Ne doit pas être confondu avec leRugby Nice Côte d'Azur, club créé en 2001 et disparu en 2012.
Ne doit pas être confondu avec leStade niçois rugby, club créé en 2012.
| Nom complet | Racing Rugby Club de Nice Côte d'Azur |
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| Surnoms | RRCN |
| Fondation | |
| Disparition | |
| Couleurs | Jaune et bleu |
| Stade | Stade Alfred-Méarelli Stade des Arboras |
| Siège | 32, boulevard Paul Montel 06200Nice |
| National[note 1] | Challenge Yves du Manoir (1) Championnat de France de2e division (1) Championnat de France de3e division (1) Challenge de l'Espérance (4) |
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Maillots
LeRacing Rugby Club de Nice est un clubfrançais derugby à XV, basé àNice.
Il disparaît en, placé en liquidation judiciaire. Les clubs duRugby Nice Côte d'Azur puis duStade niçois rugby représentent par la suite la ville de Nice.
Le Racing Rugby Club de Nice, est créé en 1912[1].
Le RRC Nice remporte lechampionnat de France de3e division en 1931 après avoir disposé en finale de l'Association sportive du Midi sur le score de 8 à 4.
Le RRC Nice s'impose en finale duchampionnat de France de2e division en1934 sur le score de 22 à 6 face à l'US Cognac.
L'ancien troisième ligne internationalHenri Romero arrive de l'US Montauban en 1966[2].Deux ans plus tard, le club remonte en première division pour la première fois depuis 1945 mais ne reste qu'un an à ce niveau.
Le RRC Nice joue ensuite 3 saisons en deuxième division entre 1970 et 1972.
Toutefois, l'événement décisif de l'histoire du club se situe à l'été 1971.
Le club alors en deuxième division, reçoit l'apport inattendu de huit joueurs duRC Toulon, finaliste du dernier championnat de première division contre l'AS Béziers, en conflit ouvert avec leurs dirigeants. Parmi eux, Jean-Claude Ballatore,André etDaniel Herrero ouJean-Pierre Mouysset.
S'ouvrent alors quinze années de succès. Le club atteint immédiatement la finale de D2 et remonte dans l'élite dès1973 après une première expérience infructueuse en1969 où il ne gagne que 2 matchs en 14 rencontres.
Pour son retour en première division en 1973, Nice effectue une saison honorable avec 10 victoires et 4 défaites mais, sanctionné de 6 points de pénalité après les incidents du match perdu àLavelanet[3], il est rétrogradé de la première à la cinquième place et redescend ainsi en groupe B.
Premier de son groupe, il remonte immédiatement dans l'élite l'année suivante et se qualifie même pour disputer leBouclier de Brennus avec les clubs de l'élite.Après avoir éliminéAvignon en seizième etLa Rochelle en huitième, il est éliminé par le futur champion de France,Béziers en quart de finale.La même année, Nice remporte lechallenge de l'Espérance après une victoire surSaint-Girons 23-6 en finale.
En 1975, Nice termine en tête de sa poule mais est éliminé dès les seizièmes de finale par Avignon.
En 1976, Nice, troisième de sa poule derrièreRomans etAgen est éliminé par ces mêmes agenais en huitième de finale après un score nul 12-12 mais remporte un deuxièmechallenge après une victoire surTulle en finale.
Premier de sa poule deChampionnat en 1977, Nice parvient en demi-finale pour la première fois de son histoire.Privé de son arrière Giuliano, il s'incline toutefois contre l'AS Béziers par 15 à 10 après avoir battu leStade toulousain en huitième[4] puis leBiarritz olympique deSerge Blanco en quart de finale 19-17.C'est sur ce match que l'ancien arrière internationalClaude Lacaze met fin à sa carrière de joueur.
L'année suivante, Nice termine à nouveau premier de sa poule enChampionnat mais est éliminé dès les huitièmes de finale parBagnères.André Herrero arrête sa carrière de joueur à l'âge de 40 ans après avoir emmené le club au sommet du rugby français[5].Nice remporte cette même année son troisièmeChallenge de l'Espérance.
En 1979, Nice termine deuxième de sa poule enChampionnat dernière leStade toulousain et atteint les quarts de finale où il est de nouveau éliminé par Bagnères[6].Le club est aussi finaliste du challenge de l'Espérance la même année.Le club est ensuite admis dans le prestigieuxchallenge Yves du Manoir en 1984[7].
