. Jusqu'à la fin 2009, Rambouillet resta l'une des résidences du président de la République et fut principalement utilisé pour des conférences internationales (tel que le sommet duG6 de 1975), des réceptions de chefs d'État étrangers, etc.

Église Saint-Lubin-et-Saint-Jean-Baptiste

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L'église Saint-Lubin, rue de la République.

Logo monument historique Inscrit MH(2003)

L'église Saint-Lubin-et-Saint-Jean-Baptiste, située place Jeanne-d'Arc, est inscrite au titre des monuments historiques[93]. Construite à partir d'avril 1868[94] et inaugurée en 1871, elle remplace l'église du même nom, édifiée à la fin duXe siècle[95], qui était située place René-Masson, à quelques pas de l'entrée du domaine, et qui fut démolie en 1872[96]. Conçue par un élève de Viollet-le-Duc, la nouvelle église abrite une croix-reliquaire dite « de la sainte Croix » dans laquelle est enchâssé« un morceau de la vraie Croix, ramené de Terre Sainte par Simon IV de Montfort »[réf. souhaitée].

Palais du roi de Rome[97]

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Logo monument historique Classé MH(1995)

Lepalais du roi de Rome a été édifié à partir de 1784 sur l’ordre deLouis XVI, parJacques-Jean Thévenin, pour servir d’hôtel du Gouvernement. Il fut ensuite transformé par l'architecteAuguste Famin sur ordre deNapoléonIer qui en fit la résidence de son fils, leroi de Rome. L’hôtel du gouvernement fut donc rebaptisé en 1812 « palais du roi de Rome » et conserva cette appellation jusqu’à laRestauration. En 1835, il fut vendu et démembré en lots. Peu après la partie médiane fut démolie et y fut construit un pavillon dit "impérial". En 1989, la Ville de Rambouillet acheta l’aile ouest de l’édifice ainsi que son jardin attenant, afin d’y organiser des expositions temporaires à thèmes, des manifestations culturelles et d’y créer un musée duJeu de l’oie (cf.infra).

Bergerie nationale

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LaBergerie nationale, créée en 1786 parLouis XVI, abrite lemusée du Mouton. On y élevait le moutonmérinos.

La Bergerie nationale est depuis1926 une école debergers puis, en1939, le siège de l'École nationale d'élevage ovin. Elle est également un pôle de formation.

Elle a hébergéSage, la vache offerte àJacques Chirac par le syndicatFNSEA à l'occasion dusalon de l'agriculture de Paris en 2001.

Monument du souvenir et de la reconnaissance

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Le monument du Souvenir et de la Reconnaissance, surnommé « monument américain » (ainsi queAmerican Eagle Monument par les anciens militaires américains qui participèrent aux combats en août 1944), fut érigé à la sortie de Rambouillet, sur la route de Gazeran,« à la mémoire des soldats américains tombés pour la Libération de notre région en août 1944 ». En 1945, sous la présidence de M. Claude Lyonnais, le comité du monument du Souvenir mit tout en œuvre pour sa création à l'endroit où deux patrouilles de reconnaissance américaine étaient tombées dans une embuscade le 16 août 1944. Deux artistes rambolitains furent choisis : M. Gaston Le Bourgeois, sculpteur, et M. Raymond Cailly, dessinateur et peintre. L'œuvre, qui représente un aigle, symbole des États-Unis, a été sculptée« dans la pierre meulière de la région et financée dans sa totalité par les dons des habitants de la ville et des communes avoisinantes ». Les propriétaires du champ, en lisière duquel étaient tombés en embuscade sept des neuf Américains tués lors de missions de reconnaissance les 16 et 18 août 1944, firent don à la ville de la parcelle de terrain où se dresse le monument[98]. Le monument fut inauguré le dimanche1er juin 1947 par M.Vincent Auriol, président la République,Jefferson Caffery, ambassadeur des États-Unis en France, le docteur Petit, nouveau maire de Rambouillet, ainsi que de nombreuses personnalités civiles et militaires, françaises et américaines[Note 11].

Patrimoine culturel

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LeRambolitrain, inauguré en 1984 est un des plus importants musées de France consacré aumodélisme ferroviaire. Il présente l'histoire du chemin de fer depuis son origine jusqu'à nos jours. On y trouve également des trains jouets, et notamment un réseau fonctionnel dont les voies s'étirent sur 500 mètres, avec des trains miniatures roulant, à l'échelle 1/43e[99].

LeMusée du jeu de l'oie, fermé depuis 2011, a présenté durant 10 ans, à partir de 2001, la collection de Pierre Dietsch, composée de 2 400 jeux de l’oie[100].

