RT, anciennementRussia Today etRossia Segodnia (enrusseРоссия Сегодня ; en français « Russie d’aujourd'hui ») jusqu'en 2009[1], est une chaîne de télévision d'information internationale en continu, financée par l'État russe[2],[3]. Elle a été lancée le par l'agence de presseRIA Novosti, qui l'abrite dans ses locauxmoscovites. Elle exploite des chaînes de télévision par câble et par satellite destinées à un public étranger en dehors des frontières de la Russie, et produit des contenus pourInternet.
Le 27 février 2022, durant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la présidente de laCommission européenneUrsula von der Leyen annonce l'interdiction de la diffusion dans l'UE de RT,Sputnik et leurs filiales, accusés de« diffuser [des] mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division » dans l'UE[15]. Le 3 mars,RT America annonce fermer son réseau et licencier la plupart de ses employés[16].
La chaine RT présente un point de vue russe sur les événements en Russie et à l'étranger, en particulier pour les téléspectateurs américains ou européens.Margarita Simonyan,rédactrice en chef de RT, explique que la station est née de la volonté de présenter un portrait« impartial de la Russie »[réf. nécessaire].
RT a notamment pour objectif de s'opposer à la vision des événements propagés, selon Vladimir Poutine, par les « médias mainstream »[citation nécessaire] et de« briser le monopole des médias anglo-saxons dans le flux mondial de l'information ». La chaîne est un élément du « soft power » russe[17].
Voulant prendre le contre-pied des médias traditionnels, RT veut dénoncer ce que les autres médias chercheraient à cacher. Parmi les sujets abordés figurent « la misère des classes populaires, la montée des tensions raciales, la vérité sur laguerre en Syrie, la corruption des gouvernements occidentaux, la faillite des institutions démocratiques… »[18].
La chaîne de télévision RT est financée par l'État russe[19]. Lancée en 2005 avec un budget de 30 millions de dollars[20], elle en perçoit 10 fois plus en 2013, selon le journaliste Olivier Bullough de l'hebdomadaire britanniqueNews Statement, avec plus de 300 millions d'euros de budget[21]. En 2014, le Kremlin envisage d'allouer 1,3 milliard de roubles (plus de 27 millions d’euros) à RT afin de créer une version française de celle-ci[22]. Le, la présentatrice américaine Liz Wahl, basée à Washington, démissionne en direct, indiquant :« Je ne peux pas travailler pour une chaîne financée par le gouvernement russe et qui réhabilite les actions de Poutine[21]. »
Vladimir Poutine déclare dans un entretien à RT en :
« Nous n’avons jamais imaginé qu’il s’agirait d’une agence de presse ou d’une chaîne qui défendrait la position de la ligne politique russe. Nous voulions apporter une chaîne de nouvelles absolument indépendante sur la scène des nouvelles.
Certes, la chaîne est financée par le gouvernement. Elle reflète donc la position officielle du gouvernement russe sur les événements de notre pays et du reste du monde, d’une manière ou d’une autre. Mais je voudrais souligner encore une fois que nous n’avons jamais voulu que cette chaîne, RT, soit une sorte d’apologétique de la ligne politique russe, qu’elle soit nationale ou étrangère[23]. »
En 2011, la directrice de RT, Margarita Simonian, défend en ce sens l'existence de la chaîne en soutien et prévision de l'emploi duhardpower:« En temps de paix, il semble qu’elle ne soit pas justifiée. Mais quand la guerre éclate, diable que de tels médias deviennent indispensables ! Parce qu’on ne crée pas une armée une semaine avant le début d’une guerre »[24].
RT s'aligne sur les positions du gouvernement russe, et se montre très critique envers l'OTAN, lesÉtats-Unis, ou l'Union européenne, invitant de nombreux experts pour faire passer son message politique[25],[26]. Le porte-parole duBroadcasting Board of Governors,Walter Isaacson, va jusqu'à qualifier RT (ainsi que la chaîne iraniennePress TV, la chaîne vénézuélienneTele Sur et le projet chinois de chaîne d'informations en continu) d'« ennemi ».
