Cet article est uneébauche concernant laSeconde Guerre mondiale etVilleurbanne.
| Rafle des Villeurbannais | |
Villeurbanne, plaque commémorative apposée sur le mur de l'ancien café Jacob, en 1983. | |
| Type | Rafle |
|---|---|
| Pays | |
| Localisation | Villeurbanne |
| Organisateur | |
| Date | |
| Participant(s) | Gestapo etMilice française |
| Répression | |
| Arrestations | 300 Juifs |
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Larafle des Villeurbannais est unearrestation massive de civils qui s'est déroulée àVilleurbanne le[1].
Les forces duTroisième Reich et de ses alliés doivent faire face, surtout depuis 1942, à des revers (bataille de Stalingrad,débarquement allié en Afrique du Nord...) qui obligent à mobiliser de plus en plus leurs ouvriers pour aller combattre.
Lazone libre est envahie à partir du 11 novembre 1942 (opération Anton) et, donc, Villeurbanne est occupée par l'armée allemande en ce mois de mars 1943.
Cette rafle de civils suit, à quelques jours près, une vaste opération menée en zone sud en représailles de l'attentat du contre deux officiers de la Luftwaffe au pont des Arts à l'entrée du jardin des Tuileries, à Paris. Cette opération avait pour objectif la déportation de 2 000 juifs de l'ancienne zone libre[2].
C'est également dans le contexte plus large de la prise de conscience par les Allemands de la mise en place d'une guerre d'usure que cette rafle a lieu. Par un décret du,Himmler exige d'une part des différents organismes policiers du Reich et en territoires occupés l’envoi dans les camps avant fin, puis fin, de 35 000« détenus aptes au travail »[3] ; en parallèle, Himmler impose désormais que les détenus des camps de concentration soient mis à contribution dans les usines du Reich. D'autre part, on se trouve également au moment oùSauckel, n'ayant pu obtenirsur la base du volontariat les bras qui manquent à l'industrie allemande, met en place leSTO. Et en région lyonnaise, les réquisitions de main-d'œuvre se font sur fond d'opposition. En, avaient éclaté des incidents à Oullins, dans la banlieue lyonnaise, où on avait écrit sur les trains « Laval assassin ! »[4].
Le, des soldats de la Wehrmacht aidés par laMilice française, mise sur pied le, bouclent un quartier entier de Villeurbanne, compris entre l’actuelle station de métroFlachet - Alain Gilles et laplace Grandclément.

Au total, trois-cents hommes de seize à soixante ans sont arrêtés. Les hommes sont rassemblés au café Jacob à l'angle du boulevard Eugène-Réguillon, sur la place Grandclément. Cent-quatre-vingt-trois d’entre eux sont parqués dans la cour du pensionnat de l’Immaculée-Conception, d'où ils sont dirigés le soir même vers lagare de Villeurbanne. Ils sont embarqués dans des wagons, en direction decamps d'internement. Les sources divergent ici :
Ils arrivent àMauthausen, où ils sont affectés soit au camp central, soit dans les kommandos annexes, soit encore dans d’autres camps. Quarante-cinq meurent dans les camps, soixante-treize survivent jusqu'à leur libération à la fin de la guerre et quinze meurent dans les mois qui suivent leur retour.

Une rue du1er-mars-1943 a été dédiée à cette rafle par la commune de Villeurbanne.
.« Comme première mesure de représailles élaborée en commun par le Commandement militaire, par l’ambassade et par la Sipo-SD, il est prévu de déporter 2 000 Juifs. Cette opération se solde, pour le département du Rhône, par l’arrestation et la déportation de 79 juifs. Elle est toutefois sérieusement contrecarrée par l’attitude des autorités italiennes ainsi que par les réticences de Vichy sans qui les arrestations massives sont impossibles. »
Voir aussi:http://lerizeplus.villeurbanne.fr/arkotheque/client/am_lerize/encyclopedie/fiche.php?ref=73
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