Le club joue avec un statut professionnel depuis 1934, à l'exception d'une année en amateur entre 1969 et 1970, marquée par de mauvais résultats et des difficultés financières en raison de la crise des mines de charbon, qui pousse l'entreprise actionnaire à retirer son soutien.
Le club a une rivalité régionale avec leLOSC Lille, un autre club nordiste, ce qui laisse place à des derbys attendus des supporters.
Durant la saison 2025-2026, l'équipe première évolue au sein de laLigue 1. Le club évolue à domicile austade Bollaert-Delelis.
Malgré une bibliographie abondante sur le Racing Club de Lens publiée depuis les années 2000, la fondation et les débuts du club restent méconnus, avec de nombreux éléments contradictoires selon les ouvrages. Contrairement à la légende, la fondation du club n'est pas liée à laCompagnie des mines de Lens. Il s'agit à l'origine d'un club de commerçants et de petits notables, un temps proche de la municipalité socialiste, qui voient dans ce sport un moyen de distinction sociale, alors que les mineurs de l'époque pratiquent plutôt la gymnastique[2],[3]. La puissante Compagnie des mines de Lens ne patronnera le club qu'à partir du début des années 1930[3], amenant à la création d'une section professionnelle en 1934.
Vers 1900,Jules Van den Weghe et Henri Douterlungne, deux ressortissants belges, créent le Club Cyclo-pédestre lensois, premier club sportif àLens[4],[5],[6],[Note 2]. L'histoire du Club Cyclo-pédestre lensois n'est pas documentée[Note 3].
Les sources ne s'accordent pas sur la date de fondation du club entre 1905 et 1906. Certaines sources indiquent qu'en 1903, le Cyclo-pédestre lensois créé une section de football pour regrouper les jeunes qui pratiquaient ce sport sur la place Verte (actuelle place de la République)[4],[6]. Cette section football serait devenue indépendante en 1906 (sans date précise) sous le nom deRacing Club lensois. Cependant, dansRacing Club de Lens, un siècle de passion en sang et en or, publié en 2006, les auteurs indiquent que la section football est créée en septembre 1905[d 1] et non en 1903, la création de cette section amenant un changement de nom enRacing Club lensois[d 2]. Le siège est alors situé au café d'Henri Douterlungne[d 2], boulevard des Écoles (actuel boulevard Basly), lequel serait déjà le siège du Club Cyclo-pédestre lensois[4], ce qui accréditerait l'hypothèse du changement de nom. DansRC Lens, Cent ans de passion, publié en 2005, l'auteur indique également 1905 pour la première évocation du football à Lens[c 1]. En 1999, leDictionnaire historique des clubs de football français donnait également 1905 pour la fondation du club[8],[Note 4], alors que dès les années 1970, les albums Panini donnaient 1906 comme date de fondation[9].
À ses débuts, le club ne s'affilie pas à une fédération et joue comme indépendant, comme l'atteste la tenue d'un match à domicile le 7 octobre 1906 contre l'Association sportive héninoise[10],[Note 5]. L'association est déclarée le 31 décembre 1907, le siège étant toujours au café Douterlungne[11],[6],[Note 6]. Le Racing Club lensois s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) en octobre 1908, avec couleurs rouge et noir[12].
En octobre 1913, le Racing Club lensois et l'Union sportive lensoise fusionnent pour former le Club sportif de Lens[13],[14].
Sous l'impulsion du directeur Laroche, directeur du Comité de secours américain, le club renaît à partir de 1919 sous les couleurs bleu ciel et blanc de l'« Union sportive du foyer franco-américain », mais retrouve bientôt son nom originel. L'équipe ne reprend les compétitions officielles qu'en 1922[15],[c 2]. Elle compte alors sa première recrue étrangère, l'Italien Nanni[c 2].
L'année suivante, Pierre Moglia devient président du club. Celui-ci, en référence à l'occupation espagnole de l'Artois auxXVIe et XVIIe siècles, élabore en 1924 un maillot rayé de rouge et de jaune,[c 3],[16]. Incarnation des familles de notables du centre-ville à l'origine des établis de Lens et qui se définissent contre l'identité minière[17], Moglia fait référence à l'âge d'or de l'Artois lorsqu'elle était encore une province desPays-Bas espagnols[18]. Durant sa présidence, le club rejoint le stade municipal Raoul-Briquet. Le club gagne le championnat d'Artois en 1926 devant Billy-Montigny et rejoint en 1929 laDivision d'Honneur du Nord (DH Nord), le plus haut niveau régional, après un nouveau titre en championnat d'Artois,[c 3]. Le, la compagnie des mines de Lens acquiert un terrain pour y bâtir un nouveau stade qui deviendra lestade Bollaert.
En, la Fédération française de football décide l'adoption du professionnalisme en France[c 3]. Le premier championnat professionnel a lieu en1932-1933 mais ne concerne pas le club lensois, qui atteint cette saison-là son meilleur classement dans la DH Nord en se classant deuxième[c 3]. Toutefois, les dirigeants du club décident de monter un dossier pour intégrer un championnat professionnel dans un futur proche[c 4].
Après un an et demi d'incertitude[c 5], le Racing Club de Lens est admis en deuxième division en1934 et bénéficie pour cela d'un nouveaustade inauguré le, confié au club en 1934[c 6] et qui prend le nom deFélix Bollaert, président du Conseil d'Administration desmines de Lens, à la mort de celui-ci en 1936[19]. Sous l'impulsion de deux recrues étrangères, le HongroisLadislas Smid (dit « Siklo ») et l'AutrichienAnton Marek[c 7],, le club pointe à mi-saison en tête avant de finir cinquième[c 7]. Il progresse d'une place l'année suivante, marquée par la sélection en équipe de France de deux joueurs du club,Raymond François etEdmond Novicki. Lens devient champion de deuxième division en1937 devant l'US Valenciennes Anzin et l'AS Saint-Étienne et est alors promu enpremière division.
L'équipe du RC Lens lors de la saison 1937-1938.
Lens est septième du championnat en1939[c 8], avant que laSeconde Guerre mondiale n'interrompe le championnat l'année suivante. Le championnat de France est initialement découpé en trois zones :Nord,Sud etinterdite[c 8]. Lens figure dans cette dernière zone et peut conserver la plupart de ses joueurs en raison de leur statut de mineur qui les maintient à leur poste de travail en France[c 8]. Vainqueur du championnat de la zone interdite en1941 et1942, le club remporte également la finale de zone interdite de laCoupe de France 1942 devant l'Olympique Iris Club lillois avant d'être dominé en finale interzone par leRed Star. Le championnat de France est composé en1943 en deux groupes, Nord et Sud. Pour la zone Nord, le Racing remporte le titre avec13 points d’avance sur leFC Rouen et leSC Fives[c 9]. Lors de cette saison, le club établit un record enCoupe de France en gagnant son seizième de finale contre Auby-Asturies par 32 buts à 0, avec16 buts pour le seulStanis[c 9]. Le club gagne la finale de zone une nouvelle fois devant Lille avant de s'incliner contreBordeaux[c 9]. L'année suivante, les professionnels de l'équipe lensoise intègrent la formation fédéraleLens-Artois mise en place par lerégime de Vichy au sein duchampionnat de France « fédéral ». La sélection nordiste remporte la compétition malgré un match de retard jamais disputé, tandis que le RC Lens poursuit ses activités enchampionnat de France amateurs[c 10]. Dès 1944 ce système centralisé est abandonné, et les joueurs retrouvent leur club d'origine.