En 2017, un journaliste de la chaîne répond à ces accusations en affirmant que les médias de l'Ouest sont« injustement critiques » envers la Russie[27].
RT relaye également lapropagande de guerre pro-russe et pro-Assad concernant le conflit en Syrie. Cela inclut notamment les propagandes rejetant la responsabilité du gouvernement syrien dans les attaques chimiques et crimes de guerre contre la population civile[34],[35],[36],[9],[37], mais également la propagande sur les faits d'arme et interventions militaires russes[38]. RT fait intervenir des personnes présentées comme journalistes indépendants mais controversées et soupçonnées de travailler en collaboration avec le gouvernement syrien commeVanessa Beeley[39] etEva Bartlett[40],[41].
Selon l'étude menée parLinkfluence pourLibération entre le23 avril, date du premier tour de l’élection présidentielle de 2017 et le3 mai, l’occurrence « Macron » est apparue 875 fois contre 532 fois pour « Le Pen » sur les sites de RT etSputnik, avec, concernantEmmanuel Macron, des contenus essentiellement négatifs, et, d'une manière plus générale, des contenus« souvent biaisés et partiaux », et parfois « trompeurs »[42]. PourFrance Info, Sputnik et RT ont une nette préférence pour Marine Le Pen et leFront national, même si cela n'est jamais dit[43].
Après l'empoisonnement de Sergueï et Ioulia Skripal en Grande-Bretagne en, les deux citoyens russes suspectés d'avoir utilisé des armes chimiques contre Skripal se présentent comme des touristes lors d'une interview accordée àMargarita Simonian, journaliste de la chaîne RT. Cependant, selon l'enquête menée par les Britanniques, l'un d'eux serait un colonel duGRU, les services secrets militaires russes. L'affaire tend fortement les relations entre les deux pays[44].
SelonLe Monde, RT a pour but« de donner une image plus favorable de Vladimir Poutine à l'étranger » et« présente le biais de toujours relayer des informations favorables à Moscou »[45]. D'après leReuters Institute for the Study of Journalism de l'université d'Oxford, RT est« une forme d'organe de propagande » qui vise à saper les valeurs et les institutions démocratiques des différentspays européens[46].
Dans son ouvrage publiée en 2021,Russia Today (RT), Un média d'influence au service de l'Etat Russe, Maxime Audinet analyse que« RT conçoit en définitive son terrain d'action, l'espace informationnel, comme un environnement international foncièrement compétitif et conflictuel : ses acteurs rivalisent pour influencer l'opinion et faire primer leurs "récits stratégiques", dans le cadre d'un jeu à somme nulle. Le réseau est aussi devenu le vecteur privilégié d'une orientation négative dusoft power russe, qui cherche à déprécier la puissance d'attraction de son rival plutôt qu'à augmenter celle de la Russie »[47].
L'historienne franco-russe, spécialiste du monde post-soviétique,Galia Ackerman analyse :« Ce que font maintenant RT etSputnik n’est plus centré complètement sur la création d’une image positive de la Russie, mais l’objectif est de saper l’Occident de l’intérieur. L’objectif est de montrer que chez nous tout est pourri. Cela passe par les soutiens aux mouvements d’extrême-gauche et d’extrême-droite. L’extrême-gauche, car ils détestent les Etats-Unis. Il y a une proximité avec l’extrême-droite car le régime russe se définit comme traditionaliste. Je constate qu’au moindre prétexte, ces médias montrent Marine Le Pen de façon positive. Ils refusent de qualifier le Rassemblement national d’extrême-droite, ils l’appellent la droite »[48].
En pratique, pourLibération, RT constitue, pour la Russie, une entreprise stratégique servant à protéger ses intérêts nationaux, et reflétant la position officielle du Kremlin sur les sujets traités[49].
L'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 concrétise les peurs de nombreux détracteurs de la chaîne, qui s'aligne ouvertement sur la propagande du Kremlin, réutilisant de manière systématique et sans débat les éléments de langage deVladimir Poutine[50]. L'animateurFrédéric Taddeï, qui animait depuis 2018 « Interdit d’interdire » surRT France, déclare démissionner de son poste par« loyauté envers la France »[50].
