Rabah Bitat | ||
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Fonctions | ||
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Président de l'Assemblée populaire nationale | ||
– (11 ans, 8 mois et 1 jour) | ||
Prédécesseur | Djelloul Malaika(intérim) Lui-même | |
Successeur | Abdelaziz Belkhadem | |
Chef de l'État de la République algérienne démocratique et populaire (intérim) | ||
– (1 mois et 13 jours) | ||
Prédécesseur | Houari Boumédiène | |
Successeur | Chadli Bendjedid | |
Président de l'Assemblée populaire nationale | ||
– (1 an, 9 mois et 19 jours) | ||
Prédécesseur | Hadj Mohamed Benalla(indirectement, président de l'Assemblée nationale) | |
Successeur | Djelloul Malaika(intérim) Lui-même | |
Chef de laWilaya IV historique | ||
– (5 mois et 10 jours) | ||
Successeur | Amar Ouamrane | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Aïn Kerma (Algérie) | |
Date de décès | (à 74 ans) | |
Lieu de décès | Paris (France) | |
Nationalité | Algérienne | |
Parti politique | PPA MTLD (1946-1954) FLN (1954-2000) | |
Conjoint | Zohra Drif | |
Religion | Islam | |
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Chefs d'État algériens | ||
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Rabah Bitat (enarabe :رابح بيطاط, enberbère : ⵕⴰⴱⵃ ⴱⵉⵟⴰⵟ), né le à Aïn Kerma (actuelleMessaoud Boudjriou,wilaya de Constantine) et mort le àParis14e[1], est un militant nationaliste ethomme d'Étatalgérien, un des six fondateurs duFront de libération nationale en 1954, et, après l'indépendance, plusieurs fois ministre. Il a aussi étéchef de l'État par intérim durant 45 jours en1978, à la suite du décès deHouari Boumédiène.
Il adhère jeune auParti du peuple algérien (PPA) deMessali Hadj, puis auMouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Après la guerre, il fait partie de l'Organisation spéciale (OS), branche clandestine du MTLD. À la suite de l'attaque de la poste d’Oran, il est condamné par contumace à dix ans de prison.
Au cours de l'année 1954, alors que le MTLD connaît un conflit grave entre « messalistes » et « centralistes », il répond favorablement au projet deMohamed Boudiaf etMourad Didouche de créer un parti vraiment révolutionnaire et il est l'un des militants, souvent des anciens de l'OS, à l'origine duComité révolutionnaire d'unité et d'action ; en, après la « réunion des 22 » dans une modeste villa duClos Salambier appartenant àLyès Deriche, il est un des six membres[2] du conseil dirigeant duCRUA et lorsque celui-ci devient leFLN en octobre, il fait encore partie du conseil porté à neuf membres par l'entrée des trois délégués au Caire (Aït Ahmed,Ben Bella,Khider).
Dès la création du FLN, Rabah Bitat est responsable de laWilaya IV[3]. Le, jour de laToussaint rouge, il organise l'action dans cette zone.
En 1955, il fut arrêté par les autorités coloniales et condamné à la prison à vie, puis libéré après le cessez-le-feu en.
Vice-président du conseil dans lepremier gouvernement d'Ahmed Ben Bella le, il démissionne en novembre1963.
Après avoir rejoint l'opposition àParis, il rallie lecoup d'État du colonelBoumediène () et est nommé ministre d'État sans portefeuille le.
Il devient ministre des Transports le, poste qu'il occupe jusqu'au, devenant président de l'Assemblée populaire nationale.
Constitutionnellement, il est le second personnage de l'État, aussi, à la mort deHouari Boumédiène le, il assure l'intérim de la présidence de laRépublique algérienne démocratique et populaire durant les 45 jours prévus par la constitution pour organiser une nouvelle élection présidentielle.
Il est réélu président de l'Assemblée nationale en1982,1987 et1989, mais démissionne le pour exprimer son désaccord avec la politique suivie par le présidentChadli Bendjedid.
Retiré de la vie politique pendant une décennie, il soutient activement la candidature d'Abdelaziz Bouteflika en1999 ; élu, celui-ci le désigne comme envoyé spécial pour plusieurs missions et le charge de le représenter personnellement lors de l'investiture deThabo Mbeki en Afrique du Sud.
Il meurt le à l'hôpital Broussais à Paris, au lendemain de son transfert depuis l'Algérie[4].
Wilayas historiques de la Révolution algérienne | |
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Wilayas |
Gouvernement provisoire de la République algérienne (1958 -1962) |
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État algérien (1962) |
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République algérienne démocratique et populaire (depuis1962) |
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