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| Radicaux italiens (it)Radicali Italiani | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Secrétaire | Silvja Manzi |
| Fondation | |
| Siège | Via di Torre Argentina 76,Rome |
| Présidente | Barbara Bonvicini |
| Positionnement | Centre gauche |
| Idéologie | Libéralisme économique Social-libéralisme Radicalisme |
| Coalisé dans | +Europa |
| Affiliation européenne | ALDE |
| Affiliation internationale | Internationale libérale |
| Couleurs | jaune,bleu etrouge |
| Site web | radicali.it |
| Représentation | |
| Députés | 2 / 630 |
| Sénateurs | 1 / 315 |
| Députés européens | 0 / 73 |
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LesRadicaux italiens (enitalien :Radicali italiani, RI) sont unparti politiqueitalien, fondé en 2001.
Cependant, ce mouvement est aussi l’héritier direct de deux autres partis précédents, depuis 1955 :
Les Radicaux italiens, sont fondés en 2001, en tant que section italienne du Parti radical transnational (jusqu'en 2017).Il se considère comme un « mouvement libéral, libériste, libertaire, sujet du Parti radical transnational »[réf. nécessaire].
Bien que très minoritaire dans le jeu politique italien, le parti a eu une influence déterminante sur de nombreuses questions de société, notamment l'autorisation de l'avortement en Italie. Il a également été associé à de nombreuses initiatives provocatrices destinées dans l'esprit de ses dirigeants à faire avancer la société, comme la présence de laCicciolina (élue au parlement en 1987 sous l'étiquette du Parti de l'amour) parmi ses cadres.Radio Radicale fondée en 1976 et que le gouvernement italien juge d'intérêt général pour la politique, dispose d'une audience et d'une influence qui dépasse les résultats électoraux du parti auquel elle est liée.
Son dirigeant historique estMarco Pannella,député européen. La personnalité la plus marquante en estEmma Bonino.
Ce parti a longtemps eu pour symbole laRose au poing, empruntée auParti socialiste français.
Il fait partie duParti de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe depuis.
En, quelques mois après la victoire deSilvio Berlusconi auxélections générales, le« comité radical » de l'ancienParti radical se réunit àRome et valide la création d'un nouveau parti qui prend le nom de« Radicaux italiens ». Le parti est donc refondé sous ce nom le.
Pour fêter son cinquantenaire, les Radicaux ont tenu leurIIIe congrès à Rome du au, en saluant 50 années de vie et de luttes politiques, la plus longue expérience libérale dans l'histoire de l'Italie unifiée, la seule à ne pas avoir changé de nom en soixante ans (d'après les Radicaux). Ce congrès rappelle son soutien aux Congrès transnationaux deGenève et deTirana, basés sur le lancement d'une campagne pour l'Organisation mondiale de la et des Démocraties, priorité politique du Parti radical.
Il affiche son éloignement de laCasa delle Libertà et deL'Olivier auxquels il ne veut pas s'allier. Il rejoint néanmoins peu après la coalition de droite, ce qui entraîne la scission desRadicaux de gauche.
Une scission de gauche,I Radicali di Sinistra, apparaît en 2004 et effectue son premier congrès en 2005.
En 2005, il s'allie pour les élections de 2006 dans l'alliance de laRose au poing avec lesSocialistes démocrates italiens, dans un mouvement laïc, libéral, socialiste et radical qui obtient 2,5 % des voix et 18 députés (mais aucun sénateur). Pour lesélections générales italiennes de 2008, insérés sur les listes duParti démocrate, il obtient trois sénateurs et six députés (un accord électoral prévoyait 9 parlementaires en position éligible et un ministreEmma Bonino en cas de victoire).
La motion générale qui l'emporte, défendue par Daniele Capezzone et Rita Bernardini, provoque l'entrée aux côtés del'Union au sein de la formation électorale de laRose au poing, qui unit les radicaux et lesSocialistes démocrates (du 2 au). Ce changement de coalition a d'ailleurs entraîné la création d'une autre scission, de droite cette fois : lesRéformateurs libéraux - Radicaux pour la liberté, qui ont obtenu un député, élu sur les listes deForza Italia.

