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Rabat

34° 01′ 31″ nord, 6° 50′ 10″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour la ville en tant qu'entité administrative, voirPréfecture de Rabat.

Rabat
الرباط(ar) (ar-Ribāṭ)
الرّباط
(ary) (er-Rbaṭ)
ⵕⵕⴱⴰⵟ
(zgh) (Ṛṛbaṭ)
Blason de Rabat
Héraldique
Rabat
Montage de vues de Rabat.
Administration
PaysDrapeau du Maroc Maroc
PréfectureRabat
RégionRabat-Salé-Kénitra
Code postal10000 à 10220[1]
Démographie
GentiléRabati[2]
ou
Rabatais, Rabataise[3]
Population515 619 hab.(rec.2024[4])
Densité4 351 hab./km2
Population de l'agglomération1 781 740 hab.(2014)
Géographie
Coordonnées34° 01′ 31″ nord, 6° 50′ 10″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 135 
m
Superficie11 850 ha = 118,5 km2
Divers
Site(s) touristique(s)Chellah, latour Hassan, laKasbah des Oudayas,Pont Hassan-II,Médina de Rabat, laTour Mohammed-VI
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Rabat
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Rabat (enarabe :الرباط,ar-Ribāṭ ; enamazighe :ⵕⵕⴱⴰⵟ[5],Ṛṛbaṭ ; enarabe marocain :الرّباط,Rbaṭ) est lacapitale duroyaume du Maroc. La ville est située sur la côte l'Atlantique, au nord-ouest du Maroc, à 40 km au sud deKénitra, à 240 km au sud-ouest deTanger et dudétroit de Gibraltar et à 87 km au nord-est deCasablanca. Elle est séparée de la ville deSalé par l'embouchure duBouregreg, ce qui vaut au deux villes le surnom de « villes jumelles »[6].

Lors du dernierrecensement de 2024, sa population était de 977 827 habitants[7], faisant de Rabat la7e ville du royaume. Avec sa banlieue, elle forme la deuxième agglomération de ce pays après celle deCasablanca[8].

Depuis 2012, unensemble de sites de Rabat est inscrit sur la liste dupatrimoine mondial de l'Unesco. La ville a aussi reçu la deuxième place du classementCNN des« Meilleures destinations touristiques de 2013 »[9]. En 2024, la ville de Rabat reçoit à l’unanimité le prix d'honneur à l'occasion duProgramme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) 2024.

Histoire

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Article connexe :Histoire du Maroc.

La ville a été fondée auXIIe siècle par lesAlmohades[10], qui y édifièrent unecitadelle (devenue lakasbah des Oudayas), une mosquée et une résidence. C’était alors ce qu'on appelle unribat (« forteresse »[11]). Le nom actuel vient deRibat Al Fath, « le Camp de la Victoire ». Plus tard, le petit-fils deAbd Al-Mūmin — Ya'qub al-Mansūr — agrandit et compléta la ville, l'entourant notamment de murailles. Par la suite, elle servit de base aux expéditions almohades enAndalousie.

Après1269, quand lesMérinides choisirentFès comme capitale, Rabat entra dans une période de déclin. Ainsi, l'explorateurmorisqueHassan al-Wazzan a rapporté qu'il n'y subsistait que100 maisons habitées en1515. En1609, à la suite du décret d’expulsion dePhilippeIII, 13 000 Morisques y trouvèrent refuge, revitalisant ainsi la ville[12]. Jusqu'auXIXe siècle, Rabat est connue sous le nom de Salé-le-Neuf.

En1912,Lyautey fit de Rabat le siège durésident général et la capitale duprotectorat français au Maroc[13]. En1956, à l’indépendance du Maroc, la ville resta la capitale du pays[14].

Préhistoire

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En 1875, Bleicher signale pour la première fois l'existence d'outils lithiques au Maroc ; est cité entre autres le site Douar Doum à Rabat[15].

Une carrière d'exploitation dans le quartier de Kébibat a livré en 1933 les plus anciens fossiles humains trouvés au Maroc (à la date de 2004), soit23 fragments de boîte crânienne, sans industrie lithique associée[16]. Leurs caractéristiques[17] ont induit plusieurs hypothèses successives[16]. Marçais (1934) en fait unAtlanthrope[18]. Vallois (1958/1959) leur attribue un mélange deNéandertalien et deSinanthrope. Jaranof (1945) les ditmoustériens. Ferembach (1975) les attribue à l'Acheuléen moyen. Au début des années 2000, ils sont dits du Tensiftien[N 1], contemporain duRiss, l'avant-dernière glaciation[16],[19]. Lastratigraphie du site a été interprétée en 1959 par G. Choubert[20].

Les falaises du littoral océanique entre Rabat et Tébibat sont elles aussi riches en vestiges préhistoriques : Dar-es-Soltane I et II,El Harhoura I et II, grotte des Contrebandiers[21] (appelée de nos jours El Mnasra[22]).

Fondation et développement sous les Almohades

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La Kasbah des Oudayas est édifiée sur l'emplacement de la citadelle originelle, fondée par lesAlmoravides

La première trace urbaine à Rabat se situe à l'actuellekasbah des Oudaïas, lesAlmoravides y ayant fondé un fort pour organiser les attaques contre les tribus du royaume hérétique desBerghouata non loin des ruines de l'ancienne citéromaine deSala Colonia. La dynastie desAlmohades fit édifier, en1150, à la place de l'ancien fortsanhadja desAlmoravides, un ribat (ou forteresse), lieu de rassemblement des combattants de la foi, point d’étape dans l’épopée almohade pour la conquête de l’Andalousie et le contrôle du reste duMaghreb. Le califeAbu Yusuf Yaqub al-Mansur se disait désireux de concevoir, quant à la position duBouregreg, des projets plus vastes capables d'éclipser les grandes métropolesabbassides de l'Orient islamique[23].