Au sortir de la guerre, lesHouillères sont nationalisées, absorbant la Compagnie des mines de Lens, et le budget du club est réduit,[g 1]. Il est relégué en deuxième division en1947. L'année suivante, malgré sa présence en division inférieure, Lens atteint la finale de laCoupe de France où il affronte leLOSC, alors deuxième duchampionnat de division 1 et double tenant du titre. Lens égalise à deux reprises grâce à Stanis avant d’être battu à cinq minutes de la fin sur un but deJean Baratte[20],[g 2]. Ce but est contesté par les Lensois en raison d’une faute supposée de Baratte surStanislas Golinski[c 11],. Mais le club, en remportant son deuxième titre de deuxième division lasaison suivante, remonte au premier échelon national.
Pour son retour parmi l'élite, le club reste cantonné pendant trois saisons dans la deuxième moitié du classement du championnat (à cause de problèmes dans le renouvellement de l'effectif[g 3]) avant de voir ses résultats s'améliorer : il atteint la septième place en1953 et1954, puis la troisième en1955[c 11]. Avec des joueurs réputés comme le milieu de terrainXercès Louis, les ailiersMaryan Wisniewski[21] etMichel Stievenard ou le buteur suédoisEgon Jönsson, recruté en 1954[c 11], le RC Lens est vice-champion de France deux années consécutives : en1956, à un point de l'OGC Nice, et en1957, à quatre points de l'AS Saint-Étienne[c 12],. Parallèlement à ces performances, le club met en place une politique de détection de jeunes prometteurs et remporte laCoupe Gambardella à deux reprises en 1957 et 1958[c 12]. Moins performant en championnat les années suivantes, malgré l’émergence d'Arnold Sowinski et d'Ahmed Oudjani, le club termine seizième et premier non-relégable en1959[c 12]. En coupe, les performances sont meilleures : Lens gagne laCoupe Drago en1959 aux dépens de Valenciennes par trois buts à deux et en1960 en dominantToulon sur le même score. Deux ans plus tard, le Racing participe à laCoupe de l'Amitié, une compétition qui oppose alors des clubs italiens et suisses aux français. Lens gagne la finale contreTorino après avoir dominé l'AS Rome en demi-finale.
En championnat, le club se classe troisième en1963-1964 derrière Saint-Étienne etMonaco[c 13]. Le club dispose cette saison-là de la meilleure attaque du championnat, à égalité avec Saint-Étienne avec 71 buts, grâce notamment àGeorges Lech et Ahmed Oudjani, meilleur marqueur du championnat avec trente réalisations[c 14],. Oudjani compile 93 buts dans sa carrière lensoise, ce qui en fait le meilleur buteur de l’histoire du club avec Maryan Wisniewski[c 11]. Malgré une victoire en Coupe Drago en1965, les performances du club sont ensuite en régression parallèlement à l'activité déclinante desHouillères et à la situation financière inquiétante[g 4],[g 5]. Lens descend en deuxième division en1968, ce qui entraîne le départ de plusieurs joueurs dont Lech[c 13],[c 15]. En 1969, les houillères, en déficit chronique, arrêtent de soutenir financièrement le club. Le, les dirigeants du club décident d'abandonner le professionnalisme[g 6] ; le RC Lens doit évoluer dès lors enChampionnat de France amateur[c 15],.
De la reconstruction aux nouvelles difficultés financières (1969-1988)
Alors que l'affluence du stade s'est réduite[c 15],, le Racing Club de Lens dispute lechampionnat de France amateur, au sein du groupe Nord. Entraîné parArnold Sowinski qui a comme directeur sportifHenri Trannin, le club bénéficie du soutien du maire deLens,André Delelis, qui négocie le rachat dustade Bollaert aux Houillères pour un franc symbolique[c 15],. Grâce à sa quatrième place en championnat, le club remonte en deuxième division en 1971[c 15].
Match La Haye-RC Lens lors de la Coupe des Coupes 1976.
Sous l'impulsion de son milieu de terrain, considéré comme « le meilleur de France »[c 17], le RC Lens termine la saison suivante à la deuxième place duchampionnat à 9 points duFC Nantes[c 17],. Cette deuxième place convaincante vaut au club d'être cité en exemple par la presse sportive d'un retour au sommet réussi[g 7]. Enregistrant l'arrivée du Nordiste et international FrançaisDidier Six en provenance de l'US Valenciennes-Anzin, le club dispute laCoupe de l'UEFA. Après avoir éliminé les Suédois deMalmö FF, laLazio Rome est l'adversaire des Lensois en seizièmes de finale. Lors du match aller disputé en Italie, les Romains s'imposent deux à zéro. Au retour, Didier Six, grâce à un doublé, permet à Lens d'aller en prolongations. Auteurs alors de quatre buts inscrits parBousdira, Six à nouveau et un doublé deMoncef Djebali, les Lensois s'imposent finalement par six à zéro[c 17],[24],[25] et se qualifient pour les huitièmes de finale où ils sont dominés par leFC Magdebourg (4-0, 0-2). Le vestiaire est cependant divisé et les résultats s'en ressentent en championnat[c 17]. Le RC Lens termine en effet dix-huitième et premier relégable[c 17].
Lens ne reste qu'une saison auniveau inférieur. Deuxième de son groupe, l'équipe menée parRoger Lemerre, qui a succédé à Sowinski au poste d'entraîneur[26], élimine l'Olympique avignonnais puis gagne le barrage d'accession contre leParis FC aux tirs au but[26]. Après trois saisons dans le ventre mou du championnat et une demi-finale de Coupe de France perdue contre Bastia en1981[26] (2-0, 1-0), Lens, avec comme nouvel entraîneurGérard Houllier, se classe quatrième du championnat en1983 et se qualifie pour une nouvelleCoupe de l'UEFA[c 18]. N'y rencontrant que des clubs belges, Lens élimineLa Gantoise puis leRoyal Antwerp avant d'être dominé en huitièmes de finale parAnderlecht (1-1, 1-0). Le but lensois inscrit à Bollaert l'est sur une passe en retrait destinée au gardien belgeJacky Munaron qui est détournée dans son but à cause d'un caillou lancé par un supporter depuis les tribunes[c 18],[26]. Les joueurs principaux de l'équipe sont alors leschampions olympiques de 1984François Brisson,Daniel Xuereb,Didier Sénac ainsi quePhilippe Vercruysse, tous internationaux français[c 18].
Houllier quitte le club en 1985 pour rejoindre leParis Saint-Germain et est remplacé parJoachim Marx[26]. Cinquième pour sa premièresaison[c 19],[26], Lens est éliminé dès le premier tour de laCoupe de l'UEFA l'année suivante parDundee United et rétrograde les saisons suivantes dans le classement du championnat, en raison de moyens insuffisants qui l'obligent à combler ses pertes en vendant ses meilleurs éléments[c 19],[26]. Dès le début de la saison1988-1989, le RC Lens se retrouve à la dernière place du championnat, ce qui entraîne la démission du président Jean Honvault le.
