Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Ramayana

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ramayana
Bataille de Lanka, entre les armées de Rama (à gauche) et du roi de Lanka.Miniature deSahibdin (en),Udaipur, vers 1650.
Titre original
Formats
Partie de
Comprend
Balakanda(en)
Sundara Kanda(en)
Lankakanda(d)
Kishkindhakanda(d)
Ayodhya Kanda(d)
Aranyakanda(en)
Uttarakanda(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Auteur
Genre
Personnages

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

LeRâmâyana (ensanskrit :रामायण (Rāmāyaṇa)[1]), c'est-à-dire la « Geste deRāma »[2], est l'une des deuxépopéesmythologiques composées en languesanskrite entre lesIIIe siècle av. J.-C. etIIIe siècle de notre ère. Constitué de sept chapitres et 24 000 couplets (48 000 vers), c'est le plus court des deux textes et comme leMahabharata est un des textes fondamentaux de l'hindouisme et de lamythologie hindoue[3]. LeRâmâyana est traditionnellement attribué à l'ermite légendaireVâlmîki (surnommé « Adi kavi », le « Premier poète »)[4], qui apparaît comme personnage dans les premier et dernier chapitres du poème, lesquels sont considérés comme des compositions un peu plus récentes que les autres.Il existe de nombreuses versions du Ramayana en langues indiennes, notamment des adaptationsbouddhistes etjaïnes[5].

L'armée des singes duRâmâyana, relief khmer duPrasat Hin Phimai (Thaïlande,province de Nakhon Ratchasima).

Origines et contenu

[modifier |modifier le code]

LeRâmâyana débute par la plainte de la Terre dévastée qui, sous la forme d'une vache (Prithvi), s'adresse àVishnou et le met face à ses responsabilités, bien avant la naissance deRāma.

Le poème raconte ensuite la naissance et l'éducation du princeRāma qui est septièmeavatar du dieuVishnou, la conquête deSītā et son union avec elle, puis leur exil dans la forêt deDandaka, l'enlèvement deSītā, sa délivrance et le retour deRāma sur le trône.

Quand il est écarté du trône de son pèreDasharatha dont il est pourtant l'héritier légitime, Rāma s'exile d'Ayodhya, accompagné par Sītā et son frèreLakshmana. Sītā est enlevée par le démonRavana et emprisonnée à Lanka (généralement identifiée à l'île deSri Lanka, mais que certains auteurs commeLouis Frédéric placent plutôt sur l'une des sept îles — peut-être l'Heptanesia dePtolémée — qui sont à l'origine de la ville deBombay). Après une recherche longue et pénible, Rāma délivre Sītā avec l'aide d'Hanumān, général de l'armée des singes, et tue Ravana. Puis il reprend son trône et gouverne son royaume avec une grande sagesse.

Dans une partie qui constitue très probablement un ajout ultérieur,Sītā est accusée par la rumeur publique d'avoir commis un adultère au cours de sa captivité. Bien qu'innocente, elle quitteRāma en emmenant ses fils, puis elle est recueillie par l'ermiteVālmīki. Après des années, l'injustice est réparée etSītā retourne avecRāma.

Manuscrit d'une version enpersan duRâmâyaṇa, fin duXVIe siècle.

LeRâmâyana comprend sept livres :

  1. Bâlakânda (बालकाण्डम्) ou le Livre de la jeunesse
  2. Ayodhyâkânda (अयोध्याकाण्डम्) ou le Livre d'Ayodhyâ
  3. Aranyakânda (अरण्यकाण्डम्) ou le Livre de la forêt
  4. Kishkindhâkânda (किष्किन्धाकाण्डम्) ou le Livre de Kishkindhâ (le royaume des singes)
  5. Sundarakânda (सुन्दरकाण्डम्) ou le Livre de Sundara (un autre nom d'Hanumān)
  6. Yuddhakânda (युद्धकाण्डम्) ou le Livre de la guerre (de Lanka)
  7. Uttarakânda (उत्तरकाण्डम्) ou le Livre de l'au-delà

Analyse

[modifier |modifier le code]

LeRâmâyana contient de nombreux récits védiques mais il n'est pas exclusivement religieux. Il contient aussi des récitslégendaires,mythiques ou cosmogoniques (la formation de laTerre vue par les brahmanes). Sa récitation a valeur de dévotion dans la religion brahmanique (qui précède l'hindouisme). Certaines des scènes du poème sont par ailleurs régulièrement reprises dans divers éléments de la culture de l'Asie du Sud (théâtre dansé de l'Inde du Sud nommékathakali) etdu Sud-Est.