Aidé des nombreux captifs ramenés d’Espagne après labataille d'Alarcos, il fit construire les remparts de la future capitale et commencer, non loin du fleuve, une mosquée aux proportions grandioses ; mais cette dernière ne fut pas achevée : seul se dresse son minaret, qui servit de repère aux navigateurs pour le franchissement de la ville. À ce camp retranché fut d'abord appliqué le nom de « Ribat de Salé », puis celui de « Ribat El-Fath » ('le Camp de la Victoire'), après la victoire des armées almohades en Espagne.

Cette construction, qui correspond en gros à la partie ouest de l’actuelle kasbah des Oudaïas, fut aussi appelée « al-Mahdiyya », en souvenir d’al-Mahdî Muhammad ibn Tûmart, fondateur du mouvement almohade. À partir du Ribat d’Abd al-Mumin,son[Qui ?] filsAbu Yaqub Yusuf, puis son petit-fils Yacoub el-Mansour, héritiers d’un empire s'étendant de laCastille à laTripolitaine, à cheval sur l'Europe et l'Afrique, ont construit une cité imposante, couvrant plus de quatre cents hectares, enceinte de murailles imposantes percées de portes monumentales et qui devait être dotée d'une mosquée gigantesque, latour Hassan (restée inachevée, et puis détruite durant le séisme de 1755), mais qui eut été l'un des plus grands sanctuaires du monde musulman.

Ainsi, bien que Ribat al Fath ne reçût jamais la population que son enceinte aurait pu abriter, les grandes orientations de la ville étaient tracées. Les remparts, les portes monumentales de l’époque, le minaret et les vestiges de la mosquée de Hassan témoignent aujourd'hui encore de l’ampleur de la ville almohade, sur un site dont le caractère sacré a été accentué et revalorisé par l'édification dumausoléeMohammedV, symbole de piété filiale qui, de par sa décoration exceptionnelle, œuvre d'art collective, est un hommage au souverain qui y repose et un témoignage de la renaissance de l'artisanat traditionnel[évasif].

Phase de déclin

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De la fin de la période almohade, vers le milieu duXIIIe siècle, jusqu'au début duXVIIe siècle, l’importance de Rabat diminua considérablement.

La dynastiezénète desMérinides fonda le Jama' el-Kbîr, ainsi que d'autres ruelles, toutes situées au cœur de l'actuelle médina. La localisation de cet équipement public permet d’affirmer que la vie citadine n’était pas concentrée uniquement aux abords immédiats de la kasbah et que plusieurs quartiers de l'actuelle médina étaient habités.

République du Bouregreg

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Rabat à la fin duXVIIe siècle.Bibliothèque royale des Pays-Bas.

À partir de1610, Rabat reçut une forte population de réfugiésmorisques chassés de l'ancienneAl-Andalus par le roi d'EspagnePhilippeIII. Les réfugiés s’établirent dans la kasbah et à l'intérieur de l'enceinte almohade[24], dans la partie nord-ouest qu'ils délimitèrent et protégèrent par une nouvelle enceinte, lamuraille andalouse. Les descendants de ces Morisques, qui portent souvent des patronymes hispaniques tels que Dinia (Dénia, ville en Espagne dans la commune autonome de Valence), Guédira, Mouline (Molina), Bargach (Vargas), Karrakchou (Carracso/Carrasco),Moreno, Balafrej (Palafres), Ronda ou Tamourro (Chamorro) sont toujours considérés comme les Rabatis dits « de souche ».

Pendant quelques dizaines d’années, Rabat, alors connue enEurope sous le nom de Salé-le-Neuf, fut le siège d'une cité-État, larépublique du Bouregreg, jusqu’à l’avènement desAlaouites, qui s’emparèrent de l’estuaire en1666. Sa principale activité était la course en mer contre les chrétiens, notamment contre les Espagnols, qui lui procurait la totalité de ses ressources. La république salétine devint ainsi un des principaux centres de la coursebarbaresque enAfrique du Nord, en concurrence avec lesOttomans qui dominaientAlger,Tunis etTripoli. Les corsaires de Salé-le-Neuf s'aventuraient très loin dans l'océan Atlantique, parfois jusqu'enIslande et jusqu'àTerre-Neuve, au large de l'actuelCanada[25].

Rabat sous les Alaouites

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Rue près dumellah de Rabat en 1900.

Rabat devient uneville impériale dans la seconde moitié duXVIIIe siècle, sous le règne du sultanMohammedIII (1757-1790), qui y fait édifier un palais et une mosquée. Un de ses successeurs,Moulay Slimane (1792-1822), vient y résider durant les grandes révoltessiba qui frappent leMoyen-Atlas et menacentFès, et y fait également construire une mosquée. Sa décision d'arrêter la course barbaresque entraîne le déclin de l'activité maritime de la ville.

Une publication de 1901 rappelle l'existence à Rabat duquartier juif, appelé au Maroc « mellah », reconstruit vers 1811, où se trouvent de nombreux marchands juifs et seizesynagogues au début duXXe siècle[26].

Protectorat français

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En1912, dans le cadre de l'instauration duprotectorat français au Maroc, le généralLyautey décide de transférer la capitale de Fès à Rabat (en raison de la forte agitation des tribus autour de Fès). Le sultanMoulay Youssef y déménage quelques mois plus tard. En1913, Lyautey fait appel àJean Claude Forestier, qui rédige un rapport sur l'aménagement urbain des grandes villes marocaines, puis il engageHenri Prost en 1914 pour dessiner la « Ville nouvelle » destinée à abriter les institutions du protectorat et la population européenne.

Après l'indépendance

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En1956, à la fin du protectorat, le sultan Sidi Mohammed Ben Youssef (MohammedV) maintient Rabat comme capitale. Son filsHassanII, en1961, et son petit-filsMohammedVI en1999, confirment ce choix, tout en alternant les séjours dans les différents palais du royaume, selon la tradition des souverains chérifiens.

De la fin de laSeconde Guerre mondiale et jusqu'en1963, lesÉtats-Unis disposèrent d'une base militaire aérienne à Rabat.