Troisième de sa poule en1980, Nice se qualifie pour son deuxième quart de finale consécutif où il est éliminé par Béziers, futur champion de France 19-15.
La saison 1981 est bien plus difficile et Nice ne termine que huitième de sa poule enChampionnat mais réussit l'exploit de sortir leRC Toulon en seizième de finale avant de chuter au tour suivant devantMontferrand.
La saison 1982 est moyenne, troisième se sa poule enChampionnat, Nice est éliminé en barrage d'accès aux huitièmes de finale parCarcassonne.

Par la suite le club dispute une finale, perdue contre l'AS Béziers en1983[8] sous la houlette de Jean-Claude Ballatore, devenu entraîneur. Cette finale est marquée par l'envahissement du terrain[9] par les supporters biterrois à un quart d'heure du terme, alors que Béziers ne menait que 10-6[10].
Composition de Nice :
1. Didier Félix 2.Bernard Herrero3. Roger Charpentier
4. Jean-Paul Pelloux5. Tony Catoni
6.Éric Buchet (cap.)8.Jean-Charles Orso7. Philippe Buchet
9. François Pierre10.Pierre Pédeutour
11. Jean Méry12. Patrick Trautmann13. Jean-Luc Bony14. Alain Vallet
15.Patrick Barthélémy
Remplaçants : Pierre Mousain,Jean-François Tordo, Christian Panzavolta, Jean-Claude Baruteau, Alain Sudre, Georges Lauribe.
Devancé dans sa poule parGraulhet,Grenoble etToulon l'année suivante, le RRC Nice doit passer par les barrages mais atteint toutefois les demi-finale duChampionnat contre leSU Agen qu'il perd sur le score de14-21 après avoir battu,Narbonne, premier club français à l'issue des matchs de poules en huitième puis l’US Dax de l’ouvreur internationalJean-Patrick Lescarboura 21-13 en quart de finale.

En 1985, sous la houlette toujours de Jean-Claude Ballatore, le RRCN s'offre lechallenge Yves du Manoir, seul trophée majeur du club après une victoire contreToulouse, futur champion de France en demi-finale (18-9), et une autre contreMontferrand en finale (21–16).
Équipe victorieuse duchallenge Yves du Manoir en 1985 :
1. Roger Charpentier 2. Didier Félix3.Hervé Chabowski
4. Jean-Paul Pelloux5. Tony Catoni
6.Éric Buchet (cap.)8.Jean-Charles Orso7. Alain Sudre
9. François Pierre10.Pierre Pédeutour
11. Jean Méry12.Pierre Trémouille13. Jean-Claude Baruteu14.Frédéric Costes
15.Patrick Barthélémy
EnChampionnat, bien que classé second club français à l’issue des matchs de poules derrière leStade toulousain, Nice est éliminé à la surprise générale parToulon en quart de finale austade Vélodrome 19-9.
Le RRCN forme alors d'excellents joueurs, commeJean-François Tordo, les frères Philippe etÉric Buchet,Jean-Charles Orso, ou encoreChristophe Moni.
L'année suivante, Nice est éliminé en huitième de finale duChampionnat parMontferrand et termine dernier de son groupe enChallenge, devancé parToulon etGrenoble dans son groupe.
En 1987, Nice termine avant-dernier de son groupe enChampionnat malgré un match nul à domicile 28-28 contre le leader, leStade toulousain.Le club est toutefois sauvé de la relégation car la FFR change de formule et l'élite passe à 80 clubs.EnChallenge, Nice termine dernier de son groupe pour la deuxième année consécutive.En fin de saison, l'ouvreur Frédéric Saint-Sardos quitte le club pourHyères tandis que le pilierSerge Simon choisit leCA Bègles-Bordeaux.
LeChampionnat 1988 à 80 clubs est organisé en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule (soit 32 clubs) forment alors le groupe A et se disputent leBouclier de Brennus. Les autres forment alors le groupe B et après une première phase de brassage, Nice 2e de son groupe est maintenu en championnat de France groupe A.Il termine ensuite 6e de son groupe et n'est pas qualifié pour les phases finales.Troisième de son groupe enChallenge, Nice échoue à se qualifier pour la troisième année consécutive.
