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Rachel Minc, née àŁódź enPologne en 1899 et morte en 1978, est uneéducatrice etécrivainefrançaise d'originepolonaise qui a œuvré au sauvetage d'enfants juifs durant laSeconde Guerre mondiale.
Rachel Minc fait des études enpsychopédagogie àBerlin, et ensuite dans lespays scandinaves.
À son arrivée enFrance, Rachel Minc travaille commejardinière d'enfants au Refuge pour l'enfance israélite deNeuilly-sur-Seine[1], et ensuite à la colonie deCrocq, dans laCreuse. Elle rejoint l'équipe d'un chantier rural pour la formation de jeunes juifs réfugiés de l'ORT dans leLot-et-Garonne. Alertés de l'organisation d'une rafle le par la police de Vichy, encadrants et jeunes se dispersent. Un gendarme aide Rachel Minc et Myriam Abendstern, puis le mari de celle-ci, à trouver refuge chez la famille Zwolaskowi[2]. Les deux jeunes femmes sont cachées dans unebergerie désaffectée[3]. En, la zone libre est occupée. Rachel Minc quitte alors ce refuge pour rejoindre unréseau clandestin de sauvetage d'enfants juifs àGrenoble[réf. nécessaire].
Rachel Minc devient ensuite, après la guerre,assistante sociale-enquêteuse au placement familial. Dans son étude surL'action de l'OSE après la guerre, Katy Hazan (2006) note:« En même temps, il fallait répondre aux informations qui affluaient de toutes parts et au fur et à mesure de la libération des camps enAllemagne et que répercutaient les organisations internationales. Une ancienne éducatrice d'origine polonaise, Rachel Minc, parlant et écrivant parfaitement leyiddish, devint incontournable pour retrouver les familles. Elle fut baptisée la "Sherlock Holmes" de l'OSE, et revenait rarement bredouille. C'est elle qui fit des miracles au moment de l'accueil des 467 jeunes deBuchenwald en juin 1945. »[4],[5]
Lors de la commémoration de laRafle du vélodrome d'hiver du, le président de l'OSE, Jean-François Guthmann déclare :
« A La Libération, tout est à refaire en sens inverse, les enfants sortent de leurs cachettes, ils attendent leurs parents; peu auront la chance de les retrouver. L'OSE ouvre 25 maisons d'enfants, recherche pour chaque enfant, dans le monde entier ce qui lui reste de famille de sang ou d'accueil, sous l'autorité douce de Germaine Mansour et Rachel Minc. »[6].