Culture et patrimoine

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Patrimoine mondial

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Rabat, capitale moderne et ville historique : un patrimoine en partage *
Image illustrative de l’article Rabat
PaysDrapeau du Maroc Maroc
Numéro
d’identification
1401
Année d’inscription (36e session)
TypeCulturel
Critères(ii)(iv)
Superficie349 ha
Zone tampon852 ha
RégionÉtats arabes **
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
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Depuis[27], un ensemble de sites de la ville de Rabat est inscrit sur la liste dupatrimoine mondial de l'Unesco en tant que bien culturel[28] : la « ville nouvelle » (édifiée au début duprotectorat), lakasbah des Oudayas, le jardin d'Essais, la médina, les remparts et portes almohades, les sites duChellah ou de la mosquée Hassan (dont la « tour Hassan » est le minaret), lemausolée Mohammed-V et le quartierhabous de Diour Jamaâ[29].

Enceintes et fortifications

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Article détaillé :Enceintes et fortifications de Rabat.

Protégeant les faces sud et ouest de la ville, une enceinte importante fut construite par lesAlmohades à la fin duXIIe siècle. Elle est composée de deux longues murailles rectilignes, se coupant à angle aigu, d’une longueur totale de plus de cinq kilomètres, d’une épaisseur de plus de deux mètres et d’une hauteur moyenne d'environ huit mètres[30].

Ainsi fut enfermée une superficie de près de quatre cent-vingt hectares, englobant le plateau supérieur qui domine aujourd’hui leChella, pour assurer, en cas d’attaque, la sécurité des parties basses de la ville. Le rempart ouest était percé de quatre portes, à intervalles assez réguliers : Bab El-Alou, Bab El-Had, Bab Er-Rouah et Bab El-Hdid, la dernière étant incluse dans l’actuel Palais royal. Le rempart sud n'en comportait qu’une seule, Bab Zaër. Comme la plupart des murailles édifiées par les Almohades, cette enceinte construite en béton d'une grande solidité, riche en chaux grasse, a admirablement résisté. Régulièrement flanquée de tours carrées, sa courtine est couronnée d'un chemin de ronde, bordé à l’extérieur d’un parapet aux merlons coiffés de pyramidions[30].

Bab Er-Rouah, chef-d’œuvre d’esthétique monumentale en pierre, déploie, tout comme la porte de la Kasbah, un décor d’entrelacs autour de l’ouverture en forme d’arc outrepassé inscrit dans un encadrement rectangulaire. Comme à Bab Agnaou àMarrakech, de grands arcs reprennent, en l’élargissant, le mouvement de l’arc même de la porte, l’entourant d’une auréole sinueuse aux pointes aiguës, surmontée d’une large frise à inscriptioncoufique.

Au début duXVIIe siècle, des réfugiés musulmans chassés d’Espagne s’installent dans la Kasbah ainsi que dans une partie d’une centaine d’hectares à l’intérieur de l’enceinte almohade, qu’ils délimitent par l’édification d’une nouvelle muraille. Partant à proximité de Bab El-Had, cette dernière relie la courtine duXIIe siècle à la falaise dominant leBouregreg, au Borj Sidi Makhlouf. Rectiligne et flanquée de tours barlongues, lamuraille andalouse qui s’étendait sur plus de 1 400 mètres, était haute en moyenne de cinq mètres et large de plus d’1,5 mètre. Elle était percée de trois portes : Bab Et-Tben (aujourd'hui abattue, cette porte était située près de l’actuel marché municipal), Bab El-Bouiba et Bab-Chella[30].

Par ailleurs, au début duXIXe siècle, un nouveau rempart extérieur, d’une longueur totale de 4 300 mètres, fut édifié. Il prolongeait au sud l'enceinte almohade et la doublait à l’ouest jusqu'à l'océan Atlantique, enfermant ainsi une superficie totale de plus de840 hectares. Cette dernière fortification avait une hauteur moyenne de4 mètres et une épaisseur légèrement inférieure à1 mètre. Quatre portes au total y étaient percées : Bab El-Qebibât, Bab Tamesna, Bab Marrakech et Bab El-Msalla. Ce rempart alaouite a été détruit en grande partie pour faciliter l’aménagement de la ville européenne durant leprotectorat. À partir des principales portes de la médina partaient les routes reliant, notamment, Rabat àCasablanca, àMarrakech, et àFès[30].

Aux abords de l'enceinte almohade se tenaient des marchés hebdomadaires, tel celui de Souq el-Had, à proximité de la porte du même nom. Par ailleurs, entre l'enceinte alaouite et la muraille almohade étaient situés, au sud, l'Agdal, relié au Palais royal et, au nord, des jardins d'orangers dont les fruits, très prisés pour leur qualité, étaient exportés en Europe, comme l'attestent de nombreux documents d'archives.

  • Carte des fortifications de Rabat
    Carte des fortifications de Rabat
  • Bab Oudaia
    Bab Oudaia
  • Bab El-Had à Rabat
    Bab El-Had à Rabat
  • Bab Er-Rouah
    Bab Er-Rouah

Liste de monuments

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Lieux de culte

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Rabat,mosquée As-Sunna.

Parmi leslieux de culte, il y a principalement desmosquées[36]. Il y a aussi des églises et des templeschrétiens :Archidiocèse de Rabat (Église catholique),Église évangélique au Maroc (Communion mondiale d'Églises réformées),Église orthodoxe russe de Rabat.

Culture

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Coucher de soleil à côté du quartier l'Océan, Rabat.

Institutions et espaces culturels

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Lethéâtre national Mohammed-V est l’une des plus grandes institutions culturelles de Rabat. La majeure partie des spectacles y sont coorganisés avec les instituts culturels européens.

Les galeries officielles sont Bâb Er-Rouah, Bab El-Kébir aux Oudayas et Mohamed El-Fassi.

Rabat compte aussi des espaces indépendants, le plus emblématique étantL'appartement 22, fondé en 2002 parAbdellah Karroum, pour la production, l'exposition et les rencontres des cultures vivantes.

Des grands projets culturels sont lancés dans les années 2000, notamment celui de laBibliothèque nationale, du musée des Arts contemporains[41] et de l’Institut supérieur de la musique et de la danse.

En 2006, la Fondation ONA inaugure à Rabat son second lieu culturel, la Villa des arts.


Géographie

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Localisation

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Rabat se situe au cœur de la vallée du Bouregreg.