La fin des années 1980 est compliquée pour les finances du club. De grands noms quittent le navire et les résultats sportifs chutent[c 19]. Les entraîneurs se succèdent sans résultats probants. Le chaos pousse Jean Honvault, président en place, à démissionner le alors que le club, qui a sauvé de justesse sa place en première division, se dirige vers une saison très difficile, avec un effectif trop peu aguerri. Le club mise alors sur un jeune chef d’entreprise de la région de 33 ans,Gervais Martel.
Nommé à la présidence du club le, il arrive dans un club où tout est à rebâtir, à une époque où le football français se tourne vers les entrepreneurs pour investir. Le RC Lens connaîtra deux années au deuxième échelon avant de regagner l’élite en 1991 grâce aux rétrogradations administratives deNice etBordeaux. Le promu compte sur ses jeunes du centre de formation tel qu’Éric Sikora,Jean-Guy Wallemme ouCyrille Magnier. Il ajoute de l’expérience et fait signerBernard Lama,José-Karl Pierre-Fanfan ouRoger Boli.
Saison après saison, Lens avance doucement mais sereinement, soutenu par un public de plus en plus nombreux. En 1994, il atteint (et perd à domicile) la demi-finale de Coupe de France. En championnat, il finit à deux reprises à la cinquième place en1995 et1996, ce qui permet aux Sang et Or de retrouver la Coupe de l’UEFA.
Après ces bonnes prestations, le club rechute au classement lors de lasaison 1996-1997.Roger Lemerre fait deDaniel Leclercq son adjoint en, et Lens sauve sa place en Division 1.
Une fois digérée cette saison 1996-1997 décevante, de nombreux réglages sont entrepris. Le stade Félix Bollaert finit d’être rénové pour accueillir laCoupe du monde de football 1998, et Daniel Leclercq passe d’adjoint à entraîneur de l’équipe. Il fait venirStéphane Ziani etAnton Drobnjak dans l'espoir d'avoir un secteur offensif plus percutant.
Cela n’affecte pas les joueurs de Daniel Leclercq qui, après un début de saison discret, grimpent tout en haut du classement. La saison se termine à Auxerre, le, sur un match nul qui offre le premier titre dechampion de France au Racing Club de Lens. Champion avec 68 points, devant leFC Metz et ses 68 points également. C’est la différence de buts qui départage les deux clubs (+25 pour Lens, +20 pour les Lorrains).
La nuit du 9 au, les joueurs lensois rentrent à Lens, où plus de 30 000 supporters les attendent au stade Félix Bollaert pour célébrer le titre le plus important du club.
Ce titre permet au RCL de découvrir laLigue des champions. Pour une première participation, la formation lensoise rencontre leDinamo Kiev, lePanathinaïkos etArsenal. Ce dernier sera battu par Lens austade Wembley devant 73 000 personnes, le. Le RCL restera le seul club français à avoir gagné dans l’ancienne enceinte londonienne[28].
La saison 1999-2000 débute dans la difficulté (8 points sur 24). Daniel Leclercq cède sa place àFrançois Brisson durant l’automne 1999. Malgré cette entame de championnat, Lens brille en UEFA. Bien que battus (1-2) par Kaiserslautern à Bollaert en 1/16 de finale aller, les Lensois s'imposent en Allemagne au match retour (1-4) et se qualifient pour le printemps européen pour la première fois de l'histoire du club. Lors des tours suivants, le club passe face à l’Atlético Madrid et auCelta Vigo avant d’être stoppé parArsenal, aux portes de la finale. Cette ferveur européenne fait finir Lens à la cinquième place du championnat.
Lors de la saison 2001-2002,Joël Muller récupère un effectif fatigué d’une saison 2000-2001 à jouer le maintien. Cependant, les joueurs débutent cette nouvelle saison dans les meilleures conditions. Lens occupe pendant 28 journées la première place avant une défaite austade de Gerland, face à l’Olympique Lyonnais, lors de la dernière journée, qui le rétrograde à la deuxième place, celle de vice-champion.
En 2002, le club inaugure àAvion leCentre technique et sportif de La Gaillette, des installations regroupant siège administratif, centre de formation et centre d'entraînement des professionnels.
Lors de la saison 2002-2003, l’hymne de laLigue des Champions résonne de nouveau à Bollaert, notamment face auMilan AC etLa Corogne. Reversé en cours de saison en Coupe de l’UEFA, Lens sort dès les seizièmes de finale face auFC Porto.
Les participations en Coupe de l’UEFA et les bonnes prestations en championnat s’enchaînent, faisant du club une place forte du football français, dominé à cette époque par Lyon. À l’aube de la saison 2007-2008,Guy Roux est nommé entraîneur du RCL. Après cinq journées de championnat, il quitte son poste pour être remplacé en urgence parJean-Pierre Papin, avec le soutien deDaniel Leclercq en directeur technique. Le club se hisse en finale deCoupe de la Ligue mais perd face auParis Saint-Germain 2 à 1. Côté championnat, la dernière journée envoie Lens enLigue 2 après un résultat nul face auxGirondins de Bordeaux.
Jean-Guy Wallemme est nommé entraîneur. Le club finit champion deLigue 2 lors de la saison2008-2009. De retour dans l’élite, la saison 2009-2010 remet Lens à la onzième place au classement final.Le club pense revenir sans trop de difficultés dans les premières places de Ligue 1 mais la saison 2010-2011 plonge le club dans la réalité et fait connaître une deuxième relégation en 3 ans[29].
De nouveau enLigue 2, le club connaît des difficultés financières.Gervais Martel décide de vendre des parts auCrédit agricole. La saison2011-2012 est catastrophique avec un maintien acquis lors de la dernière journée. LeCrédit agricole écarteGervais Martel et fait appel àLuc Dayan afin d’occuper la fonction de président du RC Lens. Sa mission : maintenir le club financièrement et sportivement.
Un espoir financier renaît en 2013. En effet,Gervais Martel convainc leCrédit agricole de revendre le club à un investisseur azerbaïdjanais,Hafiz Mammadov. Des fonds rentrent dans les caisses du club,Antoine Kombouaré rejoint le banc lensois et parvient à faire monter le club enLigue 1 à l’issue de la saison2013-2014[30].
Mais à l’entame de la saison2014-2015, les fonds d’Hafiz Mammadov ne parviennent plus au club[31]. De plus, l’équipe est contrainte de jouer ces matchs à domicile austade de la Licorne àAmiens, pour cause de rénovation dustade Bollaert-Delelis en vue de l’Euro 2016. Le club est interdit de recrutement et passe sa saison avec les moyens du bord. La relégation est inévitable et un retour enLigue 2 est acté.
Après le fiasco Mammadov, le tribunal de commerce de Paris cède le club au projet luxembourgeois de Solférino à 65,4% et à l’Atlético Madrid à 34,6%. La société Solférino est détenue à 89,1% par une société luxembourgeoise nomméJ4A Holdings II SARL et est la propriété deJoseph Oughourlian, homme d’affaires français, fondateur du fonds d’investissementAmber Capital. L’autre homme fort de ce projet est Ignacio Aguillo, qui possède 8,9% du capital et est responsable du développement international de l’Atlético Madrid.
