Pour les articles homonymes, voirRCF.
| Surnoms | Racingmen |
|---|---|
| Noms précédents | Racing Club (1882-1885) |
| Fondation | |
| Couleurs | Ciel et blanc |
| Siège | 5rue Éblé, 75007Paris |
| Sections actuelles | 18 |
| Sections anciennes | 1 |
| Site web | racingclubdefrance.net |
LeRacing Club de France (RCF), est un club omnisports parisien fondé le sous le nom de « Racing Club ». Son siège se situerue Éblé àParis et il dispose de longue date d'installations sportivesrue de Saussure dans le17e arrondissement de Paris, ainsi qu'àColombes (stade Yves-du-Manoir) et àVersailles.






C'est à l'origine un club d'athlétisme, imaginé par des élèves dulycée Condorcet, qui s’entraînent à lacourse à pied, faute de mieux, sous le hall de lagare Saint-Lazare et c’est là qu'est fondé officiellement le club[1].
Le Racing Club change de nom pour adopter celui de Racing Club de France le. LeRCF obtient la concession par leconseil municipal de Paris d'une grande plaine au sein dubois de Boulogne : le parc aux Biches. Une piste en herbe d'un peu moins de cinq cents mètres, un chalet servant de vestiaire et le centre de laCroix-Catelan est né le, accueillant déjà un millier d'adhérents, essentiellement issus des lycées bourgeois de l'Ouest parisien (Condorcet,Janson-de-Sailly) et des quartiers bourgeois de Paris (16e,17e,8e arrondissements)[2]. Ce lieu devient un des rendez-vous les plus courus de Paris. Sur un terrain à côté de la piste d'athlétisme, le club a construit deux courts de tennis sur gazon. Quatre autres courts en gazon ont été construits des années plus tard mais en raison de la difficulté à entretenir le gazon, ils ont été transformés au fil des ans en pistes de terre.
En 1978, leRCF est un des fondateurs et adhérents duGroupement national des clubs omnisports (GNCO), devenu laFédération française des clubs omnisports (FFCO) en 1988[3].
Le club aux couleurs ciel et blanc a été dirigé par des présidents renommés, ce titre étant très honorifique et recherché (le premier futFerdinand de Lesseps) mais surtout par des secrétaires généraux chargés de la politique sportive. Le plus célèbre des secrétaires généraux duRCF estGeorges de Saint-Clair (1884), fondateur en compagnie dePierre de Coubertin et deJules Marcadet de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). En 1887, il écritLes Sports athlétiques et les exercices de plein air. Il est l'un des théoriciens du mouvement sportif en France. De la rencontre duRCF et duStade français, est née la première Union, puis Fédération d'athlétisme en 1887[4]. Michel Gondinet, avocat de profession, a dirigé leRCF de 1891 à 1902[5].
En, le Racing Club de France devient lepremier club champion de France de rugby à XV en battant le Stade français[6]. Précurseur dans de nombreux domaines, le Racing peut aussi s'enorgueillir d'avoir été le premier club vainqueur d'une coupe d'Europe. En 1963, la section escrime du club offre la première coupe d'Europe, tous sports confondus, à la France. Emmenés parJean-Claude Magnan etJack Guittet, l'équipe d'épée duRCF s'octroie lacoupe d'Europe des clubs champions d'escrime[7]. ÀHeidenheim an der Brenz (Allemagne de l'Ouest), elle dispose, en finale, du champion suédois, pourtant favori[8].
Le17 septembre 1967, àBruxelles, la section tennis du Racing, avec dans ses rangs des joueurs tels quePierre Darmon,François Jauffret etGeorges Goven, remporte la première Coupe dumarché commun[9] — qui deviendra très vite la Coupe d'Europe des clubs champions — face auxMilanais de Canottieri-Olona,Pietrangeli etMulligan. Plus tard, cette équipe s'adjuge la Coupe intercontinentale, en allant battrePorto Alegre au Brésil[8].
De nouveau en section escrime, le Racing Club de France remporte la coupe du monde des clubs en 1998, en épée masculine. Levallois lui succède en 2004.
En 2006, le Racing Club de France vit un tournant considérable lié à la perte de la concession de la Croix-Catelan, accordée depuis 120 ans par la mairie de Paris, contre une redevance symbolique, en échange d'une politique sportive ambitieuse. La perte de ce centre qui générait les seuls excédents de recettes du club a provoqué la quasi-faillite duRCF qui a dû se replier sur ses sites deVersailles, legolf de La Boulie et de larue de Saussure dans le17e arrondissement de Paris. Le site de la Croix-Catelan, anciennement appelé Racing Club de France, se nomme désormais leLagardère Paris Racing. Douze des sections sportives ont été reprises par le nouveau concessionnaire, leGroupe Lagardère (athlétisme, badminton, basket ball, décathlon moderne, escrime, judo, natation, pentathlon moderne, ski, tennis, tir, triathlon, volley ball). Les sections football, golf, hockey sur gazon, rugby sont restées au Racing Club de France, football et rugby devant être reprises sous ce nom par des sociétés privées pour survivre.
Cette situation est en voie d'évolution, certaines sections (tennis, ski, tir, water polo, judo, natation, badminton) ayant d'ores et déjà été relancées ou reprises par le Racing. En 2014, le site de la rue Éblé dans le7e arrondissement, ancien siège historique duRCF loué au Lagardère Paris Racing, a fait l'objet d'un accord de restitution auRCF. En 2017, le Racing Club de France envisage de transformer une partie de son siège en hôtel pour le rentabiliser : le bâtiment de 8 000 m2 ferait ainsi l'objet de travaux qui supprimeraient les courts de tennis et des espaces de vestiaires mais conserverait les deux piscines, les pistes d'escrime et le dojo de judo. La façade resterait également identique[10]. Le projet a été définitivement abandonné et n'est plus d'actualité.

LeRCF dispose des sections suivantes :
| Sections | |
|---|---|
| Installations | |
| Section football | |