Lespréfectures limitrophes sont les préfectures deSalé, deSkhirate-Témara et deKhemisset.

Climat

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Le climat de la ville est un climat de typeméditerranéen[42], sujet aux quatre saisons bien marquées. Les hivers sont frais et pluvieux, avec des minima nocturnes pouvant descendre en dessous de°C, ou parfois atteindre les°C, et des journées agréables autour de17 °C. Les gelées sont relativement rares. Les étés sont modérément chauds, la température dépassant rarement30 °C. Par contre, les nuits sont toujours fraîches et l'humidité de l'air océanique se fait nettement ressentir.

Principalement au printemps et en été, s'invite parfois lechergui, vent du désert sec et brûlant qui soufle de l'est et fait brusquement monter la température, de temps à autre au-dessus de30 °C mais rarement pendant plus de trois journées successives, avant un retour de la brise océanique d'ouest.

La ville appartient au domaine bioclimatique sub-humide, et la moyenne annuelle de précipitation est de 555 mm.

La durée annuelle d'ensoleillement est 2 916 heures. La moyenne annuelle de précipitation s’élève à76 jours, concentrés entre octobre et avril. Les chutes de neige sont rares.

Le record absolu de chaleur est de45,8 °C (enregistré en), tandis que le record absolu de froid est de−3,2 °C (enregistré en). La moyenne annuelle de température dans la ville est17 °C.

Le climat de Rabat ressemble beaucoup à celui du sud-ouest de lapéninsule Ibérique.

Données climatiques à Rabat-Salé.
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)88,69,210,412,715,417,617,716,714,111,18,712,5
Température moyenne (°C)12,613,114,215,217,419,822,222,421,51915,913,217,2
Température maximale moyenne (°C)17,217,719,22022,124,126,827,126,42420,617,721,9
Précipitations (mm)77,274,160,96225,36,70,51,35,743,696,7100,9554,9
Source : NOAA, statistiques sur les villes de Rabat et Salé sur la période 1961-1990[43].


Administration et politique

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Articles principaux :Commune de Rabat etTouarga.


Organisation administrative

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Sur le plan administratif, la ville de Rabat — à distinguer de l’agglomération rabataise, qui inclue sa banlieue — correspond à lapréfecture de Rabat. Son territoire s’étend sur une superficie de 118,5 km2[44]. Depuis le retour au principe de l'unité de la ville en 2002[45], il englobe, d'une part, lacommune urbaine de Rabat, elle-même divisée en cinqarrondissements, et, d'autre part, lacommune urbaine de Touarga. Ainsi, le quartier de Touarga, qui est enclavé dans la commune de rabat et où se situe lepalais royal, dispose d'un statut particulier[46].

Quartiers

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Avenue Mohammed-V.
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Arrondissement Hassan

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Article détaillé :Hassan (arrondissement).

L'arrondissement de Hassan est constitué d'une multitude de quartiers. Ce sont les quartiers les plus anciens de la ville.

LaKasbah des Oudayas, ancienne forteresse devant protéger des invasions maritimes venue de l'Océan Atlantique, constitue l’un de ces quartiers. Elle prend son nom de la tribu desOudayas, venue en tant quegarde royale à Rabat. Ce quartier a changé plusieurs fois de fonction jusqu'à devenir un quartier résidentiel pendant leXIXe siècle.

Autre quartier, lamédina est le cœur historique de la ville. « Médina » signifiant simplement 'ville' en arabe, le quartier est appelé « mdina kdima » par les habitants : 'la vieille ville'. La médina a pris son importance après l'arrivée desAndalous venus en masse pendant l'inquisition espagnol. Elle est elle-même divisée en plusieurs quartiers tels que Boukroun, El Gza, Oukassa, etc.

Lemellah est le quartier juif de la médina. Il a été fondé en 1808 par le mêmeingénieur qui a fondé le mellah de Salé. Il ne reste plus qu'une dizaine de familles juives à Rabat depuis que la majorité des habitants juifs historiquesa quitté le Maroc[Quand ?].

Lequartier de Hassan (ancien quartier de laTour Hassan) est le premier quartier européen de Rabat situé à l'intérieur de la muraille almohade rester vide jusqu'auprotectorat français, le quartier reste aujourd'hui très vivant et surtout au niveau de l'Avenue Mohammed V qui regroupe la plupart des bâtiment officiel comme laGare Rabat Ville et l'ancien siège deBank Al-Maghrib.[incompréhensible] En hauteur se trouve lequartier de la Résidence, qui tient son nom de l'ancienne Résidence générale, devenue leMinistère de l'intérieur. Ce quartier abrite un grand nombre de ministères. À coté, on trouve lequartier des Touargas, situé à l’intérieur de la muraille alaouites. C’est là que se trouve lepalais royal.

Du côté atlantique se trouve lequartier de l'Océan. Initialement une extension du quartier de Saniya Gharbiya, ce quartier a accueilli les maisons defamilles rabaties de souche plus ou moins aisées. C’est un quartiermulticulturel, quia abrité[Quand ?] des communautés marocaine, française, espagnole et portugaise. Le quartier de l'Océan a été pendant très longtemps un pôle de la vie culturelle de la ville.

Marassa est le premier quartier extra-muros édifié par des familles rabaties bourgeoises. Il s’étend sur une zone comprise entre Bab El Had et l'ancien cimetière juif. De grandes figures politiques marocaines ont vécus dans ce quartier caractérisé par ses maisons traditionnelles qui rappellent la médina.

Le quartierDiour Jamaaa accueilli[Quand ?] une population de la classe moyenne. Il a été conçu dès 1917 par l’administration coloniale en partenariat avec l’administration deshabous[Quoi ?] pour dépeupler la médina, qui accueillait l'exode rural depuis le nouveau statut de Rabat en tant quecapitale.