L'Espace Rambouillet, un lieu d'observation des animaux et de la forêt pour le public.

L'Usine à Chapeaux est une structure associative fondée en 1960 et reconnue pour son engagement dans l'éducation populaire. Labellisée Centre social, scène de musiques actuelles (SMAC), elle offre une large gamme d'activités culturelles et sociales pour tous les âges. En plus de sa salle de concert de 270 places et de ses studios de répétition, l’Usine à Chapeaux anime des actions culturelles qui favorisent le lien social sur le territoire.

Patrimoine naturel

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Laforêt de Rambouillet, qui s'étend sur 200 km2, est la deuxième du département en matière de fréquentation. Elle est un vestige d'un ensemble plus vaste, la « forêt d'Yveline », devenu disjoint après les défrichements effectués au cours duMoyen Âge. Son peuplement est essentiellement constitué dechênes.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes de Rambouillet

Les armes de Rambouillet se blasonnent ainsi :
Parti à dextre de sable au demi sautoir d'argent, qui est d'Angennes, mouvant de partition, à senestre tiercé en fasce, en un d'or au cerf contourné au naturel, en deux de gueules au bélier d'argent et en trois d'argent au chêne en sinople ; en abime : d'azur à trois lys d'or brisé d'un bâton péri de gueules, qui est de Bourbon, comte de Toulouse.

Le blason de Rambouillet évoque l'histoire et différents aspects caractéristiques de la ville.

La partie dextre (à gauche sur l'image, droite quand on porte le blason) représente les armes (de sable au sautoir d'argent) des anciens seigneurs de Rambouillet, lafamille d'Angennes, qui conserva le château pendant près de trois siècles.

La partie senestre (à droite sur l'image, gauche droite quand on porte le blason) évoque divers aspects de la ville, encore actuels :

L'écusson central est le blason deLouis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils naturel légitimé deLouis XIV et deMadame de Montespan, qui acheta en 1706 le domaine et lechâteau de Rambouillet où il est mort en 1737 (ce sont les armes de France chargées du bâton péri de gueules, symbole de bâtardise).

Ces armoiries ont été dessinées en 1887 par le docteur Louis-Joseph Fournier (1815-1889), alors archiviste de la Société archéologique de Rambouillet et membre du Conseil municipal[104].

Notes et références

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Notes

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement auhameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois…
  4. Ordéric Vital, Historia ecclesiastica, t. 5,p. 214-218 :« Guillelmus rex, cum Guillelmo duce Pictavensium, ductu Amalrici juvenis et Nivarni de Septoculo, contra Montemfortem et Sparlonem maximam multitudinem duxit, circumjacentem provinciam devastavit, sed Simon juvenis munitiones suas, auxiliante Deo, illaesas servavit. ».
  5. La généalogie des seigneurs de Montfort est compliquée. Les auteurs classiques (André Rhein inla Seigneurie de Montfort) repris par Félix Lorin dans son ouvrage sur Rambouillet, entre autres, donnent à Simon le chauve deux épouses, Mathilde puis Amicie de Beaumont-Leicester et trois fils. Cette filiation déjà battue en brèche par Joseph Depoin (Cartulaire de Saint Martin-des-Champs Tome III,p. 182-183,no 579) et Jean-Noël Mathieu (Shary Bulletinno 39, 1989) n'est plus recevable. La généalogie précisée ici reprend les données issues principalement des deux sources suivantes :
  6. « Ce qui, à 5 personnes par famille, fait 750 habitants », estime Félix Lorin (Lorin 2008,p. 25).
  7. Gérard Larcher est successivement ministre délégué aux Relations du Travail (2004-2005), puis ministre délégué au Travail, à l'Emploi et à l'Insertion professionnelle des jeunes (2005-2007).
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  10. Chiffres issus du recensement de l'Insee. L'institut précise :« Un chômeur au sens du recensement n'est pas forcément un chômeur au sens du BIT (et inversement). » Cf. ladéfinition de l'Insee.
  11. À l'époque, les noms des soldats américains n'étaient pas encore connus, pas plus que les faits exacts, non seulement le 16 août 1944, mais aussi le 18. Les recherches effectuées par Françoise Winieska (Winieska 1999) identifièrent en totalité neuf militaires américains, dont sept tombés le 16 août près de l'emplacement du monument, et le 18 août, un pilote dont l'avion s'était écrasé en flammes non loin de là dans le champ, ainsi qu'un jeune officier, tué dans les bois en bordure de la route de Saint-Léger, alors que la colonne de reconnaissance dont il faisait partie s'approchait de Rambouillet par le nord.

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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