Sur le plan sportif, la saison2017-2018 débute sur sept défaites consécutives et provoque le départ forcé de l’entraîneur en place,Alain Casanova. ÉricSikora est appelé pour prendre la relève et parvient à maintenir le club enLigue 2, finissant à la14e place[32].
Le,Gervais Martel quitte définitivement toute fonction au club et cède la place de président àJoseph Oughourlian.Philippe Montanier prend la fonction d’entraîneur et possède l’objectif de ramener le club enLigue 1 en deux saisons.
Lors de la saison2018-2019, le club fait bonne figure mais finit à la cinquième place, synonyme de play-offs. Lens rencontre d’abord leParis FC et sorte victorieux 1 à 1, 5 à 4 aux tirs au but. Deuxième match face àTroyes et Lens fait céder les troyens en prolongations sur le score de 2 à 1. Lens est en barrage d’accession enLigue 1 face auDijon FCO. Après un match nul à domicile lors du match aller, la défaite attend le RCL au match retour, empêchant Lens d’accéder à l’élite et se voit repartir pour une cinquième année consécutive enLigue 2.
La saison2019-2020 débute et Lens se place directement comme un des favoris à la montée. Le club finit l’année 2019 en tant que champion d’automne deLigue 2. La deuxième partie de saison reprend sur un mauvais rythme, etPhilippe Montanier est démis de ses fonctions. Il est remplacé parFranck Haise[33], qui ne dirige Lens que lors de deux rencontres de L2, toutes deux gagnées. La saison est stoppée en mars pour cause depandémie de Covid-19, qui signe l'arrêt des championnats de football professionnels français.
Le, laLFP décide officiellement de mettre un terme aux championnats de football professionnels français pour la saison2019-2020 et bloque les classements lors des dernières journées de championnat jouées[34]. Le RCL occupant la deuxième place deLigue 2, le club se voit promu enLigue 1 pour la saison2020-2021.
Au terme de lasaison 2020-2021, le RCL se classe septième avec 57 points. Pour son retour en Ligue 1, le club manque de peu la qualification enLigue Europa Conférence.
Début octobre 2021, après le premier quart du championnat 2021-2022, soit neuf journées, le club lensois s'installe à la deuxième place derrière le PSG, six points derrière lui et deux points devant le troisième, l'OGC Nice[35]. Avec 62 points, le RCL atteint de nouveau la septième place à la fin de lasaison 2021-2022.
Saison 2022-2023 : deuxième place et Ligue des Champions
Lors de la saison 2022-2023, Lens réalise une excellente saison à l'image de ses succès face aux cadors de Ligue 1, avec notamment une victoire le face au PSG (3-1) grâce à des buts deFrankowski,Openda etClaude-Maurice en devenant la première équipe à vaincre le club de la capitale, qui était invaincu depuis le début de la saison[36]. Lors de ce match, l'équipe arbore un maillot spécial[37],[38] à l'occasion de la fête de laSainte-Barbe, considérée comme la patronne des mineurs.
Le RCL remporte dix matchs sur dix à domicile lors de la première partie de saison. À l’issue de la phase aller, le club est deuxième du championnat à 44 points et à 3 points du leader parisien[39].
Le 6 mai 2023, Lens s'impose face à l'OM (2-1), concurrent direct pour le podium et la qualification en Ligue des Champions. Lens s'impose ensuite face à Reims (2-1), Lorient (1-3) et l'AC Ajaccio (3-0), ce dernier match leur assurant la deuxième place et la qualification directe pour la Ligue des Champions.
Le club finit vice-champion de France avec 84 points, un total qu'il n'avait jamais atteint, à seulement un point du PSG.
Qualifiés directement pour les phases de groupe de laLigue des champions de l'UEFA 2023-2024, les Lensois se retrouvent dans un groupe relevé en compagnie d'Arsenal, duPSV Eindhoven et duSéville FC et font figure d'outsider. Le 3 octobre 2023, pour son premier match enChampions League à domicile depuis 21 ans, Lens crée l'exploit en battant le favoriArsenal (2-1)[41]. Le 29 novembre 2023, le RC Lens est battu par Arsenal (6-0) à l'Emirates Stadium lors de la cinquième journée de poules de Ligues des Champions. Il s'agit alors de la plus large défaite d'un club français en Ligue des champions[42]. Lors du dernier match contre leSéville FC, les lensois s'imposent néanmoins en toute fin de match et terminent à une honorable troisième place, leur permettant ainsi de continuer leur aventure européenne enLigue Europa[43]. Le 22 février 2024, Lens est éliminé en barrages de la Ligue Europa après une double confrontation face auSC Fribourg[44].
Le 6 juin 2024, l'OGC Nice officialise l'arrivée deFranck Haise, qui entraînait le RC Lens depuis quatre ans et demi[46]. Quatre jours plus tard, le club annonce l'arrivée deWill Still au poste d'entraîneur[47],[48]. Lens finit huitième, et affronte la crise de la baisse des droits de diffusion télévisée de la Ligue 1 en vendant de nombreux joueurs, dont son capitaineBrice Samba.Pierre Sage est nommé entraîneur en juin 2025[49].
Depuis plusieurs années, le Racing Club de Lens arbore une tenue aux couleurs rouge et jaune. Mais dans les premières années d'existence du club, les couleurs n'étaient pas les mêmes.
L'association choisit comme couleurs le vert et le noir pour les maillots, le vert pour rappeler la place Verte et le noir pour le charbon des houillères[d 3].
Le club joue sur un terrain que met à disposition laCompagnie des mines de Lens avec un nouveau maillot à damier mais en y insérant du rouge et du noir[c 20],[15]. Ce maillot ne reste en vigueur qu'un an avant de devenir noir avec les lettres RCL peintes dessus en blanc[15],[c 21].
À la création du club les couleurs sont le noir (couleur du charbon[50]) et le vert (en référence à la place Verte de Lens, où se déroulent les premières rencontres[51][source insuffisante]). Après la Première Guerre mondiale, le club adopte les couleurs du foyer franco-américain, créé en 1919 par monsieur Laroche, directeur du Comité de secours américain, qui est à l'origine de la réhabilitation du club. Le club adopte un maillot bleu ciel, un short blanc et des chaussettes de couleur rouge.
En 1923, apparaissent les couleurssang et or, après la nomination de Pierre Moglia à la présidence. La légende raconte que Moglia choisit ces couleurs en référence audrapeau de l'Espagne. En effet, c'est en passant devant les ruines de l'église Saint-Léger, l'un des derniers vestiges de ladomination espagnole[52][source insuffisante], qu'il eut cette idée[1]. Une autre légende veut que les couleurs proviennent des mines de charbon : le rouge pour le sang des mineurs et l'or pour le charbon qui était précieux à l'époque[18].
Pendant plus de 85 ans, les motifs se succèdent, mais les couleurs restent. Après les bandes verticales de 1924 à 1931, le rouge devient dominant de 1931 à 1951. En 1955, le logo du club apparaît pour la première fois sur le maillot[53][source insuffisante].
En 1955, Maurice Denis dessine le blason du club[g 8]. Sur fond noir, une lampe jaune et des rayons de lumière rouge se détachent et sont surmontés du sigleRCL. Ce blason montre la volonté du club d'être le porte-parole des mineurs[g 9].