Les quartiers deQbibat et d’Akkari sont des extentions de Diour Jamaa. Qbibat ad'abord accueilli[Quand ?] des européens de milieux défavoriséesavant d'être habité[Quand ?] par desmarocains. Le nom de « Qbibat » provient de « Bab Qbibat », qui tient son nom de « Kasr Qbibat » (Kasr Al Bahr, l’actuelFour Seasons Hotel). Le quartier accueille l'église orthodoxe russe. Le quartier d’Akkaria été fondé[Quand ?] par la famille éponyme. Il accueille les cimetières chrétien (PAX) et juif, ainsi que des logements traditionnels.

Économie

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Rabat est la deuxième agglomération du pays aprèsCasablanca. Ces dernières années, Rabat a commencé à devenir un centre d'affaires, profitant de la restructuration et de la réorganisation des administrations publiques ainsi que l'installation de sociétés étrangères et la création dezones off-shores.

La ville est le siège de plusieurs grandes entreprises marocaines et de multinationales présentes au Maroc telles queThales,Holcim,KPMG,Maroc Telecom, laCaisse de dépôt et de gestion, leCrédit agricole du Maroc etPoste Maroc.

Les projets d'aménagement de Rabat

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Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg

La ville de Rabat, à l'image du reste du Maroc, compte aujourd'hui de nombreux projets d'aménagementsambitieux[évasif], démarrés ou en gestation. Ces projets doivent permettre de répondre aux besoins d'une population en forte croissance (la conurbation de Rabat incluant les villes deSalé,Skhirat etTemara, compte désormais plus de3 millions d'habitants). Il s'agit également de créer des infrastructures de transport, aujourd'hui peu développées et incapables de faire face aux déplacements quotidiens des habitants dans le cadre de leur activité professionnelle. Rabat ambitionne également de devenir une véritablecapitale culturelle du pays, ce qui se traduit par la multiplication de projets comme la grande bibliothèque, le futurgrand théâtre national au bord du Bouregreg, lemusée de l'histoire et des civilisations (ex-musée archéologique), le musée d'art contemporain, et l'organisation de plusieurs Festivals au cours de l'année comme leFestival Mawazine.

Les projets d'aménagement de la vallée du Bouregreg

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L'aménagement de la vallée du Bouregreg séparant les villes de Rabat et Salé est un projet majeur pour le Maroc. Lancé en 2006, il doit concerner à terme6 000 hectares. L'objectif du projet est de construire, dans cette zone en partie inondable et faiblement ou pas aménagée, des nouveaux quartiers multifonctionnels assurant la transition entre les deux agglomérations en valorisant le potentiel de l'axe fluvial avec la nouvelle marina et le patrimoine architectural des deux villes. Le projet doit également permettre d'améliorer la communication entre les deux villes. Il est piloté par un établissement public créé pour la circonstance, l’Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg (AAVB)[47].

Six phases sont prévues dont deux ont commencé en 2009. La première, dénommée Bab Al Bahr, représente un montant d’investissement de750 millions de dollars et comprend un programme immobilier mixte de près de 560 000 m2 de plancher, sur trente hectares. Pour la réalisation de cette première séquence, qui vise à créer une cité de culture, de tourisme et de loisirs, l'agence s'est jointe à Al Maabar d'Abou Dhabi. Les aménagements situés sur la rive gauche de l'oued entre son embouchure et lepontHassanII comprennent des ensembles hôteliers et résidentiels de qualité, la Cité des arts et métiers destinée à la préservation du savoir-faire artisanal et un port de plaisance. La construction d'un pont doté d'untirant d'airplus élevé[Quoi ?] et le dragage de l'oued doivent permettre d'accueillir des bateaux ayant destirants d'eau plus importants. Pour les pêcheurs professionnels de Salé et Rabat chassés par les aménagements en cours, un port de pêche est en cours de construction à l'embouchure de l'oued, côté Rabat[47].


  • Bouregreg Marina, dans le cadre du projet Bab el Bahr
    Bouregreg Marina, dans le cadre du projet Bab el Bahr
  • Résidences de la marina
    Résidences de la marina
  • Bouregreg Marina accueille le PlanetSolar. Le nouveau pont Hassan II est derrière.
    Bouregreg Marina accueille lePlanetSolar. Le nouveau pontHassanII est derrière.

Les autres projets d'aménagement immobiliers de Rabat

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Corniche de Rabat
La rive gauche duBouregreg
Sephira
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Le projetSephira porte sur l'aménagement de la corniche du littoral atlantique sur une longueur de 11 km et une superficie de330 ha entre Bab El Bahr (près des Oudaîas) et Harhoura (Témara). Le projet prévoit à terme la réalisation entre autres de résidences, d'hôtels, de tours d'affaires, dont une de50 étages, d'un centre commercial et d'une marina internationale. Le projet est confié à un groupe des Émirats : le terrain est cédé pour un dirham symbolique en échange de la construction des infrastructures. Le démarrage du programme,toujours en suspens[Quand ?], a été reporté plusieurs fois[48].

Akrach
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Le projetAkrach est une extension de la ville de Rabat qui doit permettre de loger 200 000 habitants sur le plateau du même nom, situé au sud de l'agglomération. Le projet à l'étude depuis quelques années est toujours en suspens (2009)[49].

Centre multifonctionnel d’Agdal
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Le projet deCGI[Quoi ?] (centre multifonctionnel d'Agdal) devrait comporter un centre commercial, un hôtel, un fitness club et des bureaux.Arribat Center[incompréhensible]

Tamesna
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Une ville nouvelle, baptisée Tamesna et considérée comme une ville-satellite de Rabat, est en cours de construction à 30 km au sud-est de Rabat, sur un terrain situé en amont de l’oued Ikem. Elle a vocation à accueillir à son achèvement vers 2015 250 000 habitants dans 50 000 logements dont 10 000 logements sociaux[50].

Ryad al Andalous
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Sur l'emplacement de l'ancien zoo de Rabat, qui est situé entre les quartiers Hay Riad etTémara, va naître un projet touristique et immobilier (Ryad al Andalous) avec allée de gratte-ciels et d'autres tours ainsi que des logements, loisirs, mall... Un nouveauzoo national est construit juste à côté du complexe sportif Moulay Abdellah en utilisant la recette de la vente du terrain de l'ancien zoo au promoteur (420 MDH[Quoi ?])[51]. Les travaux de construction ont débuté en et se sont achevés en, pour l'inauguration officielle le et l'ouverture au public le.