L'année suivante est encore plus difficile malgré l'arrivée du demi de mêléeFrédéric Torossian. Nice se qualifie encore en groupe A mais termine ensuite avant-dernier de sa poule, défait notamment 65-0 sur le terrain du leader,Grenoble.De plus, le club n'est même n'est pas invité en Challenge.
Les deux années suivantes restent difficiles malgré le renfort du Toulonnais Bernard Capitani et le retour deJean-Charles Orso en 1990 puis le retour deJean-François Tordo en 1991.L'ouvreur et buteur Patrice Fabre arrive également au club en provenance de Bourgoin.
En1992, Nice termine 8e de sa poule.Il dispose duSC Albi en barrage, assurant son maintien dans l'élite puis est éliminé par leStade toulousain en seizième de finale.En fin de saison,Frédéric Torossian quitte le club pour laSection paloise.
Nice reste ensuite dans l'élite les 3 saisons suivantes mais n'accède pas au Top 16, devant se contenter de laCoupe André-Moga, consolante pour les clubs non-qualifiés.Il atteint la finale de cette compétition en1994, battu parGraulhet.
En1995, le club manque de justesse la qualification pour le Top 16, défait de justesse àBourgoin lors de la dernière journée.Relégué une nouvelle fois en Coupe Moga, il réussit toutefois à terminer à la première et unique place pour l'élite, réduite de 32 à 20 clubs.
Nice se maintient dans l'élite jusqu'en1996, où il est relégué après une défaite contreArgelès sur Mer en match de barrage.Cette même année, il remporte leChallenge de l'Espérance 15-3 contre leFC Auch.
Il remonte dèsla saison suivante pour deux ans puis est rétrogradé en élite 2 en1999 après une saison difficile, défait notamment 72-0 sur le terrain de l'AS Montferrand.Le club n'est plus remonté depuis.
Le club disparaît, placé en liquidation judiciaire en[11]. Par la suite, le Nice Université Club, autre club de la ville fondé en 1967, s'associe à celui du Nice Rugby Club. La nouvelle entité est par la suite connue en tant que Rugby Nice Côte d'Azur[1]. Débutant en division Honneur, elle grimpe dans la hiérarchie du rugby français jusqu'à laFédérale 1[1].
En, une rétrogradation administrative enFédérale 3 est prononcée par la commission d'appel de laFédération française de rugby ; le club est finalement placé en liquidation judiciaire le mois suivant[12]. Le club duStade niçois rugby est alors créé à compter de la saison 2012-2013[1].
| Championnats de France | Challenges et coupes français | Compétitions des jeunes |
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| Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 3e division promotion | 10 mai 1931 | RRC Nice | 8 - 4 | AS Midi | Stade de Saulières,Béziers | - |
| Championnat de France de2e division | 06 mai | RRC Nice | 22 – 6 | US Cognac | Stade Albert-Domec,Carcassonne | - |
| Championnat de France de2e division | 14 mai | US Carmaux | 22 – 16 | RRC Nice | Stade Aimé-Giral,Perpignan | 9270 |
| Championnat de France de1re division | AS Béziers | 14 – 6 | RRC Nice | Parc des Princes,Paris | 43 100 |
| Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Challenge de l'Espérance | 05 mai 1974 | RRC Nice | 23 - 6 | SG Saint-Girons | Stade Aimé-Giral,Perpignan | - |
| Challenge de l'Espérance | 18 avril 1976 | RRC NIce | 35 - 20 | SC Tulle | Parc des Sports,Le Creusot | - |
| Challenge de l'Espérance | 16 avril 1978 | RRC Nice | 16 - 7 | SC Tulle | Stade de la Chevalière,Mazamet | - |
| Challenge de l'Espérance | 20 mai 1979 | FC Oloron-Sainte-Marie | 28 - 3 | RRC Nice | Stadium municipal,Albi | 612 |
| Super Challenge de France | - | RCC Nice | - | - | Stade Raoul-Barrière,Béziers | - |
| Challenge Yves du Manoir | RRC Nice | 21 – 16 | AS Montferrand | Stadium municipal,Toulouse | env. 6 000 | |
| Coupe André-Moga | SC Graulhet | 26 – 19 | RRC Nice | Stade Tropenas, Montélimar | - | |
| Challenge de l'Espérance | RRC Nice | 15 - 3 | FC Auch | - | - |
| Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Championnat de France cadets Gaudermen | 05 juin 1999 | USA Perpignan | 31 - 17 | RRC Nice | Stade Geoffroy-Guichard,Saint-Etienne | - |
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