Bien que la forme globale du blason n'aie pas changé depuis 1979, des détails ont été modifiés, notamment l'ajout de l'année de création du club en 2001, puis une modernisation en 2014, avec une nouvelle police de caractère pour les initiales du club, la simple présence de l'année de création du club et une réctification des couleurs, ainsi que des contours.
Depuis la saison 1934/1935, Lens possède un statut professionnel. Lors de la saison 2025/2026, le club artésien dispute sa 64e saisons enLigue 1. Il compte 21 saisons enLigue 2[56],[57] et une en CFA (qui était le niveau 3 lors de la saison 69-70).
En Europe, Lens compte onze participations et soixante-quatre matchs deCoupe UEFA, ce qui en fait la compétition européenne la plus disputée par Lens. Le club compte douze matchs de Ligue des Champions.
A partir de2025, le Racing créé une compétition amicale ayant vocation à être annuelle afin de célébrer les 120 ans de création du club[59]. La première édition oppose le Racing à l'AS Rome et est remportée par l'équipe italienne.
Charles Douterlinghe, autre membre de l'équipe, devient président de 1912 à 1920, alors que le club traverse les difficiles années de laPremière Guerre mondiale.
En 1923, René Moglia reprend la présidence et laisse sa marque au club en lui choisissant ses couleurs définitives, le sang et l'or.
Jules Antoine Van Den Weghe, fils deJules Joseph Van den Weghe, devient président duRCL en 1933. Il se montre réticent à la professionnalisation du club avant d'être remplacé en 1934 par Louis Brossard, ingénieur à laCompagnie des mines de Lens. Celui-ci mène le club au statut professionnel avec le soutien de son employeur[66]. Il reste en poste 23 ans, terminant son mandat sur deux places de deuxième du championnat de France.
Suivent ensuite Vital Lerat et Albert Hus, qui doit composer avec les baisses de budget. Entre-temps, le club retombe dans le football amateur. Le club artésien est dirigé par René Houdart, de 1968 à 1972, puis le club se reconstruit avec l'arrivée de Jean Bondoux, soutenu par son directeur sportif,Henri Trannin, et le maire de Lens,André Delelis.
Entré dans le comité de gestion en 1987,Gervais Martel accède à la présidence du RCL à la date du[67]. Âgé de 34 ans, doit sa notoriété à son hebdomadaire gratuit de petites annonces "Le Galibot". Il redresse le club, descendu en Division 2 avec un passif de 28 millions de francs, pour remonter en Division 1 en1991, qualification en Coupe UEFA en1995 et1996, champion de France en1998, vainqueur en Coupe de la Ligue en1999, demi-finale deCoupe UEFA en2000 et participation à laLigue des champions en1998-1999 et2002-2003.
En 2004, il installe le club àLa Gaillette, centre sportif à la hauteur des ambitions du club. Cependant, Gervais Martel mène le club en Ligue 2 en 2008 et 2011. Affecté par ces deux relégations, Gervais Martel songe à céder le club en 2011, avant de se raviser. Malgré son choix de rester, leCrédit Agricole Nord de France, actionnaire majoritaire du club, le pousse vers la sortie en[68].
En,Gervais Martel reprend officiellement la direction du club grâce à l'investissement de son associé azéri,Hafiz Mammadov, et son groupe Baghlan Group FCZO.
À la suite des déboires judiciaires de Hafiz Mammodov, le club est à reprendre. La société luxembourgeoise Solférino et l'Atlético Madrid reprennent les parts du club[69]. Après une année, Gervais Martel laisse la présidence du club et Solférino reprend 100% des actions du clubs[70],[71]. Arnaud Pouille devient directeur général tandis le propriétaireJoseph Oughourlian décide de récupérer la présidence du Racing Club de Lens.
Avant eux,Arnold Sowinski a acquis une place particulière dans l'histoire des entraîneurs lensois[8]. Ancien gardien de but du Racing, de 1952 à 1966 (il est de l'équipe deuxième du championnat en 1956), il a très vite, avant même la fin de sa carrière, porté des responsabilités d'encadrement des jeunes joueurs du club. En 1969, il reprend l'équipe première alors que le club est au bord de la faillite : il parvient en quelques années à la faire remonter de CFA en D1, en remportant au passage un titre de champion de France de D2. Finaliste de la Coupe de France 1975 mais battu par l'AS Saint-Étienne, son Racing est cependant qualifié pour laCoupe des Coupes, sa première compétition européenne. Deuxième en 1977, le RC Lens découvre l'année suivante laCoupe UEFA. Remplacé en 1978 après la relégation inattendue du club en D2, il retrouve son poste un an plus tard, pour deux nouvelles saisons. Resté au club, il réalise par la suite deux nouveaux intérims en 1982-1983, puis en 1988[72].
Daniel Leclercq, ancien joueur emblématique du RC Lens entré dans l'encadrement en 1992, n'a été à la tête de l'équipe première que deux ans, mais il y a remporté les deux principaux titres du club : le championnat de France en 1998 et la Coupe de la Ligue l'année suivante. Surnommé « Le Druide » dans le milieu du football, il quitte le club au bout d'un peu plus de deux saisons, mais demeure proche de son président,Gervais Martel. Il revient le à la demande de Martel comme directeur technique pour soutenir l'entraîneur en place,Jean-Pierre Papin, alors que le club peine en Ligue 1[73]. Lens n'obtient finalement pas le maintien espéré. Leclercq tire de nouveau sa révérence en à la suite d'une nouvelle descente en Ligue 2 du club artésien.
C'est finalement un ancien de la maison en la personne deJean-Guy Wallemme qui permet au club de remonté dès sa première saison en Ligue 2 avec le titre à la clé[74]. Après une saison dans l'élite où les Sang & Or parviennent à se maintenir plus que correctement, ils redescendent la saison suivante.Jean-Guy Wallemme est finalement licencié en et remplacé par l'entraîneur roumainLászló Bölöni qui ne tiendra que six mois à la tête de l'équipe n'accrochant pas l'ascenseur pour la montée enLigue 1[75].
Gervais Martel pense réaliser un gros coup lorsqu'il signeJean-Louis Garcia qui vient de manquer de peu la montée avec leSCO Angers pour 3 saisons mais après une saison moyenne et un début de saison suivante catastrophique, l'ancien gardien est licencié par leCrédit agricole Nord de France, nouveau propriétaire depuis l'été 2012[76]. Souhaitant réaliser le plus d'économies possibles[réf. souhaitée], la banque décide d'introniserÉric Sikora, symbole emblématique du club et entraîneur de la réserve lensoise, au poste d'entraîneur principal. Avec les moyens sportifs et financiers qui lui sont donnés,Cap'tain Siko introduit ses jeunes pousses dans l'équipe première et se maintient en parvenant à accrocher la12e place[77].
Éric Sikora est le joueur le plus capé de l'histoire du RC Lens[source secondaire souhaitée] ; il réalise toute sa carrière parmi les Sang et or, de 1985 à 2004, y disputant 590 matchs officiels et étant le seul Sang et Or de l'histoire à dépasser les 50 000 minutes de jeu[86]. Le, il prend en charge l'équipe première du RC Lens.