Transports

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Le réseau de transports en commun de Rabat est constitué debus, gérés par la sociétéAlsa depuis, et detramways, exploités par le groupeTransdev via la Société du Tramway de Rabat-Salé.Le prix des parkings, très élevé, ainsi que la difficulté de trouver une place de stationnement et les bouchons découragent l’usage de la voiture.[évasif] Une ligne ferroviaire électrifiée à double voie relie Rabat aux villes voisines deSalé et deCasablanca et au reste du Maroc ; elle est empruntée pour les trajets à courte distance par le RER[Quoi ?] en direction deTémara, Bouqnadel et Salé, tandis que la majorité des habitants faisant la navette entre Casablanca, Rabat et Kénitra empruntent le train navette rapide (TNR) sous forme de voitures M6 (Wagon à double étage) qui assure une desserte en une heure avec une fréquence à la demi-heure. Rabat comporte deux gares :Rabat-Ville dans l'arrondissement Hassan etRabat-Agdal dans la continuité de l'hypercentre, l'Agdal. Les personnes habitant en lointaine banlieue utilisent généralement leur véhicule personnel pour rejoindre le réseau urbain.

Rabat partage avec Salé l'aéroport de Rabat-Salé, d'une capacité de3,5 millions de passagers, dont le trafic a atteint 485 000 passagers en 2013.

Transports routiers

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Pont Hassan-II et tunnel des Oudayas

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Pour décongestionner le trafic sur l'axe reliant Salé à Rabat, un nouveau pont doté de deux fois trois voies a remplacé l'ancienpont Moulay-al-Hassan : lepontHassanII. Ce nouveau pont est doté de deux fois trois voies, contre2 × 2 voies pour l’ancien.Il permet ainsi un trafic fluide sur la traversée du fleuve.[évasif] De plus, deux lignes de tramway y traversent le fleuve duBouregreg, permettant non seulement d'assurer le transport des Rabattais et des Salétins mais aussi de réduire le nombre de bus traversant le pont — principale source de bouchons.

Le tunnel des Oudayas permet aujourd'hui de réduire la congestion automobile dans l'axe allant du pontHassanII jusqu'à l'océan en passant par un important site touristique de Rabat, laKasbah des Oudayas. De plus, celui-ci va permettre, grâce à la déviation du trafic de l'avenue Al Marsa vers le tunnel, la concrétisation du projet de zone piétonne entre les Oudayas et lamédina de Rabat, qui était autrefois une avenue très chargée.

  • Le pont Hassan II
    Le pontHassanII
  • L'autoroute de contournement de Rabat
    L'autoroute de contournement de Rabat

L'autoroute de contournement

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L'autoroute de contournement de Rabat, d'une longueur de 42 km, a été inaugurée le. Elle comprend notamment le plus long pont à haubans d'Afrique, lepontMohammedVI[52]

Cette grande rocade, dont les travaux de réalisation ont été lancés en et achevés en, relie les grands axes autoroutiers desservant le sud, le centre, le nord et l’est du Maroc. Elle permettra de réduire les délais de transport tout en allégeant la circulation à l'intérieur du périmètre urbain de Rabat.

Transports urbains

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Schéma des lignes du Tramway et de l'ONCF dans l’agglomération

Tramway

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Article détaillé :Tramway de Rabat-Salé.

La ville de Rabat dispose depuis dedeux lignes de tramway, d'une longueur totale de 22 km. Les lignes desservent à la fois Salé et Rabat selon un axe nord-sud avec un tronc commun de 3 km du centre-ville de Rabat jusqu'à l'entrée de Salé, après le franchissement duBouregreg via lepont Hassan-II. Les41 stations sont desservies par des rames doublesCitadis d'une longueur totale de 60 mètres.

  • Rame du tramway de Rabat-Salé
    Rame du tramway de Rabat-Salé
  • Plan du réseau de tramway
    Plan du réseau de tramway

Réseau de bus

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Article détaillé :Réseau de bus de Rabat-Salé-Témara.

L'agglomération dispose d'unréseau de bus, réaménagé depuis, et exploité par un groupement composé des entreprisesAlsa et City Bus Transport. Le réseau est composé d'une quarantaine de lignes reliant les villes de Rabat, Salé et Témara.Les bus sont de typesScania Higer etMercedes-benz Conecto (de 12 m et articulés de 18 m).Le nombre de véhicules dépasse350 bus et l’entreprise souhaite renforcer la flotte pour atteindre500 bus à terme.

Le réseau a été restructuré après9 ans de crise du transport urbain dans l'agglomération du fait d'une mauvaise gestion, d'abord par Staréo, une filiale deVéolia, puis directement par le groupement public Al Assima regroupant les villes de Rabat,Salé etTémara.Le prix d’un ticket comprenant un voyage est fixé à5 dirhams. Il existe un ticket Tram-Bus, qui permet l’intermodalité entre les deux moyens de transport et valable pour deux voyages, le premier dans le bus et le deuxième dans le tram, voir maximum trois avec correspondance sur la deuxième ligne dutramway. Ce ticket intermodal n'est pour le moment n’est valable que sur laligne 30 du bus.

Il existe aussi une navette vers l’aéroport, reliant lagare de Rabat-Agdal à l'aéroport de Rabat-Salé au tarif de25 dirhams.

  • Bus de Rabat de type Mercedes.
    Bus de Rabat de type Mercedes.
  • Bus Scania sur la ligne 8, dans le centre-ville.
    Bus Scania sur la ligne 8, dans le centre-ville.
  • Ancien bus Stareo au terminus de Bab El Had.
    Ancien bus Stareo au terminus de Bab El Had.
  • Intérieur d'un bus à Rabat
    Intérieur d'un bus à Rabat
  • Plan du réseau de bus à l'échelle des villes de Rabat et Salé.
    Plan du réseau de bus à l'échelle des villes de Rabat et Salé.

Trains

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Article détaillé :LGV Tanger-Casablanca.