En 2014, pendant laguerre du Donbass, RT reprend un reportage dePervy Kanal (la chaîne publique russe), selon lequel l'armée ukrainienne aurait crucifié un bébé de 3 ans àSloviansk. La chaîne précise même que« des escadrons de la mort exécutent les hommes de moins de 35 ans, crucifient des bébés et forcent leurs mères à regarder ». L'information est démentie plus tard, supprimée par RT de son site, et cause un scandale à l'international, montrant RT comme diffuseur de propagande de guerre[51].
Le, Sara Firth, présentatrice et correspondante de la chaîne, démissionne et annonce publiquement qu'elle est« pour la vérité » alors qu'on lui« demande quotidiennement d'ignorer et occulter la vérité »[52].
Lors de l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014, RT insinue que le centre médical militaire américainFort Detrick aurait propagé levirus Ebola, dans une conspiration destinée à faire profiter l'industrie pharmaceutique. L'article sera rectifié 3 ans plus tard, la chaîne admettant en que l'information était erronée.
En 2016, Graham Phillips, Britannique correspondant de RT dans la guerre du Donbass, invective un Ukrainien prisonnier de guerre handicapé, amputé des deux bras, et otage des séparatistes pro-russes, le traitant de« zombie au cerveau lavé » et d'« homme pas très intelligent ». Une organisation humanitaire locale qualifiera cette intervention de forme de« torture »[53]. L'ambassadrice britannique Judith Gough réagit en se déclarant« outrée » par le comportement du journaliste de RT[54]. Par ailleurs, Graham Phillips est interdit d'entrée sur leterritoire ukrainien pour son soutien affiché auxséparatistes pro-russes[source secondaire souhaitée].
En 2016, Wilhelm Unge, un porte-parole des services de renseignement suédois, reproche à RT et à Sputnik de diffuser de la« propagande et de ladésinformation »[8].
Selonun expert[Lequel ?] de la communication travaillant pour laCommission européenne :« L'État russe a mis en place un système de désinformation planifié et organisé qui vise à délégitimer l’Union européenne et propager l’idée de pays occidentaux en proie au chaos […] Les journalistes russes employés dans les chaînes de télévision publiques que nous avons auditionnées ont une conception différente de l’information : ils disent que leur pays est engagé dans une nouvelle guerre froide et que leur travail n’est pas de chercher les faits. » Pour contrer le message des médias russes en Europe, l’Union européenne a créé une équipe de onze spécialistes de la communication qui ont pour charge de mettre en avant les succès de l’UE dans les pays d'Europe de l'Est (Ukraine, Georgie, Moldavie) et qui exposera la désinformation avec un réseau de bénévoles. Cependant, selon le journalLa Croix, cette organisation apparaît« sans commune mesure » face à RT qui dispose d'un budget de 275 millions d’euros annuel[55].
Lors de la campagne présidentielle américaine de 2016, RT aurait financé une campagne detweets sponsorisés pour un montant de 274 000 dollars. Elle est accusée d'avoir voulu interférer par ce biais dans la campagne électorale en faveur deDonald Trump[57].
En, en pleinmouvement des Gilets jaunes, une vidéo de RT suscite l’engouement sur les réseaux sociaux : il s'agit d'uneinterview d'un homme présenté comme l'un des organisateurs du contre-mouvement desFoulards rouges (pro-Macron), tenant un discours pro-européen extrêmement agressif et réclamant notamment que l'Europe contraigne par la force le peuple français. La vidéo, très partagée et commentée, est notamment reprise par le président du partiLes PatriotesFlorian Philippot, ou encore parAude Lancelin, directrice de publication duMédia. Cependant, les journalistes deLibération ne tardent pas à démasquer l'interviewé, qui s'avère être un simple« troll », membre du sulfureux« forum 18-25 » sur le siteJeuxvideo.com[58].