Parmi les capitaines du club lensois,Jean-Guy Wallemme est champion de France et finaliste de la Coupe de France en 1997-1998,Frédéric Déhu est vainqueur de la Coupe de la Ligue la saison suivante,Guillaume Warmuz est demi-finaliste de laCoupe UEFA en 2000. Au XXIe siècle,Jérôme Le Moigne a porté le brassard 103 fois[87]. Aucun autre joueur ne fait mieux.
La première star du club s'appelle Kid Fenton : l'Anglais, qui porte le couleurs du RC Lens de 1924 à 1932, est considéré comme le joueur lensois le plus brillant de l'entre-deux-guerres[8]. En 1933, le départ du jeuneIgnace Kowalczyk (dit « Ignace »), un futur international français, àValenciennes accélère l'adoption par le club lensois du statut professionnel[8]. Les buteurs du club sont alors l'AutrichienViktor Spechtl, meilleur buteur deDivision 2 en 1936-1937, puisStefan Dembicki, dit « Stanis », auteur d'au moins 225 buts avec le club[88],[89],[90] et auteur d'un record de seize buts lors d'un match face à Auby-Asturies[91]. Ce dernier est surtout l'auteur des deux buts lensois en finale de laCoupe de France 1948.
La vedette lensoise dans les années 1950 est l'ailier droitMaryan Wisniewski[8], sélectionné en équipe de France dès ses 18 ans en 1955[92].
En1958, il remporte avec les juniors lensois laCoupe Gambardella avant de participer à lacoupe du monde où il est titulaire aux côtés deRaymond Kopa etJust Fontaine. Au moment de quitter le Nord pour l'Italie en 1963, il compte 314 matchs toutes compétitions confondues sous le maillot lensois (277 en championnat et 37 en Coupe de France), pour 105 buts (93 en championnat, un record qu'il partagera bientôt avecAhmed Oudjani, meilleur buteur du championnat en 1964, et douze en Coupe)[93].
Après un rapide retour à l'amateurisme, le club lensois peut compter sur le renfort de deux internationaux polonais,Eugeniusz Faber etRyszard Grzegorczyk, pour retrouver l'élite et atteindre de nouveau la finale de la Coupe de France en 1975[8]. En 1977, Lens recrute l'ailier gauche international deValenciennesDidier Six, qui inscrit un triplé retentissant face à laLazio de Rome enCoupe UEFA[8].
La génération suivante sera plus glorieuse : lesJean-Guy Wallemme,Guillaume Warmuz,Éric Sikora,Frédéric Déhu etPierre Laigle intègrent l'équipe première, dont l'attaque est composée deRoger Boli et l'international australienRobbie Slater. Lens retrouve l'élite, dont Boli est le meilleur buteur en 1994[8]. Après la Pologne, le club se tourne vers l'Afrique pour son recrutement : les internationaux camerounaisMarc-Vivien Foé et ivoirienJoël Tiéhi renforcent une équipe qui retrouve l'Europe, puis les attaquantsTony Vairelles etVladimír Šmicer. En 1997, l'équipe est confiée àDaniel Leclercq, ancien joueur emblématique du club, qui recrute notamment les offensifsAnto Drobnjak etStéphane Ziani. La saison est historique : les Lensois atteignent la finale de la Coupe de France mais surtout arrachent auFC Metz le titre de champion[8]. Les départs de Walleme, Drobjnak et Ziani sont compensés par les arrivées deMoreira,Rool ou encoreNouma. Les Lensois signent un exploit restés dans les mémoires : s'imposer sur le terrain d'Arsenal[8].
Raymond François etEdmond Novicki sont les premiers joueurs du club lensois à évoluer enéquipe de France. Les deux joueurs sont titulaires le lors de la victoire française 3-0 contre laBelgique[94],[8]. Ce match est le seul effectué en sélection par François, Novicki marque lui un but lors de sa deuxième et dernière sélection l'année suivante contre l'Autriche[95]. Le joueur lensois ayant joué le plus de rencontres avec la France estMaryan Wisniewski, sélectionné à 33 reprises entre 1955 et 1963[96].
Maryan Wisniewski ainsi queMichel Stievenard ont été appelés pour disputer unChampionnat d'Europe en tant qu'international français. Ils font tous les deux partie de la sélection pour l'Euro 1960 que la France termine à la quatrième place. Les deux joueurs participent aux deux rencontres qui se soldent par deux défaites[98],[99]. Wisniewski inscrit un but contre laYougoslavie[98].
En 1984,François Brisson,Didier Sénac et Daniel Xuereb font partie de l'équipe deFrance victorieuse au tournoi defootball desJeux de Los Angeles, grâce à deux buts inscrits par Brisson puis Xuereb[100]. Xuereb est meilleur buteur de la compétition avec cinq buts[101], François Brisson marque lui à trois reprises durant ce tournoi olympique.
En début d'année suivante, c'est le gardienBrice Samba, arrivé à l'été 2022, qui est appelé en Bleu pour la première fois en vue des matches qualificatifs à l'Euro 2024 contre lesPays-Bas et l'Irlande[103]. Il profite alors des retraites internationales deHugo Lloris etSteve Mandanda pour intégrer la sélection en tant que numéro 3. Il obtient sa première sélection en juin 2023 lors d'un match contreGibraltar (0-1) après être devenu numéro 2 et que le titulaire se soit blessé.
En octobre 2025,Florian Thauvin est convoqué par Deschamps pour pallier la blessure deBradley Barcola. Le 10 octobre, il honore sa onzième sélection face à l'Azerbaïdjan, six ans plus tard après sa dernière sélection, en remplaçantKylian Mbappé à la 83e minute. Seulement une minute plus tard, sur son deuxième ballon touché, il inscrit le troisième but tricolore, devenant le premier lensois à marquer en Bleu depuisPhilippe Vercruysse en 1986[104].
Le premier tableau liste l'effectif professionnel desSang & Or pour lasaison 2025-2026. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel du Racing Club de Lens pour la saison 2025-2026[105]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
note : Les numéros 12 et 17 ont été retirés par le club. En effet, le 12 représente lepublic lensois et le 17 le numéro que portaitMarc-Vivien Foé, mort subitement le.
Avant de résider à « Bollaert », le club a déménagé de nombreuses fois : initialement basé sur la place Verte (actuelle place de la République), il occupe en 1907 la « pâture Mercier », près de lafosse 2, puis le « terrain de la Gendarmerie » le long de la route de Béthune. En 1912 lesRacingmen adoptent le « terrain de la Glissoire » près de lafosse 5 (àAvion). Détruit en partie lors de laPremière Guerre mondiale, il n'est rouvert qu'en 1922. Deux ans plus tard, le RCL obtient l'autorisation d'utiliser le stade municipal Raoul-Briquet, où il déménage définitivement en 1927 lorsqu'il obtient le droit de l'occuper gratuitement (aujourd'hui stade Léo-Lagrange, il est utilisé par la réserve du club)[8].
Le stade Bollaert-Delelis, avec les 41 229 places qu'il contient depuis 1998[106], pourrait à lui seul accueillir dans ses tribunes toute la population de la commune deLens, qui est inférieure à 40 000 habitants.