La ville de Rabat dispose de deux gares, à savoir :

  • laGare de Rabat-Agdal. Depuis sa construction en 1925, le nombre de voyageurs empruntant cette gare n’a cessé d’augmenter. La gare a été rénovée une première fois en 2004, et elle a connu un important réaménagement en 2018 pour devenir la plus grandegare ferroviaire d’Afrique et pour accueillir le train à grande vitesse marocainAl Boraq ;

Ces deux gares sont desservies par lestrains Al Atlas, pour les connecter à plusieurs villes importantes du royaume commeTanger,Marrakech,Fès, ou encoreCasablanca. Elles sont aussi desservies par leTrain Navette Rapide qui les connecte à deux pôles industriels,Casablanca (via lagare de Casa-Port) etKénitra, en plus de petites villes commeTémara,Skhirat etBouznika.

La gare de Rabat-Agdal est également desservie parAl Boraq, letrain à grande vitesse (TGV) qui relieTanger àCasablanca en passant par Rabat etKénitra.

Une gare TGV est prévue en périphérie, près deTechnopolis, et une gare RER[Quoi ?] est en projet en banlieue, àTamesna, pour faciliter le déplacement depuis cette zone densément peuplée dont la plupart des habitants sont des employés.

  • Gare de Rabat-Agdal
    Gare de Rabat-Agdal
  • Gare de Rabat-Ville
    Gare de Rabat-Ville
  • Train navette rapide en gare de Rabat-Ville
    Train navette rapide en gare de Rabat-Ville
  • Al Boraq, train à grande vitesse marocain
    Al Boraq, train à grande vitesse marocain
  • Plan du réseau ferroviaire Bouregreg
    Plan du réseau ferroviaireBouregreg

Population et société

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Démographie

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En 2014, selon la dernière étude du HCP[Qui ?], la ville de Rabat compte 577 827 habitants.

La croissance de la population a été stimulée tout au long duXXe siècle par la croissance démographique du Maroc et la migration vers les villes. Le choix de Rabat comme capitale politique et administrative en 1912 a entraîné l'arrivée d'une population importante de fonctionnaires. Jusqu'à l'indépendance, c'est Rabat qui a reçu la majorité du flux migratoire. Après l'indépendance, la croissance s'est accentuée avec l'installation de l'élite intellectuelle dans la capitale. Désormais, la population de Rabat ne croît plus et ce sont Salé et Témara qui reçoivent les nouveaux flux migratoires.

Évolution démographique **
Année191219361952196019711982199420042010*20142021
Rabat27 00083 000156 000231 000375 000526 000624 000628 000620 000572 717645 500
Salé19 00032 00047 00077 000159 000328 000580 000761 000920 000850 403???
Témara3 00011 00064 000133 000235 000310 000313 510???
Conurbation46 000115 000203 000311 000545 000918 0001 337 0001 624 0001 850 0001 736 630???
* 2010 : Estimation, source 2005[53] ; ** valeurs approximatives jusqu'à 2010 (voir Wikidata pour valeurs sourcées).

Langues

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Lerecensement de 2014 indique quel'arabe est utilisé par 98,4 % de la population de Rabat, tandis quele berbère est parlé sous ses différentes formes par 12,2 %.

Plusieurs formes de la langue arabe coexistent à Rabat. Lerbati, forme la plus anciennement présente dans la ville et fortement minoritaire, se différencie de la koinè urbaine et desparlers hilaliens résultants des mouvements d'exode rural et de la mobilité des populations au sein du Maroc, qui se sont implantés dans la ville principalement pendant la seconde moitié duXXe siècle. D'autres formes de parlers non-hilaliens sont également présentes au sein des populations s'étant établies à Rabat depuis des villes (Salé, Fès, Tétouan, etc.) ou régions (Jbala,Ghomaraetc.) ayant unparler non-hilalien.

Les « anciennes familles » de Rabat

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Article détaillé :Anciennes familles de Rabat.

Les« anciennes familles » de Rabat sont un groupe social à identité propre constitué d'un ensemble des familles ayant habité la ville depuis plusieurs siècles, avant son ouverture aux populations de l'intérieur du Maroc et l'arrivée massive de migrants lié à l'exode rural qui commença au début duXXe siècle.

Elles se caractérisent par leur homogénéité sociale et culturelle, qui résulte d'une histoire commune marquée par une isolation du reste du pays pendant près de trois siècles, ainsi que d'un héritage culturel marqué par la culture arabo-andalouse[54].

Lesdites familles, qui sont environ quatre cents, sont considérées, jusqu'à nos jours, comme les « familles rbaties de souche ». Elles conservent une certaine influence sur la vie politique et économique de la cité.

Enseignement supérieur et recherche

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Rabat est, avec Casablanca, la ville dans laquelle se concentre la majorité des établissements d'enseignement supérieur marocains, malgré lestentatives récentes de décentralisation de l'enseignement supérieur[Quoi ?]. L'universitéMohammedV, première université fondée après l'indépendance (1957), a été scindée en 1992 en deux universités : l'universitéMohammedV - Agdal et l'universitéMohammedV - Souissi. En, ces deux universités ont fusionné pour redonner naissance à l'universitéMohammedV de Rabat.

L'université comprend les deux premiers établissements d'enseignement supérieur du Maroc : la Faculté des lettres et des sciences humaines, fondée en 1917 sous le nom d’Institut des hautes études marocaines, l'Institut scientifique fondé en 1920 sous le nom d’Institut scientifique chérifien, la plus ancienne école d'ingénieurs du Maroc et d'Afrique[55] : l'École Mohammadia d'ingénieurs, fondée en1959 et située à l'Agdal.[pas clair]

L'universitéMohammedV accueille 87 000 étudiants (chiffres 2019-2020), dont environ 6 500 en3e cycle[56]. Les filières de formation comprennent le droit, l'économie, la santé, les sciences humaines et sociales, les sciences de l'éducation et l'ingénierie informatique.

De nombreux autres établissements d'enseignement supérieur publics sont installés à Rabat, tels l'institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC), l'école nationale d'architecture (ENA), l'institut national des postes et télécommunications (INPT), l'institut agronomique et vétérinaireHassanII (IAV), l'école nationale d'industrie minérale (ENAM), l'institut national de statistique et d'économie appliquée (INSEA), l'académie marocaine des études diplomatiques et l'université internationale de Rabat (UIR).