En septembre 2024, le ministère de la justice américain sanctionne plusieurs personnes et saisit des sites web dans le cadre d'une enquête sur des opérations de désinformation russes visant l'élection présidentielle américaine. Au cœur de cette campagne figure Tenet Media, une société américaine soupçonnée par la justice américaine d'avoir collaboré avec RT. RT aurait financé et contrôlé ces opérations à travers des sociétés écrans, continuant ainsi ses activités d'influence malgré les sanctions occidentales[59].
Pour la spécialiste de la RussieAnne Nivat, analysant les médias pro-russes Sputnik et RT :« Les Russes veulent incarner l'alternative dans chaque pays où ils s'implantent et en France, l'alternative selon eux c'est de relayer les thèses de la droite dure. »[63]
En 2014, le journaliste Gianluca Mezzofiore relève que l'AllemandManuel Ochsenreiter(de), qui est apparu à de nombreuses reprises sur le canal anglophone de la chaîne en tant qu'expert des questions allemandes et du Moyen-Orient, est en fait l'éditeur deZuerst!(de), un magazine qu'il décrit comme « révisionniste néo-nazi »[64].
En, lecentre Simon-Wiesenthal a demandé des excuses publiques à RT pour la diffusion d’une vidéo qui constituait à ses yeux« huit minutes de pure haine anti-juive », l'épisode « Israël vs Palestine » du show satirique australienJuice Rap News(en) dans lequel apparaît le politologueNorman Finkelstein pour critiquer les actions d'Israël envers la Palestine[65],[66],[67],[68].
En, la chaîne prétend que le crash duvol 370 de Malaysia Airlines aurait bénéficié àJacob Rothschild, soulignant que« les Rothschild sont une dynastie de financiers internationaux et de banquiers d'origine judéo-allemande, et l'une des lignées les plus influentes de banquiers et de financiers »[69].
Le, RT diffuse un reportage titréObvi-Illuminati prétendant queHillary Clinton serait« la candidate desIlluminati », car une des entreprises contractantes de la campagne de la candidate démocrate, The Groundwork, a un logo en forme de triangle, qui est « le logo Illuminati ». Le reportage avance également que cette entreprise a« des financiers qui parlent hébreu », y associant la théorieantisémite ducomplot juif[70].
En, lePrésident de la RépubliqueEmmanuel Macron et son parti politiqueLa République En Marche refusent d'accréditer RT pour couvrir leurs campagnes électorales car« RT n'est pas un organe de presse mais de propagande au service du Kremlin. Ils ne doivent pas être assimilés à un média, qui vérifie ou recoupe l’information. »[71].
En,Twitter fait supprimer de son réseau les publicités pour RT[72]. En novembre,Google décide de déclasser RT dans ses algorithmes de façon à rendre le média plus difficile d'accès pour les internautes[72]. Finalement, Google indique qu'il ne visera pas spécifiquement RT et Sputnik dans ses algorithmes[73],[74].
En, leConseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) adresse un avertissement àRT France pour« manquements à l'honnêteté et à la rigueur de l'information »[75]. Le CSA observe notamment que, lors d'un reportage sur les attaques chimiques enSyrie,« la traduction orale des propos tenus par un témoin syrien ne correspondait en rien à ce qu'il exprimait à l'antenne »[76]. RT France plaide l'erreur technique, la traduction française des propos du témoin se rapportant en fait à une autre version plus longue de la vidéo, non diffusée.Jean-Luc Hees, président du comité d'éthique de RT France, se dit« très content que le CSA fasse son travail avec beaucoup de rigueur »[77].
Au Royaume-Uni, le régulateur de l'audiovisuel,Ofcom, a déjà émis une dizaine de mises en demeure contre RT et l'a menacée de sanction, pour des sujets notamment sur la Syrie et l'Ukraine, où l'armée russe est présente[75]. Il inflige une amende de 200 000 livres sterling pour avoir diffusé des reportages considérés comme biaisés dans l'affaire du Novitchok. Il estime en outre que les règles d'impartialité ont été transgressées par la chaîne dans cinq autres reportages. Cette dernière ayant fait appel de la décision, laHaute Cour confirme en la décision de l'Ofcom. RT annonce qu'elle fera appel de la décision[78].
En France, le 21 janvier 2023, la direction de RT France annonce la fermeture de la chaîne en conséquence du gel de ses avoirs par le Trésor public. Dans la foulée, le Kremlin promet des« mesures de rétorsion » si« les autorités françaises ne cessent pas de terroriser les journalistes russes »[80].
Le 7 avril 2023, RT France est placé en liquidation judiciaire par le tribunal de Commerce. Cependant, le site web de RT en français géré par une équipe basée à Moscou, continue son activité[80].
Concurrente directe deCNN,Al Jazeera,BBC World,Euronews etFrance 24, elle est en 2010 à la deuxième place des chaînes d’information étrangères en continu aux États-Unis[84].
La chaîne compte 2 000 employés et possède 21 bureaux à travers le monde dontLos Angeles,Londres,Miami,Delhi. D'après sa rédactrice en chef, Margarita Simonyan, la chaîne attire plus de 530 millions de spectateurs, soit 22 % des abonnés au câble dans le monde[85].
Sa diffusion télévisuelle reste limitée[33]. En revanche, elle est la première chaîne d'information en continu au monde surYouTube, devantEuronews. Son taux de fréquentation est d'environ huit cent mille à un million de visiteurs par jour et le nombre total de vidéos visionnées sur YouTube a dépassé un milliard en. Ce nombre est passé à 3 milliards en décembre 2015 puis à 4 milliards en[23],[86].
En 2017, une étude, non publiée[87], menée parNielsen, montre que la chaîne RT a connu une augmentation de son développement de plus de 40% que toutes les chaînes américaines d’information internationale. Selon l'étude, la chaîne aurait triplé son audience à New York et Washington D.C., surpasseraitCNN et surtoutAl Jazeera, et enregistrerait 550 millions de téléspectateurs (RT avance 700 millions) dans le monde, dont 85 millions aux États-Unis.
AuCanada, la chaîne est ajoutée le à la liste des services par satellite admissibles[88] distribuée par la plupart des fournisseurs majoritaires.
Aux États-Unis, certaines stations hertziennes diffusent la version anglophone de la chaîne sur un sous-canal numérique, comme WNVC 30.4Washington D.C.[89] et WYBE 35.4Philadelphie[90].
Des bulletins de nouvelles de 30 minutes de RT News sont diffusés en direct sur le serviceMHz WorldView(en), distribué en sous-canal numérique de certains affiliés du réseauPBS.
En août 2022, la chaîne russe RT choisit l’Afrique du Sud pour s’établir en Afrique anglophone[91].
RT se développe en France au cours de l'année 2017,RT France est lancé en version française le lundi à 19 h et diffuse son premier journal. En, RT devient disponible sur le bouquet Canal+[92]. Le, la chaîne n'est plus diffusée du fait de la désinformation qu'elle émet quotidiennement sur l’invasion de l'Ukraine par la Russie[93]. Un article deJeune Afrique indique que RT souhaite relancer une version en français avec un siège en Afrique de l'Ouest[94].
En 2025, RT effectue un redéploiement de ses activités de l'Europe vers l'Afrique. Elle est présente en Afrique à travers 7 bureaux africains et a conclu des accords avec 30 chaînes de télévision locales africaines. Elle diffuse, à destination de l'Afrique, en français, en anglais et en arabe[95].
↑Maxime Audinet, « La voix de Moscou trouble le concert de l’information internationale : RT, pièce maîtresse de la stratégie d’influence russe »,Le Monde diplomatique,(lire en ligne).
↑« Quatre questions sur les tweets promotionnels financés par la Russie pendant la présidentielle américaine »,Franceinfo,(lire en ligne, consulté le).
↑AlexisOrsini, « Google renonce à diminuer la visibilité de RT et Sputnik dans ses résultats - Tech - Numerama »,Numerama,(lire en ligne, consulté le)