Faisant suite aux bellesannées 2000 du RCL, le présidentGervais Martel projette de rénover le stade et d'en agrandir la capacité à environ 50 000 places. Ce projet est mis en suspens à la suite de la relégation du club en Ligue 2 en2008, qui ne dure qu'un an. Le stade est porté candidat pour la réception de l'Euro 2016. Le, Bollaert fait partie des neuf stades désignés. Le projet de rénovation, évalué à hauteur de 78 millions d'euros[107], devrait permettre de monter la capacité du stade à environ 44 000 spectateurs[108]. En, l'enceinte est rebaptiséestade Bollaert-Delelis, du nom d'André Delelis, ancien maire de Lens.
Pour l'Euro 2016, le stade sera rénové et verra sa capacité diminuer à 38 233 places. Le projet de stade à 44 000 places fut abandonné par suite de la diminution du budget qui est passé de 90 millions à 70 millions.
La Gaillette possède des salles de musculation, de rééducation et de récupération, un espace debalnéothérapie, un amphithéâtre de 250 places, une salle de restauration, un espace consacré à l'administration du club et à la chaîneRCL TV[109]. Le coût total de cet équipement est évalué à 15 millions d'euros[109], les terrains ayant été cédés par la ville d'Avion au prix estimé par les domaines, soit 121 000 €.
L'équipe réserve (en rouge) lors du match contre l'UJA Alfortville du 21 août 2011
En 2005, le président du clubGervais Martel, via sa holding GM Finances, possède 99 % de « RCL Développement et Management », dont la SASP du RC Lens est une filiale, aux côtés d'autres filiales chargées des activités connexes au football (vente de produits dérivés, événementiel, sécurité, restauration, etc.)[112]. En, face au risque de dépôt de bilan, Martel doit céder la majorité des parts de GM Finances auCrédit agricole Nord de France. Le Crédit agricole devient alors l'actionnaire principal du club (détenant entre 61[113] et 70 %[114] de la SASP), suivi de GM Finances (27,34 %)[114]. Plus tard, en, GM Finances est renommé Sang et Or Finances (FSO) dans le cadre d'une augmentation de capital[113]. Cette augmentation de capital de 15 millions d'euros est effectuée par le Crédit agricole Nord de France (CANF), ce qui porte sa participation dans le capital du club à plus de 99 %[115].
En 2013, Gervais Martel se lie au financier azériHafiz Mammadov dans le but de reprendre le club. Ceux-ci sont associés au sein d'unesociété par actions simplifiée, RCL Holding, créée le et détenue à 99,99 % par Mammadov via son conglomérat Baghlan Group, le restant à Martel via sa société GIM2. RCL Holding rachète ses parts au CANF et possède alors 98,92 % de FSO, elle-même détentrice de 99,78 % de la SASP RC Lens. La société FSO est supprimée au avec effet rétroactif au et seule subsiste RCL Holding. Bien que l'actionnariat soit de 99,99 % en faveur de Mammadov, le statut juridique de RCL Holding permet de répartir différemment les droits de vote enconseil d'administration qui sont de 60 % pour Mammadov et 40 % pour Martel, qui dispose d'une minorité de blocage[116],[117].
Face aux difficultés rencontrées par le Racing aux niveaux sportif et financier, les dirigeants décident à l'été 2011 de créer un partenariat avec leKV Courtrai, dans le but « d'échanger le savoir-faire et d'optimiser les performances des deux clubs[118],[119] ». Ce partenariat est validé après le transfert deSteven Joseph-Monrose, jeune joueur lensois transféré vers le club belge[118].
Il existe également un partenariat entre le Racing Club de Lens et leChelsea FC à la suite de « l'affaireKakuta[120] ».
Enmai 2013, le présidentLuc Dayan annonce la signature d'un partenariat entre le RC Lens et l'USA Perpignan, club depremière division derugby à XV[121]. Il est basé sur trois points : l'organisation de stages d'avant-saison, de matches entre les deux villes, et de stages de football et de rugby destinés aux jeunes[121].
Le, le RC Lens s'engage avec le clubarménien du Sardarapat FC dans un partenariat centré sur la formation[122].
Actionnaire majoritaire du Racing Club de Lens, leCrédit agricole Nord de France nomme leLuc Dayan au poste de président de la SASP RCL en remplacement deGervais Martel[123], démissionnaire, qui n'a pas pu racheter les parts du club qu'il avait cédé à la banque un an plus tôt[123]. Gérard Lévèque, directeur général « parachuté » par le CANF un an plus tôt, est reconduit dans ses fonctions[124]. Le lendemain, Luc Dayan choisitAntoine Sibierski en tant que directeur sportif[125], qui opère plusieurs changements au sein du centre de formation.
Le, Gervais Martel redevient président du RC Lens après s'être associé à l'AzerbaïdjanaisHafiz Mammadov pour la reprise du club. Cependant, l'homme d'affaires azéri connaît rapidement de graves problèmes financiers, qui poussent Martel à engager un nouveau processus de cession.
En, le club passe entre les mains de la sociétéluxembourgeoise Solferino, représentée par ses deux actionnaires Gilles Fretigne et Ignacio Aquillo, membre du conseil d'administration de l’Atlético Madrid.
Le,Gervais Martel quitte son poste de président du club mais reste présent au sein du comité d'administration, etJocelyn Blanchard, directeur sportif, est limogé.Éric Roy est nommé directeur sportif et Arnaud Pouille est nommé directeur général du club.
Patrick Valcke, responsable de la communication et Dominique Regia-Corte, speaker, sont limogés de leur poste[126]. En, Didier Roudet quitte le club et s'engage auStade rennais.
Le,Gervais Martel annonce se retirer de son poste de président du conseil d'administration pour laisser la place à la nouvelle direction en place. C'est donc l'actionnaire majoritaireJoseph Oughourlian qui récupère cette responsabilité[127].
À l’été 2024,Joseph Oughourlian nomme l’expérimenté dirigeantPierre Dréossi au poste de directeur général pour lancer un nouveau cycle[129]. Celui-ci est remplacé par Benjamin Parrot en mai 2025[130].
Le tableau suivant présente un extrait ducompte de résultat du Racing Club de Lens,SASP et association réunies,depuis la saison 2002-2003[pourquoi ?]. Le club procède à la présentation decomptes consolidés depuis la saison 2005-2006.
Le record d’affluence à Bollaert est enregistré pour la réception de l'Olympique de Marseille le. Les Lensois battent 2-1 les Marseillais devant 48 912 spectateurs[156]. Ce record a été établi avant les travaux pour laCoupe du monde 1998 et ne peut plus être atteint dans la configuration actuelle du stade[157].
Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile du RCL[156]
Le public lensois a souvent été qualifié de meilleur en France, encourageant le club dans les bons comme les mauvais moments. Dans les années 1970, les supporteurs lensois sont reconnus pour leur « gentillesse », en opposition aux fans britanniques désignés comme deshooligans voire des « sauvages »[g 10]. Le public lensois est salué pour sa chaleur, sa ferveur et son enthousiasme et est récompensé à ce titre par l'Association contre la violence dans le sport en 1976[g 10]. Il est aussi désigné « Meilleur public de France » dès1975[158]. Depuis la création de récompenses pour les supporters, ceux du RC Lens figurent régulièrement aux premières places : ils obtiennent le Challenge du meilleur public de la LFP en2000 et2002[159] puis lechampionnat des tribunes deLigue 2 en2008-2009 et deLigue 1 lasaison suivante, des titres officiels décernés par laLigue de football professionnel[160].