À côté, existent également des établissements privés comme l'école supérieure de management, d'informatique et de télécommunication (ESMIT), l'institut supérieur du génie appliqué (IGA), l'école marocaine des sciences de l'ingénieur (EMSI), l'institut des hautes études de management (HEM), l'école supérieure des sciences et technologies de l’ingénierie (ESSTI) et laSIST British University. Dans le domaine des sciences humaines, l'institut universitaire pour la recherche scientifique a été dirigé parAbdelkébir Khatibi.

Personnalités nées à Rabat

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Politiciens

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Scientifiques

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Écrivains et philosophes

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Artistes

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Sportifs

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Autres personnalités

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Sport

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Article détaillé :Sport à Rabat.

Football

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La ville compte aussi le stade national du Maroc :Complexe sportif Moulay Abdellah. Ce dernier fut construit en1983. Les équipes de football locales sont :

Handball

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Les équipes de handball locales sont :

Basket-ball

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Les équipes de basket-ball locales sont :

Volley-ball

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Les équipes de volley-ball locales sont :

Équitation

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Rabat dispose d'une quinzaine de clubs équestresdont le plus connu est le club Dar El-salam, à l'est de la capitale[évasif]. Au Royal club équestre de Dar Es Salam, tous les ans, se déroule la Semaine du cheval animée notamment par les championnats marocains.Les championnats les plus appréciés sont ceux de saut d'obstacles.[évasif]

Clubs et centres de loisirs

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  • Le Club Wifaq
  • Stade marocain Tennis, avenue Ibn-Battouta, créé en 1919
  • Stade marocain Boules-Pétanque, avenue Ibn Battouta, créé en 1919
  • Olympique marocain
  • Tennis des PTT
  • Tennis des Cheminots
  • Royal Golf Dar Essalam
  • Royal Club Équestre du Lac
  • Le Club de la Justice
  • Le Club travaux public
  • Le Riad-club Rabat
  • L'union sportive des cheminots du Maroc (USCM)
  • Club Moulay Rachid
  • Le parc d'attractions de Magic Parck
  • La patinoire et le bowling duMega Mall
  • Club d'agriculture
  • Maghreb de Rabat Ce lien renvoie vers une page d'homonymie

Jumelages

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Rabat estjumelée avec :

Notes et références

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Notes

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  1. Pour les principaux âges du Quaternaire au Maroc, voirPierre Biberson, « Essai de redéfinition des cycles climatiques du Quaternaire continental du Maroc »,Quaternaire,vol. 8,no 1,‎,p. 3-13(lire en ligne, consulté le).

Notes et références

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  1. « Codes postaux et agences de Rabat », surcodepostal.ma(consulté le)
  2. « Liste des noms de lieux et des gentilés correspondants »[PDF], surLe Robert(consulté le).
  3. D'après la« recommandation française concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF],Bulletin officiel du ministère français des Affaires étrangères,(consulté le),p. 9
  4. (en + de) « Morocco: Regions, Major Cities & Urban Places », surcitypopulation
  5. https://archive.wikiwix.com/cache/20220724031724/https://www.minculture.gov.ma/am/?p=278.
  6. « Petite Histoire de Rabat... et dates-clés de l'histoire contemporaine du Maroc », surwww.rabat-maroc.net(consulté le)
  7. « Population légale des régions, provinces, préfectures, municipalités, arrondissements et communes du Royaume d'après les résultats du RGPH 2014 »[xls], Rabat,Haut-Commissariat au plan(consulté le)
  8. ChristelleMarot, « Le Grand Rabat s'éveille »,Jeune Afrique,‎(lire en ligne)
  9. (en) Lara Brunt, « Top travel destinations for 2013 », surCNN Travel,CNN,(consulté le).
  10. « Histoire de Rabat », surwww.toutrabat.com(consulté le)
  11. « Ribat », surBase de données lexicographiques panfrancophone(consulté le) :« Forteresse, citadelle fortifiée à caractère religieux. »
  12. LeilaMaziane, « Salé auXVIIe siècle, terre d’asile morisque sur le littoral Atlantique marocain »,Cahiers de la Méditerranée,no 79,‎,p. 359-372, § 10(lire en ligne)
  13. « Rêves d’architectes (2/3) : Rabat par le maréchal Lyautey et Henri Prost »,Télérama,‎(lire en ligne, consulté le)
  14. « Visite de Rabat - capitale du Maroc »,Mackoo,‎(lire en ligne, consulté le)
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  16. ab etcHajraoui 2004,p. 21.
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  19. (en) Roger Saban, « The Place of Rabat Man (Kebibat, Morocco) in Human Evolution »,Current Anthropology,vol. 18,no 3,‎(lire en ligne, consulté le).
  20. (en) Francis Clark Howell et François Bourlière,African Ecology and Human Evolution, New Brunswick, London, Aldline Transaction,, 666 p.(ISBN 978-0-202-36136-9,lire en ligne),p. 434.
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  22. Hajraoui 2004,p. 23.
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  36. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010,p. 1959
  37. « Fichier:Zaouia Tijania Al Atika in the old Medina of Rabat MedinaStories 2020 035.jpg — Wikipédia », surcommons.wikimedia.org,(consulté le)
  38. Le Guide du routard Maroc 2005-2006, Hachette,p. 241,lignes 29-53
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  41. Samir El Ouardighi,« MuséeMohammedVI, révolution culturelle du Maroc ? »,Médias 24,.
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  54. Mariette Hayeur,Les Rbatis-bourgeoisie de Rabat : identité et luttes de classement, thèse de doctorat en anthropologie, Montréal, 1991
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  56. « UM5 »[html], Université Mohammed V Agdal,(consulté le)
  57. Championnat du Maroc de handball
  58. MAP, « Signature d'un accord de jumelage entre Rabat et Hornachos »,Aujourd'hui le Maroc,‎(lire en ligne)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Rabat, surWikimedia Commons

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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