Fin 2007,Marco Pannella discuta avec le14e Dalaï Lama de l'initiative du Parti radical italien pour décréter2008 l'année du Premier Satyagraha Mondial pour la Démocratie, la Justice et la Liberté. LeSatyagraha est une philosophie et une pratique de résistancenon-violente développée par le dirigeant indien spirituel et politiqueMohandas Gandhi.
Le14e Dalaï Lama et le premier ministre dugouvernement tibétain en exil, lePrSamdhong Rinpoché, ont exprimé leur reconnaissance pour cette initiative, remarquant qu'aucun autre parti politique n'avait jamais soutenu une telle approche gandhienne et non-violente[1].
LeVIIe Congrès s'est tenu àChianciano Terme du au. Il a notamment approuvé les communications du secrétaire et du trésorier. Il constate que le congrès se déroule dans une période particulièrement difficile et dramatique de la politique italienne, avec des situations de fait, le triomphe de l'arbitraire, de pouvoirs oligarchiques, corporatistes, corrompus et corrupteurs, si ce n'est criminels. Il constate la désertification de la légalité républicaine. De telles considérations ont été adressées aussi bien par le mouvement des Radicaux italiens que par le Parti radical non-violent, transnational et transparti au Président de la République italien, qui y a répondu. Le Congrès constate qu'il a fallu 18 mois pour élire le juge manquant à la Cour constitutionnelle et que le fonctionnement de la Commission de surveillance de la radio et télévision est toujours empêché par la non-désignation de son président.
En 2008 (VIIe congrès), sa secrétaire étaitAntonella Casu (it), son trésorier Michele De Lucia et son présidentBruno Mellano (it). En 2007, après leIVe congrès (2006), la secrétaire estRita Bernardini ; la trésorière estElisabetta Zamparutti (it) et la présidente estMaria Antonietta Farina Coscioni (it). En 2004, son président étaitLuca Coscioni, son secrétaireDaniele Capezzone (qui a rejoint depuisLe Peuple de la liberté) et la trésorière étaitRita Bernardini.
Le dixième congrès se déroule àChianciano Terme entre le et le, selon une tradition annuelle désormais bien établie (congrès annuel la semaine de la Toussaint). Il confirme pour la seconde année consécutive les postes deMario Staderini comme secrétaire des Radicaux italiens, dont il est le responsable politique. Michele De Lucia en est le trésorier et Silvio Viale le président.
Le onzième congrès des Radicaux se déroule à Rome du1er au.
Lors desélections générales italiennes de 2013, les Radicaux présentent une liste Amnistie, Justice, Liberté qui ne recueille que 63 147 voix (0,20 %) au Sénat et 64 709 voix (0,19 %) à la Chambre, ce qui met fin à sa représentation parlementaire.
Le17e Congrès se déroule du1er au. Il aboutit à l’élection de trois femmes dirigeantes :Silvja Manzi, comme secrétaire du parti, responsable politique du mouvement et représentante légale qui convoque le congrès annuel, Antonella Soldo, trésorière du parti etBarbara Bonvicini, la présidente du parti[2].
Les résultats suivants sont ceux de l'ancien parti radical (jusqu'en 1989), de laListe Panella (it) (1992-1999) puis du parti actuel. Pour les élections générales de 2006, il s'agit de la coalitionRose au poing avec lesSocialistes démocrates italiens.
| Année | Chambre des députés | Sénat | Rang | Gouvernement | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Mandats | % | Mandats | |||
| 2006 | 990 694 | 2,60 | 18 / 630 | 2,49 | 0 / 315 | 7e | Prodi II |
| 2008 | avec lePD | 6 / 630 | avec lePD | 3 / 315 | Opposition | ||
| 2013 | 64 732 | 0,2 | 0 / 630 | 0,2 | 0 / 315 | 19e | Letta(2013-14) |
| 2018 | au sein d'+E | 2 / 630 | au sein d'+E | 1 / 315 | |||
| Année | Voix | % | Sièges | Rang | Groupe |
|---|---|---|---|---|---|
| 2004 | 731 536 | 2,3 | 2 / 78 | 9e | ADLE |
| 2009 | 743 284 | 2,4 | 0 / 72 | 8e |
| Au Parlement |
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|---|---|
| Extra-parlementaires | |