Depuis les années 1950, le public qui garnit le stade Bollaert n'est pas uniquement originaire de la ville de Lens ou de ses alentours. Les supporters du RCL viennent de toute la régionNord-Pas-de-Calais, les personnes résidentes àArras,Boulogne-sur-Mer ouCalais n'hésitant pas à faire le déplacement[g 11].
Le premier club de supporters a été fondé en1926 par Maurice Carton sous le nom d'Allez Lens, devenuSupporter club lensois,Supp'R'Lens en 1991 puis12 Lensois en 2002[c 22],[161]. Ce nom symbolise le douzième homme, et c'est dans ce sens, mais aussi pour montrer l'intérêt du club à son association de supporters, que le président du Racing Club de Lens,Gervais Martel décide de ne plus attribuer le numéro 12 à un des joueurs[c 22]. Cette association de supporters compte sept mille adhérents[161] et est présente en 2005 dans une vingtaine de départements français ainsi qu'en Belgique[c 22]. À côté de ce groupe officiel figurent d'autres associations tels lesTigers ou leKop Sang et Or, qualifiés généralement d'« ultra »[162]. Le stade Bollaert a la particularité[source secondaire souhaitée] d'abriter le kop lensois au niveau de sa tribune latérale Tony-Marek, contrairement à l'usage des clubs autres clubs français où les associations de supporters se localisent dans les virages.
L'animation du stade est assurée parDominique Regia-Corte, qui est également chargé des relations entre le club et les groupes de supporteurs[162]. À l'aube de la saison 2017-2018, il est remplacé au poste de speaker par Cyril Jamet, animateur sur Horizon, la radio locale Lens - Béthune - Bruay[163]. Puis à partir de la saison 2021-2022 par Sylvano, ancien capo de la tribune Marek, désormais speaker à chaque rencontre à domicile.
Les rencontres contre leLille OSC font partie des matchs les plus attendus de la saison par tous les supporters lensois. L'origine de la rivalité date du début des années 1930 ; le RCL était alors opposé à l'Olympique lillois (OL), les supporters de ce dernier craignant les matchs contre le RCL[164]. La proximité entre les villes deLens etLille (40 kilomètres les séparent) a favorisé le développement rapide de la rivalité, qui a connu un essor notable à partir de 1937, année de l'accession du RCL en première division.
Depuis les rencontres entre le RCL et le LOSC ont pour enjeu une « suprématie régionale ». Culturellement, les matchs ont pour fond l'opposition entre la ville de Lens prolétaire et celle de Lille qualifiée de bourgeoise[g 12]. La distinction sociologique entre supporters racingmen et supporters loscistes n'existe pourtant pas dans les faits[165]. Des débordements sont parfois à signaler mais cela reste généralement au stade des railleries entre les deux camps, basés sur des clichés sociaux et la situation sportive des clubs quand ils sont en difficulté. Les statistiques entre les deux clubs sont, à l'heure actuelle, à l'avantage du LOSC ; le club lillois est plus titré que le RCL[Note 15] et a remporté 9 derbies de plus que les Sang et Or[166], sur un total de 121 oppositions officielles à date.
LeValenciennes FC est un autre club phare de la région, toutefois la rivalité n'est en rien comparable avec celle du LOSC. Le passé ouvrier des deux villes crée un lien sociologique entre les supporters.
Leprésident Martel fut cofondateur, avec le président de l'AS Saint-Étienne, de sa propre chaîne de télévision qui traite de l'actualité des 2 clubs,Onzéo, créé le[167].
Le RC Lens possède également son propre organe de presse : Sang et Or Magazine.
Différents sondages montrent que le RCL est assez apprécié au niveau national, même si le club reste derrière l'Olympique de Marseille, l'Olympique lyonnais ou leParis Saint-Germain en termes de popularité. En 2006, 3 % du panelIpsos a répondu le Racing à la question« Quel est le club de football professionnel français que vous préférez ? », le club lensois étant cinquième dans le classement de l'institut[168]. En 2008, le RCL est classé sixième club de l'élite préféré par les Français selon l'IFOP[169].
En, selon un sondage deLa Voix du Nord, le club artésien est préféré par les habitants duNord-Pas-de-Calais (NPDC) à 26 % et à 16 % pour l'ensemble des Français[170]. Pour la première fois, le RCL obtient de moins bons résultats que lerival lillois (respectivement 39 % et 28 %) dans le sondage bisannuel deLa Voix du Nord[171]. Cinq mois plus tard, le baromètre ScanClub confirme cet inversement.Le Parisien publie un sondage dans lequel les résidents du NPDC se considèrent supporters d'abord du LOSC puis du RCL[172].
Sur les réseaux sociaux, le RCL est le club deLigue 2 le plus suivi. En effet, il apparaît à la première place des classements des clubs de deuxième division surFacebook etTwitter[173],[174],[Passage à actualiser]. Mais sur ce point, le RC Lens est une nouvelle fois supplanté par le rival qu'est le LOSC. Ce dernier compte plus de personnes qui« aiment » sur Facebook (888 893 personnes contre 368 877[175]) et plus d'abonnés sur Twitter (685 000 abonnés contre 221 000[176]) que le RC Lens.
Début décembre 2021, la direction du club annonce lancer un fonds de dotation baptisé Racing Cœur de Lens. Le but de cette initiative est de créer un fonds pour réunir les dotations de mécènes et contributeurs autour de quatre piliers que le club veut porter en valeurs : le sport pour tous, l'enfance, l'environnement et l'insertion sociale et professionnelle[177].
Signe de l'importance qu'a pu avoir la formation au RC Lens, ses équipes de jeunes ont remporté un certain nombre de titres nationaux, et notamment trois fois laCoupe Gambardella en 1957, 1958 et 1992[179].
Le Racing Club de Lens dispose à partir de 2018 d'une équipe decécifoot par regroupement entre le club lensois et la section de cécifoot préexistante dans la formation voisine de l'AS Violaines[192],[193].
↑a etbSeuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
↑Contrairement à ce qui est écrit dans la source dulensois normand, le fondateur est bien Henri Douterlungne et non Carlos Douterlungne, qui est son fils[4].
↑La source dulensois normand indique que le club est affilié à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques[6], mais l'information est probablement erronnée car il n'y aucun club affilié à ce nom, ni aucun à Lens, en décembre 1902[7]. Le nomCyclo-pédestre suggère qu'il s'agit d'un club de cyclisme et de course à pied.
↑Le chapitre est truffé d'approximations et ne peut servir de source sérieuse. Il est cependant probable que la bibliographie postérieure à 1999 sur le RC Lens se soit appuyée sur ce chapitre.
↑A cette époque, les clubs peuvent jouer sans être affilié à une fédération ; ils sont alors appelésindépendant. Le score du match n'est pas donné dans les éditions suivantes deL'Auto. Il s'agit de la plus ancienne trace connue d'un match du RC Lens. La date du match valide octobre 1906 comme date de fondation la plus récente possible.
↑Et non le 18 octobre 1907 comme il est indiqué dans de nombreuses sources[d 3],[c 1],[4].
↑Plusieurs versions, comparables à ce blason, se succèdent de 1979 à 1994.
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑Lesproduits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions..
↑Lescharges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat..
↑Lerésultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs..
↑Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.