Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Rabah Bitat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rabah Bitat
Illustration.
Fonctions
Président de l'Assemblée populaire nationale

(11 ans, 8 mois et 1 jour)
PrédécesseurDjelloul Malaika(intérim)
Lui-même
SuccesseurAbdelaziz Belkhadem
Chef de l'État de la République algérienne démocratique et populaire
(intérim)

(1 mois et 13 jours)
PrédécesseurHouari Boumédiène
SuccesseurChadli Bendjedid
Président de l'Assemblée populaire nationale

(1 an, 9 mois et 19 jours)
PrédécesseurHadj Mohamed Benalla(indirectement, président de l'Assemblée nationale)
SuccesseurDjelloul Malaika(intérim)
Lui-même
Chef de laWilaya IV historique

(5 mois et 10 jours)
SuccesseurAmar Ouamrane
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceAïn Kerma (Algérie)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décèsParis (France)
NationalitéAlgérienne
Parti politiquePPA
MTLD (1946-1954)
FLN (1954-2000)
ConjointZohra Drif
ReligionIslam

Signature de Rabah Bitat

Rabah Bitat
Chefs d'État algériens
modifier 

Rabah Bitat (enarabe :رابح بيطاط, enberbère : ⵕⴰⴱⵃ ⴱⵉⵟⴰⵟ), né le à Aïn Kerma (actuelleMessaoud Boudjriou,wilaya de Constantine) et mort le àParis14e[1], est un militant nationaliste ethomme d'Étatalgérien, un des six fondateurs duFront de libération nationale en 1954, et, après l'indépendance, plusieurs fois ministre. Il a aussi étéchef de l'État par intérim durant 45 jours en1978, à la suite du décès deHouari Boumédiène.

Biographie

[modifier |modifier le code]

L'engagement nationaliste

[modifier |modifier le code]

Il adhère jeune auParti du peuple algérien (PPA) deMessali Hadj, puis auMouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Après la guerre, il fait partie de l'Organisation spéciale (OS), branche clandestine du MTLD. À la suite de l'attaque de la poste d’Oran, il est condamné par contumace à dix ans de prison.

Au cours de l'année 1954, alors que le MTLD connaît un conflit grave entre « messalistes » et « centralistes », il répond favorablement au projet deMohamed Boudiaf etMourad Didouche de créer un parti vraiment révolutionnaire et il est l'un des militants, souvent des anciens de l'OS, à l'origine duComité révolutionnaire d'unité et d'action ; en, après la « réunion des 22 » dans une modeste villa duClos Salambier appartenant àLyès Deriche, il est un des six membres[2] du conseil dirigeant duCRUA et lorsque celui-ci devient leFLN en octobre, il fait encore partie du conseil porté à neuf membres par l'entrée des trois délégués au Caire (Aït Ahmed,Ben Bella,Khider).

La guerre d'indépendance

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Dès la création du FLN, Rabah Bitat est responsable de laWilaya IV[3]. Le, jour de laToussaint rouge, il organise l'action dans cette zone.

En 1955, il fut arrêté par les autorités coloniales et condamné à la prison à vie, puis libéré après le cessez-le-feu en.

Après l'indépendance

[modifier |modifier le code]

Vice-président du conseil dans lepremier gouvernement d'Ahmed Ben Bella le, il démissionne en novembre1963.

Après avoir rejoint l'opposition àParis, il rallie lecoup d'État du colonelBoumediène () et est nommé ministre d'État sans portefeuille le.

Il devient ministre des Transports le, poste qu'il occupe jusqu'au, devenant président de l'Assemblée populaire nationale.

Constitutionnellement, il est le second personnage de l'État, aussi, à la mort deHouari Boumédiène le, il assure l'intérim de la présidence de laRépublique algérienne démocratique et populaire durant les 45 jours prévus par la constitution pour organiser une nouvelle élection présidentielle.

Il est réélu président de l'Assemblée nationale en1982,1987 et1989, mais démissionne le pour exprimer son désaccord avec la politique suivie par le présidentChadli Bendjedid.

Retiré de la vie politique pendant une décennie, il soutient activement la candidature d'Abdelaziz Bouteflika en1999 ; élu, celui-ci le désigne comme envoyé spécial pour plusieurs missions et le charge de le représenter personnellement lors de l'investiture deThabo Mbeki en Afrique du Sud.

Il meurt le à l'hôpital Broussais à Paris, au lendemain de son transfert depuis l'Algérie[4].

Galerie

[modifier |modifier le code]

Hommages

[modifier |modifier le code]

Décorations

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Voir photographie ci-contre.
  3. « Wilaya IV » à partir ducongrès de la Soummam en 1956, mais sans Alger qui forme laZone autonome
  4. « Rabah Bitat », surLe Monde.fr, Le Monde,(ISSN 1950-6244, consulté le).

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Wilayas historiques de la Révolution algérienne
Wilayas
v ·m
Gouvernement provisoire de la République algérienne
(1958 -1962)
État algérien
(1962)
République algérienne
démocratique et populaire

(depuis1962)
v ·m
Partisans de l'Algérie française
État français
Personnalités
Repressions de manifestations
Services secrets et police parallèle
OAS
Personnalités
Attentats
Commando Delta
Personnalités
Attentats
Armée française
Personnalités
Batailles et opérations
Unités engagées
Massacres, torture
Coup d'État du 13 mai 1958
Putsch des généraux
Autres
Organisation de la résistance de l'Algérie française (ORAF)
Harki
Intellectuels
Front Algérie française
Partisans de l'indépendance de l’Algérie
Front de libération nationale (FLN) etArmée de libération nationale (ALN)
Personnalités
Attentats, massacres
Organisations politiques
Personnalités
Parti communiste algérien
Parti communiste français
etGauche française
Militants
Intellectuels
Autres
Église catholique en France
Personnalités
Libéraux d'Algérie
Chronologie de la guerre d'Algérie
Autres
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rabah_Bitat&oldid=222525646 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp