Lesanskritrājan est apparenté aulatinrēx (génitifrēgis), augauloisrīx et augaéliquerí (génitifríg), mots qui désignent tous des chefs de petits royaumes ou de cité-État. Tous semblent descendre de l'indo-européen commun*h3rēǵs, dérivé de*h3reǵ- « redresser, ordonner, gouverner »[5],[6]..
« Rana », « rao », « raol », « rawal » ou « rawat » sont des titres équivalents à celui de raja communs enrajasthani, enmarathi et enhindi. Certains souverains, notamment s'ils sontsuzerains de plusieurs autres, portent le titre demaharaja (महाराज (mahārāja)) « grand roi ») et leurs épouses celui demaharani.
AuSri Lanka, « rajamanthri » est le titre d'un fils du roi.
enIndonésie, le terme générique de raja utilisé pour désigner un chef de maison royale ou princière ; le territoire sur lequel s'exerçait autrefois la souveraineté d'un raja pouvait se réduire à un village, notamment àBali et dans les autrespetites îles de la Sonde ; chez lesBatak toba dunord de Sumatra ; ou auxMoluques ;
enMalaisie, le souverain de l'État dePerlis porte le titre de raja (les autres celui de sultan) ;
enkhmer a pris la forme de « reacha » et enthaï de « racha ».
Son emploi est courant dans le langage commun de l'hindoustani pour désigner affectueusement un enfant (raja beta) ou un homme aimé.