Il demeure ainsi très populaire non seulement dans l'Inde actuelle, mais également enIndonésie, et son récit est largement connu dans le reste de l'Asie du Sud-Est (Cambodge,Thaïlande,Malaisie,Birmanie,Laos) grâce aux nombreuses traductions en langues vernaculaires et aux recensions, dont la plus célèbre reste celle dupoète indienTulsidas qui date duXVIe siècle.

On connaît également des versions dans d'autres langues d'Asie : enawadhi (Tulsîdâs:Rāmacaritamānasa), enkhmer (Ramakerti, « gloire de Rama »), enthaï (Ramakien, « Gloire de Râma »)ou enlao (Phra Lak Phra Ram) et enmalais (Hikayat Seri Rama (en)). LeRâmâyana a aussi été traduit en vieux-javanais (oukawi) vers870.

Adaptations et réécritures

[modifier |modifier le code]

Littérature

[modifier |modifier le code]

L'écrivain et journaliste indien Ashok K. Banker[6] a réécrit leRâmâyana sous la forme d'unesuite romanesque defantasy,Le Râmâyana. La série compte huit volumes, parus entre 2003 et 2012[7].

Cinéma

[modifier |modifier le code]
Les dieuxBrahma,Agni etShiva (de gauche à droite) attestent de la pureté de Sita, tandis que Râma, surpris, regarde son épouse. Image tirée deSita Sings the Blues.

LeRâmâyana a fait l'objet d'une adaptation en long-métrage d'animationindo-japonais,Ramayana: The Legend of Prince Rama, réalisé par Yugo Sako et Ram Mohan et sorti en 1992. En 2005 sort une nouvelle adaptation enfilm d'animation, américaine cette fois :Sita Sings the Blues de la réalisatriceNina Paley, qui remporte plusieurs récompenses. Une nouvelle adaptation directe en film d'animation, cette fois indienne et en image de synthèses, sort en 2010 :Ramayana: The Epic, réalisée par Chetan Desai.

Opéra

[modifier |modifier le code]

Râmâyana est également un opéra en un acte et cinq tableaux, commande de l’Opéra de Massy au compositeurOlivier Calmel, sur un livret de Damien Lecamp. La création a eu lieu le vendredi 3 juin 2022 à l'Opéra de Massy, dans une mise en scène d'Alexandra Iarca.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. The Sanskrit Heritage Dictionary deGérard Huet
  2. « RAMAYANA (anonyme) - Fiche de lecture », Encyclopædia Universalis [en ligne],Florence Braunstein, « La « Geste de R̄ama » », suruniversalis.fr(consulté le).
  3. The A to Z of Hinduism par B.M. Sullivan publié par Vision Books, pages 176 et 177,(ISBN 8170945216)
  4. Encyclopedia of Hinduism par C.A. Jones et J.D. Ryan publié par Checkmark Books, pages 353 et 354,(ISBN 0816073368)
  5. Nalini Balbir :À la découverte du jaïnisme: Une tradition indienne, 2024, Éd. CERF,(ISBN 978-2204159524)
  6. Fiche de l'auteur sur le site elbakin.net. Page consultée le 31 décembre 2010.
  7. Seuls les trois premiers tomes ont été traduits en français et publiés aux Éditions Le Pré aux clercs, en 2004, 2005 et 2006.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Traductions

[modifier |modifier le code]

Études

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Textes classiques du monde indien
Shruti
Smriti
v ·m
Texte de l'hindouisme
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ramayana&oldid=229164735 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp