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Surnom | Rahsaan Roland Kirk |
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Nom de naissance | Ronald Theodore Kirk |
Naissance | Columbus (Ohio) ![]() |
Décès | (à 42 ans) Bloomington (Indiana) ![]() |
Genre musical | Jazz,hard bop,soul jazz,post-bop,avant-garde jazz,mainstream |
Instruments | Saxophone,flûte traversière,flûte à bec,clarinette |
Années actives | 1961-1977 |
Labels | King Chess Prestige Mercury Limelight Verve Atlantic Warner Bros |
Site officiel | alfanet.hu/kirk |
Rahsaan Roland Kirk, né le àColumbus, àOhio, et mort le àBloomington, dans l'Indiana, est unmulti-instrumentisteà vent dejazzaméricain.
Il pratiquait lessaxophones (principalement le ténor, mais aussi deux saxophones atypiques : lestritch et lemanzello (en), un appareil de sa fabrication). Il est connu pour sa vitalité sur scène, et ses séances d'improvisation accompagnées de plaisanteries et de discours politiques, où il utilisait trois instruments simultanément. Il pratiquait, par ailleurs, plusieurs autres instruments à vent (flûte traversière,flûte à bec,clarinette).
Né Ronald Théodore Kirk, il change son nom en Roland Kirk en 1952.En 1969, il entend en rêve Dieu l'appeler "Rahsaan" : il adopte alors définitivement le nom de Rahsaan Roland Kirk. « Rahsaan », nom qui signifiera désormais pour lui « la musique du soleil », « le voyageur » ou encore « Black Vibrations ».[réf. nécessaire]
Déficient visuel depuis sa naissance, il devient aveugle à l'âge de deux ans. À cinq ans il est scolarisé au lycée pour aveugles de l'Ohio (Ohio State College for The Blind), où il reste jusqu'en 1953. Dès l'âge de douze ans, il joue du saxophone et de la clarinette dans l'orchestre de l'école. Il y apprendra lebugle, latrompette, laclarinette.
Rêvant depuis longtemps de jouer de trois saxophones en même temps, Roland travaille la technique derespiration circulaire, qu'il appellera « respiration sphérique » ou « Triple Threat ». Schématiquement, il s'agit d'inspirer par le nez tout en soufflant par la bouche dans l'instrument.
Après quelques essais plus ou moins réussis, il se fait connaître en1961, en partie grâce à sa participation à deux albums deCharles Mingus :Oh Yeah (1962) etTonight at Noon (1965). C'est à la même époque qu'il commence la flûte, qu'il pratiquera bientôt en virtuose. Il chante tout en jouant de la flûte, en utilisant la voix de tête.
Au cours des années, Roland Kirk multiplie les instruments et les styles. Il devient rapidement inclassable. Sa puissance et sa générosité, comme en témoigne l'enregistrement duFestival de jazz de Montreux en1972 de l'album liveI, Eye, Aye, ne peuvent laisser indifférent.
En 1975, Kirk est victime d'uneattaque cérébrale qui le laissehémiplégique. Il continue malgré tout à jouer et à enregistrer, en modifiant ses instruments pour pouvoir jouer avec un seul bras. Lors d'un concert auRonnie Scott's club à Londres il parvient à jouer simultanément de deux instruments.
Il meurt d'une deuxième attaque le à l'âge de 42 ans, après un concert donné à laFrangipani Room de l'Indiana University Student Union àBloomington, dans l'Indiana. Il est inhumé au Evergreen Burial Park àColumbus, dans l'Ohio[1].
Roland Kirk est venu jouer plusieurs fois à Paris ; son premier passage a lieu le, auThéâtre de Paris, où il est accompagné deGuy Pedersen,George Gruntz etDaniel Humair. Un article de Philippe Benzo, dans le magazineJazz Hot, nous indique que le public est particulièrement réceptif. À la suite de ce concert, cinq titres sont enregistrés par laRTBF pour l'émission "Jazz pour Tous" (Moon Song,Lover,Yesterdays,Three For The Festival etMilestones deMiles Davis). Il revient le, à l'occasion duParis Jazz Festival ; il joueSalle Pleyel accompagné deTete Montoliu,Tommy Potter etKenny Clarke. Le groupe passe entreSister Roseta Tharpe et leDave Brubeck Quintet.
Kirk revient jouer à Paris en, le 2 au Jazzland, le 3 au Chat Qui Pêche, le 4 au Caméléon.
Le, il vient enregistrer au Studio 104 de laMaison de l'ORTF[2].Alain Gerber donnera un compte rendu très négatif de ce concert, titré "La fin d'un vertige", dansJazz Magazine[3]. Visiblement Alain Gerber n'aimait pas Kirk mais cela n'empêchera pas le musicien de revenir à Paris, ni ce premier d'en faire bien des éloges post mortem en invitant la flutisteDominique Bouzon dans son émission hebdomadaireBlack and Blue pour lui rendre de vibrants hommages, trente cinq ans plus tard.
Le, Kirk joue auGrand Palais, un enregistrement d'une heure trente y est réalisé. En il joue au "Chat qui Pêche" (avecSiegfried Kessler,Didier Levallet et Charlie Antolini), le auPalais des sports, et le au Studio 104 de la Maison de Radio France avecSteve Turre,Hilton Ruiz, Phil Bowler (b), John Goldsmith (d) et Michael Hill (percussions, vocal), pour un concert diffusé surFrance Musique.
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